Sujet: until heaven stops the rain (pacôme) Lun 10 Déc - 22:48
△ WIND ME UP. PUT ME DOWN. START ME OFF AND WATCH ME GO. I'LL BE RUNNING CIRCLES AROUND YOU SOONER THAN YOU KNOW. A LITTLE OFF CENTER AND I'M OUT OF TUNE JUST KICKIN THIS CAN ALONG AVENUE. BUT I'M ALRIGHT.
tu divagues. tu marmonnes, tu tressailles. tout est trouble, alors tu te rattrapes au mur. bancal ? te respiration se coupe, tu reprends la marche. bizarre, tu ne sens pas tes jambes, elles sont coton. et là comme un déclic. tu rêves. tu déglutis difficilement et dans un grognement presque inaudible, te réveilles. tes paupières sont des poids monstrueux, pourvu qu'elle ne creusent pas jusqu'à la cervelle. supplice. tu replies tes jambes, sans résultat. tu décryptes pas encore très bien la position dans laquelle tu te trouves actuellement. ok tout est à l'envers. tu peux en déduire que t'as la tête qui pend mollement vers le bas. du canapé ? bingo t'étais sur un canapé. mais lequel ? moins facile. tu reconnais vaguement l'endroit. fallait dire que t'en avais fait des appartements de Paris, dormir chez n'importe quel connard, connu de vue ou même le parfait inconnu. une inspiration et tu te relèves avec le peu de courage qu'il te reste. ah putain les cervicales, comme ça douillait. mais bon, t'étais assez endurant à la douleur, fallait dire que ta planche t'en faisait bouffer aussi. tu passes furtivement ta main sur ton visage, puis dans ta nuque. y avait un mec étalé sur tes jambes, d'où là sensation d'engourdissement. déboussolée, encore une sensation de pitoyable. il est littéralement étalé sur le dos, ses mèches brunes recouvrent son visage, laissant apercevoir une mâchoire parfaite, et une jolie bouche charnue mais pas trop. brun, carrure normale à la musculature visible aux avant-bras et au niveau des trapèze. jude. et c'es là qu'un relent te parvient. tu yeux glissent le long de son bras étendu en direction du sol, au-dessous une bassine. apparemment il n'était ou n'avait pas été bien. enfin pour l'instant il dormait comme un bébé mais ce serait con qu'il s'étouffe si jamais ça recommençait. tu te dégages de l'emprise de ses jambes puis te penches vers lui. il a le souffle léger. tu pourrais passer ta main sur ses pommettes saillantes pour dégager ses yeux de ses cheveux, mais ce serait faible de ta part. au lieu de ça, tu agrippes son épaule droite et appuie dessus de manière répétitive. il allait pas aimé, ou alors il serait trop amorphe pour réagir. « mec. » elle contait se réveiller la belle au bois dormant ? « eh tu devrais t'assoir t'as pas l'air bien. » grosse gueule de bois bien moche. il s'était mis minable. peut importe, pas grand souvenir. merci la fumette, le p'tit rail, le champignon, bref tout quoi.
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Sujet: Re: until heaven stops the rain (pacôme) Sam 5 Jan - 12:33
Until Heaven Stops The Rain feat Morgan & Pacôme
Étrange cette sensation qui me rongeait le cerveau jusqu'à me rendre totalement inerte. Je souffrais terriblement. Cette migraine avait finis par m'abattre. Je m'étais livré à l'alcool sans résignation. D'habitude je ne ressentais nullement l'envie de toucher à cette drogue licite. Elle m'avait rendu minable. Totalement minable. Je me souviens de rien à part cette douleur encore atroce qui m'avait poussé à vomir mes tripes. J'avais pour la première fois succombé à la tentation afin d'oublier mes tourments quotidiens qui me pourrissaient la vie à longueur de journée. Mauvaise initiative ! Je me retrouvais le corps vide, inerte sur le fauteuil sans même pouvoir ouvrir les yeux. Ma conscience encore éveillée essayait tant bien que mal de me pousser vers la raison mais malheureusement tout ceci était peine perdu. Lâchement j'abandonnais tout espoir pour à nouveau ré-ouvrir les yeux. Ma seule échappatoire était de rester allongé pour éviter tout état second. Une autre douleur apparue soudainement au bas de mon dos. Sans doute la position que j'adoptais. Pourtant je sentis quelque chose bouger. Et merd* ! Qu'est-ce que c'était ? Une voix familière me sortit de tout questionnement. Morgan. Je me souvenais que je m'étais drôlement affiché devant lui en buvant jusqu'à l'ivresse. Mais qu'est-ce que j'avais voulu lui prouver ? Que j'étais un dur à cuire ? Ce mec me rendait totalement idiot. Face à lui je réagissais comme une minette de seize ans. Purée quel con. "eh tu devrais t'assoir t'as pas l'air bien." Évidemment que j'étais mal ! J'avais envie de gerber à n'importe quel moment sans parler de ma fierté qui venait de s'envoler en une journée ! Bordel ! Je me relevais avec difficulté en m'agrippant sur les rebords du canapé. La tête me tournait tellement que j'avais l'impression qu'à tout moment j'allais perdre conscience. Pourtant j'ouvris les yeux. Bon Dieu la tête affreuse que je devais affichée ! Une gueule de bois en somme. Je jetais un bref coup d’œil à la bassine qui trainait dans le coin. Charmant. Du coup rien que l'odeur de puanteur qui s'en dégageait me donnait à nouveau l'envie de gerber. "Mec il s'est passé quoi hier ? On n'a bais* ?" Certes mon questionnement était fort délicat mais je ne voulais pas passer par quatre chemin avec lui. Cet enfoir* me rendait apathique. Je ne sais pas ce qu'il se passait dans ma tête mais en sa présence je n'étais plus le Jude. Ce solopa*d narcissique et prétentieux. Qu'est-ce qui m'arrivait au juste ? Je bougeais du canapé peut-être un peu trop vite ce qui me poussa à me raccrocher à la première chose que je voyais. Morgan. Encore et encore lui. Mes mains venaient brutalement de s'agripper à son col. "Désolé Mec..."