maybe we should kiss a little, or not. (napoléon)

maybe we should kiss a little, or not.

Vacances de Noël qui viennent à peine de débuter. Le vingt-et-un décembre est passé et.. vous êtes tous encore bel et bien vivant, haha. Mis à part ces pauvres gens qui, par peur de voir le monde réduit par une foutue météorite, se sont arrachés la vie. Tout seul. Ce qui est très con, mais bref. Tu préfères ne pas penser à ces malheureux gens. Dans deux jours c'est le réveillon de Noël et un de vos amis avaient eu l'idée de faire une fête. C'est pas vraiment ton truc, autant le dire tout de suite. Mais pour faire plaisir à Anaëlle et Napoléon, t'étais venue. Et comme d'habitude, tu n'avais pas lâchée ta meilleure amie. Ne voulant pas vraiment te retrouver toute seule au milieu de tout ces gens que tu ne connaissais presque pas. T'es pas associable, c'est juste que t'as un peu plus de mal que les autres à te lier. Heureusement que tu les a tout les deux. Tu serais perdue, sinon. D'ailleurs, tu sais pas trop où a disparu le brun. « - Tu sais pas où est Napoléon? » dis-tu à Ana, la coupant dans sa discussion avec une brune que tu ne connaissais que de nom. T'écoutes même pas ce qu'elle te réponds, sûrement qu'elle te dit qu'elle en sait pas plus que toi. Tu te détournes d'elle et tu le cherches des yeux mais t'abandonnes très vite de pouvoir le trouver dans cette petite foule. Juste avec ton regard. C'est qu'il y a un sacré petit monde qui a réussi à se rentrer dans cet appart'. T'espères juste le revoir très vite. Et tu te détestes légèrement d'avoir cette envie. Comme le fait que t'ai trouvé le besoin de lui faire un cadeau pour Noël. Tu savais que ça allait lui faire plaisir. Mais ça en dirait sûrement trop sur toi, tes sentiments. Et tu préférais que ça ne soit pas le cas, vraiment pas. Bref, t'attrapais un verre qui traîne, le vidant d'une traite. Et en cherchais déjà un autre. Tu t'ennuyais, fallait donc que tu t'occupes comme tu le pouvais. Tu te sers un nouveau verre et lèves les yeux vers le reste du monde. Et finis par l'apercevoir, venant vers toi et Ana. Un léger sourire viens s'installer sur tes lèvres, alors que tu le regardes avancer. Ignorant ce drôle de chatouillis que tu ressens au niveau du ventre.

malgré le retard que t'as accumulé, tu ne peux te résoudre à le lui donner d'une telle manière. le lui tendre ainsi te semblerait une sottise. les circonstances ne sont pas les bonnes, penses-tu. tu attends le moment propice, conservant toujours ce présent tout contre toi. tu espères avoir ce courage, même s'il n'est jamais au rendez-vous. avec anaëlle, cela a été si simple ! pourtant, cela devrait être de même avec lisa-rose, non ? ton cœur te hurle une réponse que tu refuses de percevoir. tu t'obstines à ne pas comprendre, songeant que cela vaut mieux pour tout le monde. sans doute, te résignes-tu. d'ailleurs, le choix de ce cadeau t'a été ardu, à vrai dire. à raison d'une dizaine de fois, tu en as changé, le trouvant parfois trop audacieux, ou au contraire ; d'une banalité affligeante. celui-ce te parait parfait, même si quelques doutes demeurent. une robe coupe près du corps, d'un tissu délicat. c'est une carven pour laquelle tu as dilapidé la majeure partie de tes économies : mais peu t'importes, tu n'as guère quitté le nid, tu peux te permettre quelques folies. surtout pour elle. alors que tu observes sa nuque pareil à un éperdue amoureux qui s'efforce de se mentir, la foule t'emporte au loin. intérieurement, tu protestes. pour ton grand dam, le flot ne fait que t'éloigner d'avantage de lisa-rose. tu combats cette marée, tout en tendant de n'altérer ni la maille de ton pull vintage, ni de ton précieux enfoui dans ta besace en cuir naturel. tu parviens à te frayer un chemin, non sans encombre : une pauvre fille à la chevelure noisette à manqué de peu de souiller tes vêtements, ce qui aurait été fâcheux, puis ta casquette kenzo a failli s'envoler au loin, kidnappé par un geste brusque, semble-t-il. soudainement, un visage, puis un autre, te sautent aux yeux. le tien s'illumine, et un sourire nait sur tes lèvres. tu la trouves si belle, si... si peu faite pour un tel imbécile que tu es. ana est bien trop occupée à converser avec une inconnue dont le faciès ne te remémorait quasiment rien. tu en profites par l'attraper par le bras, en douceur. « viens ! » lui intimes-tu, alors que ta main dérive vers la sienne. tu l'embarques vers l'embrasure de la porte, où tout parait plus dépeuplé. il s'agit du moment ou jamais, te susurre ton esprit rougissant. te rendant compte ce contact, tu le romps contre ton gré. « fallait que je... » tu bredouilles quelques sons sans importances, tu te noies déjà dans tes mots. « bah... c'est en retard mais... 'fin j'osais pas... » tu marques un silence alors que tes joues s'empourprent. « tu m'comprends... » t'extirpes presque religieusement le paquet finement emballé. le papier cadeau est ridicule, vert avec tes petits rennes, et tu en éprouves ainsi une honte passagère. tu la tends à lisa-rose, avec un regard à la fois timide et quelque peu malicieux.

