nom complet ▲ luce, qui est en fait le diminutif de lucenza mais que j'utilise pour me présenter, car bon... c'est pas que j'aime pas lucenza, mais c'est tout comme. ensuite, absolem, vous voyez la chenille dans alice au pays des merveilles ? celle qui fume la chicha. ouais, celle-là. pourquoi ils m'ont infligés ça... et ensuite, sheeran, un nom des plus normaux, en grande-bretagne et en amérique seulement. lieu de naissance ▲ je suis née à toulouse, où j'ai toujours vécu, jusqu'il y a peu où j'ai emménagé à paris, et où je vis en colocation avec silke. âge ▲ dix-neuf ans, monsieur. nationalité ▲  française, j'ai du sang britannique, mais très peu. diplômes, études ▲ Je suis étudiante en psychologie, c'est plus par dépit et je n'écoute quasiment rien en cours mais bon. Mes parents ne le sauront jamais. métier ▲ je suis barmaid à mi-temps, pas loin de mon appartement. statut matrimonial ▲ célibataire, du moins pour le moment. orientation sexuelle ▲ hétérosexuelle. situation financière ▲ terriblement aisée.. idole(s) de vie ▲ victor hugo, dont le poème demain dès l'aube est mon préféré.  nombre d'amis facebook ▲ 142, mais il y en a à qui j'ai jamais parlé et certains, je ne sais même pas pourquoi ils m'ont envoyés une invitation.. moyen de déplacement ▲ ça dépend, à pied quand il fait beau, sinon les transports en commun. et parfois, la voiture.. groupe ▲ hymne à l'amour avatar ▲ ariana grande crédits ▲ tumblr

premier point ▲  sa mère était une femme très stricte, dû à l'éducation qu'elle avait elle-même reçue et ne tolérait aucun écart de sa fille, alors que son père était bien plus laxiste et lui pardonnait tout.  deuxième point ▲ peut-être cela lui vient-il de son prénom mais elle adorait regarder alice au pays des merveilles, et aime toujours autant ce dessin-animé. troisième point ▲ en parlant de dessins-animés, il lui arrive parfois d'en regarder, quand elle est seule dans l'appartement, parce que bon, devant Silke, elle a peur de paraître vraiment idiote.  quatrième point ▲quand elle rentre de l'université, avant d'étudier, elle enfile un pantalon de jogging, un pull trop large, s'attache les cheveux en chignon sauvage, préférant être habillée plus cool dans l'appart'. et elle se change évidemment avant d'aller travailler.  cinquième point ▲ elle s'est déjà endormie dans le fond de l'amphi, ayant travaillé jusqu'à tard dans la nuit, et ne s'est réveillée qu'une fois que le prof est venu frapper sur son banc, après que tous les étudiants soient sortis.  sixième point ▲ elle chante absolument tout le temps, que ce soit en préparant le dîner, en allant travailler, sous la douche, en se séchant les cheveux, en se coiffant, en s'habillant, en préparant le déjeuner et parfois même en classe, mais doucement.  septième point ▲ elle voulait faire des études d'art mais sa mère n'a jamais accepté, elle s'est donc rabattue sur la psychologie.  huitième point ▲elle adore sa colocataire, silke verstraeten, même si elle trouve que celle-ci a un drôle d'accent, puisqu'elle vient de belgique. elle la considère comme sa meilleure amie. neuvième point ▲ elle s'identifie beaucoup à alice, de alice au pays des merveilles, et à luna lovegood dans harry potter.  dixième point ▲ elle rêve beaucoup d'une histoire d'amour absolument parfaite, comme dans les contes de fées, certes, elle est un peu naïve mais c'est ce qui fait son charme.

« Bon… » Je me retourne une nouvelle fois dans mon lit et regarde le réveil à ma droite qui indique trois heures douze. Ce n’est pas possible, c’est déjà le troisième jour consécutif que je me réveille au beau milieu de la nuit, je vais encore m’endormir à l’amphi. Je vais être cernée aussi, même avec le maquillage, on voit que je ne dors presque pas en ce moment. Je me lève, enfile en vitesse un peignoir, c’est qu’il ne fait pas fort chaud ici et vais dans le salon. Alors qu’est-ce que je peux faire ? Un Disney peut-être ? Ouais non, la télévision va faire trop de bruit et j’ai pas trop envie de réveiller Silke, ma colocataire depuis déjà un an, elle vient de Belgique, Anvers si je me rappelle bien. On fait les mêmes études et j’avoue que notre rencontre n’était pas des plus communes.

