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 les amours imaginaires.

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MessageSujet: les amours imaginaires.   les amours imaginaires. EmptyJeu 9 Mai - 18:28

ovide rochefort


Nom complet ▲ ovide gabin Léon rochefort. sa mère ne lui a jamais expliqué clairement pourquoi un tel nom, sans doute d'anciens cours de latin qui l'ont marqués. néanmoins gabin est le prénom de son grand-père maternel, Léon celui de son grand-père paternel. une coutume qu'ils ont souhaités suivre, plus pour perpétrer une tradition que par réelle désir de le faire. Lieu de naissance ▲ à paris, le 27 mars. âge ▲ il a vingt sept ans. si dans sa jeunesse, ovide semblait être toujours plus vieux qu'il ne l'était vaiment, aujourd'hui, il semble toujours plus jeune qu'il ne l'est en réalité. nationalité ▲ française. diplômes, études ▲ DESS en marketing. métier ▲ critique pour l'émission le Masque et la plume, rédacteur pour les cahiers du cinéma statut matrimonial ▲ célibataire, sans doute un brin insaisissable. orientation sexuelle ▲ au nord. situation financière ▲ aisée idole(s) de vie ▲ john lennon, mathias Malzieu, tim burton, edgar allan poe, charlie chaplin, frédéric beigbeder. moyen de déplacement ▲ métro, bus, taxi, il déteste conduire. groupe ▲ tu t'laisses aller. avatar ▲ lou gaillot.

dix points sur ton personnage

1) le quotidien ovide fume comme un pompier, il a beau se dire au moins dix fois par jours qu'il serait plus sage pour sa santé de cesser, pas moyen pour lui d'arrêter, quand bien même ses fringues et l'appartement sentent le tabac. ça ne le dérange pas outre mesure, tousser au moindre effort n'est pas bien classe, mais il en l'aime l'odeur, alors on s'y fait vite. 2) une vie cela fait un moment déjà qu'ovide est devenu indépendant, si début, il ne pouvait se payer rien de plus qu'une chambre de bonne, fort heureusement, les choses ont changé. Aujourd'hui, il possède un bel appartement dans le quartier de montmartre, son petit cocon. une tapisserie maison à base d'anciennes affiches de cinéma, un canapé en vieux cuir, une malle en guise de table basse et une bibliothèque assez pleine pour donner le tournis. une grande télévision, posé simplement contre le mur et un tas de dvd et vhs éparpillés un peu partout dans le salon. sa cuisine recouverte d'une peinture ardoise et bouffé par les annotations. sa chambre, incroyablement clair, un petit air de fifties sans doute. ouai, ovide aime tout particulièrement son appartement.3) un homme ovide a toujours été un type particulier, comme de l'argenterie abîmé, quelque chose de noble sous une couche de saleté. ovide n'aime pas les chaises qui ne conviennent jamais à son confort, il s'assit toujours avec une jambe relevé contre lui, l'autre se balançant dans le vide, c'est ça son confort, peu importe où il est. 4) des femmes il y a une femme sur lequel ovide n'aime pas beaucoup revenir, une femme dont il ne supporte même pas le nom à vrai dire. sa mère. il a déjà aimé sa mère bien sur, enfant et immature, c'était si facile de l'apprécier. mais il a grandit et n'a pas supporté sa laideur. une laideur de caractère qui l'insupporte. son père aussi était laid, infidèle et répugnant et il aurait aimé qu'elle ne se laisse pas faire, qu'elle ne courbe pas l'échine et se décide à le virer de la maison. ce qu'elle n'a jamais fait et qu'elle n'a toujours pas fait d'ailleurs. c'est pour ça qu'il ne la supporte pas. on ne peut pas pleurer d'une situation dont est coupable, c'est stupide. et puis il y a elle, jolie blonde enchanteresse, ovide l'a aimé, très sincèrement puis l'a détesté, presque du jour au lendemain. 5) une passion tout petit déjà, il suffisait de mettre ovide devant un film pour qu'il cesse de s'agiter, à vouloir monter sur la table pour admirer le visage désabusé de sa pauvre maman et la façon dont ses joues se coloraient de rouge. ainsi il restait silencieux pendant une heure ou deux avant de lancer alors dans une discussion sans doute trop mature pour lui, à vouloir absolument tout comprendre. Ovide n'a jamais compris pourquoi blanche neige accepte la pomme d'une inconnue et pourquoi elle apprécie tant le ménage. Aujourd'hui, les choses sont légèrement différentes c'est vrai, ce n'est plus lui qui pose les questions mais qui les apportent, il a toujours quelque chose à dire sur les films dont il rédige la critique, que ce soit élogieux ou assassin.6) une haine s'il y a bien une chose qu'il déteste par dessous tout, ce sont les femmes qui pleurent et gémissent piteusement. Il n'a jamais cru en cette logique implacable de la fragile demoiselle et de l'homme fort. 7) du sucre Ovide aime le café noir, sans sucre, non pas pour se la jouer mais parce qu'il déteste le sucré. il déteste très sérieusement ça, il est déjà arrivé qu'il tombe malade à cause d'une vulgaire pâtisserie qu'on l'aurait obligé à manger "pour faire plaisir" lors d'un dîner d'affaire. alors oui, ça le dégoute et il a tendance à plisser le nez dès qu'il se retrouve un face d'un gâteau ou d'un type qui sucre son café à n'en plus finir. 8) une franchise Ovide n'a jamais été homme à cacher les choses, la faute à son métier sans doute mais depuis toujours, celui-ci a l'affreuse manie de dire haut et fort ce qu'il a sur le cœur. il critique, vous confie que vous êtes particulièrement laid aujourd'hui et garde le sourire, malgré tout. 9) des amitiés Ovide n'a pas beaucoup d'amis, il a toujours été quelqu'un de solitaire et est persuadé que les trois quarts des parisiens seraient incapable de le supporter (ce qui n'est pas tout à fait faux), pourtant il a au coin du cœur quelques amitiés aussi vieille que lui et ne compte pas s'en séparer. l'une d'entre elle étant particulièrement importante. dixième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.


