Je glissais mes lèvres sur la joue de Vadim et pénétrais dans l'enceinte de mon immeuble. Je refermais la porte d'entrée avec la pointe d'un de mes pieds et allais me poser sur l'une des marches de l'escalier. Il était deux heures, je n'avais pas envie de rentrer chez moi. Même si nous étions un vendredi soir, je savais que mes parents étaient probablement en train de m'attendre. Ils avaient beaucoup de mal à accepter le fait que je commence à sortir, de plus en plus ; ils avaient beaucoup de mal à réaliser que j'étais tout simplement en train de grandir. J'enfonçais mes doigts dans mes cheveux, les glissant tous d'un même côté de ma nuque. J'attrapais mon portable, parcourais twitter, facebook et instagram. Je jouais avec ma lèvre, glissais mes écouteurs dans mon portable et faisais déjà exploser une douce mélodie dans le tout. Je n'avais pas envie de rentrer, pas envie de dormir, pas envie de me retrouver toute seule au fond de mon lit. Puis là. Chance inouïe. Mon portable vibra, un message apparu, Saad. Viens. Je me redressais d'un bond, refermais ma veste et quittais cet immeuble dans lequel je n'étais restée que quelques petites minutes. Je détestais me balader seule, la nuit, c'est pourquoi je mis le son de mon portable à fond. Je me perdais dans mes pensées, chantais à voix basse et marchais presque en courant. Ils n'habitaient pas loin, mais n'habitaient pas tout près pour autant. Je me demandais bien ce qu'il pouvait me vouloir. Ils aimaient pas me savoir toute seule, la nuit. C'est pour ça que j'avais du mal à comprendre la raison du pourquoi du comment. J'arrivais enfin, tapais le code que je connaissais par coeur et grimpais au bon étage. Je retirais au passage les écouteurs que je possédais encore dans les oreilles. Saad ? soufflais-je en entrant dans l'appartement. Je ne savais pas si Camel était également là, je ne savais pas s'ils étaient en train de dormir ou simplement posé comme deux cadavres sur leur canapé. Je retirais mes chaussures, ma veste et allais déjà piquer une canette de coca. Je l'ouvrais, en buvais quelques gorgées et la reposais déjà sur la table de la cuisine. C'était simplement dans le but de me rafraîchir. J'entrais alors dans la chambre de mon aîné. Saad ? demandais-je à nouveau. J'étais étrangement peu stressée, même si je n'avais pas l'habitude que ce soit moi qu'on appelle. C'était l'inverse. J'étais la désespérée, incapable de passer une journée loin d'eux.
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Sujet: Re: perdus cette nuit Jeu 3 Jan - 21:58
Épuisé, tu t'effondres sur le canapé à peine rentré de ta journée sans même prendre le temps de te doucher. Tant pis, tu le feras demain matin, c'est pas si grave. Et t'écrases, tu dors à poings fermés, t'en ronflerais presque, en fait. Perdu dans tes rêves, une sonnerie retentit. Le réveil, déjà ? Ça fait si longtemps que tu dors ? Tu tends la main pour frapper sur ce putain de réveil, mais rien. Le truc crie toujours de sa voix stridente, en fait, c'est de la musique. T'ouvres les yeux, il s'trouve que c'est ton téléphone qui sonne, et il est.. près de deux heures du matin, un peu moins. Tu crois à une urgence, alors ça te réveille d'un coup, tu regardes l'écran, c'est ton père qui appelle, et qui se met à hurler au téléphone. "Où est Najia ? Et pourquoi t'as pas répondu plus tôt ?" "Avec moi, et j'avais pas entendu l'téléphone sonner. Zen." Oh le vilain mensonge. Non, elle n'est décidément pas avec toi, mais c'est tout ce que tu as trouvé à dire pour lui éviter le pire, et du coup, c'est toi qui prend la foudre, évidemment. T'es trop inconscient, tu aurais pu les prévenir avant. Bah ouais, mais tu l'aurais fait si ça avait été le cas en même temps.. Alors tu raccroches et t'envoies un sms à Najia pour lui dire de venir. Parce que du coup, tu sais pas où elle est, et ça t'inquiète. Les parents s'inquiètent, tu t'inquiètes, et Camel.. dort. Sûrement. Il est même pas au courant, de toute façon. Allez, zen, zen. T'attrapes ta ganja (ta beuh, pas le chat) et tu te roules un joint. T'façon, quitte à être réveillé maintenant, autant être bien, non ? Tu tires une latte, puis deux, tu lambines, t'attends Najia, tu te fais chier. Alors t'allumes la télé, mais y a rien à cette heure-ci, donc t'éteins. Joint fini, t'en fais un autre. Toujours pas de Najia, mais elle arrive, tu pourrais presque parier qu'elle est pas loin, ton esprit défoncé et