✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: mildness Jeu 25 Oct - 14:13
ELLA LOUISE MARESQUO
Nom complet ▲ Ella Louise Maresquo. Lieu de naissance ▲ Milani. âge ▲ Dix-neuf ans. nationalité ▲ Franco-Italienne. diplômes, études ▲ Baccalauréat (STG) et étudiante en sciences de l'éducation. métier ▲ Aucun. statut matrimonial ▲ Célibataire, jeune maman. orientation sexuelle ▲ Hétérosexuelle. situation financière ▲ Plutôt aisée. idole(s) de vie ▲ Son père. nombre d'amis facebook ▲ Ne possède pas facebook. moyen de déplacement ▲ Sa voiture ou le taxi. groupe ▲ La javanaise. avatar ▲ Lucy Hale. crédits ▲ Tumblr.
dix points sur ton personnage
premier point ▲ Ella est une excellente cuisinière. Son père lui ayant appris le dimanche en compagnie de sa grand mère, l'un de ses rares souvenir en famille. La cuisine italienne reste sa spécialité. Cependant elle est capable de faire n'importe qu'elle plat. Elle a d'ailleurs envisagé d'ouvrir son propre restaurant pendant quelques temps, ceci reste un rêve secret de la jeune femme. deuxième point ▲ C'est une immense fan de Grey's anatomy, c'est de loin ça série favorite. Elle connait chaque épisode de chaque saison par cœur et à énorme faible pour le docteur glamour. Elle aime beaucoup passer des soirées devant cette série. troisième point ▲ C'est une jeune femme extrêmement généreuse. Elle ferait n'importe quoi pour sa famille et ses proches sans aucune hésitation. Elle entend souvent dire que sa bonté la perdra mais la douceur et la gentillesse sont dans sa nature depuis toujours. quatrième point ▲ Musicienne dans l'âme, elle a apprit le violon et le piano tout seule avec un livre. Elle chante aussi uniquement pour elle et son plaisir de temps en temps, elle est plutôt doué mais ne cherche pas a en faire un métier. sixième point ▲ Loin d'être croyante, elle a tout de même de grande conviction et croit réellement au grand amour. La déception fait désormais partie de sa vie mais pour rien au monde elle ne cesserait de croire en l'amour. Elle espère avoir la chance d'être totalement heureuse grâce à cela un jour même si les choses semblait très compliqué pour elle en ce moment. septième point ▲ Elle a deux tatouages, un nœud papillon tatoué dans la nuque ainsi qu'un " J " pour Jéricho, tatoué sur la cheville droite. huitième point ▲ Elle a une peur bleu des clowns depuis sa plus tendre enfance. neuvième point ▲ Ella est une jeune maman. Elle a un petit garçon depuis le 9 avril (2012), fils de son premier amour, il est la prunelle de ses yeux. dixième point ▲ Sa mère l'a abandonné sans donné de raison. Du jour au lendemain elle n'était plus à la maison. C'est la plus grande déception de sa vie, elle en souffre encore beaucoup.
l'heureux propriétaire
Prénom ▲ Manon. Pseudo ▲ New Yorkaise. âge ▲ 21 ans. pays ▲ France. j'ai connu ollp grâce à .. ▲ October. suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ Le premier membre héhé. l'type de lien que je préfère ▲ J'vous aime tous. ma chanson du moment ▲ Taylor swift (we are never ever getting back together) ma fréquence de connexion ▲ Ici tout les jours. et mon super mot d'la fin .. ▲ (aa) recenser son avatar ▲ insérer le code correspondant ici.
