ma seule liberté est de rêver, alors je rêve de liberté

Antigone Gilbert

Nom complet ▲ antigone marie-antoinette mazarine gilbert Lieu de naissance ▲ quelque part en australie âge ▲ dix-sept ans, mais cela lui semble être bien plus nationalité ▲ sur sa carte d'identité, française. sinon, elle ne se sent d'aucun pays diplômes, études ▲ rien de tout cela, l'école n'a pas son importance dans sa vie métier ▲ pour bientôt, mais elle souhaite devenir djette, et cela lui permettrait de vaincre sa timidité statut matrimonial ▲ mariée à l'amour orientation sexuelle ▲ l'amour n'a pas de sexe situation financière ▲ elle oscille idole(s) de vie ▲ peter doherty, gainsbourg, verlaine et rimbaud, bip ling, alexa chung, poppy delevingne nombre d'amis facebook ▲ elle n'aime pas facebook, instagram, c'est tellement mieux moyen de déplacement ▲ à pied, à vélo, et même à dos d'âne une fois groupe ▲ la javanaise avatar ▲ fragilité sauvage. crédits ▲hideous-beauty (tumblr)

mise en situation

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲
le monde et elle, ça fait surement deux et plus. si par une gentillesse du destin une cachette s'offre à elle, antigone s'y réfugiera sans guère plus attendre. par contre, si vous voulez vraiment la faire s'éclater au milieu d'une foule grouillante, la seule manière d'y procéder est un bon verre d'alcool et un petit join. c'est fou un tel comportement lorsque l'on sait qu'elle voudrait être djette !

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui. sa réaction? sa décision? ▲
le problème avec antigone, c'est qu'elle tombe amoureuse près de six cent fois par jour, il suffit d'un regard, d'une attention particulière pour que son cœur s'emballe. ayant été en mal d'amour durant toute sa jeunesse, elle s'offre à celui qui l'aime le plus, la personne qui saura lui faire comprendre qu'elle est unique. si celle-ci se délaisse d'antigone, elle ira voir ailleurs, se disant que s'il se comportait ainsi, cette personne ne devait guère la mériter.

île déserte. pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine. sa réaction? se plaindre, se débrouiller? ▲
ce serait pour elle un moyen de se ressourcer, de renouer avec son moi-intérieur. adorant rêvasser, il s'agit plutôt d'un semaine de vacances que de torture. puis, les noix de coco et les fruits exotiques, c'est plutôt bon.

ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean). sa réaction? ▲
aussitôt, antigone l'embarquera avec elle ! les chats sont ses compagnons de toujours, d'autant plus si celui-ci est maigrelet, cela lui évoquera son premier chaton, nestor.

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue. pas de job, pas d'appartement et pas d'argent.. et le tout du jour au lendemain. sa réaction? ▲
comme à l'accoutumé, antigone fera de son mieux pour remonter la pente. elle logera sans doute chez une connaissance le temps qu'il lui faudra pour amasser assez d'argent pour se remettre à flot. généralement, c'est à coup de baby-sitting et de petits jobs qu'elle y parvient.

ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲
plutôt mourir que de commettre une telle chose !

l'heureux propriétaire

Prénom ▲ si je te le disais, tu ne me croirais pas. Pseudo ▲ smoking life. âge ▲ quinze ans pays ▲ j'en ai oublié l'orthographe. j'ai connu ollp grâce à .. ▲ sais plus, c'est ollp quoi suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ je recommence mon perso, donc comme tu le sens l'type de lien que je préfère ▲ les liens profonds, qui toi même te donne envie de d'venir ton personnage ma chanson du moment ▲ ride, lana del rey ma fréquence de connexion ▲ le plus souvent possible et mon super mot d'la fin .. ▲ je t'dis, c'est comme tu le sens. recenser son avatar ▲

Code:: <span class="pris">Zippora Seven</span> ◈ Antigone Gilbert

UN GOÛT D'ARRIÈRE GARDE MAIS SURTOUTUN ARRIÈRE GOÛT D'AVANT-GARDE

La vague à l'âme. Les pensées qui s'entrechoquent violemment sous cette pluie d'idée. Ma tête va surement exploser, mais après tout, cela n'a pas vraiment d'importance. Tous ces souvenirs de jadis doivent disparaître à jamais, même si pour cela, il faut abandonner un peu de soi. La jalousie, je ne la connais plus. Désormais, ma sœur qui a longtemps été un modèle de perfection n'est plus. D'ailleurs, mon frère aussi, et toute ma famille. Même si je les aime plus que tout, c'est nécessaire. Changer de vie. Plus jamais je ne me regarderai dans le miroir avec dégout, tout en pensant que je suis si imparfaite comparée à la beauté resplendissante de X. Maintenant, j'ai oublié complètement cet horrible sentiment d'être la cinquième roue du carrosse. Je vais voler de mes propres ailes, ne plus me dévaloriser. Je pourrais enfin vivre comme j'ai éternellement voulu, au gré du vent, juste d'amour et d'eau fraiche. « Mademoiselle, votre billet. » Tonne une voix à ma droite. Le contrôleur. Difficilement, j'extirpe de ma besace en daim ce qu'il demande, avec un mince sourire. Je lui tends, espérant qu'il s'agit du bon, et pas un des cinquante mille périmés qui trônent dans mon sac depuis des années. Le type acquiesce, ça à l'air d'être bon. Soulagée, je soupire presque. Manquerait plus qu'une amande sur le dos pour entamer ce nouveau moi. Il repart s'occuper des autres passagers, dont l'un semble ne pas être rassuré à l'idée d'être contrôlé, ayant sans doute voulu frauder.