ailleurs le sent au plus profond de lui même. T'as envie de pisser, alors t'y vas, joint à la bouche. T'entends Najia entrer, bah voilà, elle était pas loin. Tu sors, te lave les mains, et t'entends qu'elle t'appelle depuis ta chambre. À pas de loup tu t'avances vers elle en tirant une des dernières taffes de ton cône, et tu souffles un "BOUH". Ravi de ta bêtise, tu éclates de rire, heureux de l'avoir pris par surprise, heureux qu'elle soit là. T'as même plus envie de la réprimander parce qu'elle était sortie une fois de plus sans prévenir personne, nan. T'as envie de la prendre dans tes bras. Allez, soyons fous ! Tu mets ça à exécution, tu l'enlaces et puis tu la relâches et te mets à jouer avec ses joues. "Ben t'étais oùùùùù ?" Tu la lâches et la regarde fixemment quelques secondes, pensif, ou peut-être pas. "J'ai faim. La ganja ça donne faim." Tu finis ton joint et l'écrase dans le cendrier sur ta commode. "Fais-moi à manger. S'te plaiiiiiit." Tu lui fais un regard style chat potté. À l'implorer comme ça, elle peut rien te refuser. Oooh mais, t'as parlé de Ganja, elle est où celle-là ? Tu t'accroupis, face à couloir et tu te mets à l'appeler. "Ganjaaa ! Gaaanjaaa ! Minou, minou, minouuuu" en chuchottant quand même parce que, faudrait pas réveiller Camel hein. Enfin, si il est là.
Dernière édition par Saad Al-Kâtib le Dim 6 Jan - 16:16, édité 1 fois
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Sujet: Re: perdus cette nuit Ven 4 Jan - 14:31
Je m'avançais le long du couloir, à la recherche de mon frère. Le silence était roi. Jusqu'à ce que je sente une présence, non loin de la mienne. J'entrais alors dans la chambre de mon aîné, dans l'espoir de l'y trouver étalé. BOUH ! hurla Saad tout en explosant de rire. Instinctivement, je hurlais à mon tour, tétanisée. Je me retournais vers lui, énervée. Putain mais t'es complètement con ! hurlais-je tout en frappant son torse. J'enfonçais ensuite mes doigts dans mes cheveux et essayais de retrouver un esprit serein. Saad se jeta dans mes bras, m'enlaçant contre son corps, je grimaçais en constatant à quel point il pouvait puer la clope. Ben t'étais oùùùùù ? me demanda-t-il. Je plongeais mon regard dans le sien, vide d'expression. J'ai faim. La ganja ça donne faim m'avoua-t-il tout en terminant son joint. Tel un robot, je restais immobile face à lui. J'hésitais. Je ne savais pas si je devais m'énerver, ou me laisser succomber à cette folie qui le traversait. Et pourtant, ce que je pouvais avoir envie de rire, il était tellement ridicule. Fais-moi à manger. S'te plaiiiiiit me demanda-t-il, je croisais mes bras contre ma poitrine. T'es sérieux là ? râlais-je. Tu m'as fait venir pour que j'te cuisine un petit plat ? Mais tu rêves ! lui répondis-je tout en le regardant alors s'accroupir afin d'appeler la pauvre bête qu'il possédait en guise de chat. Ganjaaa ! Gaaanjaaa ! Minou, minou, minouuuu souffla-t-il, je n'arrivais pas à me contrôler et laissais mon rire s'envoler dans l'appartement. Un rire plaisant que j'avais envie de continuer à posséder. Pourquoi ne pas profiter de la situation pour passer du bon temps avec mon frère ? Je décidais d'attraper Saad pour son t-shirt afin de l'attirer avec moi dans le salon de leur appartement, loin de la chambre de Camel qui devait probablement être en train de dormir, loin de ce pauvre chat qui ne demandait qu'un peu de tranquillité. Saad ... murmurais-je pour obtenir son attention. Je savais que ce que j'allais lui demander était totalement débile et qu'il allait probablement refuser, mais j'avais tout de même envie de tenter d'obtenir ce qui me faisais envie - avouons-le, je comptais profiter de son état. Je te fais des crêpes si tu me laisses fumer .. et boire annonçais-je alors. Je savais tout comme lui abuser de mon regard de petit chien battu, je savais comment le faire craquer, je connaissais ses points faibles mieux que quiconque. Une crêpe ... trois taffes soufflais-je tout en faisant glisser mes doigts contre les siens. Je voulais qu'il accepte. J'avais envie de rire, envie de partager un moment diffèrent avec lui et de nous créer de nouveaux souvenirs, différents de ceux que l'on possédait déjà. J'grandissais, et ne voyais pas pourquoi je ne pouvais pas me défoncer un petit peu avec eux. C'est mon dernier mot jean-pierre concluais-je tout en esquissant l'un de mes sourires les plus charmants. Accepte, accepte, accepte. S'il te plait.
