► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.

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  “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon

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MessageSujet: “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon    “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon EmptyLun 29 Oct - 14:35



PARVATI & SIMEON
S'étirant légèrement, Parvati passa son téléphone de la main gauche à la droite, coinçant l'objet entre son oreille et son épaule. Elle s'était installée sur le canapé du salon, long, blanc et doux comme un ours en peluche. Sa tête posée sur l'un des coussins, elle fixait le plafond de cette grande salle à l'allure de bibliothèque. L'appartement, elle l'avait mis un temps fou à le décorer. Il n'y a rien de mieux que de se sentir bien chez soi. Rien de mieux que des montages d'étagères partout et des livres. Il n'y avait pratiquement que ça. Bien entendu il y avait bien une télé, mais c'était rare qu'elle se mette à zapper pour finir par regarder une vieille série espagnole grossièrement doublé en français. Elle soupira. Quand son père avait quelque chose à dire, il ne le disait jamais directement. Il racontait des choses, sortaient un long monologue jusqu'à ce que la chute arrive enfin. Jouant avec les pages du roman qui était posé sur ses jambes, Parvati soupira de nouveau.

« - Tö ? » (Donc ?) lança-t-elle pour que son père arrive à dire ce qu'il voulait dire. De ce qu'elle avait compris, il avait croisé il y a peu un français venu dans le pays pour affaire avec qui il avait partagé un brunch. Sauf qu'elle ne voyait pas le rapport avec elle, bon bien sur elle vivait en France maintenant et sans doute voulait-il qu'elle aille le saluer ou qu'elle boive un thé - à non un café plutôt avec lui ? « - Rukō, kya ? » (Attend, quoi ?) Elle se releva, fermant le roman qu'elle avait commencé à lire et qu'elle posa sur la table basse à côté. Visiblement ça n'avait rien à avoir avec ce type, mais plutôt avec son fils. « - Are you serious ?! Dad ! » Le ton de sa voix ne changerais pas la décision de son père, qui avait déjà tout planifié à l'avance. Même vivre à l'autre bout du pays ne changerait pas les manières de son père et le défi que sa famille s'était lancé de lui trouver un époux. Sérieusement ? Alors qu'elle était partie pour tenter de se refaire une vie loin des médias, loin du cinéma et surtout loin du mariage, la voilà qui se retrouver à devoir aller diner avec un certain... « - Le Tellier ? » C'était partie pour une autre série de soupire et de frustration. Visiblement et comme toujours, l'honneur de la famille était en jeu. « Fine, fine ! Main ja raha hun ! Parivar ke sam'man ke liye ! » (Je vais y aller. Pour l'honneur de la famille. ) Elle raccrocha - après avoir noté quelques infos, laissant le téléphone sur le canapé, se levant pour aller dans sa chambre.

Le 7ème arrondissement de Paris avait un bel avantage quand même. La vue sur la tour Eiffel. Elle était proche de tout, comme de n'importe quoi. Paris était un lieu gorgé d'histoire et c'était toujours une découverte que de sortir. C'était comme partir à l'aventure, constamment. Etrangement, il ne lui fallut pas beaucoup pour sortir, il faut dire qu'elle se fichait pas mal de ce que ce fils Le Tellier pourrait penser de sa personne, mais qui dit restaurant, dit robe. Du moins dans sa logique à elle. D'ailleurs, qu'elle était le nom du restaurant qu'elle avait noté déjà ? En serviette, elle traversa son appartement pour rejoindre le centre du salon et retrouver ce petit bout de papier. Ah le voilà, Le Chateaubriant. Elle alla devoir appeler un taxi pour y aller. Visiblement les parents avaient réservé une table pour deux à 19h30. Elle retourna dans sa chambre, histoire de finir de se préparer. Elle était toujours très ponctuelle dans son genre, toujours à être très propre sur elle et à faire attention à tout.

Pour le coup, elle n'hésita pas à sari pour le rendez-vous. Fière de ses origines et de ses racines, elle n'avait pas besoin de porter une petite robe Dior pour montrer qu'elle est jolie. Elle était loin d'être modeste dans son genre, elle savait qu'elle pouvait charmer, qu'elle avait un je-ne-sais-quoi qui faisait d'elle une belle personne. Elle réajusta son sari, laissa ses longs cheveux noirs ondulés et marqua son regard avec du khôl. Et puis au dernier moment, alors qu'elle se regardait dans le miroir, elle vit cette petite robe rouge qui dépassait de son placard. Un achat récent qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de porter. Elle s'en empara donc et quand elle enfila ses chaussures, elle alla rejoindre le taxi qui l'attendait en bas. C'était parti pour un diner au restaurant et pour rencontrer cet inconnu qui pour son père pourrait être un excellent futur époux. Bon sang, elle aurait aimé qu'on l'oublie un peu, qu'on n'oublie cette idée stupide de devoir la marier et qu'on oublie limite son existence pour un moment. Elle n'avait que 23 ans, ce n'était pas la fin du monde.