J’entrais dans l’université en courant, j’étais totalement à la bourre. Pourquoi il fallait que ça arrive juste le premier jour de cours ? Ce n’est vraiment pas de bon augure ! Qu’est-ce que le prof va penser en voyant une nouvelle élève arriver en retard au cours donc. Surtout à l’université. Enfin bon, ce n’est pas comme si j’avais le pouvoir de revenir en arrière de toute façon alors tant pis. Je m’arrête de courir pour chercher l’amphithéâtre où je suis sensée avoir cours. […] Ça doit bien faire cinq minutes que je cherche la classe sans la trouver. De pire en pire. Je remarque alors une fille, certainement de ma taille, blonde, et qui a l’air aussi perdue que moi. Je m’approche d’elle. « Perdue aussi ? » « Ouais. Je suis en psychologie mais je trouve pas l’amphi. » Elle a un accent qui ne m’est pas inconnu, une belge peut-être ? Je suis allée une fois en Belgique et j’avoue que leur accent m’a surprise, c’est un drôle d’accent, je trouve ça drôle moi. « Ah… Ben moi, c’est exactement pareil. » On se sourit, pouffant même légèrement. « Allez on va chercher ensembles alors ! » Elle hoche la tête et on se met à courir toutes les deux à la recherche du bon amphi. Allez, on va le trouver, l’université doit pas être aussi grande que ça.

Je souris en y repensant. C’est vrai que notre rencontre avait été assez insolite. On était entrée dans cinq amphis différents et pas les bons, donc on avait juste eu l’air de deux idiotes. Je pense que les autres élèves ont dû rire en nous voyant entrer puis ressortir. Enfin, nous avions fini par le trouver cet amphithéâtre.

« Espérons que ce soit le bon, cette fois. » Une nouvelle fois, elle hoche la tête. « Sinon, je jure que je m’en vais. » Je ne peux m’empêcher de rire. Nous sommes déjà en retard de vingt minutes, je sens qu’on va se faire tuer par le professeur. Tant pis, je me suis fait une amie au moins. J’ouvre la porte d’une main hésitante et entre dans la classe, suivie de Silke, on attire d’un coup tous les regards vers nous. Le professeur nous regarde, surpris. « Nous sommes bien en psychologie ? » je demande, légèrement rouge. « Oui, mademoiselle. » Il retourne à son bureau et fouille dans ses feuilles. « Mesdemoiselles Verstraeten et Sheeran, je suppose ? » Verstraeten ? Wow. Il est bizarre son nom de famille. « Oui, monsieur. » « Bien, allez-vous asseoir. » Il reprend son cours tandis que Silke et moi allons nous asseoir tout au fond de l’amphithéâtre, plusieurs autres étudiants nous regardent mais je m’en fiche complètement. Je sens que je vais bien m’amuser avec elle, moi qui pensait que j’allais m’ennuyer ici.


C’est vrai qu’on en a fait des belles nous deux. Comme réellement s’endormir en cours. Je me souviens que ça m’est arrivé une fois. J’avais travaillé jusqu’à quatre heures du matin dans le bar et je m’étais réveillée à six heures pour aller en cours à huit. J’ai cru que j’allais mourir, et je me suis totalement effondrée en cours. Il me semble que Silke avait essayé de me réveiller, sans succès. Pour finir, c’est le prof qui est venu me réveiller à la fin du cours, quand ça a sonné en frappant sur mon banc avec force. J’ai cru que j’allais faire une crise cardiaque ce jour-là. Mais, il faut quand même que je trouve pour m’occuper, il n’est que trois heures trente, j’ai donc encore deux heures et demi à combler. En soupirant, je me lève pour aller observer Paris par la fenêtre. Ce sont essentiellement des immeubles devant moi, mais je vois tout de même l’horizon. Et ça me fait du bien. Je repense à mes parents, ma mère stricte mais aimante et mon père rêveur, un peu fou, un peu comme moi. Je me souviens le soir où je leur ai annoncé que je partais, je m’étais retrouvée dans la même position, dans ma chambre, devant la vitre, les coudes posés sur l’appui de fenêtre.

