Sujet: I make them good girls go bad • léa j. tomassian Jeu 27 Déc - 0:26
Léa
Dix-huit heures passées, ma mère n’est toujours pas là. Me voilà donc seul devant mon poste de télévision, bière dans une main, joint dans l’autre, à m’abrutir devant un épisode de Malcolm. Je suis en mode glandage absolue et j’assume totalement. Je rêverai de passer ma vie ainsi à ne rien faire. Quoi que, je finirais surement par m’ennuyer au bout du compte. Il y a d’autre chose que j’adore faire dans la vie genre dormir, manger des cochonneries, fumer, boire, geeker, faire la fête, le skate, et j’en passe. Ah oui, baiser. J’adore baiser. C’est surement une des choses que j’aime le plus faire dans ce monde. Me sentir vivant dans les bras d’une jeune fille. J’ai besoin d’affection. Terriblement. Et quand on m’en donne trop, je fini par m’en lasser. C’est ça le problème en fait. J’arrive pas à avoir de relation durable car je prends peur. Peur qu’on me donne trop d’amour et que cet amour me soit retiré sans que j’en sois consentant. C’est l’drame de ma vie. Mon père. Mon frère. Celui que je considérais comme tel aussi. Ils sont partis. J’suis seul. Même ma mère use de tous les prétextes pour me voir le moins possible. Vie de merde. Mais j’m’y suis fait. J’suis heureux maintenant. Et.. driiiiiiing. Shit ! Qui est le con qui me fait sortir de mes pensées ?! J’pose ma bière finie sur la table du salon, jette le bout de mon joint dedans, coupe le son de la télé puis bouge mes fesses pour regarder qui est là. Je ne dis rien et me contente d’observer la personne qui vient de sonner par le petit trou à l’ancienne. OH MERDE ! J’avais complètement zappé. Il se trouve que Léa devait venir chez moi aujourd’hui pour me donner des cours de langue. La situation est critique ; j’suis en calebut et mes mains ainsi que le salon empestent le cannabis. « Deux minutes, j’arrive. » Que je crie à la demoiselle tout en enfilant un jean. Bon, maintenant, il me reste plus qu’à ranger et à faire partir l’odeur. Je m’empare du verre et le jette en cuisine, j’file chercher du désodorisant et en met sur le canapé, j’remet le spray à sa place, je file dans la salle de bain, un coup de peigne sur le peu de cheveux qu’il me reste puis un peu de parfum et le tour est joué. « Voilà, j’arrive. » J’retourne dans le salon serein puis je m’aperçois que je suis toujours torse-nu. Zut ! J’file en catastrophe enfiler le premier tee-shirt apparait dans ma chambre. Me voilà fin prêt. J’ouvre la porte, sourire aux lèvres, comme si de rien n’était. « Salut. Désolé pour l’attente. » En parfait gentleman, j’embrasse la jeune femme non-loin des lèvres pour la saluer. « Vas-y entres. Tu vas bien ? » J’suis très fort pour dissimuler les choses et me faire passer pour quelqu’un que je ne suis pas. Et si j’ai bien compris, Léa est une fille plutôt crédule, ce que j’apprécie. « J’étais entrain de me demander si t’allais trouver facilement mon appart’. » Et j’adore en rajouter. L’pire, c’est qu’on ne lit même pas sur mon visage quand j’suis entrain de mentir. Je crois que je suis devenu un expert du mensonge au fil des années. « Tu peux t’installer sur la grande table si tu veux. Ma mère n’est pas là donc on a le champ libre. » Euh.. merde. Ca sonne un peu bizarre. « Pour bosser. » que je m’empresse d’ajouter avec un sourire en coin. Ralala, si elle savait mes intentions !
