Nom complet ▲ Jim Descroc. Lieu de naissance ▲ Versailles. âge ▲ 21 yo. nationalité ▲ franco-polonaise. diplômes, études ▲ bac, fac en langues étrangères appliquées à la sorbonne. métier ▲ barman. statut matrimonial ▲ ça dépend. orientation sexuelle ▲ non définie. situation financière ▲ fauché. idole(s) de vie ▲ kid cudi. nombre d'amis facebook ▲ 637. moyen de déplacement ▲ transports et skate. groupe ▲ tu t'laisses aller. avatar ▲ norman theuerkorn. crédits ▲ meteorus & tumblr.

ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up. sa réaction? ▲

Primo, j'vais jamais au supermarché sauf pour acheter de la tise et encore.. j'ai tendance à aller chez l'rebeu d'en face pour les prix. Les chances de rencontrer un barge dans l'genre braqueur sont donc moindres. Bon, imaginons c'est le cas..hum.. je crois que je rigolerai un bon coup avec d'me dire que c'est sérieux et que je suis pas entrain de rêver ou phaser. SHIT ! Bon, no panic, j'analyse vite fait le flingue pour savoir si c'est pas un jouet car ouai, bon nombre de braqueurs se ramènent avec des faux flingues. Ça serait con de se faire braquer avec du plastique. Si l'arme a l'air réelle, j'fais pas le malin et j'vois comment ça se passe avec les autres. En tout les cas, je joue pas au con et j'me fais tout petit. On sait jamais ce qui peut se passer dans la tête du mec.

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲

J'ai l'habitude de c'genre de soirée donc ça me pose aucun problème. Je file vers le mec, je passe mon bras autour de lui, big smile, je lui dis que ce soir c'est la grosse race du siècle en lui tendant un bon joint. Je le lâche, je danse un bon coup, je repère de quoi choper, je discute avec la demoiselle qui m'a tapée dans l'oeil, je pars me servir un verre, je dose à mort le deuxième, je donne celui-ci à la meuf, j'attends un peu, je re-danse avec elle, je pars vers mon pote, je déconne avec lui, nouveau joint, bouteille de hard en main, je pars faire un collé-serré avec une autre nana sous le regard avisé de la première, je retourne vers la première, je l'emballe, après, ça dépend ; soit je finis la soirée avec elle, soit je termine dans les chiottes à gerber mes tripes, soit je m'affale sur le canapé avec mon pote à phaser toute la nuit ou une autre variante encore. Quoi qu'il en soit, je m'éclate durant la soirée, que je connaisse quelqu'un ou pas d'ailleurs, je suis du genre à m'intégrer facilement.

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui. sa réaction? sa décision? ▲

Je le fais, sans problème, sans remord, limite j'me pose même pas la question si c'est bien ou pas. En général, à ce moment-là, j'suis défoncé ou bourré voir les deux donc je suis plus trop en état de réfléchir. Après, c'est quitte ou double, soit j'me fais gauler par ma copine un jour, soit ça passe comme une lettre à la poste. Au final, elle fini toujours par me jeter, qu'elle soit cocu ou pas donc pas besoin de me prendre la tête. Après tout, c'est chiant une meuf. Je décris donc mes relations comme des CDD ; j'sais pertinemment qu'elles ne dureront jamais éternellement.

île déserte. pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine. sa réaction? se plaindre, se débrouiller? ▲

J'sais illico que je vais finir par devenir fou et que je risque de m'jeter à la mer en me coupant un bras pour attirer les requins. Bon, sinon, je joue les Robinson Crusoé jusqu'à temps que j'm'en lasse. J'explore donc l'île, j'essaye de trouver des plans de Cannabis, sinon, j'me fais péter le bide à coup de noix de coco et de bananes. J'essaye de pécher du lourd niveau poisson mais j'échoue lamentablement. Bref, j'vis mon aventure Koh-Lanta à fond quoi. Ah oui, j'oubliais, les trois/quarts du temps, j'me laisse carboniser sur la plage en mode étoile de mer. Voilà.

ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean). sa réaction? ▲

Je regarde à droite, à gauche : personne. J'm'accroupis, lui fais pleins de caresses, devient gaga à mort, puis là, j'vois que quelqu'un arrive, je me lève et j'me met à crier sur le pauvre matou lui ordonnant de déguerpir de mon chemin.

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue. pas de job, pas d'appartement et pas d'argent.. et le tout du jour au lendemain. sa réaction? ▲

Boarf, ça m'est déjà arrivé, une fois, après m'être disputé avec ma génitrice. Alors je crois qu'au début j'ai pas trop capté ce qu'il m'arrivait. Ou alors j'étais genre pommé et j'savais pas quoi faire. J'ai dû appeler un pote, squatter chez lui en m'imposant. J'ai dû sécher les cours comme à mon habitude, glander chez lui pendant plusieurs jours puis j'suis revenu chez moi ni-vu ni-connu. Bon, j'ai passé un sale quart d'heure auprès de ma mère mais qu'importe, j'pense que si ça m'arrive à nouveau un jour, j'trouverai toujours un moyen de me démerder.

digne du titanic, ton personnage se trouve à bord d'un navire qui coule. deux choix s'offrent à lui : aider la vieille dame qui galère dans l'eau avec sa jupe au risque de mettre sa vie en péril, ou la laisser tomber et avoir l'assurance de finir sain et sauf? ▲

Franchement, le mec qui va sauver la vieille dame du naufrage n'a rien dans le ciboulot. Déjà, car il n'aura aucun mérite puisqu'il risque de crever, ensuite, car il a toute sa vie devant lui par rapport à Raymonde qu'a déjà bien vécue. La vie, c'est chacun pour sa pomme. Honnêtement, si la situation était inversée, la vieille sauverait sa peau, ça n'fait pas l'ombre d'un doute. Non, qu'elle crève ! Et en silence bordel !

