nom complet ▲ Aryan, Lukàs Kinsella lieu de naissance ▲ Arles, France  âge ▲ 27 ans. nationalité ▲ Français diplômes, études ▲ Sort de l'école de police. métier ▲ Flic. statut matrimonial ▲ Célibataire. orientation sexuelle ▲ Hétérosexuel situation financière ▲ Plutôt bonne. idole(s) de vie ▲ Ma mère.  nombre d'amis facebook ▲ Aucunes idées, j'y vais rarement. moyen de déplacement ▲ Voiture, bus ou métro. groupe ▲ L'hymne à l'amour avatar ▲ Aaron Tveit. crédits ▲ Tumblr.

Surdoué ▲ J'ai passé des tests à l'âge de neuf ans qui ont révélé que j'étais surdoué. Ainsi, je faisais la fierté de mes parents, surtout mon père. J'ai eu mon bac avec mention "très bien" à l'âge de seize ans - puisque j'ai sauté deux classes - et j'étais premier de ma promo. Mon père voulait me destiner à une grande carrière de chirurgien ou d'avocat, mais finalement, je ne lui ai tenu tête et je suis rentré dans l'école de police. Ma mémoire, mon esprit d'analyse, mon sens de l'observation et ma très bonne condition physique m'ont permis d'avoir mon diplôme. En effet, je suis une nouvelle fois sorti de l'école avec les meilleurs résultats. Après j'ai approfondis mes études pendant quatre ans après cela. Professionnel ▲ Cela fait maintenant quatre ans que je suis sorti de l'école. Ensuite j'ai passé deux ans en Angleterre dans la police Londonienne et  je suis ensuite revenu et je suis entré dans la police. Je fais mon job comme il se doit, je m'y met corps et âme. Je respecte les règles au pied de la lettre et je fais tout en suivant les codes qui m'ont été appris à l'école. Contrairement à mon mentor, j'apporte un soin tout particulier aux enquêtes et ce que je fais en général. Même les tâches ingrates que ce dernier me donne à faire, je les fais parfaitement - je fais d'ailleurs le café comme personne, il faut dire qu'au bout de deux ans on commence à avoir le coup de main.   Curieux ▲ Parfois c'est une qualité, parfois un défaut. J'aime apprendre, en savoir toujours plus, je lis d'ailleurs énormément. J'aime tout approfondir. Si je n'arrive pas a obtenir des informations, je pars à la pêche aux infos, je fouine. Ce qui agace au plus haut point Nolaan, surtout quand ça le concerne directement. Borné ▲ Quand j'ai une idée dans la tête, il est bien difficile de me la retirer. Pour avoir raison de moi, il faut s'accrocher. Quitte à me faire engueuler, je préfère continuer coûte que coûte, parfois à l'insu des principaux concernés. Peu importe le sujet, il est dur de m’ôter une idée de la tête. Si j'ai envie de faire un truc, je le ferais, il ne faut pas chercher.  Famille ▲ Je suis très proche de ma mère et de mes deux sœurs. J'ai un profond respect pour ma mère qui doit supporter mon père tous les jours depuis presque quinze ans. Mon père est loin d'être un homme facile. C'est un neurochirurgien imbu de lui même, sarcastique, qui pense que si nous ne faisons pas carrière dans la médecine, l'aéronautique ou le droit, nous ne valons rien. C'est actuellement ce qu'il pense de moi puisque il est persuadé que j'ai gâché mes ressources en me promettant à une carrière de policier. Je suis le seul de ses enfants à l'avoir "déçu" puisque ma grande sœur Jules, est devenu chirurgienne spécialisé en cardio, et ma petite sœur fait des études pour devenir avocate. Les relations avec mon père sont donc plus que tendu, et quand je leur rend visite, il m'adresse à peine la parole.  Maladroit ▲ J'ai beau être un flic surdoué, je suis quelqu'un d'assez maladroit. Heureusement pour moi, ma maladresse ne se ressent pas lorsque j'ai un flingue entre les mains. Par contre, mon téléphone est déjà tombé des centaines de fois, je me prend les pieds dans les trottoirs, j'ai tendance à me cogner un peu partout, enfin, des tas de petits trucs qui trahisse ma maladresse. J'essaye de m'améliorer, et surtout de ne pas faire de grosse gaffe lors des enquêtes ou des interventions. En règle général, je suis plutôt efficace, mais on ne sait jamais. Sportif ▲ Basketball, football, tennis, jogging, un peu de baseball, je suis quelqu'un qui adore le sport. J'en fais depuis que je suis tout petit. Je suis plutôt quelqu'un de discret, et ce depuis toujours, donc mes parents m'avaient inscrit dans un club de foot pour que j'apprenne à jouer en équipe et que je fasse des amis. Cette passion pour le sport ne m'a alors jamais quitté, et j'ai commencé à additionné les différents sports et les compétitions - encore une idée de mon père.  Gentil, généreux et souriant ▲ Ce n'est pas parce que je suis un flic que je suis associable. Même si je suis d'une nature discrète, une fois qu'on me connait bien, je ne suis pas quelqu'un de méchant. Je suis toujours près à aidé mes proches. Ma mère m'a toujours élevé dans cette optique. Elle ne voulait pas que je finisse aigris et insupportable comme mon père. Je pense qu'elle a plutôt bien réussi, car je n'ai aucunes similitudes avec mon géniteur. Contrairement à lui, je n'ai pas pour habitude de rabaisser les gens ou de me considérer supérieur à eux. Je sais me faire respecter en tant que flic, mais pour moi, ce n'est pas ma profession qui fait de moi un être supérieur.  Gourmand ▲ Le mythe du policier qui mange des donuts, je dois dire que je n'aide pas à le faire oublier. Quand je m'ennuis, quand je suis stressé, et bien je mange. J'aime bien manger une tablette de chocolat en regardant la télé, un donuts ou un croissant en arrivant au poste le matin. Il vaut mieux que j'en ramène à mon mentor sinon il me mange le miens, ce qui peux vite mal tourner. En plus d'être gourmand je suis un accro du cappuccino. J'en bois à longueur de temps, et je m'arrange toujours pour avoir le temps d'en prendre un en même levant, sinon je suis de mauvais poil.  Enfant ▲ Je suis un peu gamin quand je mis met. J'aime m'amuser, rigoler, faire la fête. Je joue au jeux vidéos et je regarde les dessins animés pendant que je prend mon petit déjeuné, comme un gosse de dix ans. J'aime taquiner les gens, comme je le fais souvent avec mes sœurs. Parfois j'aime embèter mon coéquipier, quand il est dans ces bons jours - je suis pas suicidaire non plus. Cet instinct joueur que j'avais enfant, je ne l'ai, en quelque sorte, jamais perdu. Quand je retrouve Lexie et Jules l'été, malgré que nous sommes adultes - ou presque - il nous arrive de nous courir après dans toute les maison, ou de faire des batailles d'eau, ça nous rappelle la bonne vieille époque.