Ma main descend doucement jusqu'à la sienne. Cet homme, c'est mon Amour. Je l'aime éperdument, si bien que chacune de ses paroles me rend folle. De son côté, c'est un peu pareil. Je suis persuadée d'être ce soleil qu'il idolâtre, cette jeune fille qu'il adule comme les poèmes d’Apollinaire. Ce n'est pas aux nombres de fois où il me l'a murmuré avec fièvre et passion, mais à ce regard dont j'ai toujours rêvé être l'objet. C'est merveilleux, cette sensation. J'ai l'impression d'être libre à ses côtés. « Tu es toujours certaine ? » Brusquement arrachée à mes pensées par sa voix candide, je peine à le comprendre tout à fait. « De ? » je fais, timidement. Patient, comme à l'accoutumé, il se répète. « Quitter l'Australie, ta famille, tout. » Même si mon patelin paumé au fin fond du pays des kangourou est l'endroit où je me suis développé, je n'ai aucun regret. « Je ne quitte pas tout : tu es mon tout. » Il sourit, penche ses lèvres vers les miennes. On hésite : les manifestations physiques de notre passion n'ont jamais été très fréquentes. On préfère s'aimer de manière poétique que de s'abandonner aux vices des plaisirs charnels. Elles s'effleurent, mon souffle se coupe. Alors que l’impardonnable allait être commis, je me recule de peur. Il ne se fâche pas, lui même n'aurait pas osé sauter le pas. « Puis, il est trop tard pour avoir des regrets, on est en France là. » remarque-t-il tout en cachant quelques rougeurs. J'aime sa timidité. Putain, je t'aime.

Nos épaules s'entrechoquent tandis que sa tendresse s'exprime sur le dos de ma main par de petits cercles tracés par son index. Mon sourire continu : je laisse ma tête s'échouer tout contre la sienne. Mon cœur balance au rythme du train sur les rails. On va trop vite pour que je puisse distinguer le paysage, se résumant alors qu'en de longues trainées colorées. Mon livre tant aimé menace de tomber au sol, seulement posé au bord de mes genoux. Après tout, ce ne sera pas la première fois que cet ouvrage de Gogol se retrouve ainsi malmené. La dernière fois, il a pris l'eau du bain. Mes yeux se ferment. Je me blottis inconsciemment contre ma moitié, mes lèvres désormais à quelques centimètres de son cou, mon souffle battant sa peau. « On arrive quand ? » Je murmure, profitant simplement de l'instant présent. « Encore deux arrêts, si tu veux je te réveille quand on arrive. » Me propose-t-il. Oh mon dieu, ses mots ne me font que l'aimer d'avantage. « Si tu veux... » Je me contente de répondre tout rêvassant. Des souvenirs de mon enfance affleurent à la surface. Sa main serre la mienne. Je me laisse aller. « Tu es ma princesse. » Me glisse-t-il à l'oreille.

Mon court somme a été bercé par cette merveilleuse phrase, qui là encore, m'habite et me ravit. Avec lui, si notre amour demeure, je pourrais traverser toutes les épreuves. Alors que le véhicule perd de sa vitesse, j'émerge doucement. Ses bras sont encore autour de moi : j'ai l'impression de vivre un rêve. Mon dit chevalier me tend mon gilet en chanvre vintage assez loose qui me réconforte à la manière d'un doudou. Je me lève difficilement, les membres encore engourdis par notre trajet. Nous avions pris le train depuis l'Italie, ayant trouvé des billets peu chers de Sydney à Venise. Au lieu de faire simple, on fait toujours compliquer. « Bien dormi ? » me questionne-t-il, visiblement enthousiaste. « Mouaip... t'es un bon oreiller. » je lui rétorque avec un sourire. Mon reflet m'est réfléchit par la vitre crasseuse du wagon. Il est plutôt pas mal, mon tregging en cuir. Mon débardeur en coton bio complètement mou aussi, et tant qu'à faire, mon tribby bordeaux de même. Les ash que j'ai aux pieds ne sont pas en reste non plus. « Ma colombe, t'arrêtes de t'admirer qu'on descende ? » me propose-t-il tout en m'entrainant avec lui et nos valises. « T'sais, on peut vivre dans le train ! » Cette remarque lui extorque un sourire. Sur le quai de la gare du Nord, il m'enlace, délaissant de côté nos bagages. « Je t'aime... » me murmure-t-il tout en plongeant son regard dans le mien. Mon cœur brule alors que nos lèvres s’effleurent. Comme une impression de déjà-vu. Cette fois-ci, je ne me défile pas. Plus rien ne compte autour de nous, même les passants, nous, d'ordinaire si pudiques. Je t'aime tout autant.

Bienvenue à Paris

merci

RE-BIEEEEEEEEEEEEEEEEENVENUE !!
A défaut de t'avoir reconnu, je viens te souhaiter un big bienvenue.

Bon courage pour ta fiche & du coup, t'me réserve un super lien :)

j'espère bien

tu vas devoir te faire pardonner, Al, de ne pas avoir reconnu la personne la plus parfaite que t'as jamais rencontrée

pour le lien, pas de problème