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Sujet: Re: perdus cette nuit Ven 4 Jan - 15:37
Tu cries, elle crie, tu rigoles, elle crie toujours. Bah pourtant, c'était marrant de lui faire peur quand même. Bah, c'est pas grave, t'façon, t'as faim. "T'es sérieux là ?" Ah oui, t'es très sérieux même ! "Tu m'as fait venir pour que j'te cuisine un petit plat ? Mais tu rêves !" Mais noooon ! C'pas pour ça, tu sais plus pourquoi tu l'as faite venir en fait, mais ça devait être assez important quand même.. Peu importe, là, faut trouver le chat ! T'es un peu genre le Indiana Jones, l'aventurier à la recherche du chat perdu mais fenre, avec le chapeau et le fouet en moins.. et plus beau aussi. Mais le chat vient pas.. c'est dur d'être aventurier en fait.. Et puis, Najia te relève et te tire loin de ta cible, ça va être encore plus dur de l'attraper comme ça.. Ganja est si loin.. "Saad..." Ah, ça c'est toi ! Tu la regardes et t'attends qu'elle veuille bien finir sa phrase.. enfin, qu'elle la commence déjà, et puis qu'elle la finisse ensuite. "Je te fais des crêpes si tu me laisses fumer .. et boire" Ah ouais, c'est tentant quand même, parce que c'est vachement bon les crêpes ! Et puis, t'es franchement pas contre fumer un autre joint et boire un petit verre.. ou même une petite bouteille.. Tu réfléchis, enfin, t'essayes quoi, mais t'es même plus en capacité en fait. Tu la regardes et.. ahhh, nooon, ferme les yeux, ferme les yeux Saad ! Elle te fait le coup des yeux de chien battu ! Protège-toi ! "Bah.. on refuse pas des crêpes hein.. mais j'suis pas sûr qu'il me reste à boire par contre.." Trop tard. T'as succombé. Faible que t'es. Et maintenant que t'as parlé, tu penses (si, si, ça reste un minimum possible), et tu te dis que techniquement, tu devrais refuser qu'elle fume et boive avec toi, mais.. "J'suis trop hiiigh" Bon, t'as pensé à voix haute, c'pas grave. T'façon au moins, elle est pas avec n'importe qui. T'es quelqu'un d'confiance, son propre frère, c'parfait ! Puis bon, t'as pas à la protéger de qui que ce soit, elle craint rien à l'appartement. "Une crêpe ... trois taffes" "Une crêpe, deux taffes !" Ouais, ouais, ça commence le marchandage ! Eh, vous êtes pas des algériens pour rien ! Vas-y, propose-lui une crêpe, une taffes et un chameau ! Obligé qu'elle accepte, y a pas meilleur offre dans tout l'pays ! "C'est mon dernier mot jean-pierre" Deuxième attaque, un sourire mignon, noooon, tu vas craquer, non ! "Deal" Ouais mais c'pas du jeu, elle sait comment t'faire craquer aussi.. T'attrapes sa main, prends ton nécessaire à cônes et la traîne dans la cuisine. "C'est parti, j'veux mes crêpes !" Tu la lâches et commence à ouvrir un peu tous les placards à la recherche d'un truc vachement précieux et important en ce soir spécial. "Vodkaaa ? Vodka, petite chérie, t'es où ?" Non, non, c'pas le nom d'un autre animal de compagnie, cette fois, tu cherches juste ta bouteille. "Trouvée ! Coquine, tu m'as fait peur." Elle s'cachait dans le placard à gâteaux la vilaine. Bon allez, deux verres, et tu commences à rouler. Un joint pour maintenant, et un d'avance. Au cas où, hein.