Arrivé au restaurant, on lui demanda d'attendre quelques instants avant de la conduire à une table où l'attendait quelqu'un. Elle était en avance, comme toujours. Elle devrait arrêter d'être aussi ponctuel et aussi ordonné. Elle qui disait que Paris c'était l'aventure, au fond tout ce qu'elle faisait et parfois trop prédéfinis. C'était quand même une surprise, le garçon qui venait de se lever à son arrivée n'avait pas l'air d'un crétin fini. C'était bon signe, non ?

« - Bonsoir. » elle lui offrit un sourire, politesse oblige. Elle avait de la chance de gérer en français, sinon elle n'aurait jamais décidé de vivre à Paris. Cependant, elle avait tout de même l'accent étranger qui prouvait, avec son physique, qu'elle n'était pas française du tout. « - Parvati Kapoor, enchantée. » N'étant pas accoutumé à la bise française, elle tendit sa main pour saluer proprement la personne avec qui elle allait devoir passer la soirée.
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MessageSujet: Re: “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon    “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon EmptyLun 29 Oct - 19:27



PARVATI & SIMEON
« Driiing ! Driiiing ! DRIIING !!! » Siméon sortit de la salle de bain, le rasoir à la main et une coulée de sang commençant leeentement à couler sur sa joue. Qui était le malotru qui osait l’appeler en pleine séance de rasage ? N’avait-il pas donné son emploi du temps à toutes les personnes de son entourage ? Et n’avait-il pas assez engueulé cette personne qui essayait, dans un mauvais français, de lui vendre du double vitrage ? Il se précipita donc vers son Iphone dont il n’avait jamais daigné changer la sonnerie et décrocha, près à incendier son futur locuteur.
« Non, je ne désire pas acheter vos fenêtres ! Et d’ailleurs, votre double vitrage vous pouvez vous le mettre là où je…père ? » Il se calma soudainement, se glaçant légèrement en entendant la voix rauque, bien que vieillissante de Sigismond Le Tellier.
« Siméon. Quel est donc ce langage que vous employez ! Si c’est pour parler comme les jeunes de la cité, retournez immédiatement en Bourgogne pour partager les blagues de vos anciens camarades de classe ! » Siméon, contrairement à n’importe quel jeune de son âge, de préféra pas rigoler à cette remarque et encore moins la pointer du doigt. Il préféra écouter ce que son paternel avait lui dire, s’asseyant sur son canapé en cuir, la serviette nouée encore autour de sa taille. Et dire qu’il n’était même pas habillé pour parler à Sigismond. Quelle honte !
« Vous vous rappelez de ce ravissant petit voyage en Inde que j’ai fait il y a peu ? » Bien sûr que le jeune homme s’en souvenait. Son père lui en avait raconté les péripéties, en long en large et en travers. Il préféra cependant ne rien dire et écouter la suite des propos du vieil homme.
« Et bien, figurez-vous que j’ai rencontré un couple très charmant de haute noblesse. Je crois que c’est une ancienne famille de rois, ou d’un truc comme ça. Ils ont des noms tellement étranges pour nommer leurs dirigeants ! Enfin bref, ils ont une fille. Et comme je sais que vous avez quelques problèmes pour vous trouver une femme, j’ai pensé qu’un petit rendez-vous arrangé pourrait vous aider à trouver une future épouse. » Siméon passa une main fatiguée sur ses yeux, soufflant légèrement en espérant que son père n’avait pas entendu. Pourquoi lui faisait-il ça ? A lui ! D’accord, il n’avait pas de « petite amie », comme on dit. D’accord, il avait quelques difficultés à s’en trouver une. Mais il savait très bien ou menaient les mariages arrangés. La femme se barrait souvent avec un petit abruti de vingt ans de moins, laissant derrière elle une famille coincée et insensible.
« Père ! Je ne crois pas que… »
« Serait-ce une négation que j’entends dans votre phrase ? Siméon. Une table vous est réservée ce soir. Tachez donc de faire bonne impression. Je vous donne l’adresse ! » Maudissant mentalement son père, avec toute la courtoisie et le vocabulaire qu’un noble peut avoir, il nota l’adresse à contre cœur. Après quelques nouvelles et les adieux de rigueur, il raccrocha enfin, se permettant alors de hurler son mécontentement de vive voix.

