Paris, ma ville. Pas ma ville natale mais presque j'ai passé la plus grande partit de ma vie ici. Et les cinq autres en Russie. J'aimais ma famille... Mais tout a très vite déraillé. Enfin bref...  
Aujourd'hui il faisait super beau ce qui est rare. alors je sors le pantalon noir moulant, le corset et les boucles à mes cheveux comme j'en ai l'habitude. Puis je partis pour le travail. Une fois sur les lieux dans la grande parfumerie de la galerie Lafayette. Grâce à mon métier, maquilleuse j'ai réussie à me faire une petit fortunes.
Sortant mon matériel je m'installa au fond de la boutique. J'avais mon petit coin, une petite pièce rien qu'à moi, que j'avais aménager de diverse musique. Des tableaux, une ambiance paisible.
Il est important de mettre tout en oeuvre pour que le client se sente à sa place, se sente comme chez lui. Comme-ci il était chez lui. C'est pour que j'avais opté pour une décoration simple et zen.
Les femmes que je maquille sont là pour devenir les plus belles alors autant qu'elles soient apaisées quand je m'occupe de leurs visage. Je me régale de transformer ces femmes. Un moment intimes, amicale et cool.

Il n'était que dix heures du matin, mais je m'étais levé de bonheur : je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Pourquoi ? Demain j'avais un repas de famille très important et je détestais ça. A la maison, il y avait tout un tas de coutumes et on devait faire preuve d'une grande classe. Je devais être parfaite. Oui, mes parents étaient assez superficiels et se préoccupaient beaucoup de l'apparence, ils voulaient que les gens sachent que nous étions riches et supérieurs : tout ce que moi je ne pensais pas. Au contraire, j'aimerais plutôt que les gens ignorent la fortune dont j'allais hérité et j'oserais même leur en donner s'ils avaient besoin d'argent. J'avais souffert, depuis l'enfance d'un manque affectif. Je devais me trouver une tenue des plus raffinées, mais aussi très chic. Comme beaucoup de femmes, j'adorais me maquiller et je voulais quelque chose de nouveau et d'innovateur : j'avais donc décidé de me rendre aux Galeries LaFayette. Ce magasin était très réputé pour ses beaux vêtements, mais aussi pour ses grands maquilleurs professionnels, pour la célèbre parfumerie.

Une fois sur place, j'allais acheter ma robe : j'avais opté pour une superbe robe bleue foncée, moulante et fendu à jusqu'à la cheville, mais aussi dotée de fines bretelles, une robe qui coutait très cher. Après être passée à la caisse, je fonçais à la parfumerie et j'entrais. Une petite clochette retenti lorsque je passais la porte. Personne en vue, je supposais que les ou la maquilleuse(s) devaient être au fond de la boutique. Je décidais de montrer ma présence, car apparemment la sonnette n'avait pas été assez forte. « Ohé ? Bonjour, je viens pour me faire maquiller, serait-il possible qu'on me maquille avant ce soir s'il vous plait ? » Une sourire apparu sur mon visage et j'attendais, les mains jointes, la tête haute et les épaules droites. L'attente ne sera certainement pas longue, j'entendais des bruits de pas avançais, vers moi. La personne devait certainement porter des talons, j'aimais les chaussures à talons, mais j'étais tout de même plus à l'aise dans mes ballerines hors de prix.

Le matériel en place je partie quelques secondes histoire de me faire un café pour tenir toute la journée. Nous avons souvent du monde donc il faut assurer toute la journée. Quand soudain j'entendis la voix d'une jeune femme. « Ohé ? Bonjour, je viens pour me faire maquiller, serait-il possible qu'on me maquille avant ce soir s'il vous plait ? » C'est au son de mes talons que je la rejoins, j'ouvre le rideau et là en relevant la tête je crois tomber dans les pommes. Je me retrouve comme une idiote devant... MOI? putain c'est quoi ce bordel? C'est quoi putain?!

-Oh mon dieux! Qu'est-ce que c'est que ce bordel? Je dois avoir bue trop de café!

Mon portrait craché. Les même yeux, même forme de visage même peau, même cheveux TOUT PAREIL on croirait avoir un miroir sauf que j'ai un style plus... extravagant qu'elle mais. Mon dieux... Cela voudrait donc dire qu'à la naissance j'avais une jumelle on ne m'a rien dit! Comment aurait-on pue me cacher ça?

-J'avoue ne pas savoir quoi dire je... la vache une double de moi!

J'entrais dans la parfumerie et demandez si quelqu'un allait bien daigné se présenter, car il n'y avait personne à l'accueil. Comme je l'avais prédis, l'attente ne fut pas longue, car des bruits de chaussures à talons hauts se firent entendre. Le rideau s'ouvrit et là je vis une jeune femme : mon double. Un surpris au visage, je croisais son regard; d'ailleurs je crus par un moment qu'elle allait s'évanouir. Rien ne fut. « Oh mon dieux! Qu'est-ce que c'est que ce bordel? Je dois avoir bue trop de café! » Quelle délicatesse, ce langage n'était pas très poli, mais je dois avouer qu'elle avait entièrement raison, j'aurais certainement dis la même chose, excepté quelques mots. Les seuls mots qui me sortirent de la bouche à ce moment -je les prononçais en même temps qu'elle- furent : « Dieu du ciel ! C'est impossible... » Pas très original, mais sur le coup, je ne su quoi dire.