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maybe we should kiss a little, or not.

Tu te retrouvais traînée dans cette soirée par ta meilleure amie et finalement, tu t'emmerdais plus qu'autre chose. Avec le caractère plutôt solitaire que t'avais, il se trouvait que te lier avec des gens te demandait de gros efforts. Donc tu ne connaissais presque personne ici, à l'inverse d'Ana. Elle semblait bien plus à l'aise que toi, ici. Parlant, riant avec les gens qu'elle connaissait. Tu l'a regardais faire, une lueur d'admiration dans les yeux. Bien des fois, t'aurai aimé être comme elle. Sauf que ce n'était absolument pas le cas. A la place de converser avec tout ces gens, tu t'occupais en vidant les verres qui traînaient par là. Mauvaise idée. Très mauvaise, même. Compte tenu du fait que t'étais du genre à très mal tenir l'alcool. Il se peut que tu sois vite saoule, peut être que ça t'aidera à aller vers les gens. Ou peut être pas. Pour l'instant, t'attends. T'attends que le temps passe, qu'un miracle se passe ou que Napoléon pointe juste le bout de son nez. En pensant à ce dernier, un sourire légèrement niais vient se loger sur tes lèvres. T'es pas capable de t'avouer à toi même les sentiments que tu ressens à son égard, ou du moins de les assumer, mais ce sourire.. il revient sans cesse. Tu souris toute seule dans ton coin, quand enfin, il fait son apparition. Ton regard le suit alors qu'il se ramène jusqu'à toi. Il t'attrape par le bras et t'intimes de le suivre. Ce que tu fais, sans te poser de questions. Tu serai prête à le suivre où il voudrait même si là, il t’emmenait juste un peu plus loin, à l'écart de cette foule incessante. Il lâche ton bras, rougissant. Et tu fais de même, te rendant compte de votre proximité. Il bredouille, s'emmêle dans ses mots et tu le regardes faire, l'écoutant et rougissant de plus belle. C'est que vous deviez avoir l'air sot, vu de loin. Il finit par extirper un paquet cadeau de sous sa veste. Un air étonné peint tes traits. Tu ne t'attendais pas à ça et sûrement que lui non plus, ne s'attendait pas à ce que tu lui fasse un cadeau à ton tour. Parce que oui, t'en avais un pour lui aussi. T'avances timidement ta main vers le paquet qu'il te tends, l'attrapant en répondant à son sourire. T'aimes le papier cadeau même si beaucoup pourrait le trouver ridicule. « - Je.. j'peux l'ouvrir? » Tout de suite, ta question te semble stupide, alors tu rougis de plus belle. Te taisant et serrant le paquet dans tes mains. Tu le regardes quelques instants avant de porter ton attention sur le dit paquet et de commencer à l'ouvrir, avec précaution. Même si t'es pressée de découvrir ce qui s'y trouve en dessous, t'es soucieuse de ne pas l'abîmer. Après quelques secondes à batailler avec le papier cadeau, tu finis par découvrir ce qui s'y cachait en dessous. Une magnifique robe. Tes yeux se mettent à briller alors que tu passes une main dessus, caressant le tissus. Cette robe est magnifique, c'est un présent magnifique. Ton regard se relève vers Napoléon, alors que tes yeux s'empourprent encore. Tu te maudis un peu mais laisses vite passer cette nouvelle maladresse pour le remercier. « - Elle est sublime.. » Un nouveau rire vient s'installer sur tes lèvres alors que tu poursuis, d'une voix douce. « - Merci Napoléon.. » T'as envie de faire quelque chose mais tu sais pas trop si c'est approprié.. Et puis mince, t'arrêtes de réfléchir et te rapproches un peu plus de lui. Juste le temps de venir glisser tes lèvres sur sa joue, dans un baiser qui ne dure que quelques secondes, au juste. Tu te retires bien vite, avec pour ne pas changer le rouge aux joues. Et t'évites de le regarder dans les yeux. Te concentrant sur le cadeau qu'il vient de t'offrir. Cela doit être la plus belle robe que tu n'ai jamais vu et tu sais déjà qu'à la maison, on va te questionner sur sa provenance. Tu finis par retourner ton attention sur Napoléon, alors que tu penses que toi aussi, t'as quelque chose pour lui. « - Oh attends moi.. je.. j'ai aussi quelque chose pour toi. » Tu t’éclipses bien vite. Juste le temps d'aller jusqu'à ton sac à main et de récupérer le paquet qui lui est destiné. Au bout de maximum deux minutes, t'es de retour sous l'embrasure de la porte, où il t'attends toujours. Tu lui tends le paquet, dont le papier est bien plus soft que celui qu'il avait utilisé pour emballer le sien. Il était juste aux couleurs de Noël. Tu stresses un peu, parce que maintenant, ça te semble un peu ridicule à côté de ce qu'il vient de t'offrir. Mais il avait laissé sous entendre à de nombreuses reprises qu'il était un fan des Baltimore. Alors peut être que les cds et le t-shirt à leur effigie lui plairait. « - C'est.. pas grand chose.. » T'avais fais avec les moyens du bord, puisque le groupe n'avait pas encore commercialisé d'album ou bien même de singles. T'avais pris la décision de télécharger toute leurs musiques sur Itunes, les copiant ensuite sur des cds vierges. Que tu t'étais amusée à décorer. Ainsi qu'à dessiner des pochettes d'albums. Même si le dessin n'était pas vraiment ton fort. Enfin bref, tu t'étais débrouillé pour trouver quelque chose qui pourrait quand même lui plaire. « - J'espère que ça sera quand même à ton goût.. » Tu souris doucement, attendant patiemment qu'il ouvre son présent.