Siméon avait opté pour un ensemble neutre. Ni trop classe, ni trop négligé. Bon, bien sûr, peu de personnes de son âge se serait habillée de la sorte. Mais nous parlons de Siméon, là. Il portait donc une chemise bleue nuit correctement repassée, une veste et un pantalon noirs, tout droit venu de chez Hartwood, une paire de chaussures Gucci et une cravate, LA cravate, noire. Après avoir hésité entre prendre les clés de sa voiture et ne pas les prendre, il les laissa sur la table basse, se rappelant rapidement qu’un taxi venait le chercher.
Après avoir vérifié l’heure à sa montre, il passa devant le miroir de l’entrée, soupira après s’être passé une main dans ses boucles brunes et avoir rajusté le col de sa veste. Il sortit enfin, son long manteau noir le succédant dans les escaliers.

Après avoir passé un mauvais voyage dans ce maudit taxi qui ne prenait même pas la peine de passer aux feux oranges, il descendit enfin, regardant la devanture du restaurant avec une petite moue sceptique. Et bien ! C’est qu’ils comptaient vraiment les maquer avant la fin de l’année. Il rentra donc dans l’établissement, donnant avec fierté son nom et s’asseyant à la table qui lui était indiquée.
Avec un peu de surprise, son rendez-vous arriva assez rapidement. Il l’aurait reconnu en pleine foule, de toute façon. C’était une belle femme, indienne bien évidemment, aux yeux noirs profonds et à la démarche presque souveraine. Normal, me direz-vous ! Il se leva donc avec toute la noblesse qui habitait son nom et, loin d’être embarrassé, lui serra la main avec froideur. Voila. Ils venaient d’avoir leur premier contact. Ils pouvaient se marier maintenant !
Siméon se rassit très rapidement, regardant la femme s’asseoir en face de lui. Ce dîner prévoyait déjà d’être barbant ! Non pas que sa compagne était désagréable, bien au contraire, mais il n’avait pas du tout envie de la rencontrer. Il aurait bien voulu s’allonger dans son lit, lire un bon roman, et se coucher. Mais non. Là, il en avait au moins pour trois heures à rester assis, sans pouvoir fumer, convaincu que l’indienne ne voudrait jamais d’un mari fan de cigarette.
« Enchanté également, mademoiselle Kapoor. Siméon Le Tellier. Votre tenue vous va à ravir. » Oui, un compliment de rigueur, pour ne pas paraître grossier. Mais bon, en même temps, c’est vrai que sa robe lui allait bien et reflétait son teint mat.

« Ravi que vous ayez acceptée ce rendez-vous en ma compagnie, même s’il ne vient pas vraiment de moi. » Mauvaise remarque ! Très mauvaise remarque ! Mais il s’en fichait. « Je vous avouerai que j’ai été…surpris que mon père me propose une telle offre ». De quoi parlait-il ? La prenait-il pour un cheval de course ? Après ces remarques plus qu’étrange, il décida de se taire, laissant planer un silence entre eux deux et préféra se concentrer sur sa manière de servir le vin blanc proposé.

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MessageSujet: Re: “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon    “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon EmptyLun 29 Oct - 20:10

PARVATI & SIMEON

« - Merci. » Elle tacha de sourire, discrètement. Elle n'était pas timide, loin de là, mais c'était une image qui lui collait bien. La comédie, elle connaissait ça. C'est une actrice, où plutôt était, mais qui sait ? Elle allait peut-être retourner dans l'industrie dans quelques années ? Bon sang, il fallait parfois qu'elle arrête de penser à ce qu'elle a fait pour plutôt réfléchir à ce qu'elle va faire. Comme par exemple utiliser son diplôme et aller bosser avec la police française ? Bon, ce n'était pas encore tout à fait ça et pour le moment le statut de chômeuse friquée lui allait bien. Elle pris place face au jeune homme qui se réinstalla à son tour. Siméon n'avait pas l'air quelqu'un de mauvais, mais ça ce n'était qu'une impression. Qui dit que ce n'est pas un tueur en série qui profite de son statut de noble pour décapiter des petits enfants ? Un jour, elle irait voir un psy pour parler de sa trop grande imagination. Un jour.

