► OOH LA LA PARIS.
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 hey mademoiselle! — siloë

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MessageSujet: hey mademoiselle! — siloë   hey mademoiselle! — siloë EmptyLun 5 Nov - 15:15

La fatigue. Trop de soirées trop de boissons, et plus assez de doliprane. Primael avait une tête de zombie bien pale, l'oeil morne et un caractère encore plus agréable qu'à l'habitude. Après avoir envoyé chier ses camarades de cours, il s'était replié dans un coin de l'amphi, notant les explications du professeur en louchant sur un voisin en moins bon état que lui – si c'était possible. Trois heures d'anatomie, c'était du suicide, et la moitié des élèves avaient un air abruti qui ne présageait rien de bon pour la suite. C'était sans doute la raison qu'après avoir proposé à un autre élève avec une bonne tête de le payer pour lui filer les autres cours de la journée que Primael s'était barré. Le soleil sur sa peau lui fit plisser les yeux mais il ne perdit pas de vue son objectif premier ; trouver un café, boire quelque chose de chaud et sucré, et rentrer chez lui... Ah non, en fait. Un coup d'oeil à son sms lui apprenait que son frangin avait ramené une « connaissance » à l'appart. En gros, il fallait qu'il soit sage et invisible pendant au mois une journée, voir qu'il se trouve ou dormir ce soir. Avec un soupir, il contempla son répertoire peu fourni, se demandant qui accepterait de le laisser crécher. Un des amis de Hyuno... Pas sur. Ils avaient leur vie, leurs colocataires, leur famille... et pas de place pour un pauvre gosse foutu à la porte. Bonjour l'amour fraternel, quand même !
Tenté d'appeler Fauve pour refaire le plein d'herbe, il se retint quand même en pensant aux exams de mi semestre en approche. Il lui fallait au moins réussir ça, et donc plus de soirées à planer comme un bienheureux. Au moins quelques jours. Ca allait être dur... alors autant se rabattre sur une autre drogue.
Café.
Quelques minutes plus tard, sortant avec le liquide tant convoité, désœuvrée, il se décida à occuper sa journée avec un peu de farniente et des boutiques. Ou du théatre. Malgré les apparences, en effet, Primael adorait aller au théatre, adorait les représentations, et surtout, adorait les Tuileries. Il y aurait bien vécu à plein temps, mais c'était un peu trop cher, même pour lui. Et puis trop touristique. Et entendre à longueur de journée des coréens parler sans pouvoir se joindre à eux, ca lui aurait donné le mal du pays.
Prenant le métro, puis un bus qui passait juste au bon endroit au bon moment, il arriva comme une fleur aux alentours de 15 heures, au jardin des tuileries. Home sweet home. S'accaparant une place à un petit restau, foudroyant du regard le serveur qui semblait vouloir lui demander ou étaient ses parents, il commanda une mousse au chocolat et regarda d'un air critique les passants.
Trop grand, trop gros, trop moche, trop mal habillé. La Corée lui manquait vraiment. Au moins là bas, dans les grandes villes, il pouvait faire des kilomètres à pied et ne croiser que la partie jeune et refaite de Séoul, celle qui avait les moyens d'être classe. Et il s'y était senti bien plus à l'aise, là ou tout le monde était timide, ou presque, que dans cette ville ou les gens ne souriaient jamais. Il lui manquait même l'exubérance naturelle des bretons, leur facilité à aborder quelqu'un, les voix qui gueulaient sans problème.