l'anxiété, peu à peu, te ronge. de ses dents affutées, elle marque ton esprit de petites insinuations. elle te fait défaillir. tu épies ces douces mains qui défont le désuet papier cadeau qui entrave sa découverte. ton cœur se balance d'une extrémité à l'autre, se décrochant presque. il tangue à la manière d'un navire chavirant, emporté par les tempêtes. l'emballage cède à sa délicatesse. tes muscles se contractent sous le poids de ton appréhension. tu en fermes presque les yeux. ses yeux s'animent, sa main caresse le tissu. tu es stupéfait, tu pensais dur comme fer que ton choix n'était le bon. « Elle est sublime.. » ton épiderme change de couleur aussitôt. tu n'oses ajouter qu'elle le sera encore plus une fois essayé. tu renonces. « Merci Napoléon.. » jamais ton prénom ne t'a semblé plus élégant que prononcé de sa bouche. tu aimerais tant l'entendre inlassablement, espérant sans doute un jour d'autres circonstances. tout ton corps se fige, pareil à un animal plein d'effroi confronté aux phares agressif de quelque véhicule. ses lèvres s’approchent de ta joue, et ton souffle n'a de source. elles déposent un baiser sur sa joue. ton cœur papillonne, s'envole le temps de quelques secondes qui te semblent s'étendre sur plusieurs décennies. tu t'évades hors de cet appartement noir de monde. ton oiseau intérieur s'envole autre part, où tout est beau. douce utopie. tu n'entends guère ses paroles. elles te semblent si lointaines. ton corps, tu l'as presque abandonné. il trône là, tu peux presque l'observer de l'extérieur. malheureusement, mais quelque part, fort heureusement, ton escapade prend fin à l'instant même ou un paquet t'es tendu. tu souris. tu t'en saisis avec joie, et timidité parcimonieuse. « C'est.. pas grand chose.. » c'est surement bien assez, tu penses alors que tes mains s'activent à défaire l'emballage, avec douceur. « je suis sûr que c'est parfait. » tu soutiens, avec un sourire. bientôt, le présent est dévoilé. une agréable chaleur s'empare de ton cœur. c'est merveilleux. ce que tu voulais à l'exactitude. les mots te manquent. les gestes ne peuvent parler d'eux même tant tu es timide. tu te fais violence. « c'est... c'est... » tes joues s'empourprent. « simplement merveilleux. » tu te résous à qualifier. tu caresses tendrement tes biens, et tu crèves d’excitation rien qu'à aller écouter tout cela. « jamais je n'aurais cru que tu serais souvenu de... » tu commences, en marquant une pose, regardant tes chaussures. « enfin, que j'adore ce groupe. » ça te réchauffe le cœur. et celui-ci te murmure une vérité que tu tais, tant ça pourrait te dévaster. « je... je te remercie. c'est... t'es géniale. » tu l'étreins soudainement de ton bras libre. c'était l'occasion ou jamais, penses-tu.