Dernière édition par Saad Al-Kâtib le Dim 6 Jan - 16:19, édité 1 fois
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Sujet: Re: perdus cette nuit Ven 4 Jan - 16:56
Moi, mon frère, et des idées à la con. Pas besoin de grande réflexion : je n'avais qu'à être à ses côtés pour que mon imagination se développe. Là, je m'obligeais à faire mon plus beau sourire, à posséder mon regard le plus pénétrant et perturbant afin qu'il puisse craquer. Bah .. on refuse pas des crêpes hein .. mais j'suis pas sûr qu'il me reste à boire par contre .. m'avoua-t-il, je souriais, fière d'avoir réussi. Je ne me faisais pas de soucis en ce qui concerne l'alcool, je savais que mon frère nous trouverais - malgré ses paroles - de quoi boire. Une crêpe, deux taffes ! souffla-t-il, je me redressais sans râler. Je préférais ne pas marchander avec lui puisqu'à ce petit jeu j'allais perdre. J'avais déjà réussi à obtenir deux taffes, ce qui était énorme pour un petit bout de femme comme moi qui ne fumais qu'occasionnellement. C'est mon dernier mot Jean-Pierre balançais-je, souriante. Deal. J'attrapais sa main, me relevais et me dépêchais d'aller dans la cuisine. C'est parti, j'veux mes crêpes ! Tu sais que je t'aime toi ? soufflais-je tout en déposant mes lèvres contre ses joues d'Al-Kâtib. Par chance, je connaissais la recette par coeur. Par chance, ils possédaient tout le matériel nécessaire pour la réalisation des crêpes. Je commençais déjà à en foutre partout, de la farine, des oeufs, je n'étais pas capable de faire les choses proprement. Je laissais mon frère discuter avec ses placards, moi, j'étais concentrée. Je tenais à faire correctement les choses, que tout soit parfait, que ses papilles explosent de plaisir et qu'il puisse en jouir. Oui, rien que ça, juste ça. J'enfonçais mes doigts dans la pâte que j'avais préparé. J'avalais le tout. Putain, c'est bon. Tu n'as jamais mangé des crêpes avec une pâte aussi bonne ! Je m'agenouillais et ouvrais tout ses placards, je cherchais des poêles. J'attrapais les deux plus grosses qui me tombèrent sous les mains et je les déposais sur la table de cuisson. Appelles-moi Dieu maintenant ! J'allumais la plaque, préparais les poeles et commençais déjà à faire chauffer la pâte. Je tenais à ne pas perdre mon temps, tout devait se faire rapidement, efficacement. J'devais bien l'avouer, j'avais envie de ma mettre la tête en vrac. Saad, viens demandais-je tout en retournant me perdre dans ses placards. J'y sortais le grand pot de nutella, le sucre ainsi que les quelques rares confitures qui étaient dans le frigo. Les crêpes chauffaient, l'odeur enivrante envahissait l'appartement et moi j'commençais à être assoiffée.
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Sujet: Re: perdus cette nuit Dim 6 Jan - 14:51
"Tu sais que je t'aime toi ?" Bien sûr que tu sais, c'est une évidence voyons. Qui n'aimerait pas un type comme toi ? Y a les gens normaux qui sont au top, et toi, t'es juste au dessus, au top du top. Dans l'genre parfait, t'es le premier. Alors forcément, tout le monde t'aime. Même ta vodka n'arrive pas à se cacher bien longtemps loin de toi tellement elle t'aime. Une bouteille qui t'aime, c'est fou ça ! Tu roules tranquillement dans ton coin, concentré, pendant que Najia fout de la farine partout. Enfin, tant qu'elle en met pas dans les pétards, c'est pas grave. "Tu n'as jamais mangé des crêpes avec une pâte aussi bonne !" Tu hoches la tête, t'en saliverais presque, t'as vraiment trop faim. "J'veux bien te croire ! Mais dépêche hein." De toute façon même si la pâte était pas si bonne que ça, du moment que ça se mange, ça te convient. Tu finis le deuxième joint, t'es déjà tenté d'en allumer un, mais tu te retiens, tu vas l'attendre avant de commencer, et surtout attendre que les crêpes soient prêtes. "Appelles-moi Dieu maintenant !" Tu rigoles, un peu trop fort peut-être, mais c'est pas grave, tu t'en fous, t'es joyeux ! "On verra une fois que j'aurais goûté !" L'odeur monte rapidement dans la cuisine et t'ennivre bien vite, tu deviens tout excité d'un coup, comme un gamin. Ouais, un gamin qui veut ses crêpes ! "Saad, viens" D'un bond, tu lèves la tête vers Najia, des étoiles dans les yeux. "Oui ?" Tu vas vers elle en sautillant, tu te mettrais presque à taper dans tes mains de l'impatience. T'as trop faim. Et t'es trop défoncé. Tes yeux font des allers retours entre les poêles, le nutella, le sucre et.. la confiture ? Beurk, non, pas de confiture ! "Eh, fallait pas sortir la confiture, t'es folle toi ! Elle va briser l'arôme si parfait de tes crêpes, c'est une garce la confiture ! Au lieu d'embellir les choses comme le fait le nutella, elle les rend dégueulasses, trop moches et tout, et c'est à cause d'elle que les crêpes ont plus personne qui s'intéressent à elles ! Quelle pute cette confiture !" Bon, faut savoir que d'habitude, t'aimes bien la confiture, mais là, non. Tu regardes le pot de confiture de travers une dernière fois et tu te retournes vers la poêle que tu regardes avec envie. Enfin, c'est pas la poêle qui te fait envie, c'est plutôt ce qu'il y a dedans. Et en attendant sagement -ou presque-, t'attrapes la bouteille de vodka et les deux verres que tu remplis. Tu tends un verre à Najia et garde l'autre pour toi que tu lèves au dessus de ta tête. "À ta santé p'tite sœur !" Ouais bon, la santé, c'est pas pour ce soir. "Cul sec !" Et t'exécutes tes paroles en portant ton verre à tes lèvres. Tu secoues ta tête de gauche à droite et souffle un "Putain", t'as beau avoir l'habitude, le premier verre te surprend toujours.