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Sujet: Re: I make them good girls go bad • léa j. tomassian Jeu 27 Déc - 19:13
Parfois je maudis mon frère et mes parents de m'avoir rendu si naïve ou plutôt d'avoir préservé du mieux qu'il le pouvait cette candeur qui est mienne. Bien souvent je trouve ça cool et j'aime ce côté enfantin que j'ai encore, je trouve que ça donne une touche gaieté un peu à cette vie morne et je trouve ça attachant. Mais parfois, quand je me rend compte que les gens se servent de ce côté là de ma personnalité à mes dépends, je trouve ça rageant et fort déplaisant. Alors oui eux ils trouvent ça bien pratique et amusant, mais franchement je trouve ça blessant, car je suis peut être encore bien naïve, mais je suis loin d'être complètement conne, je sais encore voir quand on se paie ma tronche ou pas. Alors certes je suis blonde aux yeux bleus, mais je crois que je peux dire sans trop m'avancer que les plus stupides ne sont pas les blondes, mais ceux qui croient réellement que la couleur de cheveux peut réellement influencer sur le quotient intellectuel. Aujourd’hui sans le savoir, je vais tomber dans un traquenard, ce n'est pas le premier mais je vais être franchement étonnée et attristée de voir que Jim a pu me faire ça. Mais avant de m'avancer, autant partir du début, ça sera plus simple pour tout le monde.
Il y a quelques jours de ça, j'ai retrouvé par hasard un pote du lycée en soirée, Jim. Nous avons bien discuté, j'étais vraiment contente de le revoir mais j'étais loin de me douter que lui était déjà en train de concocter un plan pour me mettre dans son lit. Il s'est avéré que nous étions partis dans la même filière après le bac, LEA, sauf que moi j'avais terminé mes études alors que lui non. Il me demandait si j'acceptais de lui donner quelques cours d'anglais pour se remettre à niveau et moi, naïve comme j'étais, j'acceptais sans même songer un instant qu'il y aurait anguille sous roche. Nous nous étions donnés rendez-vous quelques jours plus tard, vers les 18h et comme promis, je me ramenais chez lui pour tenir mon engagement, si j'avais su, je me serais bien abstenue. Vous dire que ce fut un peu la galère de trouver est utopique, je me suis félicitée d'être partie avant, sinon j'aurais eu vraiment du retard. J'ai tourné un moment avant de comprendre où il se trouvait son maudit appartement, mais bon maintenant que j'étais devant sa porte, je pouvais fièrement faire genre que je n'ai eu aucune difficulté. Je sonne et attend qu'il vienne m'ouvrir mais pendant un quart de secondes, j'eus peur qu'il est complètement oublié notre rendez-vous et qu'il soit en train de courir dans Paris. Fort heureusement pour moi j'entends enfin sa voix. « Deux minutes, j’arrive. » Bon déjà il était chez lui, c'était déjà une bonne chose, je n'étais pas venue pour rien et surtout je n'avais pas galéré pour rien. Je regarde donc fixement la porte, me demandant si ses fameuses deux minutes signifiaient vraiment le temps qu'il allait mettre à ouvrir ou si ce n'était qu'une façon de parler. Après un instant, je me dis que soit on avait pas la même notion du temps, soit il avait un trou noir chez lui parce que ça faisait bien plus de deux minutes que j'attendais comme une conne derrière la porte. J'allais sonner de nouveau quand sa voix retentit une nouvelle fois derrière la porte. « Voilà, j’arrive. » Alléluia mes frères il est encore en vie et non il ne s'est pas rendormie, m'en voilà rassurée. J'esquisse donc un sourire, légèrement impatiente, me demandant si des voisins m'observaient à travers leur judas, amusés de me voir poireauté devant la porte de Jim comme une débile.