A force de regarder les gens, il finit cependant par remarquer des visages qui lui disaient quelque chose. Et une queue de cheval blonde, qui lui fit remonter un frisson dans le dos. Celle là, il la connaissait... Mais d'où ? Un regard sur le coté, et il capta en voyant un bout de tatouage. La fille du Starbuck ! Sil...Silo quelque chose. Siloë, s'il se souvenait bien. S'ennuyant, ragaillardi par le sucre qu'il avait ingéré, il n'avait rien d'autre à faire que de l’embêter. « Ep Siloë ! » Laissant un billet sur la table, la flemme d'attendre le serveur pour payer l'addition, il remonta à longues enjambées vers la jeune fille, manquant percuter un couple avec enfants qui se trouvait sur son chemin. Réussissant à garder son équilibre sans savoir comment, il arriva sur la jeune femme d'une manière plutôt comique, et lui fit un sourire d'excuse. « Je sais pas si tu te souviens de moi, on s'était pris la tête... enfin, tu m'avais grugé la place au Starbuck. » Ouais, même s'ils s'étaient excusés toussa, ce n'était pas la peine de penser que Primael accepterait une part de responsabilité. Il était rancunier le bonhomme. « J'te dérange pas ? Je me fais chier, mon frère m'a à moitié foutu à la porte, et je te paye un coup, si ca te tente. »
En fait, l'option de la souler pour dormir chez elle restait dans son esprit, mais c'était quand même...bon, une option non négligeable. Et lui n'avait rien bu. Et elle était quand même plutôt charmante. Enfin bon, Prim, arrête de réver et concentre toi sur le présent, d'abord.
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MessageSujet: Re: hey mademoiselle! — siloë   hey mademoiselle! — siloë EmptyMar 6 Nov - 12:35




hey mademoiselle !
avec Primael

si on était à Disney, ça commencerait par Il était une fois, mais là, on est au pays des horreurs mon petit... } J'y vais Jeanne, pas la peine de faire à manger pour deux, je mange dehors. Qu'est-ce qu'elle devait s'en foutre. La plupart du temps, Siloë était dehors et non pas chez elle. C'était pas qu'elle n'appréciait pas les délicieux déjeuners avec sa merveilleuse colocataire -bien au contraire, ou pas-, mais aujourd'hui c'était différent. Elle avait promis à Andrea qu'ils se verraient, et bien que ça ne lui ressemblait pas, elle tiendrait (croyait elle bien pour la première fois de sa vie), elle tiendrait sa promesse.
Aussitôt pensé, aussitôt sortie. Des Docs aux pieds, sa bonne vieille chemise/veste kaki sur le dos, son jean beige enfilé, elle était prête à aller chez son meilleur ami. La musique aux oreilles, elle était d'humeur particulièrement joviale. Hop ! Le metro en direction du VIème. Un, deux, un deux, un deux, ses pas étaient réguliers, grâce au son qui défilait jusqu'à ses tympans, elle ne pouvait pas entendre la respiration bruyante, pressée et désagréable des autres. Soit ils allaient travailler, soit c'étaient des PDT. Siloë les avait toujours appelé comme ça. Des "Putains De Touristes", parce qu'ils prenaient des photos n'importe où -même dans les toilettes-, parce qu'ils n'avaient pas peur de te parler d'un anglais approximatif pour que tu prennes une photo où ils posent devant une affiche publicitaire. Tout prétexte était bon pour les détester.
A cette pensée, Siloë pressa le pas et remonta vers la surface qui n'en était pas plus respirable : le brouhaha parfaitement audible des chauffards malpolis, les chiens agressifs, les clochards qui mendiaient... Mais après tout, on était parisien où on ne l'était pas. Le sourire aux lèvres, elle repéra rapidement l'appartement d'Andrea, appuya furtivement sur les nombres "974 cloche" qui lui ouvriraient les portes de l'immeuble. Elle appela l'ascenseur, qui à son goût, était bien trop lent à venir, voilà pourquoi on la voyait dévaler à toute vitesse les escaliers.
Arrivée devant la porte, elle s'arrêta de respirer aussi fort, haletante, se recoiffa puis écouta quelque peu ce qui se passait à l'intérieur, voir s'il était là. Mais ce qu'elle entendit n'était pas du tout ce qu'elle pensait pouvoir entendre. Andrea n'était pas seul, il y avait une fille avec lui. Ils ne parlaient presque pas. Peut-être que Siloë se faisait une idée, mais cette idée était pourtant si proche de la réalité. La petite blonde hésita à sonner, parce que la simple idée qu'Andrea soit avec une autre fille qu'elle lui faisait peur. Puis sonna quand même. La porte s'ouvrit. Hé, Salut Siloë, comment tu vas? Bien, je... Je vais bien.. puis sa pimbêche le rejoignit et dit d'un air moqueur "c'est qui ?" . Siloë n'eut pas le temps d'entendre le "c'est rien" balancé par son ami, elle partit aussi vite qu'elle était venue.