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En venant à cette soirée, t'avais pas vraiment prévu de recevoir un cadeau de la part de Napoléon. Bien sûr, toi, t'avais prévu de lui en offrir un. Et ça t'étais pas venu à l'esprit qu'il en avait eu l'idée, lui aussi. Alors quand il t'as tendu ce joli paquet, forcément, t'as été étonnée. Surprise. Mais dans le genre bonne surprise. Le genre de surprise qui font plaisir. T'avais même pas ouvert le paquet que t'étais déjà heureuse de savoir qu'il avait pensé à toi. Et tu l'étais encore plus quand la jolie robe qui se trouvait emballé se retrouva sous tes yeux. T'avais déjà hâte de la porter, de la montrer à Anaëlle, de lui dire que c'était lui. Que c'était Léon qui te l'avais offerte. T'avais hâte de la montrer à Laurine, aussi. Même si ça lui importerait peu à elle. En fait, t'avais limite hâte de le crier au monde entier. T'aurai pu, si t'étais pas aussi intimidée. Autant de faits qui pourraient te mettre la puce à l'oreille et que tu ne fais qu'ignorer. Remise de tes émotions, tu te souvenais que quelque part dans ton sac, le cadeau de Napoléon attendait. Tu partais donc à sa recherche, revenant bien vite auprès de lui. Pressée de voir sa réaction. T'avais un peu peur que ton cadeau soit une mauvaise idée mais tu te réconfortais avec l'idée que tu savais qu'il aimait ce groupe. Tu lui tendais le paquet, lui disant que c'n'était pas grand chose. Ce qui était vraiment le cas, à côté du magnifique présent que tu avais eu de sa part. Mais tu l'observais ouvrir son paquet, surveillant chaque réaction ou changement de ses traits. Ces joues devenaient aussi rouge que les tiennes quelques minutes plus tôt alors qu'il tentait de s'exprimer. Tu te mordillais les lèvres, ravie que ton cadeau lui fasse plaisir. Soulagée de ne pas t'être trompée. Ton coeur faisait un saut périlleux que tu tentais d'ignorer, te concentrant sur ce que Napoléon te disait. « - Si, j'm'en suis bien souvenue.. » A cette révélation, tes joues aussi s'empourpraient. D'autant plus quand il te remerciait en te disant que tu étais géniale. Cette phrase, dans sa bouche, c'était encore mieux que n'importe quel remerciement. Il pensait que t'étais géniale, quand toi tu passais ta vie à te dénigrer. « - De rien.. Fin.. ça fait pas de moi quelqu'un de génial. » T'aurai pu ne rien rajouter, mais c'était plus fort que toi. Et pis, à son tour, il eut un geste envers toi. Il t’étreignait contre lui. Ton coeur manquait un battement, une nouvelle fois. Tu n'avais jamais été aussi proche de lui.. C'était.. whaou. Fallait pas que cette proximité dure plus longtemps d'une minute où t'étais pas sûre de tenir sur tes jambes. Entre l'ivresse d'être aussi proche de lui et celle causé par tout les verres que tu avais bu pour t'occuper. Tu te défaisais de son étreinte, doucement pour te retrouver devant lui, un sourire léger sur les lèvres. « - Je voudrai ranger la robe dans mon sac afin de pas l'abîmer.. » lui disait-tu, comme pour justifier le fait que tu ai mis fin à ce rapprochement. « - Tu veux venir avec moi ou.. peut être que tu as d'autres personnes à voir ? » T’espérais que non, parce que même si vous n'étiez plus aussi proche, tu ne voulais pas t'en séparer pour autant.