Je descendis les escaliers très rapidement, avant d’arriver dans le salon. Mon père était assis dans son grand fauteuil, comme d’habitude. Je m’arrêtai devant lui, me tortillant dans tous les sens. « Qu’est-ce qu’il y a Aryan, ? Tu ne vois pas que papa est occupé ? » lâcha-t-il entre ses dents. Mes épaules s’affaissèrent légèrement. « Papa, je peux aller jouer dehors ? ». Mon regard clair se posa sur lui, attendant une réponse, que j’espérais positive. Il releva les yeux vers moi, un sourire narquois aux lèvres. « Tu n’y comptes pas tout de même ? ». Je tordais mes doigts dans tous les sens. C’était toujours la même histoire. Il se montrait toujours hautain avec moi, comme si je n’étais pas son fils. « Tu veux aller jouer avec tes idiots de copains ? ». Je hauchai timidement la tête. Evidemment qu’un enfant de neuf ans avait envie d’aller jouer avec ses camarades de classes, on a pas beaucoup de préoccupations à cet âge-là, normalement. « Un enfant comme toi ne va pas jouer dans la rue. Tu devrais aller apprendre tes leçons. Ce n’est pas en jouant dehors que tu seras premiers de la classe. » déclara-t-il. Encore une fois, j’étais interdit d’aller jouer dehors, parce que mon père considérait qu’un surdoué ne devrait pas jouer avec n’importe qui, n’importe où et n’importe quand. Tout ce qu’il souhaite, c’est de me voir travailler et devenir premier de la classe. Je me retrouve toujours devant un bouquin, assis au bout de la table de la cuisine, seul, pendant que mes copains jouent au foot dehors. Moi aussi je veux aller jouer. On dirait que mon père s’obstine à vouloir me pourrir la vie. Normalement, un papa normal, il proposerait même à son fils d’aller faire une partie avec lui, pourquoi le miens ne fait jamais ça ? Il veut juste que son fils soit le meilleur, pour battre les autres, pour qu’il soit à son image. « Allez, vas réviser, tu es devant la télé. » il me faisait signe de la main de me pousser. Je soupirai, et retournai dans ma chambre en traînant des pieds. Par une si belle journée, être enfermé dans sa chambre ne devrait pas être légal. Je voudrais juste un papa normal.


