Sujet: so text me maybe △ Siméon & Juliette Mar 30 Oct - 17:35
JULIETTE & SIMEON
La Sorbonne ! Le meilleur endroit où l’on pouvait travailler ! Il y avait autour de vous cette odeur, cette histoire qui vivait dans les murs et ce silence ! Ah ! Le silence ! Siméon aimait le silence. Il aimait passer des heures seul, sans parler, sans entendre le moindre bruit, bercé par le doux ronron de…du…de rien. Même les ronronnements d’un chat pouvaient provoquer chez lui une poussée d’urticaires. Il était donc en train de travailler sur sa thèse dans le silence lorsque les vibrations de son portable le sortirent de son travail ? Qui pouvait le gêner à une heure pareille ? Il n’était bien entendu que dix-sept heures mais il avait des horaires à respecter et une thèse à écrire. Il soupira un instant, bouleversé par ce manque total de gêne et décida de regarder la personne qui lui avait envoyé un message. Enfonçant avec peu de délicatesse sa main dans la poche droite de son manteau noir, il sortit enfin son Iphone.
« Juliette Thomas ». Juliette Thomas ? Sur le coup, il grimaça comme un singe devant un jeu de construction, incapable de mettre un visage sur ce nom. Puis, Dieu arriva et la Lumière fut. Aaah ! Juliette Thomas !! LA Juliette Thomas ! Celle qui avait été sa…bref, on s’en foutait. Son visage s’éclaira soudain, puis redevint soucieux, se demandant soudainement ce que la blondinette lui voulait. Il décida enfin d’ouvrir son message pour découvrir deux simples phrases
retrouve moi à la Coupole. Nous devons parler
Parler de quoi ? Il n’avait aucune idée de la raison pour laquelle ils devaient parler ! Ils ne s’étaient pas revus depuis quoi ? Bwarf ! Deux ans et demi à peu près ? Et maintenant, elle voulait qu’ils parlent ? Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle était enceinte de lui parce que, premièrement, ça faisait bien trois ans qu’ils n’étaient plus ensemble et que deuxièmement, ses performances sexuelles n’avaient pas été…comment dire…brillantes. Enfin, les premières fois ne sont jamais…comment dire…brillantes. Bref, le coup de la grossesse ? No way ! Pourquoi donc ? ça ne pouvait pas être le coup de la nouvelle, publiée dans le « Magazine Littéraire » parce que…quoique…naaan ! Juliette Thomas ne savait pas lire ! D’accord, elle connaissait tous les contes pour enfants et les épisodes de Dora l’Exploratrice mais, à côté de ça, la grande littérature, la BELLE littérature, ce n’était pas pour elle. Elle n’aurait donc pas pu tomber sur cette nouvelle autobiographique qu’il avait écrite et dans laquelle le nom de la demoiselle était écrit. Bref, il avait beau se retourner tout le cerveau, rien ne lui vint à l’esprit. Il se leva cependant, inquiet et un tout petit peu impatient de découvrir la bonne solution. Il récupéra son manteau, posé négligemment sur son siège et, après avoir hésité devant une pile impressionnante de livres posée sur sa table, décida de tous les embarquer avec lui, après les avoir empruntés, bien sûr. Après un petit quart d’heure, il sortit donc de la bibliothèque universitaire, le sac en bandoulière rempli pendant paresseusement sur son épaule et se dirigea vers sa mini qui l’attendait patiemment sur une place de parking. Il monta rapidement dans son fidèle moyen de transport et s’envola pour la Coupole qui se trouvait dans son arrondissement. L’histoire de Juliette Thomas lui trotta pendant tout le trajet dans la tête et c’est avec impatience que ses doigts tambourinèrent sur son volant. Il décida, après tout ce stress, de s’allumer une cigarette, qu’il fuma la fenêtre ouverte, malgré la température légèrement glacée.