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Sujet: Re: perdus cette nuit Dim 6 Jan - 18:16
On verra une fois que j'aurais goûté ! J'arquais un sourcil, comment pouvait-il douter de moi ? Saloperie de frangin. J'avais fini et lui demandais alors de venir. Fallait qu'il goûte, et me fasse fumer par la même occasion. Oui, c'était l'une de mes principales motivations. Pas bien fameux tout ça. Oui ? souffla-t-il tout en se précipitant vers moi. Quel gamin, vraiment. Je me pinçais les lèvres pour ne pas trop rire, je ne voulais pas réveiller Camel. Quoi que, s'il était présent, je doute qu'il puisse dormir avec un tel bordel. Saad, on ne pouvait pas franchement le qualifier comme étant le roi de la discrétion. Fallait lui discerner le prix du meilleur maladroit. Un problème ? demandais-je tout en le regardant dévisager tout ce que j'avais sorti. Qu'est-ce qui pouvait bien tracasser l'esprit de mon pauvre frère ? L'odeur des crêpes régnait dans la pièce, il devrait plutôt être satisfait. Eh, fallait pas sortir la confiture, t'es folle toi ! Elle va briser l'arôme si parfait de tes crêpes, c'est une garce la confiture ! Au lieu d'embellir les choses comme le fait le nutella, elle les rend dégueulasses, trop moches et tout, et c'est à cause d'elle que les crêpes ont plus personne qui s'intéressent à elles ! Quelle pute cette confiture ! Surprise, j'explosais de rire. Mon dieu. Je plaquais mes doigts contre ses lèvres et lui murmurais de se taire. Je n'en pouvais plus. Mon ventre se tordait, des petites larmes de joie glissaient le long de mon visage. T'as complètement craqué ! Fais toi soigner, arrêtes de fumer, mais s'il te plait arranges ton cas ! Je pinçais sa joue, retournais les premières crêpes et me tournais de nouveau vers lui. Je l'observais remplir nos verres, sourire en coin. J'attrapais le mien, le buvais cul sec et esquissais une large grimace. Pas que ce soit difficile à avaler pour moi, mais parce que je venais de me brûler un doigt - l'effet de l'alcool a tout de suite et immédiatement été remplacé par celui de la douleur. Putain soufflais-je, en harmonie avec Saad. Fais chier, fais chier, fais chier ! Je précipitais déjà mon doigt sous l’évier, eau froide tu es à moi. J'en soupirais de plaisir, ça me faisait du bien. L'orgasme. J'attendais que la douleur s'estompe avant de retourner me précipiter vers les crêpes. Mon frère avait faim, tandis que moi je rêvais de bonnes petites taffes. J'étalais silencieusement du nutella sur les deux galettes, puis en roulais une. Ouvre ta bouche ! Amusée, je le regardais s’exécuter et faisais pénétrer cette jolie crêpe dans sa bouche. Je retournais m'asseoir sur le plan de travail, posais mon doigt sous l'eau froide, croisais mes jambes en tailleur et prenais un plaisir fou à étudier toutes les réactions qui se lisaient avec une grande facilité sur son visage. Je crois pas que t'ai appris à manger comme un gros dégueulasse Saad soufflais-je, amusée de constater qu'il avait du nutella plein le visage. Ce boulet. Moi, j'attrapais les roulées qu'il avait pris le soin de préparer et en calais une entre mes lèvres. J'allumais le tout et tirais bien dessus. Mon dieu, enfin. Si Camel me voyait, je pense bien que je m'en prendrais une bien grosse. Mhm, j'devrais fumer avec toi plus souvent ! Là, au moins, j'étais sûre d'en prendre d'la bonne. Je tirais une deuxième fois dessus, puis une troisième. Les règles que j'avais instauré ? Oubliées. Je lui rendais son bien, ne voulant pas qu'il s'énerve. J'ai faim ! Je me jetais sur une crêpe et la dévorais tout en aussi salement que lui.