l'heureux propriétaire

Prénom ▲ écrire ici. Pseudo ▲ écrire ici. âge ▲ écrire ici. pays ▲ écrire ici. j'ai connu ollp grâce à .. ▲ écrire ici. suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ écrire ici. l'type de lien que je préfère ▲ écrire ici. ma chanson du moment ▲ écrire ici. ma fréquence de connexion ▲ écrire ici. et mon super mot d'la fin .. ▲ écrire ici. recenser son avatar ▲ insérer le code correspondant ici.


Dernière édition par Ovide Rochefort le Sam 18 Mai - 11:52, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: les amours imaginaires.   les amours imaginaires. EmptyJeu 9 Mai - 18:29

L'HISTOIRE DE MA VIE


J'ai rencontré Ovide dans un petit bistrot de Paris. J'étais cette petite blonde, fraîche et joues rosée qui distribuait des expresso à la minute avec un sourire forcé. Je jouais, à l'époque, la serveuse car je n'avais ni diplôme, ni désir d'avenir et je rêvais alors encore de soirées déchaînées sous les réverbères à peine chauffés. Il avait déjà ce petit air d'enfant de bazar, de ceux qui sont nés et ont grandi au coeur de Montmartre, un air de bohème fermement accroché au bout des lèvres. Il venait tout les midis avec sa petite bande d'hommes un peu trop gras, un peu trop vieux pour un jeune comme ça, commandait le plat du jour avec un café trop corsé et s'en allait. Un habitué dans le fond. Un habitué dont je m'étais entiché. Ovide avait vingt-trois ans, il était à cette époque rédacteur pour le cahier des cinémas, jeune prodige et langue assassine, il possédait une façon acerbe de décortiquer les oeuvres dont les cinéphiles étaient fans. C'est lors d'une de ces rares confession que j'ai appris que cette passion pour le cinéma ne datait pas d'hier et qu'enfant déjà il aimait plus que tout dévorer toute les VHS qui lui passaient sous la main, du noir et blanc à la couleur. Enfance. C'est une chose qu'Ovide et moi n'avons jamais abordé, d'aussi loin que je m'en souvienne. Je suppose sans doute que si nous l'avions fait, ne serais-ce qu'une fois, j'aurais été capable de mieux le comprendre, de mieux l'apprivoiser. Aussi, peut être n'étais-ce alors pas ma priorité, de le comprendre. Je le voulais à cette époque pour sa jeunesse, son charisme et son porte-feuille que l'on disait assez bien garnis (et il l'était). Je me souviens un jour avoir glissé mon numéro de téléphone juste à côté de ce carré de chocolat qu'il ne mangeait jamais, désireuse de le charmer, de le posséder. Il représentait à mes yeux l'ouverture sur le monde. Une porte pour un milieu dont je ne pouvais rêver. Lorsqu'il a fini par m'appeler, quelques jours après, je me voyais déjà abandonner mon boulot de serveuse afin de me pavaner à son bras. Je me suis toujours laissé vivre par les hommes qui ont partagé ma vie. Profiteuse sans doute ,mais surtout naïve. Je pensais que les choses fonctionnaient ainsi, que je pouvais fonctionner ainsi, sans ressentir de remords à un moment donné. La femme n'est-elle pas celle que l'on protège après tout ? À croire que je n'ai jamais été quelqu'un de très moderne. Pourtant, je le savais, je le savais parfaitement, à force de le voir tous les jours dans ce bistrot qu'Ovide n'était pas un homme classique, qu'il n'étais pas un 'con' classique. Les choses sont aller très vite entre nous. Au départ, il était presque doux, un peu timide en gestes d'affections sans doute ,mais il faisait toujours attention à moi. Il ne me refusait jamais