Après une courte attente, la porte finie par s'ouvrir enfin, c'était la première fois que j'étais restée aussi longtemps devant une porte à la fixée et j'espérais bien que ce serait la dernière fois. « Salut. Désolé pour l’attente. » Mon sourire fit écho au sien quand il daigna enfin ouvrir la porte de son appartement. Il m'embrassa pour me saluer mais étrangement ses lèvres s'approchèrent plus que dangereusement des miennes, à croire qu'il ne savait plus vraiment viser. Je ne dis rien et fis comme si de rien n'était, c'était très certainement un accident, rien de plus, pas besoin d'aborder le sujet. « Salut ! J'ai cru que tu t'étais rendormie ou alors qu'il y avait un trou noir au milieu de ton salon ! » lui dis-je d'un ton taquin. Après tout on se connaissait depuis longtemps maintenant, je pouvais bien me permettre quelques plaisanteries sans qu'il ne le prenne mal. « Vas-y entres. Tu vas bien ? » Je m'exécute donc et entre sans me faire prier, je suis restée bien trop longtemps devant le pas de sa porte, je l'ai suffisamment vu comme ça pour aujourd’hui. J'observe rapidement l'entrée, plutôt sympa, rien de particulier a y signaler, c'était une entrée d'appartement. « Ben écoutes très bien depuis la dernière fois et toi ? » ce qui était tout à fait vrai, je vais en général toujours bien. Il m'arrive de temps en temps à avoir le moral à plat et là on ne pouvait pas dire qu'il était au beau fixe, mais je préférais penser à autre chose, je détestais me miner le moral pour rien, ça s'arrangerait avec le temps, j'en suis persuadée et puis j'étais avec un ami, le but était qu'on passe un bon moment ensemble, pas qu'on commence à vider nos consciences. J'esquisse donc un beau sourire et affiche une mine réjouie et joviale, comme à mon habitude. « J’étais entrain de me demander si t’allais trouver facilement mon appart’. »Je me disais que c'était la merde de trouver son putain d'appartement mais ce n'est certainement pas ce que je vais lui dire, non mais j'ai quand même ma fierté. Et puis on va encore dire que les femmes n'ont aucun sens de l'orientation alors que franchement le mien est excellent, très certainement meilleur que celui de mon frère et que Robin réunis, même si je ne connaissais pas la capacité de Robin de retrouver son chemin … en tout cas il retrouvait toujours le chemin de l'appart' après une nuit avec une de ses conquêtes, alors c'est qu'il ne doit pas être trop mauvais ma foi. « Non non aucun problème, j'ai trouvé facilement » Oui il m'arrivait de mentir moi aussi, je ne suis pas un ange malgré ce que certains pourraient le croire, naïve peut être mais pas toujours honnête. Enfin il n'y avait pas mort d'homme, mon ego appréciait cette petite marque d'attention et personne ne le saurait et même si Jim voit que je mens, je m'en moque, ça ne me dérange pas. « Tu peux t’installer sur la grande table si tu veux. Ma mère n’est pas là donc on a le champ libre... Pour bosser. » Personnellement je ne prêtais pas vraiment attention à ses propos, je ne vois pas trop pourquoi je devrais être aux aguets, après tout on était entre amis non ? Je n'avais rien à craindre … naïve que j'étais, parfois je me mettrais des claques, mais bon pour sauver les meubles, il faut bien avouer que Jim sait y faire quand il veut quelque chose, je n'ai vu que du feu, bon je n'ai pas chercher vous allez me dire, mais quand même il est doué, on ne pourra pas le lui reprocher. J'esquisse donc un sourire avant d'avancer vers l'endroit qu'il était en train de m'indiquer. « Sympa ici » dis-je l'air de rien.