Dernière édition par Ella L. Maresquo le Mar 25 Déc - 18:47, édité 5 fois
Ella Maresquo membre
✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: Re: mildness Jeu 25 Oct - 15:26
L'HISTOIRE DE MA VIE
Je sursaute en sentant le vent frapper sur les volets de la maison, le bruit est assourdissant dans le silence dans la maison. Du haut de mes dix ans j'attends patiemment le retour de mes parents. Ils disent que je suis assez grande pour rester toute seule à la maison et m'occuper de moi-même mais je crois qu'ils oublient que dans la solitude j'ai peur du noir, que je ne suis pas assez grande pour attraper ce qui se trouvent en haut des placards ou que je suis incapable de me servir du four par exemple. Habituellement nous passons des soirées devant des films que je choisis ou à jouer à toute sorte de jeux de société mais ce soir ils sont parti diner tous les deux. Je reste assise dans le canapé dans un gros plaid rouge que maman à laisser pour moi devant mon dessin animée favori la fée clochette. La fatigue se fait sentir de plus en plus mais je tente de rester éveillé pour que maman puisse me border comme chaque soir. Finalement je craque au bout de plusieurs heures rejoignant les bras de Morphée dans le canapé en cuir du salon. Plonger dans mes rêves le téléphone de la maison me fait sortir de mon rêve, marchant jusqu'à lui je l'attrape sur la pointe des pieds " Bonsoir résidence Maresquo, Ella. " je souris au bout du téléphone ayant l'habitude de dire ça dès que je décroche ce qui as le don de faire rire mes parents. La voix de maman me fait sourire quelques secondes plus tard " C'est maman mon trésor, je voulais te dire que je t'aime d'accord ? " je souris doucement en entendant la tendresse et le son de sa voix. Elle est pure comme celle d'une princesse dans mes dessins animés et elle a le don de me rassurer en quelques secondes, elle est en quelques sortes la magie de ma vie. M'installant dans le canapé j'appuie sur le bouton pour couper la télévision avant d'allumer la petite lampe qui se trouve à côté de moi " Je t'aime maman. Tu rentres bientôt ? " je n'aimais pas être seule, je détestais totalement ça et j'avais toujours peur dans le noir, peur de me sentir si seule que je passerais la nuit à pleurer ou ce genre de chose " Très vite mon ange. Je te chante une berceuse " sans même que je puisse avoir le temps de répondre que le son mélodieux de sa voix arrive à mes oreilles alors que je m'allonge perdue dans mes pensées de petite fille, le sourire aux lèvres. Les heures passent et je sens mon corps se soulevée alors que j'ouvre les yeux doucement " Papa ? " il me serre contre lui en montant dans ma chambre me glissant dans mon lit sous ma couverture rose " Elle est ou maman ? " il passe délicatement sa main dans mes cheveux en se pensant pour embrasser mon front avec sa douceur naturel et sa façon de me protégé à la perfection " Je suis désolé mon cœur mais maman est partie " je suis incapable de comprendre sur le moment, tout le semble flou et improbable dans ma tête, je descends les escaliers attrapant le téléphone et composant le numéro de maman, messagerie " Maman tu es ou ? Papa il dit que tu es parti, tu vas rentrer pas vrai ? Dépêche-toi maman ". Je comprends quelques jours plus tard, maman est partie vers une vie meilleure, sans moi, et elle ne reviendra jamais, plus jamais.