une soirée en tête-à-tête, me laisser jouir de son compte à mon aise, veillant néanmoins à ce qu'on ne se retrouve jamais sur le carreau. Il tentait de m'accorder un maximum d'attentions, pourtant dépasser les trois quarts du temps par son travail, bien trop imposant pour deux. Nous nous fréquentions depuis un an lorsqu'Ovide et moi nous sommes installés ensemble, se pacsant pour se faciliter les choses. Emménager avec Ovide signifiait pour moi de ne plus avoir à payer un loyer élevé, de pouvoir jouir d'un bel appartement sans débourser la presque totalité de mon salaire.C'est en le voyant tous les jours que je me suis rendu compte qu'il y avait quelque chose d'étrange chez lui. Ni père, ni mère, ni famille. Il ne m'en avait jamais parlé et je ne les avaient jamais rencontrés. Ni frère, ni soeur, ni amis. Il n'était assez proche de personne pour les laisser entrer chez lui. Solitaire. C'est alors l'image que j'ai eue de lui. Un intellectuel trop occupé par son travail et son milieu social pour se mêler à la foule, snobe au possible sans doute ,mais bien dissimulé derrière son sourire et ses cigarillos. Quel imbécile j'étais. Solitaire oui, snobe, jamais de la vie. Il n'était pas assez intéressé par les gens pour ressentir le désir de snober qui que ce soit. S'intéresser à moi lui suffisait. Qu'il ne s'intéresse qu'à moi ne me suffisait pas. J'avais besoin de plus. De beaucoup plus. Nous n'avions que vingt-cinq ans lorsque les choses ont soudainement basculé. Notre quotidien, le mien surtout était devenu morne, classique, plat. Faire la fête ne me suffisait plus, j'avais quitté mon boulot de serveuse depuis six mois déjà et je passais mon temps à répéter à Ovide que je comptais faire autre chose, m'en trouvait un nouveau, continuer mes études. Ce que j'aimais au début chez lui était devenu difficile à supporter. Être celle qui se laisse porter était difficile à supporter, avoir l'air moins intelligente, se contenter de ce pavaner. On le voyait constamment et j'avais l'impression d'être devenu invisible aux yeux des gens. Pourtant, je ne l'avais jamais été à ses yeux. J'ai toujours eu l'art de réaliser le plus important trop tard. Un jour, j'ai fini par faire la bêtise de trop. Une soirée qui c'est bouclé dans le lit d'un autre. Trop d'alcool, trop de remord, je m'en voulais. Atrocement. Au début je souhaitais le lui cacher, ne jamais avoir à le lui dire et pourquoi pas recommencer, comme pour le punir d'être trop indépendant. J'avais néanmoins ancré dans mon crâne qu'il était fou de moi et qu'il serait prêt à pardonner n'importe quoi. Même ça. Faux. C'était totalement faux. Ovide a disparu pendant une semaine après ma confession. Il vivait, sans moi, continuer à aller au travail, sans moi et faisait comme si je n'existais pas. Comme si je n'avais jamais existé, comme s'il ne m'avait jamais rencontré. Et au bout de sept jours, lorsque j'avais fini par trop pleurer, par trop espérer son retour il est revenu, me laissant alors apercevoir un trou béant à la place du cœur. Comme une fierté anéantis. Il s'est amusé avec mon coeur pendant deux ans. Deux longues années avant de se décider à me quitter. Je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais trouvé la force de le faire moi-même. Peut être avais-je fini par croire que j'étais effectivement une incapable, que je ne valais rien, que je ne ferais jamais rien. Peut être avais-je fini par le croire.