Après plusieurs tours et demi-tours dans les rues encombrées de Paname, il réussit enfin à se garer devant son immeuble et, après avoir déposé les lourds livres qui se trouvaient dans son sac, décida d’aller à la Coupole à pied. Voila. Comme ça, pas besoin de galérer et de faire trois fois le tour du bâtiment. Il arriva assez vite devant le bar/restaurant et décida de regarder à l’intérieur de l’établissement pour voir si sa compagne était déjà à l’intérieur. Il repéra rapidement la blondinette, le regard lointain, ne l’ayant apparemment pas remarqué. Il en profita donc pour finir sa cigarette et pour écraser son mégot sous son talon. Il entra finalement enfin dans La Coupole, en voulant secrètement à Juliette pour avoir choisi un bar si touristique. En effet, il entendait parler allemand, ou anglais, ou serbe ou…il ne savait même pas quoi, à toutes les tables alentours. Alors qu’il approchait, son cœur se mit à battre légèrement plus vite, chose qu’il associa à une sorte d’émotion. Deux ans qu’ils ne s’étaient pas vus, et elle lui faisait toujours aussi peur. Enfin « peur », c’était un grand mot. Elle était juste impressionnante quoi ! C’était tout. Lorsqu’elle le remarqua enfin, il fit un petit signe de la main qu’il accompagna d’une grimace et s’installa enfin en face d’elle. Il se releva ensuite, conscient qu’il ne lui avait pas fait la bise (quel grossier personnage !) et se rassit, après avoir pris soin d’enlever correctement son manteau –éviter les faux plis à tout prix !-.
« Aahhhh ! » Lança t-il en soupirant, trouvant la température du café à son goût. « Ça fait un bail, hein ? » Depuis quand parlait-il avec l’un de ces accents plébéiens ? Il n’en avait pas la moindre idée ! « Enfin, ce que je veux dire c’est que…je n’attendais pas spécialement de tes nouvelles » Et BAAAAM ! ça c’était fait ! « Que me vaut l’honneur de ton message ? » Oui ! Il avait hate maintenant ! Qu’elle lui avoue tout !
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Sujet: Re: so text me maybe △ Siméon & Juliette Jeu 1 Nov - 0:44
JULIETTE & SIMEON
Mise en situation : Heure du déjeuner approximativement midi et demi dans un square situé dans le quatorzième arrondissement (non loin de la maternelle où elle bosse). Juliette et l'une de ses collègues dévorent un sandwich aux crudités et quelques chips, le tout accompagné d'une bouteille d'eau minérale. Le temps demeurant désagréablement froid et presque pluvieux. Bref, l'idée était stupide. D'autant plus que le vieux -qui lisait tranquillement jusque là- releva son regard pour la mater. Si elle était douce et patiente avec les enfants, en revanche avec les adultes et les personnes âgées c'était tout le contraire dès lors qu'on s'avisait de la mettre de mauvaise humeur de par un comportement louche. L'envie de l'agresser se fit sentir, elle perdit patience/s'emporta sur le champ ayant horreur qu'on la fixe (et en particulier quand elle mange). « Bon quoi, vous voulez ma photo ? » C'était de trop ça, c'était jouer avec ses nerfs. Le type tremblait, Parkinson ou réelle peur. Il tendit simplement son journal aux deux filles en balbutiant un « Juliette Thomas, je... ça pour une coïncidence ce serait une drôle de coïncidence. » Rectification en fin de compte, lui aussi faisait flipper soudainement. Elle le fusillait du regard en guise de retour de réponse, il haussa les épaules. Et puis Thomas-Maresquo d'abord, s'il vous plaît. La collègue commençait à lire, amusée. « Tu devrais y jeter un œil. » Comme si ça pouvait l'intéresser, ce type de lecture n'était pas pour elle. Les Disney étaient plus captivants. Il la connaissait d'où ce gaillard ?
La blonde le lui arracha presque des mains. « Ohoh. What... WHAT ?! Nan, nan, nan. Nan mais nan ! Il se fout de ma gueule, lui là. » Juliette énervée : d'un geste simple envoyait planer ce pauvre « magazine littéraire » à l'autre bout du square. Le vieux protestait mais qu'importe, elle ne distinguait pas vraiment les paroles qu'il prononçait et de toute façon elle était sous le choc de la nouvelle publiée. Comment osait-il la mentionner, elle ainsi que les deux pauvres étoiles qu'elle avait pour tatouages ? Parce que d'une part, les collègues lisaient très bien ce genre de choses et qu'ensuite ce n'est pas sensé être une mode d'en porter une au niveau du buste et l'autre à l'épaule. Et puis fuck, c'était personnel voilà tout. Les détails étaient agaçants mais elle devait reconnaître que la description était flatteuse malgré le temps qui s'était écoulé depuis. Seul soucis, la jalousie italienne et le sang d'encre qu'elle se faisait à l'idée de blesser Dante, enfin c'était presque vrai dans la mesure où elle lui cachait déjà quelque chose. Être une muse avait ses inconvénients dès lors que l'on était une femme mariée à un autre. Une histoire relatée par l'un de ses ex... s'il tombait dessus ce serait la scène de ménage assurée. « J'en conclus que c'est vrai. Tu es sortie avec cet auteur ! » Elle l'appréciait, c'est vrai. Il avait un côté séduisant mais à la fois bien trop coincé pour elle. Il ne connaissait pas grand chose à la vie et encore moins aux femmes. Un demi-sourire confirmait qu'elle était bien sa première. Il n'était pas spécialement performant mais sacrément touchant.
