elyot souffla. le mauvais temps avait frappé paris la semaine dernière l'ayant obligé à aller assister aux cours auxquels il était inscrit. il n'avait jamais été aussi présent en cours. normalement il allait un jour par là et par ici. jamais il n'avait assisté à une semaine entière, même au début de l'année. et lui qui détestait rester enfermé, n'avait trouvé que les cours pour sortir. sortir pour ne rien faire avait le don de l'agacer très sérieusement. et puis avec la pluie, et les conditions climatiques, il n'était pas question pour lui de sortir sa planche. ça revenait à prendre le risque de l'animer, et ça jamais ! plutôt se casser les deux genoux. bien évidemment elyot exagérait mais ce n'était que légèrement. il aurait du écouter basille et garder une vieille planche. mais le skate c'était trop sacré, il avait ses manies et habitudes, comme les petits vieux. enfin bref, la mauvaise passe de la semaine dernière venait de s'achever en laissant le soleil prendre possession du ciel. elyot avait un petit sourire aux lèvres, il était enfin heureux, il pourrait enfin skater. bon dieu que ça lui avait manqué. tellement, tellement, sans fin. à peine sorti de la douche et habillé, il partit dans le hall, chopa sa planche, et partit en direction d'un petit lieu qui était parfaire pour skater sans avoir à se préoccuper des piétons, ou des touristes. le paradis de paris. il ne monta pas de suite sur sa planche à roulettes, il s'affairait à faire son chemin parmi la foule dense. de toute facon c'était limite s'envoyer à la mort que de skater parmi les piétons bien trop pressés de paris ou alors bien trop lents, à savoir ces crétins de touristes. arrivé enfin sur les yeux, presqu'en courant, elyot laissa traîner son regard sur les autres adeptes. son regard tomba presque automatiquement sur cette brune, antigone. bon dieu, elle venait de gâcher ce moment de pur bonheur. ça commençait mal pour lui, il n'avait vraiment pas envie à faire avec elle. d'un côté, il aurait mis sa fierté de côté quand elle s'était ouvertement moquée de lui, il aurait su que cette jeune femme était d'un sympathique comme il les aimait. mais non, elyot n'avait pas pardonné les moqueries, bien trop fier. et depuis un drôle de jeu s'était installé entre eux. de temps à autre ils se retrouvaient à s'écraser les lèvres, et le moment d'après ils s'évertuaient à se haïr et se cracher dessus. bien que celui aurait du revulser elyot, il s'avouait bien facilement qu'il aimait cette petite situation. en temps normal il aurait volontiers envoyer paître antigone mais là non. pourquoi ? parce que c'était la première fille qui lui tenait autant tete. elle avait reussi à captiver elyot, chose compliquée en tant normal. enfin bref. il se rapprocha de ses potes, se tapant dans les mains. il sentit un regard sur lui, il sourit automatiquement. pas besoin de se retourner pour savoir qui le regardait. la dernière fois avec antigone, leur rencontre n'avait pas si mal terminée, et il jurerait que c'était elle qui laissait traîner son regard sur lui. il se retourna et fit effectivement antigone le regarder. il lui lança un regard narquois. il fit quelque pas et finit par arriver en face d'elle. ta mère t'à pas dit que c'était malpoli de fixer les gens ?

C'était pas trop tôt. Après une semaine orageuse où je m'étais à plusieurs reprises énervée contre certains petits de la crèche, une semaine a m'être même énervée toute seule face à ce temps très casse pieds, le soleil repointais son nez. Ce matin, tout ce stress avait disparu. Je m'étais levée après une longue nuit de sommeil. Ça faisait vraiment du bien de dormir correctement. Je me leva, sereine. C'est fou ce que la météo affecte mon humeur. Je met la musique sur mon téléphone après y avoir branché mes écouteurs. Je danse comme une débile sur Thrift Shop de Macklemore & Ryan Lewis, puis vais me préparer un chocolat chaud. Pendant que ma tasse remplie réchauffe au micro-ondes, je réfléchis à ma tenue. Vu que j'allais me rendre au skate park, je devais essayer de trouver une tenue adaptée. Le micro-ondes sonne, je bois moi chocolat, puis je cherche la tenue idéale. Je me décida, optant pour un débardeur blanc mit dessous un sweat shirt galaxy, ainsi qu'un jean et des Vans rose pastel. Je me coiffa, me brossa les dents, me maquilla, attrapa ma planche de skate et sortis. Une fois dans la rue, je marcha, histoire de ne renverser personne, les passants pressés sont toujours très désagréables lorsqu'on les renverse. Devant les skate park, quelque chose me reviens à l'esprit. ELYOT. Ce mec dont je me suis moqué lorsqu'il a fait une petite chute de bébé. On se déteste mais ça ne nous empêche pas de nous embrasser à pleine haleine de temps en temps, entre deux regards noirs. Heureusement il n'est pas là. Je vais donc faire quelques rampes, histoire de me réveiller en douceur. Puis là, Elyot arrive. Je m'arrête donc pour l'observer. J'aime bien lui faire savoir que je suis là. Au début il fait comme s'il ne m'avais pas vu, saluant ses potes, puis à un moment il se tourne vers moi et me lance "ta mère t'à pas dit que c'était malpoli de fixer les gens ?" et je m'éfforce à ne pas sourire en vue de ma réponse :
Je crois que ça va pas te plaire si je te pose des questions sur ta mère, alors ...
Je le regardais fièrement, j'aimais bien le rabaisser, surtout devant ses amis en fait. Dans un sens, c'était une marque d'affection, je l'aimais bien au fond, ce Elyot.