Visiblement il avoua qu'il était content qu'elle soit venue bien qu'il ne l'ait pas lui-même invité. Elle arqua un sourcil. Les pères. En même temps elle se doutait bien que Siméon n'avait pas supplié son père pour rencontrer la seule indienne paumé de la ville. Quoi que ? C'était possible quand même, non ? Raj aurait montré une photo de sa fille au père de Siméon (sans doute des photos de magazine où des choses dans le genre, celle qui vous mette en valeur, mais qui ne sont pas vulgaire pour autant) et par la magie du net, il aurait envoyé un sms à son fils... non c'est absurde. Et débile. Et aussi très égocentrique de penser aux choses de cette manière. Elle trouva alors Siméon maladroit, mais honnête. « - Je l'ai été tout autant, mais j'imagine que vous non plus, vous n'êtes pas du genre à dire non à votre père. » Depuis petite, Parvati n'avait jamais rien refusé à son père. Elle avait été une fille exemplaire, elle avait grandi dans une famille très conservatrice et c'est un peu ses valeurs-là qui lui ont échappé ses derrières années. Ces mêmes valeurs qu'elle tente de retrouver en fuyant l'Inde et en s'installant en France.

Un serveur apporta les menus, histoire de faire son boulot et de permettre aux deux jeunes gens de pouvoir commander. Tout en parcourant le menu des yeux, parfois surprise par le nom étrange que pouvait porter certain plat, elle avoua : « - Si vous le désirez chacun peut repartir chez soi à ses occupations et ils nous suffira de dire que la soirée fut agréable, mais qu'il nous faudrait plus de temps pour réfléchir. » elle attrapa le verre devant elle, rempli de vin blanc qu'elle porta à ses lèvres. Le vin n'était pas une boisson qu'on buvée vraiment en Inde, mais durant de grandes soirées on pouvait trouver de grands crus français et son père était un fanatique de vignes. Il avait d'ailleurs acheté son propre domaine dans un coin du sud pour pouvoir s'offrir le meilleur, celons lui. Cependant elle ne voulait pas se montrer irrespectueuse en disant cela, bien qu'elle espère qu'il soit du même avis. C'était toujours une issue de secours, un moyen d'échapper à tout ça.

« - C'est comme bon vous sembles. » Elle reposa le menu, offrant un beau sourire. Bah quoi ? Il fallait voir les choses en face, si on regardait de loin ces deux-là on aurait dit deux snob qui essayaient de s'impressionner l'un l'autre tout en restant très polis et courtois. Ce n'était pas parce qu'il était beau à voir et que son père lui avait offert un dîner en prime qu'elle allait jouer le jeu. Elle pourrait essayer, du moins elle essaierait de le connaitre un peu plus, histoire d'avoir des choses à raconter après, mais elle se disait que c'était encore un dîner qui allait finir par l'ennuyait. S'il voulait, par respect à son père, poursuivre tout ça, elle jouerait le jeu. Il faut dire qu'en Inde ses parents n'avaient jamais manqué la moindre occasion pour l'envoyer dans un restaurant avec des stars du cinéma, des princes de petits villages, des fils de grands industriels. La totale. Depuis qu'elle a atteint la vingtaine, ses parent se sont mis dans l'idée qu'il fallait très vite lui trouver un mari.

Et qui dit mariage dit femme au foyer. Après le mariage, les enfants et ensuite quoi ? Il faut s'occuper d'eaux et adieu la carrière, la jeune, la vie en elle-même. Pourquoi ses parents n'étaient-ils pas capables de comprendre ça ? Ce n'était pas difficile pourtant.
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MessageSujet: Re: “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon    “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon EmptyLun 12 Nov - 12:02

PARVATI & SIMEON
Lui ? Dire non à son père ? Oooh ! Come on ! Il le faisait tous les jours, lui refusant tous ses subterfuges foireux, la reprise des cours de piano, le travail acharné dans deux masters différents, la pension colossale qu’il lui versait tous les mois. Non ! En réalité, Siméon n’était pas quelqu’un qui disait « non » à son père. Il ne savait même pas ce que ça voulait dire. Ou son père, plutôt, ne savait pas ce que ça voulais dire. « Une négation, fils, entendrais-je une négation ? Qu’est-ce ? » Voila. Siméon ne pouvait définitivement pas dire non à son père.
Il souffla donc légèrement, se rendant finalement à l’évidence. Non, il ne disait jamais non à son paternel.