Assit au bout de la table, j’attendais patiemment que Jules et Lexie viennent se mettre à table. A l’autre bout, il y avait mon père, qui lisait son journal. Il m’ignorait, encore. Depuis mes seize ans il joue ce petit jeu. Depuis que j’ai fais le choix de devenir policier. Je suis rentré dans l’école de police, il y a un an, j’entame à présent ma deuxième année. Malheureusement, mon père est têtu comme une mule. Il considère mon acte comme une trahison. Pour lui, un surdoué ne fini pas flic, c’est inconcevable. Parfois, j’ai du mal à croire que cet être aussi hautain et narcissique soit mon père. Je le regardais prendre un autre verre de vin. L’alcool le rend mauvais, encore plus qu’en règle générale. Je l’ai déjà vu devenir violent sous l’emprise de l’alcool. Pas contre moi, mais contre ma mère. C’est ce qui me fait le détester encore plus. Ma mère a toujours été une épouse exemplaire et compréhensive, alors que lui jouait au con. Lorsque j’étais à peine âgé de quatre ans, nous vivions paisiblement dans le sud de la France, dans ma ville natale qu’est Arles, mon père travaillait à l’hôpital de la ville, et ma mère était secrétaire dans le bureau d’une grande boite du coin. Tout cela ne suffisait pas à mon père. Il rêvait de renommé, de célébrité, de prestige et il considérait que Arles ne lui apporterait jamais. Alors, il nous a obligé à déménager sur Paris. Il a été pris dans un des plus grands hôpitaux de la ville, il a acquis la renommé dont il avait toujours rêvé, mais ma mère n’a jamais retrouvé de boulot. Elle a eu ma petite sœur, puis elle est toujours restée femme au foyer. Mon père n’est qu’un égoïste, le genre de personne qui ne pense pas aux conséquences.

Jules et Alexis arrivèrent finalement. Elles s’installèrent de part et d’autre de la table. Lexis me tapota légèrement l’épaule, avant de désigner du menton nôtre père. Je haussai les épaules en soupirant. Tout le monde à la maison connaît la situation. Au lieu d’accepter mon choix, il préfère que l’ambiance soit mauvaise à chaque fois que je rentre. Un an que je rentre tous les week ends, un an qu’il ne m’a pas décroché un autre mot que « passe moi le sel. ».  Ma mère est désolée de cette situation, ce qui m’attriste d’autant plus. Je lui ai toujours dit de le quitter, mais pour une raison qui m’échappe, elle ne l’a jamais fait. Pourtant, je suis sûr que mon père n’est pas clair sur tout. En plus d’avoir été violent avec elle, je suis convaincu qu’il l’avait déjà trompé, plus d’une fois. L’une d’elle a, un jour, appelait à la maison, et c’était moi qui avait répondu. Mon père m’a fait promettre de me taire, ce que j’ai fait. Mais il était hors de question que je le fasse pour toujours, surtout si il continu d’agir comme cela. « Tu vas continuer longtemps comme ça ? » lançai-je alors à l’intention de mon père. Si je ne faisais pas le premier pas, il ne le ferait pas. Il ne daigna me regarder. « Papa ? ! ». Il releva légèrement les yeux vers moi « Quoi ? » marmonna-t-il. « Tu vas continuer à m’ignorer pendant combien de temps ? » ça m’agaçait. Mon père n’avait déjà pas été un père exemplaire et aimant, mais c’était encore pire depuis que j’avais quitté le lycée. Au moins avant, il était fier que je sois son fils. Son petit joujou surdoué, dont il ventait le mérite auprès de ses collègues. Sauf que je n’avais pas choisi la bonne voie, et à présent je lui fais honte. « Tant que tu ne comprendras pas que tu n’arriveras à rien en tant que policier, qu’un surdoué ne peut pas être flic. ». Que son fils soit heureux, ça devait le dépasser. Je me levai, excédé, et quitté la table. Vouloir discuter avec lui ne servait à rien, autant parler à un mur. Je lui prouverais que j’avais un avenir en tant que flic, et que je continuerais, qu’il le veuille ou non.