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Sujet: Re: I make them good girls go bad • léa j. tomassian Dim 30 Déc - 14:58
J’me demande quand même comment j’ai pu faire pour oublier mon rendez-vous avec Léa, une amie de lycée acceptant de me donner des cours particuliers d’anglais. J’étais genre tellement pressé d’y être la dernière fois qu’on s’est vu. Il faut dire que la jeune femme était particulièrement séduisante. Je n’ai toutefois pas réussi à conclure avec elle mais en revanche, j’me suis dégoté un rendez-vous avec comme prétexte : les études. La jolie blonde a, en effet, accepté de me donner des cours particuliers de langue pour mon plus grand bonheur. Une prof à domicile devenant ma proie pour une torride partie de jambe en l’air, c’est un peu mon fantasme. Encore faut-il qu’il se réalise. Et pour l’instant, ce n’est pas très bien parti. J’étais en train de glander quasi nu devant la télé avec clope et alcool en mains quand la demoiselle s’est mise à sonner à la porte de chez moi. Autrement dit, j’pouvais pas la recevoir dans cette situation. Donc j’me suis dépêché de me rhabiller et de tout ranger en oubliant toutefois un léger détail : éteindre la télévision. Heureusement, j’ai coupé le son. Et puis, au pire, si la jeune femme s’aperçoit que la télé est allumée, ce ne sera pas un drame. Un homme sérieux a le droit de se relaxer de temps en temps devant Malcolm. « Non, rien de tout cela. Je faisais un peu de rangement. » Je m’efforce de sourire et d’être gêné face à mon retard qui pour moi n’en était même pas un. J’ai même pas l’impression d’avoir fait poiroté la demoiselle. Mais bon, je connais les femmes et leur fonctionnement. Elles détestent toutes attendre mais par contre elles aiment se faire attendre. Ah ah. Bon, j’fais rentrer Léa en me montrant courtois, ce qui ne me ressemble pas. Je joue toutefois bien la comédie ou du moins assez pour paraître naturel et n’éveiller aucun soupçon chez elle. « Ça va aussi. » Que dire de plus ? Que d’ici quelques minutes, elles et moi on s’enverra en l’air et que ça ira parfaitement bien ? Non. Je me contente de rester simple et de ne pas trop en dire. Quoi que.. Il faut pas que je coupe le semblant de conversation non plus donc je relance la jeune femme sur l’emplacement de mon appartement, non pas que je doute de ses capacités d’orientation. « Tout le monde galère à trouver habituellement. Bravo. » Je rigole légèrement avant de scruter les iris de Léa. J’me demande sur l’instant si elle dit vrai ou non. Au pire, j’men fou. Mais il se pourrait bien que la jeune femme me réserve de nombreuses surprises, bonnes ou mauvaises. En attendant, je précise à la demoiselle qu’elle peut s’installer sur la grande table du salon, ce qu’elle n’hésite pas à faire en m’indiquant que mon petit chez moi est sympathique. « Merci. C’était mon père le décorateur. » J’avale ma salive puis baisse la tête. Oui, ça me fait toujours mal de parler de lui. « Je.. je te sers quelque chose à boire ? » J’esquisse un petit sourire qui paraîtrait presque vrai tout en passant une main derrière ma tête, un peu perturbé d’avoir repensé à mon défunt père. « Jus d’orange ? Coca ? Ice-tea ? Je dois avoir de l’eau sinon. » Ouai, c’est même sûr j’ai de l’eau m’enfin bon. En attendant, j’me demande comment je vais faire pour passer à l’attaque avec la blonde. Un plan d’attaque. Ouai, il m’en faut un. J’vais trouver ça en y réfléchissant en cuisine. Oh tiens ! J’ai déjà une idée.
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Sujet: Re: I make them good girls go bad • léa j. tomassian Jeu 3 Jan - 13:44
