Paris, la belle capitale. Levée au aurore par un étrange rêve, Hortense s’était donc levée tôt dans l’impossibilité de retrouvé son sommeil. A sept heures du matin elle était déjà à déambuler dans les rues de la belle capitale, sans but précis, sans recherche précise, sans but précis. Elle laissait juste ses pieds la guider comme à chaque fois qu’elle décidait de partir comme ça. Le temps s’écoulée et le soleil monté de plus en plus. Elle savait qu’elle devait rentrer, pour se préparer pour les cours. Mais non … elle restait encore là. A revisiter encore et encore ces rues qu’elle connaissait déjà par cœur. Vers les dix heures enfin elle regagna le sixième arrondissement, un sourire se dessina sur ses lèvres, elle attrapa son téléphone et comme un réflexe rechercha le numéro de son frère, se rendant compte qu’il ne recevrait jamais son message. Son sourire s’efface et on peut deviner que son frère lui manque. Sirius n’était pas son jumeau pour rien. En partant il a en quelque sorte brisé une partit de la belle Hortense. On dit souvent que les jumeaux sont une seule et même personne réunit dans deux corps. C’était ce qu’était Hortense et Sirius. Mais ce dernier a rejoint un endroit qu’Hortense ne souhaite pour l’instant aucunement rejoindre. Elle est bien ici, elle veut profiter de la vie. A fond. Elle grimpe les escaliers qui la mèneront chez elle. Dans son grand appartement. Au départ qui devait réunir sa bande d’amis du lycée, mais au fur à mesure chacun a rejoint son propre chez soi et aujourd’hui personne n’a de nouvelle de personne. Mais grâce à ça, son chemin a croisé celui d’Eidan. Avec qui elle a assez rapidement tissé un lien assez spécial. Un lien qui ne leur appartient qu’à eux deux. Fait de complexité et de simplicité tout à la fois.

Elle ouvre la porte de son grand appartement, occupé par deux personnes. Elle y rentre. Dépose les clés à l’entré. Sur ce petit meuble. Enlève ses chaussures. Un regard à l’horloge lui indique déjà onze heures. Un soupir. Elle entend l’eau de la douche. Et suppose ainsi qu’Eidan s’y trouve. Elle enlève sa fine veste. Et sentant la fatigue la gagner, elle regarde néanmoins tour à tour la cuisine et le canapé. Cuisine ou sieste ? Tel est son dilemme à l’instant même. Mais le canapé l’emporte. Sa nuit avait été vraiment courte et cette promenade dans la capitale l’avait crevée. Même une infatigable pouvait être fatigable. Elle s’allongea comme ça sur le canapé. Et quelques secondes après Morphée était passé. Les cours aujourd’hui c’était foutu. Même si elle savait qu’elle devait bosser dur pour avoir son diplôme et surtout gagner une place au sein de ce prestigieux cabinet, c’était parfois plus fort qu’elle. C’était juste comme ça.