Ovide.

Il a toujours été de ces vents violents qui arrivent un jour dans votre vie pour n'y rester qu'un temps et vous abandonner ensuite, ne laissant sur votre peau que des restes de tumultes passés. Ovide disait que je faisais partie de ces femmes qui pleurent pour adoucir. De ces diablesses, soufflait-il, faiblarde et plaintive qui ont oubliée depuis longtemps ce qu'était la fierté. Il pressait doucement ses doigts contre mes hanches, d'une caresse brûlante et sensuelle pour me reprocher poignets d'amour, regard terne et cheveux mal coiffés. Il me le répétait souvent, dans un murmure au creux de l'oreille. Cela faisait partie de ces douceurs amères qui avaient pour unique but celui de me blesser. Il a toujours aimé mon désarrois, d'abord celui qu'on me causait, plus distant, moins percutant et finalement celui dont il était l'acteur principal, bien plus corsé. Il était de ces hommes qu'on désapprouve du début à la fin et qui pourtant, restent encré partout autour de vous, comme une crasse dont on ne peut se défaire. Ce souvenir dont on ne peut s'empêcher de parler autour d'un café entre amis, le tu sais qui dont on n'ose plus vraiment prononcer le nom, de peur d'ouvrir des blessures un peu trop fraîche. Ovide a toujours eu un art particulier pour revêtir l'habit du bourreau, quand bien même il n'orchestrait que châtiment légitime. Il était de ces réveilles solitaires, qui nous oblige du jour au lendemain à courber l'échine pour enfin, pourquoi pas, nous décider de grandir.

Quelques mois après son départ définitif, j'ai fini par me souvenir de ce jour-là. Alors qu'il me confiait sa passion enfantine pour le cinéma, Ovide avait consenti à me parler de lui, un peu. Comme par énigmes. Ses mots, ils n'ont eu de cesse de tourner en boucle dans mon esprit, me torturant, malgré le désaccord de mes amis. Une femme, fade, triste, trompé, une femme, insipide, disait-il, sans saveur, sans joie, laide au possible sous ses traits fatigués, laide de peine. Lui, rebelle, à la recherche de vie, ailleurs, en dehors des murs de sa maison, parce qu'il étouffait, qu'il en pouvait plus de voir cette laideur, chaque jour. Sa mère. Cette femme, c'était sa mère. C'est alors que j'ai compris pourquoi peu importe les excuses et les mots que je pouvais bredouiller à son égard, Ovide ne m'aurait jamais pardonné. Pourquoi il ne voulait pas être celui qui souffrirait le plus de cette relation. C'est alors que j'ai compris pourquoi Ovide n'avait été un 'con' comme les autres. J'en ai pleuré. Longtemps.

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