Citation :

here are the rules.
nous sommes beaucoup. donc histoire de ne pas faire traîner le sujet, merci de privilégier les postes de 300/400 mots. c'est une moyenne, j'sais que certains font beaucoup plus. pis... donc ça se passe la nuit d'halloween : vos personnages peuvent être déguisés, ce sera cool. et on vous a préparé pas mal de choses. et aussi, merci à Camel et Ana pour leur contribution à la réalisation de ce sujet.

31 OCTOBRE. HALLOWEEN.

Une bonne excuse pour sortir pour certains. Et puis il y a les autres, les autres qui n’ont pas besoin d’excuse. Et puis, il y a également ceux qui ont l’excuse de vouloir s’amuser. L’excuse de glisser un petit quelque chose dans le verre d’une bande d’amis. Les consommations s’enchaînent. Les conneries aussi. Ils ne sont pas beaucoup au début, mais finissent à neuf. Neuf adultes en tout cas. Dans un cimetière où ils se sont tous assoupis un moment. Pourquoi ? Ont-ils couru ? Et puis, il y a un chien. Une chèvre. Et un gosse. Une adorable petite fille à priori avec tout ce rose sur elle, tellement cliché. Personne ne se souvient trop où ils ont trouvé le reste de l’équipe. Y-a-t-il un parent dans l’histoire ? Bonne question. Pour la plupart, ils ne sont pas en bon état, et franchement loin d’être assez conscients pour se rendre compte de la situation.

La brise sur ma peau me réveille. Où est ma veste ? Et merde, pourquoi dois-je sentir le vent ? Et… J’ouvre enfin les yeux et comprends que je suis bien loin de chez moi ou du dernier bar dans lequel j’ai croisé le chemin de quelques têtes connues. Un serre tête avec des oreilles de lapin en plein milieu de la figure que je peine à remettre sur le sommet de mon crâne, un peu comme si ma vie en dépendait. Mes bras sont ankylosés. Je me redresse et me traîne jusqu’aux autres, escarpins à la main. Un drame à la fois, ce sera mieux pour tout le monde. Raj ? Il ne manquait plus que lui pour me combler cette nuit. J’aperçois Anaëlle un peu plus loin. Et encore pas mal de personnes. Un peuple, presque. À peine éveillée, je me mets déjà à réfléchir. Beaucoup. Comment sommes-nous arrivés là ? Ça fait combien de temps ? J’ai mal au cœur aussi en essayant de rassembler mes bribes de souvenirs. Et dire que je dois me tenir à l’écart de toute boisson alcoolisée pour justement éviter ce genre de situation. Je me sens trop claquée à l’idée de trouver quelqu’un avec qui les choses passent mieux, alors je me laisse tomber à côté de Raj. « Debout, toi. » Je le pousse un peu. « Une idée de ce que l’on fait ici ? »