Parfois je me maudis d'être aussi naïve, enfin je ne le fais pas encore mais cela ne devrait pas trop tarder je pense, vu ce qui trotte dans la tête de ce cher Jim. Je n'ai pas songé un seul instant qu'il pourrait me faire un coup pareil, d'habitude je me méfie quand même un peu, mais bon là ce n'était pas n'importe qui qui me demandait de lui donner quelques cours en anglais, c'était un ami d'enfance, donc pourquoi je devrais me méfier ? Aucune raison au premier abord, sauf que cette personne était un gars, donc il allait forcément réagir comme un gars avec moi à un moment ou à un autre. Et puis soyons sérieux, je connais Jim d'avant, mais nous n'étions pas les meilleurs amis d'enfance, on se connaissait certes mais on était de deux groupes différents qui se fréquentaient de temps en temps, rien de plus. Si mon frère avait appris ce rendez-vous, il m'aurait interdit d'y aller, me disant que je ne voyais décidément rien à rien et qu'il fallait vraiment qu'il soit là pour protéger mes arrières. Sauf qu'il ne le sait pas, personne d'ailleurs ne sait que je suis ici mais pour le moment ça ne posait aucun problème. Je venais d'entrer enfin dans son appartement, après avoir poiroté quelques minutes devant sa porte. « Non, rien de tout cela. Je faisais un peu de rangement. » me dit-il quand je lui demandais s'il s'était rendormi ou s'il y avait un trou noir dans son salon. Ce n'était qu'une simple plaisanterie cela va s'en dire mais visiblement il ne le comprit pas, tant pis. Je décidais donc de ne rien dire et de continuer comme si de rien n'était. « Le rangement ? J'espère que je ne te dérange pas au moins ? » lui demandais-je d'un air innocent alors que franchement j'étais plutôt amusée par cette réplique. Un homme qui range, c'est si rare, pas introuvable cela va s'en dire mais quand même. Bon je dis ça mais l'appartement où je vis à l'heure actuelle est entièrement masculin, en tout cas avant mon arrivée et il est nickel donc je dirais plus que je suis un peu mauvaise langue sur ce coup. Je passais rapidement ce détail et on continua à avancer dans son couloir. Il me demanda si j'allais bien et je lui répondis que oui et lui retournant la question. « Ça va aussi. » me répondit-il. Je hochais la tête et lui souriais, contente d'apprendre que tout allait bien pour lui. Il me demanda ensuite si j'avais eu du mal à trouver et je lui mentais en lui disant que non, alors qu'au fond, comme tous le monde, j'avais un peu galéré, mais ça je ne lui avouerais jamais, il ne faut pas pousser non plus. « Tout le monde galère à trouver habituellement. Bravo. » J'esquissais un nouveau sourire et dis très fièrement « Merci, je suis un GPS à moi toute seule ! » Ce qui était encore et toujours archi faux, je n'étais pas non plus une calamité en orientation, mais il fallait pour cela que je me concentre sur ce qui m'entourait, ce qui n'était pas souvent le cas, j'étais bien trop tête en l'air pour ça, donc au final je me paumée souvent et ça faisait toujours marrer mes potes. Mais tant pis je mentais sans vergogne, je voulais préserver un peu de mon ego, il en avait besoin de temps en temps. Jim me proposa de m'installer sur la grande table et je m'exécuta en soulignant la déco sympa de son appartement. « Merci. C’était mon père le décorateur. » me dit-il mais je vis tout de suite que comme toujours je venais de mettre les deux pieds dans le plat sans même m'en rendre compte. Je ne savais rien de son père mais visiblement ce n'était pas un sujet à aborder, bravo Léa … bravo il faudrait que je sache fermer ma gueule, ça serait mieux pour tout le monde je pense. Je me mordis légèrement les lèvres en espérant que je n'allais pas en faire d'autres tout le long de ce cours, sinon j'étais dans la merde. « Je.. je te sers quelque chose à boire ? »me demanda-t-il ensuite. Je ne lui avais pas répondu pour l'histoire de son père et de la déco, je pense que c'était mieux que je m'arrête là pour aujourd'hui, c'était mieux pour tous le monde il me semble. Je me contentais donc de hocher simplement la tête « Oui merci je veux bien. »« Jus d’orange ? Coca ? Ice-tea ? Je dois avoir de l’eau sinon. » me propose-t-il comme choix et je mis un instant avant de me décider « Un Ice-tea merci » ui répondis-je en esquissant un nouveau sourire. Je profitais du moment où il allait dans la cuisine pour sortir un peu mes cours d'anglais qui pourrait peut être nous aider pour aujourd'hui. Je n'avais bien entendu pas tout amené, mais je me disais que si on bossait déjà sur ça, ça devrait déjà faire pas mal, ça ne serait pas trop négligeable.