ton cœur valse étrangement. il baigne, nage dans un bonheur innommable. tes pieds s'élèvent lentement. toute ton enveloppe corporelle flotte, pareil à quelque pétale sur le cour d'un ruisseau. tu voudrais ce moment n'ait de fin, que pour toujours elle demeure dans tes bras. tu respires son parfum, délicat comme dans tes rêves. tu frémis presque. tes narines s'exaltent. tes lèvres meurent d'envie de s'aventurer dans son cou, de déposer de doux baisers sur sa bouche. tu retiens tes folles envies. et ton balancier de cœur se brise lorsque votre proximité n'est plus. ça te tue, ça te désespère. tu tiens bon et tu souris simplement. tes yeux scrutent encore et toujours son visage. ils parcourent les courbes gracieuse de ce minois d'ange. tu trembles d'un amour transcendant. tu l'aimes. tu en prends conscience. et d'une autre chose. un sourire. sur ses lèvres. les siennes. pareillement aux tiennes. tu déchantes presque. « - Je voudrai ranger la robe dans mon sac afin de pas l'abîmer.. » tu n'assimiles plus rien. la perspective qu'elle aussi, t'aimes te trouble. tu te sens si léger. sur un nuage. tu la vois s'exécuter, et tu fais de même. et ton cœur repart, galope de nouveau. son cadeau te touche complètement et te fais comprendre que tu ne lui es pas si indifférent. « ou... oui. » tu parviens à articuler. ton visage est pivoine, d'avantage encore. « - Tu veux venir avec moi ou.. peut être que tu as d'autres personnes à voir ? » quelle question! la réponse te semble si évidente. tu poses ta main sur son avant-bras, dans un élan de témérité. « je... je pourrais aller jusqu'au bout de la terre avec toi. » tu affirmes. tu te sens sot, trop direct. si sincère pourtant. tu guettes ana, et tu lui adresse un signe de main lorsque son regard croise le tien. elle est au courant de tes sentiments, depuis le premier instant. tu ne pouvais garder cela pour toi, tu avais besoin d'une confidente. elle t'encourage, te conforte dans l'idée d'une quelconque réciprocité. ta main glisse presque jusqu'à celle de lisa-rose. tu oses à peine. pourtant, tu en meurs d'envie. ça te démange impitoyablement. « tu veux qu'on sorte ? » lui glisses-tu en toute innocence. « il... il faut un peu chaud, et le bruit... » tes excuses sont bêtes, mais peu t'importe. tu l'entraines un peu vers la sortie, et tu lui souris tendrement.