Monsieur Maresquo, ici mademoiselle Calzore infirmière au collège de votre fille. Elle vient d'être transférée après plusieurs malaises. je soupirais doucement de douleur sous mon lit d’hôpital voyant tous les gens tournant autour de moi comme des vautours autour d'une proie. Je me sentais dans un droit d'état, mes jambes me semblaient si molles que je ne les sentais mêmes plus, mon cœur battait si vite qu'il aurait pu sortir de ma poitrine et je me sentais plus faible que jamais. Ouvrant doucement les yeux je cherchais un visage connu autour de moi mais rien juste des blouses blanches jusqu'à ce que le visage de mon père apparaisse " Papa ... " je soupirais doucement en tendant la main vers lui ayant le besoin de sentir sa main dans la mienne et d'enlever ce sentiment de solitude qui me gagnait. Je souris doucement quand il passa sa main dans mes cheveux s'asseyant au bord de mon lit " Tu vas bien mon ange ? Qui a-t-il ? " j'ouvris doucement la bouche pour prendre la parole mais sans crier garde je crachais du sang sur la chemise de mon père. Il se mit à hurler alors que je lâchais prise, ne ressentant plus rien sauf les bruits des machines autour de moi et les médecins courant dans ma chambre avant de découvrir le néant. Ouvrant les yeux quelques heures plus tard je senti directement le regard inquiet de mon père et du médecin en face de moi qui s'installa sur mon lit " Je n'aime pas votre regard " j'ignorais réellement qui il était mais sa blouse blanche me fit penser à un médecin " Bonjour Ella, je suis le docteur Foster, vous m'entendez ? " je hochais doucement la tête en me raclant la gorge prenant le temps de me redresser doucement dans le lit " Je peux rentrer chez moi docteur ? " le regard qu'il lance à mon père me dit que les choses ne sont pas bonnes. Douze ans, l'âge magique où l'on découvre la vie, le moment de nouvelle expériences, de sentir son corps changer ou de commencer à vivre doucement dans un nouveau monde, c'est censé être bien, magique, fort, intense, drôle, une vie normal ne semblait pas si compliqué et pourtant. Sortant de mes pensées je posais mes yeux sur le médecin " Non malheureusement " c'était la réponse que je ne voulais pas du tout entendre. Prenant une grande respiration je le regardais dans le blanc des yeux " Qu'est-ce que j'ai docteur ? " je le fixais pendant de longues secondes, j'avais déjà vu ce regard dans des séries, celui ou le médecin doit annoncer la pire des nouvelles du monde à sa patiente. Il croisa quelques instants le regard de mon père avant de donner la parole à l'une de ces internes, c'était une jeune femme au visage très doux ressemblant presque à un ange, elle avait des cheveux blonds aussi brillant que la soie et un regard à la fois timide et félin qui inspirait une réel confiance " Mademoiselle Maresquo vous avez ce qu'on appelle une Leucémie c'est u... " elle continuait à parler alors que mon regard avait perdu son étincelle et son côté magique, je ne disais rien incapable de bouger. Je ne l'écoutais plus, j'étais totalement ailleurs, perdue, effrayée et tétanisée par cette idée. Au bout de plusieurs minutes je levais les yeux vers le médecin ne regardant pas la jeune et jolie interne " C'est un cancer n'est-ce pas ? " je n'y connaissais rien du tout en médecine et à ces trucs mais j'avais déjà vu ça dans des films et dans certains magasines ce qui ne m'inspirait pas du tout confiance. Il hoche doucement la tête " Oui, c'est un cancer du sang. Je suis désolé Ella mais il faut que tu sache que nous allons tout faire pour que tu aille bien. Je te donne ma parole. " en réalité je n'avais pas envie, pas envie d'avoir cette discussion, pas envie de me battre, d'affronter ça. Je posais mes yeux dans les siens " J'aimerais être seule avec mon père s'il vous plait " hochant la tête ils quittèrent la pièce un par un alors que je reculais doucement me nichant dans les bras de mon père une fois qu'il fut assis sur mon lit. J'étais seule avec lui, seule depuis que maman était parti, il était mon unique famille et sans lui plus rien n'avait de réel sens. Je ravalais quelques larmes en serrant un peu plus mon corps contre le sien " Je ne veux pas mourir papa, j'veux pas " je fondis en larmes, c'était impossible, je ne voulais pas " Chut ma princesse, tout ira bien " il ne savait même pas que rien n'irait plus jamais bien.