C'était incroyable, nous avions tout en commun du point de vue physique, nous étions identiques. Notre style vestimentaire étaient différents, le mien était plus... classe ? coincé ? Je ne savais quel adjectif convenait. Je ne comprenais pas, je croyais à l'existence des sosies, mais à ce point. Non c'était tout bonnement impossible... De plus, mes parents m'en auraient forcément parlé si j'avais eu une soeur jumelle ? Je crois... En fait, peut-être pas ? Non, certainement : la preuve était devant mes yeux. « J'avoue ne pas savoir quoi dire je... la vache une double de moi! » Et moi alors ? Que pouvais-je bien dire, je n'arrivais même pas à ouvrir la bouche, j'étais tellement surprise... C'était un peu étonnant. « Well... -mot anglais signifiant "euh..."- Bonjour... Ca alors, nous sommes identiques ! Qui êtes-vous ? » J'avais dit ça d'un ton plutôt calme et chaleureux, j'espérais qu'elle n'allait pas se méprendre. « Bon, on pourrait s'asseoir et... discuter ? » J'allais m'asseoir afin qu'elle puisse me maquiller. Oui, il ne fallait pas perdre de vue le but pour lequel j'étais venue ici. Puis, j'enchainais sur une tonne de question, tout ce qui me passa à l'esprit : ce n'était pas très charmant, mais il fallait bien éclaircir certains points. « Si je puis me permettre, quel âge avez-vous ? D'où venez-vous ? Et excusez-moi d'avance pour cette question, mais avez-vous été adopté ? » Je voulais des réponses et le meilleur moyen d'en avoir été de poser des questions et puis après tout, il valait mieux discuter que de laisser le silence peser dans la pièce.

La pauvre elle devait me prendre pour la dernière des tarées. Vulgaire et direct. Oui je ne suis pas du genre à passer par je ne sais qu'elle voie de douceur je suis franche et direct. Elle fini quand même par s'installer. Visiblement elle a une approche totalement différente de la mienne. Et en plus... elle est pressée. Super. « Si je puis me permettre, quel âge avez-vous ? D'où venez-vous ? Et excusez-moi d'avance pour cette question, mais avez-vous été adopté ? » Et là j'ai envie de dire du calme t'es flic ou quoi? Prenant un pinceau je commençais par poser le fond de teint sur sa peau identique à la mienne... La vache je me maquille enfin mon double quoi.
-Je m'appelle Marie-Rose Anastasiya Dupontel. Je suis russe, et je suis morte à la naissance enfin on m'a annoncé morte à cause d'une maladie cardiaque. J'ai été adopté par des Français. Et j'ai 22 ans. Vous avez quel genre de rendez-vous pour votre maquillage?

Oui je passe du coque à l'âne mais parler de moi et ma vie c'est pas trop mon genre! Au contraire surtout à une inconnue qui visiblement n'est pas si inconnue car en vue de ses questions nous serions jumelles et franchement je ne vois pas quelle autre possibilité il y aurait d'autre. Je ne crois pas aux sosies.

J'étais assise, même si je ne laissais pas mes émotions transparaîtrent sur mon visage, j'étais stressée et même un peu impressionnée par cette fille. Sa franchise et sa façon de dire les choses, était tellement directe. Nos approches étaient totalement différentes. Je pouvais paraitre pressée, c'est vrai je l'étais : chez moi, il ne fallait surtout pas que j'arrive en retard à la réception de mes parents. J'avais tout de même le temps de lui poser des questions. Toutes ses questions, je les avais balancées ainsi, en pleine figure, la pauvre, elle devait se sentir agresser. Malgré cela, elle ne perdit pas de temps avant de répondre. « Je m'appelle Marie-Rose Anastasiya Dupontel. Je suis russe, et je suis morte à la naissance enfin on m'a annoncé morte à cause d'une maladie cardiaque. J'ai été adopté par des Français. Et j'ai 22 ans. Vous avez quel genre de rendez-vous pour votre maquillage? » Je dois dire que sa façon de passer du coq à l'âne m'avait un peu déstabilisé... mais je repris assez vite du poil de la bête.

Nous avions deux choses en commun, le même âge, la même origine et on m'avait annoncé que ma soeur était morte à la naissance, mais on ne m'avait jamais parlé d'une jumelle. « Ok well... J'aimerais un maquillage assez simple, mais qui fasse sophistiqué s'il vous plait. C'est pour une réception familiale qui aura lieu dans la soirée. » J'attendais un moment avant de reprendre la parole, parce-que je ne voulais pas qu'elle pense que j'étais un moulin à parole, c'était tout le contraire. J'étais simplement curieuse. « Vous savez, moi aussi j'ai 22 ans, je suis également d'origines Russes et je fus adoptée à ma naissance. On m'avait dit que ma soeur était morte, du coup, je dois avouer que je ne comprends plus rien à cette situation. » Elle non plus ne devait rien comprendre, mais je ne savais pas quoi dire. Alors, comme ça j'avais une soeur jumelle...

