Sujet: i fought the war. ft Erin Lun 12 Nov - 0:10
Paris, cette ville qui etait a present ma nouvelle vie. J’avais laisse l’Angleterre derriere moi pour vivre une autre vie, une vie sans contraintes et restrictions. Cela avait ete sur un coup de tete. Vous savez, ces moments ou ne reflechit pas a ce que l’on fait mais on le fait. Puis souvent, on finit par le regretter. Cependant, je savais que je ne regrettais rien. Je ne le pouvais pas. Toute ma vie, j’avais vecu sous la stricte education de mes parents, conservateurs jusqu’a la moelle. Je n’avais jamais pu faire ce que je voulais. J’etais restraint comme pas possible. En plus etant l’aine, les choses ne s’arrangeait que tres peu pour moi. J’ai quatres frères et soeurs en totale, 2 petits freres ages 21 et 20 et 2 petites soeurs agées 23 et 18. Oui, j’ai une grande famille mais je ne m’entends pas specialement bien avec tout le monde. Bref, je suis l’aine et je suis donc responsible du future de notre famille. Je vais devoir reprendre la tete de l’entreprise familiale, marier une femme du meme rang et toutes les autres choses dont je ne voulais meme pas en parler. Reprendre l’entreprise familiale n’etait pas vraiment un problem. J’avais un master en marketing et j’aimais bien cela. Cependant, c’etait juste le fait que je savais que j’allais prendre la tete de l’entreprise. Je n’avais pas besoin de faire de reel effort. Mon future etait deja en quelques sortes tracé, et cela ne m’enchantait guere. Puis, il y avait cette fille qui avait change ma vie du jour au lendemain. Erin Damson. Cette petite routiere pour laquelle j’etais follement tombee amoureuse. Elle m’avait completement retourne le cerveau. C’est pour elle que j’ai decide de quitter le Royaume-Uni (n’insultons pas les Ecossais, les Gallois et les Irlandais du Nord). Mes parents n’approuvaient pas d’Erin parce qu’elle n’etait pas de notre classe sociale. Elle etait une simple routuriere. Moi a l’oppose, j’etais noble, cousin eloigne de la reine. Toute ceci est fort complique. Cela ne l’etait plus maintenant. Nous etions loins de toute ma famille maintenant, de toute frontier qui pouvaient se poser entre nous. Je souris a cette pensee. Juste elle et moi a Paris. Nous etions en debut de Novembre. Le soleil brillait en cet dimanche après-midi. Il faisait un peu frai. Avec Erin, nous avions ete voir la parade du 11 Novembre. C’etait un jour un jour important dans l’histoire et je voulais savoir comment les francais commemoraient ce jour. Normalement, j’assistais a la parade a Londres. Depuis que j’etais etit je devais y assister. C’etait comme cela. Au bout d’un certain temps, on s’en lassait enormement. C’est pour cela que j’avais un peu force ma copine a venir. Je n’avais jamais vu comment les autres le faisaient, alors je n’avais pas besoin de vous dire que j’etais plus que curieux. Apres, la parade –don’t j’avais totalement ete fascine- nous etions partie dans les Jardins du Luxembourg nous promener. Oui cela semblait tres kitch mais cela ne m’importait guere. Paris etait la ville de l’amour. Je tenais la main d’Erin et nous contemplions silencieusement les jardins. Je decidais de romper le silence. Non pas qu’il me derangerait, mais j’en avais juste l’envie. “Je me verrais bien vivre ici pour le restant de nos jours.” Con, je sais. Cependant, c’etait a realite. La liberte nous avait ete ouverte a grand bras. Je ne voulais pas fuir constamment. Au contraire, j’avais fuis pour pouvoir m’installer quelque part et batir ma vie avec Erin sans contraintes.
Invité Invité
Sujet: Re: i fought the war. ft Erin Mer 28 Nov - 18:10
J'ouvre les yeux. Il est la première chose que je vois. Je veux qu'il le soit à jamais. Je veux qu'il soit là quand je me lève, quand je me couche. Il me rassure ici. Je me sens presque chez moi à Paris, alors que nous sommes ici depuis à peine quelques jours. J'étais sûre, au moment où nous avons quitté l'Angleterre, que je ne regretterais jamais ça. J'en étais d'autant plus sûre maintenant. Je dépose un baiser sur ses lèvres et me lève le plus délicatement possible pour ne pas le réveiller. Je sais qu'il a prévu d'aller à ces cérémonies commémoratives dans la matinée. La commémoration, l'histoire, le devoir de mémoire, tout ça c'est pas trop mon truc à la base. Je n'y ai jamais porté beaucoup d'attention, je sais à peine à quoi correspondent les jours fériés. Mais ça ne m'empêche pas de m'y intéresser quand j'en ai l'occasion. Et je sais qu'Harry y tient vraiment et que ça lui ferit plaisir que je l'accompagne. Tout est comme je l'imaginais en débarquant à Paris. Personne pour le reconnaître, pour nous juger, pour nous connaître tout simplement. Nous étions de parfaits inconnus ici, un simple petit couple, fous amoureux l'un de l'autre, profitant de l'une des villes les plus romantiques au monde. C’était la première fois de ma vie que je me sentais suis libre. Mon adolescence n’avait été que contrôle de la part de mes différentes familles d’accueil, de mon psy, puis en vieillissant, je m'étais sentie espionnée, jugée constamment par les Hamilton. Une roturière ? Pauvre à mourir ? No way ! Ils m'avaient hait dés la première fois qu'ils m’avaient vue, portant une vieille pire de jeans. Je n'étais pas de ce monde, et il s'en fichait complètement, il me faisait sentir spéciale.
Main dans la main, nous rentrions de ce défilé qui s'était révélé absolument génial. C'était émouvant, mais très solennel à la fois. J'en regretterais presque de ne pas avoir porté plus d'attention à tout cela. Silencieuse, je serrais ses doigts contre les miens. Le temps était radieux. Un peu frais, certes, mais le soleil donnait tellement de charme à cet après midi que la température restait secondaire.
“Je me verrais bien vivre ici pour le restant de nos jours.” Il lisait littéralement dans mes pensées, n'est ce pas ? Je n'avais jamais imaginé mon futur avec lui aussi clairement que depuis quelques jours. Je m'arrêtai et plongeai mon regard dans le sien. « On va être heureux ici Harry, pour le restant de nos jours.» On ne pouvait qu'être heureux, tout était parfait, enfin. Ps une seule ombre au tableau, la vie nous souriait. Je pris son visage dans mes mains et l'embrassai. « Je t'aime Harry.»
Spoiler:
Ma touche "a" a de gros problèmes pour aucune raison, si certains mots ne veulent rien dire, ce sera à cause d'elle, pardon