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Sujet: Re: I make them good girls go bad • léa j. tomassian Dim 6 Jan - 17:37
Ainsi, j’révèle à Léa que si j’ai mis du temps à lui ouvrir la porte c’est parce que je faisais du rangement dans mon appartement. Après tout, c’est pas totalement faux. J’ai rangé avant qu’elle débarque. Bon, si elle savait quoi et dans quelles conditions, ça casserait le mythe mais il se trouve qu’elle n’en a pas la moindre idée. Actuellement, elle doit même être entrain de penser que j’suis un mec sérieux qui est ordonné et qui fait le ménage régulièrement et même avant que des invités débarquent. Il se trouve malheureusement que c’est tout l’inverse. Ma chambre est un bordel pas possible, l’évier de la cuisine est un vrai dépotoir et le salon n’est pas toujours bien rangé quand ma mère s’absente longtemps. La d’moiselle ne voit donc que mes bons côtés pour l’instant. Du moins, je crois. « Pas le moins du monde. Je.. j’aime juste que ce soit propre. » Bouhhh, le menteur. Le pire, c’est que ça sonne même pas faux. Franchement, j’sais pas ce que j’attends pour me lancer dans une carrière de comédien. L’argent nécessaire peut-être ? Et puis, mes rôles se limitent souvent à celui du parfait gentleman, du confident ou du petit ami fidèle. J’saurais pas sûr de pouvoir jouer autre chose. Enfin bref, la conversation continue et j’me fais limite chier. Les banalités du genre « salut, ça va ? t’as pas trop galérer à trouver mon appart’ ? » ne m’intéressent guerre. J’aime les conversations qui piquent et qui sortent de la banalité. Mais j’irai pas non plus blâmer Léa pour ça. C’est moi pour l’instant qui ait lancé ces sujets de conversations qui ne me ressemblent pas. J’me contente donc de poursuivre me rappelant qu’au final mon attitude portera peut-être ses fruits auprès de Léa. Elle succombera si ça se trouve en pensant que j’suis un mec bien. Ou alors, elle a compris mon petit jeu et se joue de moi. Non, j’pense pas. J’espère pas du moins. Je me contente en attendant de sourire voir rire face à ses propos. Puis, v’là qu’elle touche une corde sensible sans le vouloir : la décoration de l’appartement faite par mon père. Ça me rend toujours nostalgique de parler de lui. Un grand homme, vraiment. Et.. faut pas que je laisse ma carapace s’effondrer. Je me reprends aussitôt pour proposer une boisson à la jeune femme. Celle-ci opte pour de l’ice-tea. J’espère qu’il m’en reste au moins. Vérification immédiate dans le frigo. Yes ! J’en ai. Je le rapporte donc ainsi que deux verres pour les poser quelques secondes plus tard sur la table du salon. « Voilà m’dame. » Et le barman en chef s’exécute pour servir le liquide dans les verres. « Ça fera deux euros. » J’tente même de plaisanter. J’espère que la jeune femme comprendra la référence à mon p’tit job. Quoi que. J’sais même pas si j’lui en ai déjà parlé. « So, what are we going to do ? » Après tout, elle est censée m’aider en anglais alors autant se mettre à parler la langue. « Merci encore d’accepter de m’aider. J’galère un peu en ce moment. » J’ai les capacités pour réussir et du potentiel, on me l’a toujours dis, maintenant, je suis un glandeur et je me donne pas les moyens d'y arriver. Dès que je peux, je sèche les cours. Forcément, j’suis mal parti pour réussir. Mais d’un autre côté, je m'en fais pas trop, j’donnerai un bon coup de collier pour les examens et ça passera. J’ai toujours fonctionné ainsi jusqu'à présent. Tout n'est donc que prétexte.