« Comment avez-vous devinez ? ça se lit sur mon visage, c’est ça ? Non mais plus sérieusement, les gens de notre…comment pourrais-je dire cela ? Notre…rang social, disons, ne refuse jamais rien à leurs parents. C’est pour cela que, personnellement, je m’évade en écrivant des histoires stupides sur des bouts de serviette de restaurant. »

Petit rire pour détendre l’atmosphère. Cependant, l’atmosphère ne se détendit pas tant que cela. Etrange ! Etait-ce le fait que toutes les autres tables adoptaient ce silence religieux et presque glauque ou parce que cette idée de rendez-vous était presque glauque ?
Le serveur arriva enfin, ce que Siméon prit pour un acte divin, et leur tendit la carte. Bien entendu, Sir le Tellier hérita de celles avec les prix, comme il est de coutume dans un grand restaurant, laissant la possibilité à Miss Kapoor de commandait tout ce qui l’enchantait, que ce soit cher ou non.
Le silence se rabattit sur leur table, comme un gros nuage ampli de pluie, et ils restèrent silencieux, le temps que chacun cherche se qui scierait à leurs estomacs.
Siméon était en train d’hésiter entre une entrée de foie gras sur un lit de groseilles et de salade et un caviar de thon servi avec une sauce blanche spécialité maison lorsque la voix accentuée de l’indienne le sortit de ses pensées. Elle voulait mettre fin à ce dîner ? Déjà ? Mais il avait de l’argent, il pouvait payer ! Non, pas comme on paye une prostitué, mais le repas. Elle pouvait se servir autant de fois qu’elle voulait, cela ne le dérangeait pas. Si c’était cela le problème, il était vite réglé.
Il plongea donc son regard noir dans celui de sa compagne, avec un air indécis sur le visage. En même temps, il avait des devoirs à faire, la fin d’une thèse à écrire. Et puis, il fallait qu’il corrige les…NON ! Il ne pouvait pas céder. Ce n’était pas juste ! Parce qu’abandonner une pauvre femme alors qu’on lui avait promis un dîner, ce n’était pas gentlemant. Et puis, peut-être que c’était un test en Inde, genre on choisit son mari en fonction de sa capacité à supporter une femme. Bien qu’il ne veuille pas être son mari…le truc, c’est qu’il ne voulait pas échouer.

« Ecoutez, mademoiselle ! »

Dit-il en posant lui aussi sa carte sur la table et avec un léger sourire séducteur qu’il ne prévu pas.

« Ce serait- être indécent de ma part de partir d’un rendez-vous. Mon éducation ne me le permettait jamais. Et puis, nous ne sommes pas obligés de nous passer la bague au doigt dès ce soir, si ? »


Il eut un dernier sourire et retourna à sa carte des entrées. Il avait une chance de s’enfuir, de rentrer chez lui et de dormir, comme un vieux papi qu’il était. Mais il ne l’avait pas fait. Jamais il ne l’aurait fait. Il avait une éducation, des mœurs et annuler un rendez-vous était renier ce qu’il était. Être une kaera des rues, en quelques sortes.

« Vous avez choisi ? Je crois que j’opterai pour le foie gras finalement ! »

Faire comme si rien ne s’était passé. Oublier. Il reposa la carte, en attendant que le serveur revienne et décida de reservir en vin la jeune indienne.

« Alors ? Vous savez que j’écris des poèmes lyriques sur des petites serviettes de restaurant. Mais vous ? Que faites vous ? Vous travaillez ? Vous suivez des études ? »

Oui, trouver un sujet de conversation. Pour passer le temps. Pour passer le temps.

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MessageSujet: Re: “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon    “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon EmptyJeu 15 Nov - 11:09

Il n'a pas tort et Parvati le savait. Dans le monde qui était le leur il fallait prendre les choses avec calme et perspective. Il fallait voir les choses en grand et les conseils des parents étaient plus des règles à suivre que des idées de vies. Parvati se rendait compte que Siméon n'était peut-être pas si mauvais que ça. Il y avait bien une raison pour laquelle leurs parents les avaient poussés l'un vers l'autre, mais il était aussi évident que l'un comme l'autre n'avait guère envie d'aller trop loin, trop vite. Etrangement, la fin de sa phrase fit sourire Parvati. Ecrire des histoires dans des bouts de serviettes, c'était presque poétique. Ça prouvait qu'il avait une certaine valeur, une certaine passion sans doute pour l'écriture. C'était bon à savoir, elle qui passait parfois des heures à lire et dont la lecture était une partie intégrante de sa vie. Pire encore, il était évident que dans sa tête elle se prenait pour la Belle, toujours entouré de roman rempli d'aventure et d'histoire à vous tenir éveillé toute la nuit. C'était bien beau tout ça, mais il fallait être réaliste. Ce rendez-vous était comme un cheveu tombé dans la soupe, celui qui tome au mauvais moment et dont vous ne pouvez détacher votre regard.