Furieuse, elle était plus que furieuse. C'est rien. C'est rien. C'est rien. #retourne baiser ta putain de copine Andrea# Elle poussa violemment la lourde porte de l'immeuble et s'arrêta, pour prendre le temps de digérer ce qu'elle venait de voir. Un endroit où elle serait au calme, voilà ce qu'elle cherchait. Chez elle ? Surtout pas, Jeanne lui ferait la morale. Elle voyait déjà son discours habituel lui massacrer la conscience : "Faut savoir c'que tu veux ma p'tite. Maintenant tu te débrouilles, j'en ai marre d'être à ton service. Clair ? Toi et tes potes là, vous avez qu'à aller chercher à manger dans des fast-foods qui servent de la malbouffe hein!" Non, donc, elle ne retournerait pas chez elle.

Mais c'était plus fort qu'elle. Andrea lui avait marqué l'esprit. Où allaient-ils souvent avec Andrea ? Mais oui ! Bien sûr ! Les Tuileries ! Siloë sourit malgré elle, et pris aussitôt les différents metro qui la ramènerait aux Tuileries. A l'intérieur du metro, une petite fille la regardait avec insistance, enfin du moins, regardait sa main. Un bout du tatouage de Siloë dépassait. Ce que les petits étaient naifs, ils n'avaient jamais vu ça de leur vie ou quoi ? Après tout, ils étaient à Paris, ça étonnerait Siloë qu'ils n'aient jamais vu de tatouages. Elle tira la langue à la petite, qui pleura aussitôt, puis descendit.

Un, deux, trois, un, deux, un, deux, trois, quatres. Cette fois, elle ne marchait pas d'un air aussi assuré que tout à l'heure. C'est rien. c'est ça connard, je suis juste un bon coup. Sa queue de cheval se baladait sur ses épaules et sa nuque. Elle essuya de sa manche des larmes naissantes, puis parvint enfin à sortir malgré la foule. Heureusement que le soleil était là, sinon, elle se serait sans doute jeté d'un pont. Non, c'est de la déconne.

Puis, elle entendit son prénom, mais ne voulut pas se retourner. Quitte à faire semblant, elle n'était franchement pas d'humeur. Mais c'est un visage vaguement familier qui vint lui sauter dessus. Sans prendre la peine d'enlever son casque, elle écouta approximativement ce qu'il lui racontait. souviens... tête... Starbuck. Siloë le fixa en plissant les yeux, d'un air de reproche "mui mui" disait-elle. J'te dérange pas ? ... chier ... foutu à la porte ... coup... D'après ce qu'elle avait entendu, ils étaient à peu près dans la même situation tout les deux. Elle enleva enfin son casque, mais ça n'était pas pour autant qu'elle arrêta la lecture de l'album de SebastiAn. Ah, toi c'est ton frère qui t'as foutu à la porte ? Moi je l'ai fait toute seule. Et puis après, c'est mon meilleur ami. Dans ce cas, entre "foutus à la porte", ça me dérange pas trop. Stupidobitch ma pauvre Siloë.