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Sujet: Re: perdus cette nuit Dim 6 Jan - 20:43
Tu fais ton speech sur la confiture, que tu n'aimes plus autant qu'avant, et Najia se met à rire. Tu restes bête, devant son rire franc, tu ne comprends pas ce qu'il peut bien y avoir de drôle dans ce que tu as dit, c'est loin d'être marrant, c'est très sérieux comme sujet ! Faut pas prendre les confitures à la légère, on se laisse vite entuber par elles. Parce qu'elles sont sucrées, on pense qu'on peut leur faire confiance, alors qu'il n'en est rien.. "T'as complètement craqué ! Fais toi soigner, arrêtes de fumer, mais s'il te plait arranges ton cas !" Elle te pince la joue et tu grimaces. "Aïeuh ! Non mais, j'vais trèèès bien moi d'abord !" Tu boudes un peu, et puis tu sers à boire, ça sert à rien d'bouder ! Vous trinquez, la vodka te brûle la gorge mais, bon dieu, qu'est-ce que c'est bon ! Elle passerait bien avec un jus de pomme aussi, mais vu que t'en as pas, pure, c'est très bien. "Fais chier, fais chier, fais chier !" Tu regardes Najia se trémousser et filer mettre son doigt sous l'eau froide. "Ta mère t'a pas appris la politesse ? Mal élevée !" Ouais bon, sa mère, c'est aussi la tienne, et question politesse, t'es pas un modèle, mais c'pas grave ! Tu la regardes mettre le nutella sur les crêpes lentement et délicatement, t'en as l'eau à la bouche. C'est presque orgasmique, t'en peux carrément plus d'attendre. Alors forcément, quand elle te dit "Ouvre ta bouche !", tu t'exécutes sans broncher et t'attends patiemment qu'elle te fourre le tout dans la bouche. Tu mâches doucement et tu laisses le délicieux de parfum envahir ta bouche, imploser dans tes papilles gustatives. Tes yeux s'écarquillent, ouais, t'avais raison, c'est du pur bonheur, c'est jouissif. "Je crois pas que t'ai appris à manger comme un gros dégueulasse Saad" Tu la regardes bizarrement, et tu passes le doigt sur ton visage pour finalement réaliser que t'as du nutella un peu partout, tout est touché : menton, joues, et même le nez, un peu. T'es un porc, un vrai. Une autre odeur parvient à tes narines : de la beuh qui brûle. Tu relèves la tete, et vois que Najia a commencé sans toi, et c'est pas cool. C'toi qui a fourni et qui a roulé, c'était à toi d'commencer ! Tu vas devant elle, attendant qu'elle ait fini pour récupérer le joint, et quand elle se met à tirer une troisième taffe, tu t'énerves un peu. "Ehhhh, on avait dit deux taffes !" Mais tu t'calmes bien vite quand c'est à ton tour de tirer. Ça t'apaise, t'es bien, t'es mieux d'un coup. Un sentiment de plénitude s'installe. C'est mieux que n'importe quoi d'autre. "J'ai faim !" T'observes ta sœur/ogre pour l'occasion attaquer littéralement sa crêpe et te mets à rire en voyant sa tête. Une idée te traverse alors l'esprit. Tu plonges tes doigts dans le nutella, même si c'est un peu dégueu dans le fond, tu t'en fous, et tu t'approches d'elle. "Eh, Shrek, t'en as, là !" Et t'étales le nutella sur ses joues, deux traits de chaque côté. "Maintenant, t'es une indienne !" Et tu ris de bon cœur, même si tu sais que sa vengeance ne devrait pas tarder. T'façon, elle te fait pas peur. Tu tires une latte encore sur ton joint et attrape Najia par les épaules, mettant du nutella sur ses fringues au passage pour la mettre bien face à toi. "Allez, petit-être-aux-crêpes-fabuleuses, prépare-toi à recevoir une soufflette du grand-maître-du-calumet-de-la-paix !" Tu mets le joint dans ta bouche en essayant de pas te brûler et en priant pour qu'il ne s'éteigne pas, puis tu colles tes mains à ton visage alors que Najia fait de même. Allez, c'parti, tu souffles, elle aspire et.. fini. Tu la regardes attentivement, à croire que la soufflette a du mal à passer.. "Un petit verre pour t'aider à la faire passer ?" Bah ouais, c'est le bienvenue là ! Allez, c'est r'parti pour un autre cul sec !
