Nom complet ▲ Aaron James Welter Lieu de naissance ▲ Dublin âge ▲ 23 ans nationalité ▲ Franco-Irlandais diplômes, études ▲ Etudiant en Médecine statut matrimonial ▲ Célibataire orientation sexuelle ▲ Bisexuel situation financière ▲ Plutôt aisé idole(s) de vie ▲ None, mis à part son grand-père. nombre d'amis facebook ▲ 250 moyen de déplacement ▲ Voiture, bus, avion, métro groupe ▲ Un autre monde avatar ▲ Cesar Casier, qui d’autre. crédits ▲ Billie, soit moi, en fait.

ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up. sa réaction? ▲

Il se met à crier jusqu’à ce que le braqueur lui pointe l’arme sur le creux de sa mâchoire. A ce moment-là, il se tait et se pose à genoux à terre, terrifié comme les autres au sein de ce supermarché. Il tâche d’être calme et obéissant pour ne pas faire tourner les choses au drame, pour s’en sortir sain et sauf, même s’il faut sembler lâche, puéril, et soumis. L’important c’est de sauver sa peau et celle des autres tant qu’on y est. Si l’on le pose avec d’autres otages, alors il demeure silencieux et murmure des paroles d’encouragement, d’espoir au creux des âmes affaiblies par la peur et la douleur morale.

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲

Il fait quelques pas discrets dans la salle et se faufile parmi les groupes de discussions. Tout en saisissant au passage un joli verre d’alcool à son gout, il se dirige vers son ami et entame une conversation, un sourire aux lèvres, pas du moins du monde gêné par le nombre d’inconnus qui surplombent la pièce. Si une de ces personnes inconnues vient à sa rencontre, il tâche d’être ouvert et agréable, à moins qu’une touche de caractère mesquin ne se dévoile ou ne se soit dévoilé à travers les yeux de cette personne.

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui. sa réaction? sa décision? ▲

Aaron est une personne qui n’est absolument pas du genre à tromper son partenaire. Si l’occasion se présentait, alors on imagine aisément qu’il refuserait. Je crois qu’il se sentirait trop coupable et fautif au moindre égard pour s’écarter du droit chemin. Il déteste l’injustice et n’accepte pas l’idée de faire du mal à quiconque ne vous en fait pas. Le mal est réservé aux ennemis, ou aux soirs de beuverie. Mince, démasqué.

île déserte. pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine. sa réaction? se plaindre, se débrouiller? ▲

Aaron adopterait alors de multiples réactions successives. J’imagine qu’il s’emporterait et passerait sa colère sur un malheureux bout de bois qui jonche la plage. S’en suivrait de nombreuses plaintes et un temps d’apaisement lorsqu’il contemplerait le flot des vagues. Se rendant compte de la tombée prochaine de la nuit et des besoins qui l’envahiraient, il se prendrait en main et construirait un abri. Ce genre d’enchaînement s’entrainerait jour après jour jusqu’au moment où il sera délivré de cette abominable torture.

ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean). sa réaction? ▲

Il s’attendrirait et s’attarderait aux côtés du petit chat, le câlinant et peut-être même qu’il l’emporterait avec lui dans son appartement et l’adopterait. Personne ne résiste à des yeux de chat potté, presque. Pas Aaron du moins.

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue. pas de job, pas d'appartement et pas d'argent.. et le tout du jour au lendemain. sa réaction? ▲

Il serait sous le choc, anéanti. Aaron a toujours vécu de manière aisée, habitué à vivre dans la richesse et à voir tous ses désirs assouvis, bien que n’étant pas capricieux à en exploser de colère. Jamais il n’a imaginé que sa vie puisse changer du jour au lendemain. Si l’on admettait ce changement radical de vie, alors il est possible d’imaginer qu’Aaron souffrirait et s’abandonnerait dans le coin d’une rue, grignoté secondes par secondes par le chagrin et le désespoir.


ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲

Clairement il ne dirait rien, quitte à sa mettre dans la m*rde. Puisqu’il vit dans l’aisance, 20 000 euros ne l’impressionne pas. Et même si l’on lui offrait un million d’euros, il ne dénoncerait pas son meilleur ami. Il a assez d’argent et n’en désire pas plus qu’il n’en a besoin pour assurer sa vie. L’amitié est plus importante que la superficialité matérielle, car l’argent n’est pas là pour toi mais t’enferme dans une spirale alors que ton ami tâche de t’en sortir et de te faire goûter au breuvage de la vie, au lieu de te laisser aliéner.