Différentes et ressemblante à la fois.... J'avoue être quelques peux déstabiliser par son arriver ici. Pourquoi faut que ça tombe sur moi exactement? Pourquoi moi? « Ok well... J'aimerais un maquillage assez simple, mais qui fasse sophistiqué s'il vous plait. C'est pour une réception familiale qui aura lieu dans la soirée. » Une famille.... Chose que je n'avais plus. Plus depuis près de 6 mois... Enfin ça c'est autre et ça me regarde. Bien donc quelque chose de simple mais sophistiqué. C'est partit. je me le faisais souvent celui là donc si il me va il lui va forcément puisqu'elle est ma jumelle... apparemment.ici « Vous savez, moi aussi j'ai 22 ans, je suis également d'origines Russes et je fus adoptée à ma naissance. On m'avait dit que ma soeur était morte, du coup, je dois avouer que je ne comprends plus rien à cette situation. » Tout devenait plus clair dans ma tête. Tout en me mettant à travailler j'essayais de cacher les douloureux souvenirs que cela me faisait apparaître.
-C'est simple. Notre mère a eus des jumelles à la naissance mais ma malformation cardiaque a fait qu'on m'a crue morte et j'ai été adopté sans que personne ne le sâche. Donc tu m'as crue morte, notre mère biologique décédé tu as été adoptée et voilà. Résultat moi en France toi ailleurs jamais croisés et voilà que ce jour arrive toi dans ta famille moi... peut importe.

Je me mise à soupirer tout ça était tellement fou mais dans un sens je ne pue m'empêcher de sourire, car j'aimais l'idée d'avoir une jumelle. C'est cool car physiquement on est pareil mais au fond on a nos caractères bien défini et ça c'est cool.

Je me rendis compte que je l'avais peut-être blessé en parlant de ma famille, car son visage se durcit, comme si elle s'était renfermée. Je me demandais si elle avait connu la même enfance que moi : une enfance bien encadrée. Je réfléchissais et tout devînt clair dans mon esprit, mais la jeune femme parla avant moi. « C'est simple. Notre mère a eu des jumelles à la naissance mais ma malformation cardiaque a fait qu'on m'a crue morte et j'ai été adopté sans que personne ne le sache. Donc tu m'as crue morte, notre mère biologique décédé tu as été adoptée et voilà. Résultat moi en France toi ailleurs jamais croisés et voilà que ce jour arrive toi dans ta famille moi... peut importe. » Des jumelles évidemment... alors j'aurais une sœur. Cru morte ? La pauvre, elle n'a pas dû avoir une enfance des plus plaisantes... « Peu importe ? Je sais que ça peut faire mal parfois de reparler du passé, mais un jour tu m'en parleras peut-être. Bref. Tu maquilles très bien. » Marie-Rose n'avait pas terminé, mais déjà le peu qu'elle avait fait été bien. Un sourire apparu sur son visage après qu'elle eut soupiré. J'étais contente aussi, j'avais toujours voulu avoir une sœur, de plus nous étions tellement différente, ça promettait. Marie-Rose... je me rendis compte que je ne m'étais pas présentée. « Tiens ! J'ai oublié de me présenter, je suis Dolce-Vita Hilton, l'héritière de l'entreprise Hilton de Paris. Quelle impolitesse, excuse-moi. C'est... l'émotion, j'ai toujours voulu avoir une sœur et ce moment arrive... » Se présenter est quelques choses que l'on fait dès le début logiquement, j'avais été particulièrement impolie.

Son maquillage prenait forme et je me rendis compte à quel point j'étais heureuse d'avoir une soeur... même si je ne la connaissais pas encore j'étais vraiment contente. J'ai toujours eus le sentiment d'être incomplète, d'avoir une partie de moi manquante.« Peu importe ? Je sais que ça peut faire mal parfois de reparler du passé, mais un jour tu m'en parleras peut-être. Bref. Tu maquilles très bien. » Un sourire s'afficha sur mes lèvres et je ne pue m'empêcher d'être touchée. « Tiens ! J'ai oublié de me présenter, je suis Dolce-Vita Hilton, l'héritière de l'entreprise Hilton de Paris. Quelle impolitesse, excuse-moi. C'est... l'émotion, j'ai toujours voulu avoir une sœur et ce moment arrive... » La dernière touche sur son visage et je lui souris.
Je comprend. Moi aussi j'ai toujours voulut en avoir une. Je me suis toujours sentie... incomplète. C'est bizarre. Et voilà j'ai fini tu peux te regarder. Et tutoie moi s'il te plaît. Je me sent vieille sinon.

Je me mise à rire doucement je l'avoue cela fait du bien.