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Sujet: Re: I make them good girls go bad • léa j. tomassian Mer 9 Jan - 22:20
Ce n’est pas le premier cours que je donne à la maison, j’en ai donné un peu quand j’étais en Master, essentiellement, pour payer mes cours. Mes parents me les finançaient, mais j’avais envie d’y contribuer un peu, après tout c’était quand même mes études, je pouvais bien participer. Bon après avec quelques heures de cours par semaines, je n’allais pas financer grand chose, mais ce n’est pas bien grave, on va dire que c’était un peu l’euro symbolique, rien de plus, ça prouvait au moins ma bonne volonté. Mais voyez-vous, même si ce n’est pas le premier cours que je donne, c’est étrange de le faire avec une personne que je connais. Bon Jim et moi, ça fait longtemps que l’on ne s’était pas vu, mais on se connait depuis longtemps, c’est étrange de se retrouver, après toutes ces années passées, chez lui, à parler anglais … « Pas le moins du monde. Je.. j’aime juste que ce soit propre. » me dit-il quand je lui demande si je ne le dérange pas. C’est vrai après tout un homme qui range sans qu’on le lui dise, c’est rare et classe, j’aime beaucoup. Alex n’a jamais été un grand bordélique, mais quand il était seul chez nous, il avait parfois tendance à laisser traîner des trucs. Je découvrais l’étendu des dégâts quand je rentrais et lui me disait simplement qu’il s’était juste laissé vivre … ah pour le coup il se laissait bien vivre quand je n’étais pas là, il n’y avait pas de problèmes là dessus. Je prenais un air un peu étonnée mais surtout épatée et lui répondit « Hé ben tu dois être l’exception qui confirme la règle alors » Je lui souris et observe un peu ce qui m’entourait. Je souligne le goût de la décoration de l’appartement et évidemment je met les deux pieds dans le plat sinon ça ne serait pas drôle. Bien vite la discussion glisse vers ce que je veux boire et je lui dis qu’un Ice Tea fera très bien l’affaire. Je le vois partir et en profite pour sortir un peu mes affaires, il revient rapidement avec une bouteille et deux verres qu’il s’empresse de remplir « Voilà m’dame. Ça fera deux euros. » Je dois avouer que tout d’abord, je ne compris pas trop la plaisanterie. J’avais bien vu que ça en était une, je ne suis pas conne à ce point là, mais je m’y quelques secondes avant de voir le rapport avec son travail, barman. J’esclaffe de rire en voyant où était la plaisanterie et je réplique juste derrière « J’ai perdu mon porte-feuille, je ne peux payer qu’en nature, ça dérange ? » Bien entendu, je n’avais pas vraiment réfléchie avant de parler, pour moi ce n’était qu’une plaisanterie de plus, loin de moi de faire des sous-entendus. Je me souvenais d’ailleurs de la dernière fois que j’avais fais cette petite plaisanterie, le gars en face avait bien vu que je plaisantais, mais il avait quand même tenté de rebondir dessus pour voir si j’étais réceptive ou pas. Dommage pour lui ce n’était pas le cas, mais je ne lui en voulais pas d’avoir essayé, tenter sa chance ne coûte pas grand chose au final « Par contre va peut être falloir que j’arrête de la sortir celle là, sinon je vais me ramener que des problèmes … » pas spécialement ici, pour moi Jim était un pote, rien de plus, je pensais plutôt en soirée, je n’aimais pas faire de faux espoirs aux gens, même si ça m’amusais et me flattais de voir des lueurs intéresser s’éclairer par moment dans les yeux des gars. Pas constamment, bien entendu, mais de temps en temps mon ego appréciait beaucoup. « So, what are we going to do ? » me dit-il en anglais pour commencer à rentrer dans le vif du sujet. J’esquissais un sourire, bu une gorgée de mon Ice-Tea avant de lui répondre « What is your level in English? » Lui demandais-je simplement. Je n’avais pas envie de me lancer dans une leçon au hasard alors que je ne savais pas exactement le niveau qu’il avait. Je pense qu’il ne devait pas avoir un mauvais niveau et que la pratique devrait largement suffire avec lui pour le faire progresser. Mais je préférais quand même vérifier par moi même afin de savoir dans quelle direction aller. « Merci encore d’accepter de m’aider. J’galère un peu en ce moment. » Me dit-il, ce qui m’arracha un sourire. J’étais vraiment contente de pouvoir lui rendre ce service, après tout on se connaissait depuis longtemps, si on ne peut plus se serrer les coudes entre potes alors à quoi ça sert d’en avoir ? Et puis lui donner un cours ou deux va me permettre de passer un peu de temps avec lui, me permettre d’apprendre à le connaître, parce qu’au final on a passé plus de temps ensemble en soirée à délirer que devant un café à papoter. « T’inquiètes c’est avec plaisir, entre potes on se serre les coudes non ? »
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Sujet: Re: I make them good girls go bad • léa j. tomassian