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Malgré l'envie de rester dans ses bras pour une éternité, malgré le saut périlleux que ton coeur a fait quand il t'a collé contre lui, tu te défais de cette étreinte. Tu te défais de ce doux contact pas très sûre de pouvoir le supporter bien longtemps. Pas que tu te détestais ça, oh non, bien contraire. T'étais juste pas sûre de pouvoir contrôler l'effet que ça te faisait, t'étais certaine que quelques secondes de plus corps contre le tien allait donner raison à ton équilibre physique et mental. Alors pour les préserver, tu t'éloignais de lui. Lui adressant un sourire et une excuse pour justifier ton geste. T'allais t'élancer vers ton sac mais tu ne voulais pas le laisser tout seul ici. Pour qu'il puisse t'échapper, pour que tu ne puisses plus le revoir de la soirée. Tu voulais passer cette soirée en sa compagnie. Encore un signe qui te criais ce que tu faisais mine de ne pas voir, mine de pas entendre. Tu te mentais à toi même, ce qui était pire que tout. Tu lui demandais donc s'il voulait t'accompagner, s'il n'avait pas d'autres personnes à voir. En n'essayant de ne pas montrer que tu serai déçue s'il devait te quitter. Il posais sa main sur ton avant-bras, répondant en toute franchise à ta question. Sa réponse te soulageait et en même temps t'arrachais un sourire. Elle aurait pu aussi t'en dire plus sur la réciprocité des sentiments que tu avais ton égard si seulement tu prenais le temps de les écouter. Tu ne sais quoi répondre et de toute manière, toute phrase sortant de ta bouche aurait l'air pitoyable après ça. Tu ne disais donc rien, te contentant juste de rougir un peu plus, sotte que tu étais. Sa main glissait sur ton bras comme s'il avait envie de prendre ta main. Alors qu'il te demandait si tu voulais sortir. Pour toute réponse, tu terminais le chemin qui séparait vos mains, prenant la sienne dans la tienne. Et le tirant vers la sortie de cet appartement bien trop bruyant. N'oubliant pas de récupérer ton sac et ta veste qui traînait près de la porte d'entrée. Une fois à l'extérieur, dans les escaliers, tu consentais à lâcher sa main pour enfin ranger ton présent à l'abri dans ton sac. Tu levais les yeux vers lui, le rouge toujours au rouge, parlant enfin après ces quelques minutes de silence voulu. « Tu veux rester ici ou est ce que nous devrions aller ailleurs ? » T'étais un peu gênée, car il était si rare que vous ayez ce genre de moments, seuls à seuls. Décidément, c'était plus simple de lui parler par téléphones ou ordinateurs interposés. Mais t'avais cette chance de pouvoir partager un peu de temps avec lui, tu n'avais pas envie de la laisser filer. De le laisser filer.

sa main prend la tienne. ton cœur exécute quelques sauts périlleux maladroits. les mots te manquent et tu te laisses à sa merci. tu ne cherches guère à comprendre, trop troublé par cette main qui te prend. tu ne penses qu'à cette proximité qui t'effraie et que tu souhaites davantage à chaque seconde en sa compagnie. tu espères qu'elle ne la lâche jamais, et que pour toujours vous resterez l'un avec l'autre. ce serait merveilleux. tu gardes pour toi cette folle envie, n'étant ni le lieu, ni parfaitement l'occasion de faire part d'un tel souhait. vous êtes dehors désormais, et la fraicheur de la nuit t'es épargné par la chaleur de sa peau contre la tienne. tu chavires de nouveau, et tu te retiens de la serre tout contre toi. tu aimerais tellement. un rêve inavoué. et dire qu'elle ne t'aime surement pas ! ça te tourmente, et tu crains même qu'elle en aime un autre. ou que tu ne lui plaises tout simplement pas. à vrai dire, n'es-tu pas qu'un type étrange la dévore peu discrètement des yeux en cours, n'es-tu pas le cinglé qui ne pense qu'à elle à longueur de temps ? ça, elle ne doit bien évidement ne pas le savoir, mais ça te conforte dans l'idée que tes espérances sont vaines. de plus, tu as tendance à trop de faire de belles illusion en bon idéaliste. ton morale en est quelque peu plombé de cette brutale prise de conscience, mais tu n'en as que faire. pour l'instant, c'est le moment présent qui domine. tu es en sa délicieuse compagnie. « tu veux rester ici ou est ce que nous devrions aller ailleurs ? » et tu retrouves le sourire. « et bah... » tu hésites. malgré la beauté de paris, il est assez difficile de trouver quelque chose à faire si tard. « on pourrait... » tu lèves ton regard vers le ciel, et les étoiles te séduisent. une idée te nait, et tu sursautes presque. « je sais ! » tu l'entraines, toujours sa main dans la tienne. tu veilles à ne pas trop te précipiter, de peur de la semer. tu l’amènes dans les escaliers, et tu gravis les marches avec la sensation d'avoir sauvé le monde. bientôt, une porte de service vous fait face, et tu sais par expérience qu'elle mène au toit. avant de pousser le dernier obstacle, tu la préviens. « par contre, il va faire un peu froid... » et en un rien de temps, vous êtes sur le toit de l'immeuble. les étoiles te semblent presque si proches, et la vue est splendide. pas autant que lisa-rose, mais peu importe. « la... la vue te plait ? » tu trouves romantique, un peu.

» (m) juani billoch ▲ kiss kiss bang bang.
» #napoléon yahiaoui ▲
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» ▬ JOURNAL INTIME DE NAPOLÉON ❝ mon cœur blème se meurt, ici bas, doucement ❞
» kiss kiss bang bang.

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