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 ▬ JOURNAL INTIME DE VERNON Uriel ❝ Les secrets d'un homme ❞

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MessageSujet: ▬ JOURNAL INTIME DE VERNON Uriel ❝ Les secrets d'un homme ❞   ▬ JOURNAL INTIME DE VERNON Uriel ❝ Les secrets d'un homme ❞ EmptyJeu 1 Nov - 14:18



Les secrets d'un homme 25/06/10

Cher journal,

aujourd'hui, je suis un autre. J'ai fais quelque chose de terrible. Aux yeux de la loi, je suis un criminel, à mes yeux je suis un criminel. Comment vais-je pouvoir vivre normalement avec ça sur la conscience ?

Dorénavant, comme tout le monde sur cette terre, je dispose d'un secret. Quelque chose de sale. Une histoire enfouie que j'aimerai oublier. Comme tout le monde aussi, l'une de mes hantises maintenant est qu'on le découvre : je me déteste moi-même, je n'ai pas besoin que d'autres personnes aient à me rappeler pourquoi. À vrai dire, je ne devrai même pas l'écrire. Non. Je brûlerai ces pages plus tard.




25 juin 2010.

Les mots s'entrechoquaient dans ma tête et mon esprit se heurta aux leurres du langage. J'essayais, en vain, de balbutier quelques piètres mots, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je ne le regardais pas, trouvant le sol de la pièce particulièrement intéressant. Tous deux restâmes un moment ainsi. J'étais choqué des paroles de mon père. D'ordinaire, il était loin d'être un père expressif malgré tout l'amour qu'il me portait. Alors cet entrain soudain m'étais étranger et je ne savais pas comment réagir après ça. Et cette bombe qu'il venait aussi de me lancer : comment pourrais-je faire ça à mon propre père ? Cet homme qui m'avait donné la vie vingt et un ans de cela. Mes yeux s'embuèrent et une larme perla. Elle glissa lentement le long de ma joue avant de tomber sur la main de mon géniteur qui était allongé sur le lit. Il ne réagit pas. La chambre était silencieuse. Seule la respiration lente et difficile de l'homme résonnait entre les quatre murs. Je levais les yeux au ciel afin d'empêcher d'autre larme de couler avant de replonger mes yeux dans ceux de mon père autrefois grises, mais aujourd'hui voilés.

- C'est la seule chose qu'il reste à faire, fils. La dernière chose que je te demande après celle de sourire, dit-il avec grande difficulté.
J'attrapai sa main que je serrais afin de me donner du courage. Comme si joindre nos mains allaient me donner le même courage qu'il eu fallu à mon père pour me demander ce qu'il voulait désormais. La mort.

Lentement, j'avançais vers toutes ces machines qui assistaient encore Boris Vernon afin qu'il continue de respirer. Au fur et à mesure des pas, ma main se resserrait encore plus autour de ses doigts à l'instar des larmes qui se faisaient de plus en plus nombreuse sur mes joues. Je levai ma menotte vers le bouton maître, jetai un dernier regard vers mon père malade et poussai un cri de rage mêlé de sanglot pour me donner le courage avant d'appuyer sur la mort.

15 minutes passèrent. Mes yeux noirs s'étaient injectés de sang à force de pleurs. Lorsque j'eu trouvé la force de tourner la tête vers mon père, je fini par sourire. Même si je n’en eu pas envie, je souris. Même au comble de la tristesse, je souris. Pourquoi ? Car mon père lui-même en arborait un. Son regard était vide mais il mourut en souriant, l'air paisible et heureux comme si jamais il n'eu été malade. Tout son visage s'en retrouvait figé. À jamais. Ma main droite tenant toujours la sienne, j'utilisais ma main libre pour lui fermer les yeux. Les larmes reprirent le chemin de mes joues, coulant de plus en plus vite, mais je continuais de sourire à mon tour. Malgré la culpabilité qui commençait à envahir mon corps et qui ne fera qu'augmenter au cours des années, je continuais de sourire. Pour mon père.




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