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Sujet: Re: perdus cette nuit Dim 6 Jan - 21:37
Je fumais. Une taffe pour le plaisir, deux taffes pour que ça me monte à la tête, trois taffes pour que ça me monte réellement à la tête. Je souriais maintenant comme une débile à mon frère. Il devait être ravi, ou pas. Ça se voyait, je le connaissais. Ehhhh, on avait dit deux taffes ! Bingo. Je lui rendais son bien pour ensuite me jeter sur la seconde crêpe que j'avais préparé. Je n'en pouvais plus. J'avais faim, trop faim. Tout me fit fondre en un instant lorsque mes lèvres entrèrent au contact de cette magnifique galette au nutella que j'avais soigneusement préparé. Dieu que c'était bon. Dieu que tout était bon en cette soirée. Soudain, sans que j'ai le temps de remarquer quoi que ce soit, ce pervers de frère que je possédais s'approcha dangereusement de moi avec du nutella pleins les doigts. Eh, Shrek, t'en as, là ! Je fermais mes paupières tandis que je sentais cette pâte gluante glisser le long de mon visage. Doucement, je criais. Maintenant, t'es une indienne ! Il riait. Je rouvrais mes paupières et élevais mes mains en l'air. Je criais, toujours et encore. Saad Al-Kâtib, je vous maudits ! Je n'ai même pas eu le temps de réagir et de me venger puisque mon aîné se rapprocha de moi, joint entre les doigts. Ça, ça me faisais oublier tout ce qui s'était précédemment déroulé. Allez, petit-être-aux-crêpes-fabuleuses, prépare-toi à recevoir une soufflette du grand-maître-du-calumet-de-la-paix ! Je me surprenais déjà à ouvrir les lèvres - pauvre idiote que j'étais - prête à réceptionner ce souffle qu'il allait me transmettre. Mes mains allèrent se poser contre les siennes. J'aspirais. J'aspirais jusqu'à finir par tousser. Wow. C'était décidément beaucoup pour moi, en peu de temps. Un petit verre pour t'aider à la faire passer ? Je hochais du visage, sans dire quoi que ce soit, attrapais mon verre et le buvais, cul sec. Perturbée, je me relevais et sautais hors du comptoir sur lequel j'étais assise. Ma tête alla prendre appui contre le frigo. J'avais chaud, soudainement chaud. Je plaquais mes mains contre mon visage et me souvenais alors que j'étais à cause de lui devenue une petite tartine humaine. Un sourire d'espiègle s'esquissa sur mon visage. Je ne pouvais pas rester sans rien faire. Brusquement, je me jetais sur le pot, pris bien trop de nutella que nécessaire sur mes doigts et allais tout étaler sur son visage, le haut de son torse ainsi que sa nuque. Vengeance. Je riais, d'un rire démoniaque, flippant. Puis je courrais, toujours sans dire un mot vers le salon afin de le fuir. C'est là que je décidais de me planter, bras le long du corps et sourire aux lèvres. Saad soufflais-je, comme-ci quelque chose de très grave venait de se produire. Tu ne trouves pas que ... ajoutais-je, tout en laissant une mine plutôt déroutante s'installer sur mon visage. J'avais envie qu'il commence à avoir peur, qu'il pense que je ne me sentais pas bien - ce qui n'était pas tout à fait faux. Tic, tac, j'attendais. Une, puis deux minutes. Et là, boum, j'allumais sa télévision. Une chaîne qui diffuse de la musique urbaine. Je retournais déjà auprès de lui tout en me donnant à une danse des plus étranges, mi-sauvage, mi-contemporaine. Là c'est bien ! soufflais-je tout en rigolant. Je dansais auprès de lui, lui volais un baiser et récupérais le joint qu'il avait entre les mains afin d'en tirer une longue, très longue taffe qui m'obligea à me laisser ensuite tomber dans ses bras. Tu me fais une crêpe s'teu plait, s'teu plait, s'teu plait ! lui demandais-je tout en récupérant du bout d'un de mes doigts le nutella qu'il avait sur le bout du nez afin de le manger. Oui, c'était sale. Mais c'était mon frère. On s'partageait tout, même le nutella.
