Nom complet ▲ noé-ylasis leitao. Lieu de naissance ▲ paris. âge ▲ 21. nationalité ▲ français. diplômes, études ▲ j'suis bachelier... bah quoi, j'trouve que ça fait mieux que de de dire que j'ai le bac. métier ▲ assistant dans une crèche + luthier le reste du temps. statut matrimonial ▲ célibâtard. orientation sexuelle ▲ j'accepte tout ce qui a des bras, des jambes et qui crie. situation financière ▲ arrive à payer son loyen et à manger à sa faim, j'imagine que j'ai pas à me plaindre. idole(s) de vie ▲ martin luther king. nombre d'amis facebook ▲ face quoi? Ah, facebook, ce truc pourri qui fait que les jeunes ne sortent plus et sont en couple virtuellement ? Très peu pour moi, j'préfère pas tomber sur ce site pourri. moyen de déplacement ▲ métro, c'est rapide, même si ça pue. groupe ▲ tu t'laisses aller. avatar ▲ river viiperi. crédits ▲ bazzart - tumblr.

ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up. sa réaction? ▲

J'pense avant tout que Noé ne fera pas le mec trop sûr de lui qui se la joue gangster. Je pense que dans ces moments-là, tout le monde serait sonné, dans le même état d'esprit : on écoute et on se la ferme. Alors ouais, j'pense qu'il écouterait les ordres donnés par l'homme et qu'il se la jouerait muet. Malgré tout, s'il a l'opportunité de sauver quelqu'un, il n'hésitera pas, courageux, mais pas au péril de sa vie. Il fera tout ce que toute personne normale ferait, écouter.

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲

Une soirée? Ah mais nickel, j'adore les soirées, sortir, danser. Bref. Noé irait saluer cette personne, sauf s'il a mis sa tête des mauvais jours, dans ce cas il jouerait le mec hyper lunatique qu'a rien à reprocher à cette personne, mais qui fait tout comme. Enfin non, il est pas si con mon Ysalis. Saluer donc cette personne serait la première chose qu'il ferait... après avoir pris un verre. Ensuite, qui vivra verra, comme on dit. Il dansera, fera de nouvelles rencontres, et donc, finira par coucher avec quelqu'un dans un vestiaire, ou dans les toilettes... ou n'importe où d'ailleurs.

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui. sa réaction? sa décision? ▲

Cette réponse sera très brève. Premièrement, Ysalis en couple? Hein, hein... y'a un truc qui sonne plutôt faux dans cette phrase. C'est pas qu'il n'est pas capable d'être en couple, c'est juste que... en fait si, il n'est pas capable d'être en couple. Ce qu'il veut, c'est profiter, s'amuser, faire pleins de rencontres et puis, comme on dit, la vie est courte, et sa seule devise, c'est profiter, profiter jusqu'à ce que la mort de ses bras doux vienne le retirer à la vie. Admettons qu'il soit en couple, il tromperait la personne avec qui il sort, sans hésiter, quand bien même ça viendrait à se savoir, il s'en fout.

île déserte. pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine. sa réaction? se plaindre, se débrouiller? ▲

La belle vie ! Pas de pollution, pas de voiture, pas de bruit hormis celui des vagues qui viennent s'éclater sur la plage, pas de gens stressés, rien de tout ça. Il apprécierait, sincèrement. Mais bon, s'il y a du chocolat, un lit confortable et de quoi avoir une bonne hygiène, on peut partir sur deux semaines avec lui... Il n'est pas du tout matérialiste.

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue. pas de job, pas d'appartement et pas d'argent.. et le tout du jour au lendemain. sa réaction? ▲

Ysalis est un battant. Il ne se laissera jamais abattre et ne laissera pas ces quelques choses détruire sa vie. Il se battra, il fera tout ce qui est possible pour récupérer un mode de vie sain. Mais bon, soyons honnêtes, qui laissera une gueule d'ange comme lui dehors? Je pense que nombreux sont les gens qui l'accueilleraient chez eux... Mais bon, ce n'est qu'une affaire de goût. Vexé, il mettrait du temps à s'en remettre, mais il penserait à tout ce qui lui est arrivé, une fois remis sur pied, pas avant.

ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲

20 000, 50 000 ou 1 million d'euro, jamais il ne trahira un ami. Le simple fait d'être amis prouve que rien n'est supposé les séparer, à commencer par les relations amoureuses, l'argent et toutes ces choses qui peuvent habituellement diviser les gens. Ysalis ne pourrait même pas le faire pour quelqu'un qu'il ne connaît pas. Dénoncer, balancer, c'est une trahison qu'il ne pourrait pas effacer de sa mémoire et il se lancerait dans un processus d'autodestruction duquel il mourrait. Il ne pourrait pas vivre avec ça sur la conscience.