Mon père entra doucement dans ma chambre, suivi de près par ma mère, dont les yeux rouges trahissaient qu’elle avait pleuré peu de temps auparavant. Je savais bien que l’annonce de mon départ leur ferait quelque chose mais je ne m’étais pas attendue aux larmes, surtout de ma mère qui n’avait jamais montré autre chose qu’un sourire à son entourage. Je m’étais retournée, un léger sourire sur les lèvres. « Tu sais, maman, Paris, ce n’est pas si loin. Et puis, tu sais bien que c’est là que je pourrais faire les meilleures études. » « Nous le savons Lucenza, mais tu es toujours notre petit bébé, tu sais ? » Je ne pouvais m’empêcher de rire. « Papa ! Je viens de fêter mes dix-huit ans je te rappelle. Je suis majeure maintenant. » Ma mère sourit en nous regardant. « Pour ton père, tu es toujours la petite fille avec les nattes qui venait le trouver en lui demandant si elle était folle. Et à qui il répondait que tu étais juste différente des autres petites filles et que tu devais en être fière. »

C’est vrai que mon père avait toujours été quelqu’un de très gentil, de rêveur, ça doit être de lui que je tiens ça. Je crois aux fées, aux anges, aux elfes, à la magie et à l’amour, celui qu’on ne raconte qu’en livres. Mais je préfère garder ça pour moi, personne n’a besoin de savoir ça, sinon ils se moqueraient tous de moi. Je dois dire que cette nuit-là, c’était peut-être la première fois que je pouvais réellement parler avec mes parents et ça m’avait fait énormément de bien. Ma mère avait fini par comprendre que j’étais assez grande pour m’occuper de moi-même, elle savait que je me débrouillerais dans la capitale, elle m’avait appris après tout. D’ailleurs, en arrivant, je n’avais tardé à trouver un appartement et presque tout de suite, ma colocataire. Avec Silke, nous sommes hyper proches. On se dit tout et on est toujours là l’une pour l’autre. Elle m’avait bien dit que son frère lui manquait énormément, qu’ils avaient toujours été très fusionnels. Moi qui était enfant unique, je ne connaissais pas ça et j’adorais qu’elle me raconte tout cela. Par contre, je ne m’étais pas attendue à le voir, un soir, en rentrant à l’appartement.

« Hey Silke, tu sais qui… » Je venais de rentrer et là, je vois un garçon, assis sur le canapé aux côtés de ma colocataire. Il est plutôt mignon, je l’avoue, même très. Je dépose mon sac, range mes clés et m’avance vers eux. « Euh… Bonjour. » Mon regard va de Silke à ce garçon, de lui à elle. Ils se ressemblent étrangement, serait-ce son frère ? Elle a du lire l’interrogation dans mes yeux car elle me répond en souriant. « Salut Luce, je te présente mon frère. » J’avoue, je m’y attendais, mais c’est quand même choquant. J’en entends parler souvent mais je ne m’étais jamais attendue à le voir, dans notre appart’. Je fais la bise à son frère et elle, pour ne pas être impolie et m’assied, après m’être débarrassée de ma veste. Je les écoute, sans rien dire. C’est vrai qu’ils sont très complices en fait, ça se voit. Même dans leurs gestes, leurs manières de se regarder. On pourrait presque croire à un couple, s’ils ne se ressemblaient pas tellement. Il est resté quelques heures avant de partir, en disant qu’il restait à paris pour un temps.

J’avoue que son frère est mignon, et qu’il me plait bien. Enfin, il me plaît tout court. Moi qui ait toujours cru au coup de foudre, là, c’est absolument incroyable. Seulement, c’est le frère de ma colocataire et première amie ici, je vais quand même pas sortir avec ? Et puis, de toute façon, ça m’étonnerait qu’il m’aime vraiment. Il ne me connaît même pas. Bon, je devrais arrêter de rêver. Le temps s’écoule plus vite que je ne le pensais. Je vais aller me doucher, sécher mes cheveux, m’habiller, me maquiller, ensuite je vais préparer le petit déjeuner pour silke et moi et nous irons à l’université. Je sais qu’on va encore s’ennuyer, peut-être qu’on dormira ? Oh et puis on verra. Et je crois que je vais demander à ne pas aller travailler aujourd’hui, à la place de demain, je suis absolument crevée.

si t'as été validée une fois, j'vois pas pourquoi tu le serais pas une seconde fois ?
ta fiche est très bien, et puis vous formez un beau duo avec Silke
j'te souhaite la rebienvenue

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent.

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Sur ce, on te souhaite une nouvelle fois la bienvenue parmi nous. On est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi.

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