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Sujet: Re: perdus cette nuit Lun 7 Jan - 1:50
Vous criez, vous arrêtez pas de faire du bruit, un bordel monstre, innommable, c'est franchement à se demander comment Camel peut bien faire pour dormir alors que bon, l'appartement étant petit, sa chambre n'est pas très loin de la cuisine, et les murs ne sont pas vraiment épais.. Bref, après la soufflette et le deuxième cul sec, tu vois Najia commencer à partir un peu trop vite. Elle colle sa tête au frigo et tu la regardes un peu inquiet, quand même, t'attends une réaction, un signe de vie, ou même un cri d'avant mort, peu importe, un truc pour te certifier que là, pour l'instant, elle respire encore. Et tu.supposes que sa main pleine de nutella qui se balade sur toi correspond au fameux signal. Quand même, tu sais pas comment t'as fait pour pas le voir venir, mais il te faut pas plus d'une demi seconde pour réagir et contre attaquer. Tu plonges rapidement ta main dans la farine à côté de toi et envoie tout sur Najia qui court en direction du salon avec son rire machiavélique. C'est décidé, en plus d'être une ogresse et une indienne, ta sœur est une sorcière ! Ça fait beaucoup pour ce petit être, mais bon.. Tu la suis dans le salon, un grand sourire scotché aux lèvres, qui retombe aussi vite qu'il est arrivé. Najia est au milieu de la pièce, plantée comme un bâton et te regarde d'un air trop flippant. "Saad" Ok, on dirait qu'elle est possédée, et ça t'fait trop peur. Fini les soufflettes, ça a un mauvais effet sur elle ! "Tu ne trouves pas que ..." Tu la surveilles attentivement, mais elle ne bronche pas. "J'trouve pas que quoi ?" Tu laisses passer les secondes, tu commences à angoisser un peu. "Najia ?" L'effet de la beuh et de la vodka commence un peu à redescendre, l'euphorie se transforme en panique. Puis d'un coup, la télé s'allume, la musique est forte, tu sursautes. "Tu m'as fait peur, putain !" Najia se met à danser comme un chimpanzé devant toi et tu ne peux pas te retenir de rire. "Là c'est bien !" Tu as à peine le temps d'acquiescer qu'elle te pique le joint des mains, tire dessus et te tombe dans les bras. "Eh behhh, t'es pas très résistante toi !" Tu rigoles, c'est bien la première fois que tu prends aussi bien le fait que ta sœur soit défoncée, tiens. "Tu me fais une crêpe s'teu plait, s'teu plait, s'teu plait !" Beeen tiens, à son tour de réclamer ! Tu la laisses manger le nutella de ton nez pendant que tu tires une taffe. La dernière. Ça y est, ça remonte, ça revient ! Tout n'est pas perdu ! "Ok, mais à MA façon !" Ouais, elle peut prendre peur. Tu la tires jusque dans la cuisine et tu te mets au fourneau. Bon allez, c'est parti ! Tu sais pas pourquoi, mais t'as envie de te la jouer beau gosse, alors tu vas faire une crêpe facon Saad le beau gosse ! Attention, c'est parti ! Messieurs, prenez des notes, mesdames, extasiez-vous ! Alors, on commence avec la pâte dans la poêle, normal. Elle commence à cuire, normal. Et là, c'est le moment de la retourner, alors attention ! Parce que tu vas pas le faire genre normal et la retourner avec la spatule, non, tu vas le faire beau gosse ! Et faut savoir que tout est dans le mouvement de poignet. Très léger. Tu fais sauter la crêpe qui monte un peu trop haut, et que, au lieu de chercher à la réceptionner, tu la regardes simplement tomber sur la tete à Najia qui se tenait à tes côtés. Tu exploses de rire. Sérieux, elle est carrément mangeable comme ça ! Nutella, farine, crêpe ! Il ne manque qu'un truc essentiel : le sucre. T'attrapes une petite poignée de sucre que tu verses sur la crêpe, donc sur Najia, quoi. "Là, t'es parfaite !" Et tu goûtes ta crêpe, quand même, histoire de voir si malgré ça elle est bonne ou pas. "Délicieuse !"
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Sujet: Re: perdus cette nuit Sam 9 Fév - 0:45
il y a t'il des âmes qui vivent ici ?
yo. désolée de devoir intervenir de cette manière là dans votre rp. mais.. n'ayant vu aucune réponse depuis le 09/01, on voulait savoir si ce rp était toujours actif? dans l'cas où il le serait toujours, envoyez moi un mp pour que j'puisse effacer mon message. ou dans l'cas contraire, déplacer votre rp dans la corbeille. sans aucune réponse d'ici le 16/01, votre rp atterrira dans automatiquement dans la corbeille. ce qui serait dommage. ;_; alors manifestez vous mes amours!