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MessageSujet: Re: hey mademoiselle! — siloë   hey mademoiselle! — siloë EmptyJeu 15 Nov - 19:26

Lui qui pensait se faire royalement chier, il avait trouvé sa reine ; elle semblait elle aussi être victime d'un passage à vide assez puissant, surtout en l'écoutant avec ses écouteurs encore sur les oreilles. Il n'en prit pas ombrage, déjà parce qu'il avait tendance à faire la même chose en cours, et puis ensuite parce que se laisser blesser par ça, c'était stupide. Ou alors elle était sous l'emprise de stupéfiants et dans son univers tout rose et distordu, il était un nain de blanche neige. Oui, il avait vu des trucs bizarres dans sa vie le breton. Les 3 frères, toute une culture.... enfin bref, on s'écarte du sujet. La blondinette enleva enfin son casque et lui adressa la parole, lui prouvant qu'elle n'était pas vraiment en mode ours sans café qui va te démonter la face – c'était un progrès – et l'autorisant d'une certaine manière à lui tenir compagnie. Un jour il reverra ses méthodes d'approche, promis.
« j'savais pas qu'on pouvait se faire foutre à la porte par soi même, tu gères. mais dur pour ton meilleur ami, effectivement ! ca s'fait pas quoi. » Enfin, lui il disait ça mais comme il avait pas de meilleur ami.... certes, Aaron s'en approchait ptet un peu, mais comme il avait tendance à facilement lui prendre le chou, et que la plupart de ses « potes », il ne les voyait que six fois l'an, il doutait de pouvoir concevoir ce qu'était réellement une relation entre meilleurs amis. Surtout si l'équation comportait une fille et un garçon. Lui, il le savait, il pourrait jamais être le meilleur ami d'une fille, si ca voulait dire l'écouter pleurer sur ses problèmes sentimentaux. Il avait un frère qui faisait ça très bien. Par contre, c'était vrai que pour faire les soldes, il n'y avait pas mieux comme rabatteuses. Un peu misogyne, le Primael ? Si peu. Et avec raison, au moins dans son cas. Oui, c'est possible de le frapper, c'est même conseillé.
Enfin bref.
« bon bah, confrère de foutus à la porte, t'as le choix du programme ; bar, bar ou bar ? j'suis pas certain que celui des Tuileries nous acceptera par contre, j'ai fait chier le serveur. » Grand sourire colgate. Oui, il était chiant avec les gens qu'il ne connaissait pas et même avec ceux qu'il connaissait, à vrai dire, ce n'était pas une nouveauté. Et quitte à se faire chier ensemble, autant le faire dans un nouvel endroit pour critiquer des gens différents. La routine, quelle horreur. Sauf quand elle était synonyme d'alcool, et là... quoi, sevrage, pas le droit de replonger ? Mais pas du tout, et puis ce que Hyuno ne voyait pas ne pouvait pas lui faire de mal. « T'écoutes quoi au fait? » Oui parce qu'en fond sonore, en plus des bruits de Paris un aprem ensoleillé, il entendait vaguement une mélodie quelconque qui ne lui disait rien. Traiter le d'inculte, il vous récitera les groupes coréens. Il s'est juste pas mis à l'heure française, l'pauvre breton.
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MessageSujet: Re: hey mademoiselle! — siloë   hey mademoiselle! — siloë EmptyDim 25 Nov - 12:34




hey mademoiselle !
avec Primael

si on était à Disney, ça commencerait par Il était une fois, mais là, on est au pays des horreurs mon petit... } « j'savais pas qu'on pouvait se faire foutre à la porte par soi même, tu gères. mais dur pour ton meilleur ami, effectivement ! ca s'fait pas quoi. » Non , c'est sûr. Ca ne se faisait pas. Elle éprouvait maintenant beaucoup plus de sympathie pour Primael, parce qu'au fond, c'est un bon garçon. Et au moins, il pourrait ramener autant de filles qu'il voudrait dans son lit, ça ne dérangerait sûrement pas Siloë. Elle lui sourit, puis serra sa main sur sa manche comme pour retenir les dernières larmes qu'elle n'aurait pas pu empêcher de couler. « j'suis pas certain que celui des Tuileries nous acceptera par contre, j'ai fait chier le serveur.» décidément, la plupart des gens qu'elle fréquentait n'étaient pas capable de boire correctement, tout comme elle. Elle rit, de bon coeur, puis réfléchit un instant.... mais ne sut vraiment pas où ils pourraient aller. «Ben j'te laisse choisir, je sais pas trop moi.» mentit-elle. Elle savait très bien, y en avait des tas, mais elle avait juste la flemme. La même flemme que pour sortir les poubelles, faire la vaisselle, nettoyer le miroir de la salle de bain, appeller sa mère; pourtant choisir un bar n'était absolument pas une corvée. Bizarre. Elle fit mine de s'impatienter bien qu'elle pouvait perdre du temps à volonté, et acquiesca la proposition de Primael. Ils s'y dirigèrent ensuite, lentement mais sûrement, et entamèrent une conversation des plus intéressantes, qui chassa l'envie de pleurer de Siloë.



