Journée d’intégration. C’est ce mot qui venait de bercée le week-end de la jolie brune, en effet désormais à la fac de psychologie, l’université avait décidé d’organiser un week-end d’intégration direction un endroit inconnu. Bien que tout le monde avait l’air ravi dans le train, Clémence quant à elle était plutôt du genre déprimée, en effet à la base elle devait passer le week-end avec son meilleur ami et pour finir elle se retrouve avec une bande d’imbécile qui s’amusent à hurler et se préparent à se lancer des tonnes de farine ou d’œufs au visage. Elle restait donc assise là, à regarder les paysages défilés un peu plus tous les cinq minutes, écoutant la musique elle soupirait et penser à son week-end foutu. Elle descendait alors du train lorsqu’ils étaient tous arriver à destination et découvrait alors la paysage de leur journée d’intégration : Marseille. Clémence tournait alors la tête dans tous les sens n’ayant qu’une envie, rentrer tout de suite à Paris, elle s’asseyait sur un banc et regardait les étudiants de deuxième année qui expliquaient le programme des trois jours. A ce moment précis, la jeune brune avait très peur de revenir ici mais surtout quand on lui annoncer le nom de l’hôtel : le paradis. Cet hôtel porte assez mal son nom mais surtout il est situé dans la rue ou Clémence à vécu son enfance, les jours passent et tout se déroule presque bien sauf que la jeune marseillais est toujours sur les nerfs et n’arrive pas à rester calme. Lundi matin, arrive et enfin le retour à la maison. Je montais dans le train beaucoup plus heureuse qu’à mon départ, je sortais mon téléphone et appelait Pacôme qui comme d’habitude était sur messagerie. « Salut petit cœur, c’est Clémence. Tu viens toujours me chercher à la gare ce soir ? J’arrive a 18h30, n’oublie pas s’il te plait .. Même si t’es occupée avec un garçon super mignon, me zappe pas. A ce soir, je t’aime. » Elle raccrochait son téléphone, et écoutait de nouveau la musique. Possessive, c’est certain envers Pacôme elle l’était souvent et surement trop la plupart du temps mais elle avait toujours peur qu’il la laisse et comme elle n’a pas beaucoup de contact, elle préfère le garder pour elle, bien que cela ne la dérange pas vraiment qu’il fréquente des garçons mais qu’elle connait c’est mieux. Ce qui est bien avec Pacôme c’est qu’il n’y a jamais eu d’ambiguïté, il est gay et l’avantage c’est qu’ils peuvent dormir ensemble et rire sans que jamais rien ne se passe, d’ailleurs elle aime beaucoup dormir avec lui, elle se sent plus en sécurité et elle en a bien besoin. Dix-huit heures trente, Clémence descendait du train et prenait alors sa valise, elle sortait de la gare et se mit à soupirait lorsqu’elle comprit que Pacôme serait encore en retard, elle sortait son téléphone et s’assit alors sur un banc. 18h45, toujours personne, elle se lève et commence à marcher vers chez elle avec sa valise à la main. Elle le sait bien, elle ne peut pas compter sur lui surtout pas quand un garçon est dans le coin. Elle regarde autour elle et marche redécouvrant Paris comme si c’était la première fois.

pas de réponses, j'archive.