Paris, ville lumière, ville de l’amour, ou tout simplement ville de France, capitale, si vous voulez. Alors que tous les gens se pressent pour entrer dans le wagon de métro qu’ils ont choisi, que les jeunes vont à l’école ou paressent dans leur lit, que les chefs d’entreprise négocient de beaux contrats partout dans le monde pour quelques millions en plus sur leur compte, moi, je suis encore dans le ventre de ma mère. Je ne sais pas où je vais atterrir, la seule chose que je sais, c’est que je veux sortir et voir ce qu’il se passe à l’extérieur. Neuf mois passés dans le noir, c’est bon, c’est à mon tour de briller. Bon, vous imaginez bien que là j’improvise pour ce qui est de ce que je pensais, mais le reste n’est pas faux… c’est même vrai pour être tout à fait honnête. D’après ma mère, j’étais rudement impatient d’être en dehors de ce qui m’a abrité pendant ces neufs mois. Je tapais si fort que ma mère en souffrait, mais bon, je lui ai souvent dit que c’était pour être câliner plus rapidement, que je ne voulais pas juste être nourri par un vulgaire tuyau qui nous relie, elle et moi. Bon, ce tuyau était utile malgré tout, sinon je ne serais pas là…

Enfance sympa dans un quartier plutôt sympa également, mes parents ont tout mis en œuvre que ma vie ait un sens, mais surtout, ils voulaient que je trouve ma voie. Mon père, fils de luthier, voulait bien évidemment que je reprenne l’une des seules boutiques de Paris qui entreprend ce métier. En effet, les luthiers se font de plus en plus rares, on oublie même ce à quoi ils servent, mais moi, mon avenir fut vite tracé. Ce que je voulais ? Être luthier, tout comme mon père, mon grand-père et toutes les générations qui nous ont précédés. Je voyais bien que mon père serait dévasté si je ne faisais pas le métier qu’il rêvait de me voir faire, puis il faut dire que j’adore ce métier. Réparer les instruments des artistes, c’est un immense privilège. Petit, je me voyais déjà accueillir tous les instruments de mes artistes favoris pour les réparer un à un avant de les revoir partir aussi vite qu’ils sont venus, dans toutes les directions du monde. Ce métier m’attirait. Malgré tout, j’ai passé mon bac, c’est apparemment important ici, en France. Bof… Je n’y crois pas trop. J’ai souvent traîné avec des gens plus vieux que moi et ils étaient tous bacheliers, n’avaient pas forcément envie de continuer les études, et se retrouvaient tous, pour la plupart, au chômage, à attendre qu’un boulot se libère… Je n’aimais pas les voir dans cette situation, alors j’ai bossé. J’ai préféré avoir un autre métier pendant que j’aidais mon père en tant qu’apprenti-luthier. Je continuais alors dans une branche peu commune pour un mec comme moi. Mes parents furent d’ailleurs très choqués parce que je voulais travailler avec les enfants. Ces jolis petits minois m’apaisaient et me rendaient plus doux. Je ne voulais pas d’un boulot qui me mette sur les nerfs. J’avais peur de paraître désagréable lorsque je serais auprès de mon père.

Mes parents ont toujours tout mis en œuvre pour que je sois heureux. Je peux affirmer qu’ils ont réussi. Ils se sont toujours sacrifiés, m’ont laissé poursuivre et réaliser mes rêves, parce qu’ils savent que j’ai des limites. Ils sont déçus de voir que je ne sais pas garder une compagne, et ont d’ailleurs eu du mal à accepter que parfois, je couchais avec des hommes. Pour moi, cela ne voulait pas dire que j’étais gay, tout comme coucher avec une fille ne me rapprochait pas non plus du statut d’hétérosexuel. Je couchais, point. En vérité, ça n’allait pas plus loin. J’avais besoin de garder ma liberté, j’avais besoin de sentir que je ne pouvais en faire qu’à ma tête. Ma vie n’était qu’un immense file sur lequel je pouvais aller en avant, en arrière, je pouvais même plonger la tête dans le vide, rien ne me retenait à quoi que ce soit. Alors je tentais un peu tout. J’aimais les expériences différentes. La seule chose que je ne supporte pas est la monotonie. C’est pour ça que je ne rentre pas dans le petit dicton qui dit que les Parisiens ne font que « métro, boulot, dodo ». Oh non, moi je vis tantôt le jour, tantôt la nuit, parfois je ne dors pas. Le sommeil, c’est une perte de temps pour moi, alors quand je suis vraiment en forme, si je peux m’en passer, c’est parfait.

Cependant, la vie parfois fait que les choses changent. Alors que je m’épanouissais dans ma vie, à part quelques broutilles, mais rien de grave, certaines personnes ont fait de ma vie un enfer. Un soir, mon père et moi sortions du magasin que nous possédions, et deux hommes ont surgi de nulle part, nous demandant de l’argent. N’ayant pas beaucoup de sous sur moi, j’ai dit que je n’avais que quelques euros, mais rien d’autre. Je n’avais pas prévu le flingue qui est venu se poser sur la tempe de mon père, pendant que l’autre homme me demandait l’argent, d’un ton beaucoup moins rassurant. Malheureusement, je n’avais pas réussi à pondre plus de sous en si peu de temps… Mon père subi les conséquences. Je m’en veux encore d’être sorti sans argent ce soir-là. Les hommes ont été arrêtés, mon père n’est pas revenu d’où il est pour autant. Ma mère fut dévastée mais soulagée qu’il ne me soit rien arrivé. Je lui ai toujours répondu que ma vie ne serait que très fade désormais, que le travail de luthier ne me disait plus rien mais que je le ferais pour que mon père soit heureux et fier. Ayant toujours été très complices, ma mère et moi avons décidé de gérer ce magasin à deux, pour que je puisse assurer le poste d’assistant dans une crèche que j’ai récemment reçu. Ma vie est légèrement mouvementée, mais bon, je n’ai toujours pas succombé au rythme donné par les autres gens aux Parisiens. Je ne suis toujours pas le fameux « métro, boulot, dodo ». Cependant, j’arrive à jongler entre les soirées, mes deux travails, et ma vie privée. Voilà, c’est ça l’histoire de Noé. Je n’ai pas eu une vie extraordinaire jusqu’à maintenant, mais qui sait ce qui m’arriver dans les années à venir ?