Putain ce que je déteste les présentations ! J’ai toujours tendance à mitonner d’ailleurs pour me rendre intéressant. J’me valorise, je dis que ma vie est topissime, que j’fais des études de ouf, que je suis un grand sportif, que j’fais du mannequinat, bref, je peux raconter n’importe quoi sous l’effet de stupéfiants ou après une bonne grosse quantité d’alcool ingurgitée. En réalité, ma vie, c’est tout l’inverse. Je suis une grosse merde. Du shit en boite. Ah ça ! J’en consomme sans modération. C’est qui lui d’abord ?! Qui a inventé ce trou du cul et Prudence aussi ?! Surement deux coincés des fesses qu’ont rien compris à la vie. Moi, c’est bien simple : la vie, j’la consume, je baise et j’emmerde tout le monde. J’me fixe aucune barrière, aucun frein, aucune limite. Je suis un gros fouteur de merde. En général, tout le monde fini par me détester. Ou pas en fait. J’en sais rien. Paraît que j’ai un bon fond et que c’est une carapace que j’me suis forgé. Peut-être bien après tout. Peut-être aussi que je suis un mec à emmerde et que j’aime collectionner les problèmes. Non, en réalité, ça doit être un mix de tout ça. Je m’amuse, je profite, j’suis inconscient, irresponsable. Ouai, ma mère me le dit quasiment tous les jours. J’ai fini par en prendre conscience et par l’assumer. Je n’suis qu’un moins que rien, un raté de première. Mon frère, lui, il est PDG d’une entreprise Polonaise, mariée à une bonasse blonde aux gros nibards présentatrice de météo et il a deux gosses et une putain de baraque à Varsovie. En soit, il a complètement réussi sa vie par rapport à moi. Attendez, je suis barman et je galère pour gagner du fric que je dépense dans l’alcool et dans le shit sans même m’en rendre compte, j’accumule les problèmes à droite à gauche, je suis censé étudier à la fac mais je sèche constamment, ma principale préoccupation est de me trouver une soirée pour tiser et bédaver comme un gros porc puis pourquoi pas niquer. Bon, vu comme ça, je peux comprendre que ma mère ait l’impression que je foire ma vie. En même temps, elle est surement trop occupée à baiser en cachette le voisin du quatrième pour s’occuper de moi. Cinq ans que ça dure. Précisément cinq ans et huit mois après la mort de mon père. Franchement, je lui en ai longtemps voulu. Je crois que je lui en veux encore aujourd’hui. Elle nous a en quelques sortes trahi. Le pire, c’est qu’elle assume pas sa relation et qu’elle pense qu’on n’est au courant de rien. En même temps, le mec qu’elle fréquente est marié et a des gosses aux dernières nouvelles. Mais c’est son problème à présent tout ça. Moi, j’men branle. Je squatte tellement à droite à gauche qu’au final, ça me paraît tellement loin. Mais si j’suis une épave aujourd’hui, elle y est surement pour quelque chose. Alors qu’elle arrête de me casser les couilles et qu’elle me laisse vivre ma life en paix et me faire tatouer de la tête aux pieds si j’en ai envie. Car ouai, elle déteste mes tattoos. Pourtant, c’est bien la seule. Genre tout le monde en est fan. Moi le premier. C’est ma grande passion et j’crois bien qu’un jour, j’arriverai au niveau de Rick Genest. Ce n’est pas pour autant que j’ai de la merde dessinée sur mon corps. Non. Tout a un sens, une signification. Ma vie est racontée à travers ces dessins. La croix et les ailes, par exemple, pour la mort de mon père qui a souffert d’un cancer. L’autre croix, pour le décès de mon meilleur ami qui s’est tué dans un accident de moto. Le « brothers » avec la tête de mort sur mon bras, pour cet ami que je considérai comme un frère mais également pour mon propre frère, qui m’a abandonné pour refaire sa vie en Pologne suite au décès de ‘pa. Après, j’ai des tattoos plus joyeux aussi, genre le visage de ma mère que j’ai fais sur un coup de tête pour lui prouver mon amour envers elle. Le visage de mon paternel également, suite à son décès. Des dates en chiffres romains qui correspondent à mon anniversaire et à ceux de mes proches aussi. Ah oui : Nikita. L’exemple parfait du tatouage qu’il ne faut pas faire. Comment ais-je pu être assez con pour me faire tatouer sur le bras le prénom d’une fille que j’ai aimé ?! Surement la seule d’ailleurs. Raah, putain ! J’étais sûr. C’était la femme de ma vie, la future mère de mes enfants. Et elle m’aimait aussi. Bordel ! J’ai tout fait foiré et elle ne m’a jamais pardonné. Je crois bien que c’est l’drame de ma vie. J’y pense chaque jour quasiment. Chaque putain de jour je me dis que les choses auraient dû se passer différemment. Alors ouai, je suis d’accord avec le schéma : mec sympa rencontre gentille fille qui le fait souffrir alors il devient mec méchant et fait souffrir des filles gentilles qui deviennent méchantes à leur tour et bis repetita. Ça peut paraître con mais c’est la stricte vérité. Mon comportement a changé à cause d’elle et de toutes les merdes que j’ai accumulé durant une période. Alors maintenant je m’amuse et je ne me soucis plus de rien. S’il m’arrive une couille, je le prend à la rigolade. Je me fou de tout, ouai. Je suis un gros fouteur de merde, ouai. Et je suis pas prêt de changer. Je suis heureux comme ça, faut pas croire.