« Lâchez cette arme ! ». L’arme de mon coéquipier était pointée vers le malfrat. Ce dernier pointait son flingue vers moi. Mon regard vaguait entre Jensen et ce fou furieux qui venait déjà de faire trois victimes. Ce n’était pas ce qui était prévu. Les choses tournaient très mal. Je commençais vraiment à flipper. Je suis entraîné pour ça, mais je sors juste de l’école. A l’école, c’est très théorique, on vous dit pas qu’un tueur cinglé peut débarquer, voler une arme et la pointer sur vous, jouant avec vôtre vie comme avec un rubik’s cube. J’avais les mains plaqués derrière la nuque, et je priais. « J’ai dis, lâchez cette arme ! » une certaine anxiété se sentait dans sa voix. D’un coup, je ne perdis la notion du temps. Je vis le tueur se retourner. J’entendis une balle. Puis une autre. J’entendis des bruits sourds. Des phares m’aveuglèrent. Je ne voyais plus ce fou devant moi. Je baissai les yeux avant de le voir étendu sur le sol. Un flot de soulagement m’envahit avant de me rendre compte que je ne vois plus Jensen. J’avançai alors, à la recherche de mon coéquipier, de celui qui venait de me sauver la vie. Soudain, je tombai sur son corps sans vie, le regard vide, tourné vers le ciel étoilé. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas réel. Je tombai à genoux devant son corps inerte. Je tentai en vain de le faire revenir à la vie, comme si une simple secousse pouvait faire battre de nouveau son cœur. Ma vision commença à se troubler, et quelques larmes coulèrent le long de mes joues gelées. Une main se posai sur mon épaule, celle de mon chef. J’avais été transféré à Londres car on m’avait dit que c’était une bonne expérience pour moi. Je n’aurais jamais pensé que cela signifiait voir son coéquipier et meilleur ami se faire tuer par un fou furieux.


Parfois, je me réveille encore la nuit, en repensant à cette fameuse soirée. Ce stage de deux ans me promettait que de bonnes choses. Pourtant, tout ce que j'aurais retenu, c'est cette nuit. Je suis rentré de Londres deux semaines après cet événement. J'avais préféré attendre que les obsèques de mon ami et coéquipier soit passés. Cet enterrement avait été l'un des plus durs que je n'ai jamais connu. Se tenir aux côtés de ses amis, de sa famille, et se dire qu'on était peut-être en parti responsable, c'est un sentiment horrible. Je ne connaissais personne à cet enterrement, pourtant de nombreuses personnes étaient venus me parler, me confier leur peine. J'ai gardé la mienne, et je l'ai enfoncé au plus profond de moi. En rentrant à Paris, ils m'ont fait consulter un psychologue du milieu, j'ai dû repasser des tas de tests d'aptitudes. Il m'a fallu quelques semaines avant de pouvoir retoucher à une arme. Ce n'était pas eux qui me l’interdisaient, au contraire. Je n'arrivais juste pas à garder une arme entre mes mains, c'était plus fort que moi.