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MessageSujet: Re: hey mademoiselle! — siloë   hey mademoiselle! — siloë EmptyMer 5 Déc - 0:04

Mael hésita un instant sur la conduite à suivre devant l'état apparemment émotionnel de Siloë, ne sachant s'il devait se montrer compatissant et prendre le risque de recevoir une blonde en pleurs dans les bras ou alors laisser couler comme s'il n'avait rien vu. Il était mal à l'aise sur tout ce qui avait rapport aux sentiments, ce n'était pas sa place de juger la façon dont les autres vivaient leurs émotions, lui qui en avait si peu, qui n'avait pas eu l'éducation pour. Il sentait qu'elle n'était pas vraiment avec lui, qu'une partie d'elle était bloquée sur ce mec qui l'avait foutu à la porte. Décidant rapidement qu'un mélange des deux options précédentes ne pourrait faire de mal à personne, il se permit de lui passer un bras autour des épaules pour la serrer de façon bizarre contre lui, sa manière à lui de lui dire qu'il était là si besoin. Sans en rajouter dans le dramatique et l'expansion, deux domaines dans lesquels il était plus que mauvais. Changeant de sujet aussitôt après, expliquant ses déboires résultant en son impossibilité de retourner au bar tout proche, il eut lui aussi un sourire en se disant qu'au moins il avait réussi à la faire rire. À ses dépends sans doute, mais ca, il avait l'habitude, ce n'était pas bien grave. Il ne voulait pas passer leur temps à s'emmerder ensemble à devoir combattre un absent, oh non, il avait même prévu de rendre la journée inoubliable ! Ou presque. Pas inoubliable du style « on a fini chez les flics », mais inoubliable dans le sens qu'elle effacerait pour un temps ce que la demoiselle ressentait. Et si, au passage, elle gardait un bon souvenir de lui, c'était un bonus.
Se glissant dans son masque de jeune homme avenant et un peu fantasque, sans s'en rendre compte, ayant l'habitude, il lui offrit un plus grand sourire avant de prendre un air semi-choqué, dont on ne savait s'il était véritable ou joué. « Tu me laisses choisir ? Personne t'a prévenu que c'est surtout LA chose à ne pas faire ? Parce que si je choisis un bar, ca finit souvent mal, et sous la table. » Bon, il exagérait un peu. C'était surtout le laisser choisir les cocktails qui dans le fond rendait la situation dangereuse, mais un bar tout sage... ca devait pouvoir se trouver ? Il suffisait qu'il n'ouvre pas sa grande gueule un peu trop fort, qu'il ne toise pas supérieurement un serveur ou un autre client, ni qu'il ne reluque une personne en couple avec un jaloux. Mission impossible ? Mais non ! Ou si.
« Enfin, il fait beau, autant se prendre une cuite. Et après, je t'emmène attraper des pigeons sous la Tour Eiffel, t'en dis quoi? » Primael, ce grand enfant. Il ne voulait pas forcément faire tout cela, juste provoquer des réactions de son interlocutrice, la faire partir à son tour dans de plus grands délires, juste parce qu'ils le pouvaient. La vie était belle, il ne faisait plus trop froid, ils allaient boire.. Sa journée à lui était deux fois plus intéressante maintenant qu'une heure auparavant.
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