Une partie de la journée avait passée avant qu'elle ne parvienne à savoir quoi faire pendant que les petits étaient au dortoir pour se reposer. La solution était toute trouvée : le voir au plus vite et l'encastrer dans un mur. En gros, elle prit son portable pour lui envoyer un texto assez brute de sens. La Coupole, il lui devait bien un verre non ? Dès lors qu'il fut temps de quitter l'école, elle s'empressa d'y prendre le chemin et de s'installer dans un coin plus ou moins tranquille. Ayant néanmoins eu le temps de se faire aborder par deux types étranges en route, elle restait assez calme et réservait sa gifle pour une autre personne. Personne en question qui pénétrait les lieux et qu'elle ne vit pas arriver. Signe de la main + grimace. Okay. Elle fronça les sourcils, le voyant s'installer sans réellement la saluer. Pour qui se prenait-il ce rustre ? Toute une éducation à refaire, il n'avait pas changé. Excepté sa coupe de cheveux, ça par contre c'était différent par rapport au temps où elle couchait avec lui. Ensuite elle avait commandé SON café en l'attendant et y portait déjà ses lèvres alors qu'elle n'avait guère commencé à faire scandale. Alors là, c'était le pompom de lui donner une raison supplémentaire. Un bail, le mot était faible en plus de ça. Et puis son sang ne fit qu'un tour... elle lui retourna une claque mémorable estimant qu'elle était méritée, ne pouvant plus contenir l'effet de surprise causé quelques heures auparavant. Sa joue devait le chauffer -tant mieux- tandis que forcément du monde était en train de les fixer.
« Premièrement, c'est MON café. Commande le tien, pardi. Et deuxièmement, t'as pas une petite idée de la raison pour laquelle je t'ai fait venir ? Tu n'attendais pas de mes nouvelles... c'est franchement sympa dans le sens où tu es aussi responsable que moi de notre éloignement. Pourtant, tu écris sur nous sans même m'en parler ou me faire lire mais tout le monde est limite au courant avant la concernée. » Comment voulait-il qu'elle le prenne ? Juliette était susceptible. Déçue. Quoique, il ne l'oubliait pas au moins. Elle le marquait dans sa vie de jeune homme et aussi d'artiste. Cependant... elle était partagée, ses émotions se mélangeaient facilement. Elle souriait, ça l'avait démangé de lui en foutre une. Elle était à présent satisfaite, n'attendait pas forcément d'excuses de sa part. Juste des explications et peut être un aveu comme quoi elle lui avait manqué. Après tout, ils s'étaient promis de rester amis et à part quelques banalités échangées sur un des réseaux sociaux : leur relation était restée au point mort, pire elle s'étouffait chaque jour. Un rire s'emparait d'elle peu à peu en l'observant de près.
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Sujet: Re: so text me maybe △ Siméon & Juliette Lun 12 Nov - 11:28
JULIETTE & SIMEON
Whouaouh ! Bordel ! Qu’avait-il fait ? Il n’en avait pas la moindre idée. En tout cas, ça avait du être quelque chose de mal, de pas bien, de…peu noble. La preuve ? Juliette Thomas, l’ancienne prunelle de ses yeux, son ouistiti blond, sa cerise sur la crème venait de lui balancer une claque monumentale dont il se souviendrait surement toute sa vie. Et, comme il l’avait dit, il ne savait pas pourquoi. Tout ce qu’il avait fait, c’était boire dans son café et se plaindre du peu de nouvelles que la blondinette lui avait donné. Rien de grave en perspective. Le jeune homme ouvrit donc grand la bouche, à cause de l’étonnement puis par douleur et passa une main encore glacée sur cette marque rouge brulante qui devait surement commencer à apparaître. Et bien ! Bienvenu Siméon le Tellier ! Pourquoi avaient-ils rompu ? Il ne s’en souvient plus mais maintenant il comprenait pourquoi ça n’avait pas marché. Cette fille était un monstre ! Une véritable psychopathe qui balançait des claques comme on se faisait la bise, entre personnes civilisées. La preuve ! Il voyait déjà se dessiner sur les lèvres de Juliette un léger sourire. La main toujours plantée contre sa joue, ses propres lèvres se mirent donc à frétiller elles aussi, le jeune homme hésitant sur la bonne démarche à prendre. Etait-elle heureuse de le revoir après tant d’années ou était-elle réellement sadique ? Il lacha enfin sa joue, essayant de cacher d’une main hésitante le sourire qui apparaissait légèrement sur ses lèvres. Il allait s’en reprendre une s’il se foutait de sa gueule ! Il se mordit donc la lèvre inférieur, croquant dedans férocement, pour ne pas que Juliette ne s’en aperçoive. C’était étrange, bizarre, weird ! Qui aurait cru que la blondinette lui aurait manqué ? Son sourire, et ses looongs cheveux blonds ! Il se mit donc à rigoler silencieusement tout en l’observant avec attention. Elle n’avait pas changé, ou peu. Ses cheveux avaient pris quelques centimètres de plus, quelques légères rides parcouraient légèrement le dessous de ses yeux et…une bague tronait impérialement sur son annulaire gauche. Le jeune homme se redressa donc légèrement et reprit son sérieux.