Finalement, tout ces professionnels ont fini par me déclarer apte à exercer après trois mois et deux semaines. Je dois avouer que je n'étais pas très rassurer de retourner sur le terrain. J'ai été affecté à la police de Paris. On m'a alors confié à Nolaan Lewis. On ne voulait pas me laisser seul dans la nature, et aux vues des événements qui étaient survenus lors de ces dernières années, j'avais besoin de cette aide qu'il semblait pouvoir beaucoup m'apporter. Je n'ai pas rechigné, bien au contraire. Seulement on avait oublié de me dire que ce policier était un sacré numéro. Je m'étais retrouvé avec quelqu'un qui était l'opposé de moi. Si j'avais été effrayé de retourner sur le terrain au début, ça n'a pas duré longtemps. En même temps, le terrain, ce n'est pas ce que j'ai vu le plus au début. Non, par contre, j'ai eu le temps de bien connaître la machine à café, le Starbucks du coin, et le bureau n'avait plus aucuns secrets pour moi. Je savais exactement où tout était rangé – en même temps, j'y avais moi-même fait le rangement. L'avantage, c'est que j'ai eu le temps de me remettre correctement sur pied. J'ai même eu du temps en rab, alors je me suis fait des colliers de trombones. Avec le temps, il a finalement décidé que j'étais prêt à partir en mission avec lui. Ce n'est pas toujours simple, il peut s'avérer très chiant, mais il m'aide tout de même énormément. Il m'engueule pas mal, surtout quand je met à fouiner là où je ne devrais pas, mais ça... Il finit toujours par me pardonner de toutes façons, un café et il a tout oublié.

« Aryan ! » le regard insistant de ma collègue était posé sur moi. Je n'avais rien écouté de ce qu'elle venait de me demander. « Tu ne m'a pas écouté ? ». Je baissai les yeux et secouai négativement la tête. Elle soupira avant de tourner les talons. J'avais bien d'autres préoccupations en tête. Je jetai un coup d'œil à ma montre et je n'étais pas en avance. Je me levai de ma chaise, attrapai ma veste et mes clés et me dirigeai vers la sortie. « Tu vas où ? » la voix de ma collègue résonna dans la pièce. J'appuyai sur le bouton de l'ascenseur avant de me retourner « J'ai quelque chose à faire. J'ai fini de toute façon. ». Je m'engouffrai dans la cage d'ascenseur et priais pour que ce dernier accélère. Une fois en bas, je courus jusqu'à ma voiture. Il ne me fallu pas longtemps pour arriver à mon appartement. J'enfilai rapidement un bermuda, un tee-shirt et une paire de baskets. Chaque soir, je vais courir dans le parc qui se trouve à environ cinq minutes de chez moi. Si je ne voulais pas être en retard, c'était parce que quelques semaines auparavant, j'avais rencontré une jeune demoiselle. Enfin rencontré n'était pas le terme exact, retrouvé était plus juste. En effet, c'était une de mes anciennes voisines, Charlie. On était inséparable, ou presque, lorsque nous entrions dans notre quatorzième année, elle déménagea à l'autre bout de Paris. J'avais été inconsolable pendant de nombreuses semaines. Mon père m'avait dit « Fils, il ne faut jamais s'attacher à une fille, elle ne fera que pompé ton énergie et tu n'en deviendras que mauvais. ». Il y a mieux pour consoler son fils.  J'avoue qu'à l'époque, j'étais un peu amoureux d'elle, comme un gosse de quatorze ans. Mais voilà que je l'avais retrouvé, assise sur un banc. Les premiers temps je n'avais pas osé l'approché. Puis, j'avais finalement trouvé une excuse pour m'asseoir à ses côtés. Elle lisait un de mes livres préférés, et la conversation en découla. Bizarrement, je l'avais bien reconnu. Certains traits lui étaient toujours restés. Lorsqu'elle s'était présenté, ça n'avait fait que confirmer son identité. Seulement, elle ne semblait pas me reconnaître. Je m'étais présenté à mon tour, mais aucuns signes ne semblait montrer qu'elle m'avait reconnu. Peut-être avait-elle préférer occulter mon souvenir, ou simplement m'avait-elle oublié.  

Et alors, qu'est-ce qui t’arrive ? C'est l'inspiration qui n'est plus au rendez-vous ? C'est mal, vraiment, c'est mal, ça mérite limite une punition . N'empêche on est cool, regarde, on vient même te prévenir à l'avance. il te reste donc plus qu'un jour Si c'est une question de temps, n'hésite surtout pas à nous demander un délai supplémentaire, on t'en accordera un avec plaisir. Si jamais au bout de deux jours nous n'avons pas de réponse, nous serons dans l'obligation d'archiver ta fiche et de supprimer ton compte. C'est triste non ? Alors manifestes toi. Allez courage, on sait que tu peux le faire. N'hésite pas à contacter le staff si tu as d'autres questions.