Elle ne savait pas vraiment ce qu'il allait arriver, ce qu'il pourrait aboutir de tout ça et il fallait être honnête, elle avait peur. Peur du choix de ses parents. Ils étaient loin de savoir vraiment ce qu'elle voulait et loin de savoir réellement pourquoi elle avait quitté l'Inde et pourtant, elle l'avait fait. Elle avait pris sa valise et s'était engouffré dans l'aéroport de la capitale, prête à partir à Paris. Contrairement aux autres, elle ne cherche ni l'amour, ni la passion. Elle n'était pas venue ici dans le but de trouver l'homme de sa vie ou encore de vivre l'histoire d'amour la plus incroyable qui soit. Elle était là parce qu'il y avait certains démon dans sa vie qu'elle voulait supprimer, effacer. Le fait de se retrouver face à Siméon lui rappelait aussi ce statut social qui jadis lui avait inculqué des valeurs fondamentales qu'aujourd'hui elle croyait perdue. Ce qui rendait ce diner encore plus effrayant si jamais elle découvrait qu'elle avait perdue tout sens de la courtoisie et de l'honneur. Elle tenta, par conséquent de trouver une solution à tout ça. Une issue de secours bien mérité.

Mais la réaction de son potentiel futur mari la perturba, légèrement.


« - Vous avez raison. » se contenta-t-elle dire. C'est vrai, il n'y avait pas écrit qu'ils allaient se marier dès qu'ils sortiraient du restaurant, il fallait être réaliste. Reposant ses yeux sur la carte, elle demanda alors : « - Je vais prendre le Mille-feuille de saumon mariné aux herbes fraîches, merci. »

C'était ce qui était, pour l'instant, la chose la plus facile à dire en français. Siméon lui resservit du vin, tel un gentleman, tout en posant une multitude de questions. C'est vrai que maintenant qu'ils étaient là, la conversation était de mise. Ils allaient en savoir plus l'un sur l'autre, découvrir ce qu'ils faisaient dans la vie. Comme elle aurait aimée ne pas y répondre ! C'est vous dire la dernière fois qu'elle avait rencontré quelqu'un. Buvant une gorgée, elle tenta toute de même de répondre avec délicatesses. Siméon n'avait rien d'un pompeux bourge française, Ce qui était une excellente chose quand on a l'impression que dans notre société il n'y a que ça. Des fils à papa ridicule qui en oublies de réfléchir par leurs propres cervelles.

« - Pour le moment je me contente de respirer. » elle lui offrit un sourire avant de rajouter : « - J'ai une place dans le cinéma depuis très jeune, mais j'ai décidé de faire une pause. En ce qui concerne mes études, j'ai un diplôme en psychologie criminelle et je pense que si j'arrête définitivement ma carrière, je trouverais un travail à la hauteur de mes compétences. »

Et voilà, c'était dit. C'était balancé. Une idée de plan de vie qu'elle changerait complètement, loin de l'idéal de ses parents qui n'avaient jamais compris son intérêt pour les études. Eux, il voulait qu'on continue à la voir à l'écran, qu'elle devienne le nouvel espoir du cinéma. Une légende, comme son père. « - Et vous, Pourquoi écrire des poêmes sur des serviettes ? » aussi étrange que cela puisse paraitre, elle était vraiment curieuse de savoir ce qui poussait un homme à écrire partout et n'importe où.
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MessageSujet: Re: “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon    “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon EmptySam 15 Déc - 16:37

il y a t'il des âmes qui vivent ici ?

yo.  “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon 2684926262 désolée de devoir intervenir de cette manière là dans votre rp. mais.. n'ayant vu aucune réponse depuis le 15/11 (ou avant), on voulait savoir si ce rp était toujours actif? dans l'cas où il le serait toujours, envoyez moi un mp pour que j'puisse effacer mon message. ou dans l'cas contraire, déplacer votre rp dans la corbeille. sans aucune réponse d'ici le 22/12, votre rp atterrira dans automatiquement dans la corbeille. ce qui serait dommage. ;_; alors manifestez vous mes amours!  “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon 3681609067
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MessageSujet: Re: “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon    “ – We can blame our fathers for that. ” - Parvati & Siméon Empty

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