« Et bien. Je suis content de te voir moi aussi. Etrange salutation, au fait ! »
Oui, l’ironie pour cacher le véritable sujet de conversation. Ses yeux se reposèrent sur sa bague, puis dans ses yeux bleus azur, puis sur la bague, puis dans ses y…bref ! Qu’est-ce qu’elle lui avait dit ? Il était un peu perdu.
« Excuse-moi ! Je suis là pour quoi déjà ? »
Mais c’est que Siméon tendait vraiment le bâton pour se faire battre. Remettant finalement ses idées en place grâce à l’arrivée du serveur, il put enfin contester, se plaindre et parler correctement.
« Mettez-moi un café s’il vous plait. Celui de mademoise…madame est excellent (petit clin d’œil à l’intéressée) ! »
Il refit face à Juliette et croisa ses mains sur la table, histoire de donner plus de matières à ses propos.
« Je suis vraiment désolé pour…la nouvelle que j’ai publié. A dire vrai, je ne pensais pas que tu tomberais dessus. Je ne sais pas, dans ma tête, tu étais plus…comment dire…frivole ? Bref, en l’écrivant, j’ai même pas pensé à changer le nom. C’est vraiment peu professionnel, je sais, mais, je ne voyais pas quel autre prénom collerait pour l’histoire. Et puis je… »
Moment révélation qui s’était vu prendre fin par l’arrivée bruyante de son café et accessoirement de ce serveur maladroit qui buta dans la chaise de Siméon avant de se placer devant eux. Merci ! Il retenait ! Le couper dans son envolée lyrique et buter dans sa chaise ! Et bien, pas un seul pourboire pour le pingouin ! Légèrement excédé, il décida cependant de reprendre le fil de ses pensées, qui n’avait plus le même gout puisqu’il avait été rompu.
« Bref, tout ce que je voulais dire, c’est que je suis désolé que la nouvelle t’ait mise mal à l’aise. Je t’assure que ce n’était pas ce que je voulais. La preuve, si tu l’as bien lu, il n’y a rien de très médisant sur ta personne ! »
Décontraction, bras derrière la tête et yeux louchant une nouvelle fois sur la bague. Retour au sérieux.
« Après, je comprends que ça ait pu embarrasser quelques personnes de ton…entourage. »
Fallait-il réellement qu’il lui demande ? Pouvait-il céder ? La question lui brûlait la langue et il ne se sentait même pas capable de l’articuler. C’était pourtant simple : « qui est le bienheureux Monsieur Thomas ?». Ou, « quel homme a réussi à prendre ton cœur ? ». Bref, c’était simple. Mais pas pour Siméon. Non pas qu’il soit jaloux ou quoique ce soit. C’est juste qu’il était étonné et que…il n’avait rien su de ce mariage ! Il resta donc là, n’osant rien dire, l’observant silencieusement, troublé et avec un léger gout acide dans la bouche.
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Sujet: Re: so text me maybe △ Siméon & Juliette Sam 15 Déc - 16:39
il y a t'il des âmes qui vivent ici ?
yo. désolée de devoir intervenir de cette manière là dans votre rp. mais.. n'ayant vu aucune réponse depuis le 15/11 (ou avant), on voulait savoir si ce rp était toujours actif? dans l'cas où il le serait toujours, envoyez moi un mp pour que j'puisse effacer mon message. ou dans l'cas contraire, déplacer votre rp dans la corbeille. sans aucune réponse d'ici le 22/12, votre rp atterrira dans automatiquement dans la corbeille. ce qui serait dommage. ;_; alors manifestez vous mes amours!