Les pieds glacés placés dans mes chaussons en laine, mon visage d’enfant supporté par mes deux mains, mes yeux pétillent à la lueur des flammes que protège la cheminée. Si l’on regarde par les fenêtres du château on peut voir s’envoler et se laisser entrainer vers le sol une pluie de flocons de neige. Le décor est monstrueusement fantastique. Je me sens serein, autant que je l’aurais été si mon frère avait été éveillé. On a beau se crêper le chignon comme tous frères et sœurs, sa présence me rassure naturellement. Je suppose que le même sentiment envahit mon petit frère. Tous les trois dans la même chambre, je suis pourtant le seul réveillé. A vrai dire je ne trouve pas le sommeil, l’idée de partir d’Irlande me révolte et me submerge de tristesse. J’ai pleuré toute la journée et j’ai entendu des remarques de mon frère aîné toute la journée comme quoi je suis une mauviette, ce qui ne m’a pas réellement aidé, pourtant le sommeil ne me gagne pas. Le feu m’attire et je reste devant celui-ci pendant d’innombrables minutes, mon regard se posant une fois sur la neige, une fois sur le feu. L'Irlande me manque déjà, mes amis, ma famille, ma maison. Tout m’y manque. Maman m’a serré dans ses bras, mais ça n’a pas suffi, mes larmes ne cessent pas. Désormais je n’ai plus la force de pleurer. Le silence entoure la pièce et seul le crépitement du bois se fait entendre, me laissant aller à ma rêverie. Un bruit brise le répit et je sens mon cœur s’emballer. Maman s’est-elle levée ? Quelqu’un se balade-t-il dans le château ? Je m’approche de la porte et laisse glisser mon regard à travers la serrure. Rien. Je fais marche arrière et retourne vers le feu qui éclaire la pièce lorsque des bruits de pas s’approchent de la porte et s’y stoppent. J’ai l’impression que mon cœur s’arrête de battre comme se stoppe simultanément ma respiration. Je suis terrifié, littéralement terrifié. Je ne bouge pas, mes frères dorment toujours à poings fermés, lorsque subitement un violent et glacial courant d’air parcoure la pièce et éteint le feu. La fenêtre est fermée, le courant d’air ne peut venir que du couloir. De nature peureuse, j’hésite à passer le pas de la porte, mais je prends mon courage à deux mains et pousse la porte, prêt à hurler pour donner l’alerte. Rien. Je retourne dans la chambre, le sang glacé et verrouille la porte. Mes yeux ne se ferment pas de la nuit, je suis pétrifié par la terreur. Des images de fantômes traversant les corridors du château écossais me terrifient. Pourquoi a-t-il fallu que l’on passe par l’Ecosse pour prendre un avion pour la France ? Et quelle était cette idée de partir en France ? Si seulement maman n’avait pas à déménager pour son travail, les choses seraient tellement plus simples. Au petit matin, nous quittions enfin le château pour prendre l’avion et atterrir en France. De la famille, qui jusqu’alors m’était inconnue, nous accueilli joyeusement tandis que ma triste tête ne parvenait toujours pas à afficher un sourire.
N’ayant pas dormi la nuit dernière, je m’endormais au plein milieu de l’après-midi et me réveillait en hurlant dans le silence de la nuit. J’étais trempé de sueur et les yeux de mes frères me fixaient sans un bruit. Le silence était revenu le temps de quelques secondes, précédant le son de pas pressés s’appuyant sur le parquet. Des flots de larmes coulaient de mes yeux, sans que je ne puisse les retenir, impossible de m’expliquer, ma vision était trop terrible pour que je puisse en parler immédiatement. Je passais le reste de la nuit à pleurer et finissais par me lever pour observer la neige à l’extérieur. Quelques heures plus tard, ma mère nous annonçait le décès de mon grand-père, de mon cher grand-père. Mon cauchemar n’était qu’une prédiction. Mon grand-père était un simple marchand de disques et d’instruments de musique parisien et refusait l’aide financière de ma mère. Il ne voulait pas d’aide, et ne voulait pas vivre dans un monde corrompu. Il trouvait son mode de vie beaucoup plus sain, et toute sa personnalité faisait de lui un homme tout à fait honorable. Il était un vrai exemple de vie pour moi, exemple d’une vie heureuse et simple. Ma seule consolation était de savoir qu’il avait vécu heureux et était mort sans regrets. Nous étions tous deux très proches, et c’est pourquoi la guitare qu’il utilisait sans cesse m’avait été donnée, de droit, et de cœur. Je la maniais comme la plus précieuse des choses et refusais de la prêter à qui que ce soit. Je m’attachais à en jouer comme un roi et jouait la ballade préférée de mon grand-père lors de son enterrement. Totalement sous le choc, j’en perdais la parole puis mon appétit et refusais littéralement de me forcer à manger. Je ne faisais plus rien de mes journées, ne touchais plus à la guitare pendant de longues semaines, et me retrouvais finalement à l’hôpital. C’est lors de cette période que l’on me diagnostiqua comme sujet sensible à l’hypotension. J’eus le droit à un coma d’un mois, de quoi faire une bonne frousse à ma famille. J’en revenais d’abord plus faible, mais finalement plus fort. Je décidais de reprendre ma vie en main, pourtant encore si jeune, et vivre ma vie aussi heureusement que je ne le pouvais en l’honneur de mon défunt grand-père. Suite à mon coma et à la mort de mon grand-père, je posais un œil plus curieux sur le domaine des sciences et de la médecine, déterminant par avance ma carrière professionnelle. C’était ma forme de combat, associé avec la musique.
Ainsi, tout semble à peu près normal. Aaron vit dans un monde riche, mais bien qu’atteint d’une sorte de maladie qui peut le tuer s’il ne fait pas attention, il en demeure heureux. Il est du style à toujours faire attention à ses amis, à vouloir le bien et désirer son bonheur et celui des autres plus que toute autre chose. Pourtant, il peut parfois sembler étrange, pris d’une paranoïa intense suite à un cauchemar qu’il prend comme un rêve prémonitoire, susceptible à une remarque sur son caractère, peureux à l’idée de perdre un proche. Il fait de son mieux pour cacher la facette sensible de sa personnalité, mais tout finit par se savoir, et Aaron n’est pas un dur sans cœur. La seule sincérité et amabilité d’un ami lui suffit pour se dévoiler. Il ne demande qu’à avoir une chance dans la vie, d’avoir une vie parsemée de petites fleurs qui germent sous le poids du bonheur qui les attend. Il n’est finalement qu’un simple garçon, pas toujours favorisé par la chance, à fleur de peau, qui a peur de se retrouver noyé dans un chagrin solitaire.