Dernière édition par Ella L. Maresquo le Jeu 25 Oct - 16:00, édité 4 fois
Ella Maresquo membre
✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: Re: mildness Jeu 25 Oct - 15:29
L'HISTOIRE DE MA VIE
C'est dans les pires moments que l'on apprend à vivre, c'est dans la tristesse que l'on devient plus fort, c'est dans les larmes et la douleur que se forge notre carapace, c'est dans la mort qu'on survie. je regarde le vide autour de moi, il fait froid, affreusement froid mais depuis quelques temps désormais, tout juste un an a passé depuis que j'ai appris la présence de ma nouvelle amis en quelques sortes, la leucémie m’empoissonne en réalité la vie. Les frissons me gagnent, et je suis de plus en plus faible et je me sens parfois impuissante face à ma propre vie, incapable de la contrôler et de me contrôler. Je tire sur les manches de ma veste pour couvrir mes petites mains devenue bleu à cause du froid, cela doit faire des heures que j'attends dans la salle d'attente ou ce qui y ressemble du commissariat central de milan. Apportant mes jambes à ma poitrine je regarde les gens passer devant moi sans reconnaitre un seul visage inconnu alors qu'un homme en uniforme se présente devant moi " Vous pouvez le voir mademoiselle Maresquo " je hoche doucement la tête en me levant de la chaise qui est en réalité très loin d'être confortable en rejoignant le bureau ou se trouve mon père pour le serrer dans mes bras à la seconde ou je croise son regard. Quelques sanglots, un tendre baiser sur sa joue et des yeux suppliants une explication, quelques choses pour comprendre ce que nous faisons ici depuis des heures maintenant. Je le regarde perdue, vraiment paumée sans comprendre c'qui se passe autour de moi " Pourquoi on est là ? On peut rentrer s'il te plait, j'ai froid.. " il serre ma main en passant doucement ma veste au-dessus de mes épaules. C'est la première fois que je vois une larme perlée sur sa joue, il ne pleure pas, il ne pleure jamais même ma leucémie ne lui a pas couté une larme, du moins pas une que j'ai vu, il ne pleure pas devant moi mais là il pleure réellement et je me sens impuissante " J'aurais tout fait pour toi ma princesse. Je suis désolé " c'est un peu le vide dans ma tête, je ne comprends rien ou du moins je ne cherche pas à comprendre. La leucémie n'a pas changé que ma vie, elle a aussi détruite celle de mon père, les heures qu'il passait au boulot à travailler dure pour m'assurer un avenir, il les a passé à mon chevet restant des heures près de moi pendant mon traitement, il a oublié toute sa vie pour la mienne, il a vendu tout ce qu'il a fondé pour que je puisse me trouver dans le meilleur hôpital de la ville, avoir les meilleurs soins et les meilleures chirurgiens et tout ce qu'il faudrait pour me tenir en vie mais au bout d'un moment l'argent manque " Non ... " je murmure doucement, si doucement que seul lui puisse l'entendre. C'est tellement rapide que je n'arrive même pas à réaliser que je suis toute seule maintenant et qu'il me prive de lui parce qu'il a fait certaines choses pour me sauver la vie et maintenant la prison, c'est ma faute tout est ma faute comme toujours. Ce fut un enchainement de chose que je ne pouvais contrôler, plusieurs semaines dans un centre spécial pour malade ressemblant plus à un foyer pour orphelin qu'autre chose avant puis le choix à faire passer ma vie dans ce foyer jusqu'à mes dix-huit ans ou aller vivre chez mon oncle soit dit en passage toujours en déplacement dans un pays que je ne connais pas la France, dans une ville que je ne connais pas Paris.
C'est fou comme un seul mot, un message peut changer votre vie de la meilleure façon, comme de la pire façon possible. Les rayons du soleil me font ouvrir les yeux de si bon matin, une journée ordinaire dans un monde ordinaire. Parisienne depuis deux bonnes années désormais je tente de vivre ma vie de la meilleure façon possible suivant des règles claires " tenter de faire les choses bien " ou " ne faire souffrir personne " en réalité je voulais que d'une certaine façon les gens se souvienne de moi comme d'une fille gentille, quelqu'un de bien ni plus ni moins. Allumant mon ordinateur encore allongé dans mon lit dans l'espoir de trouver quelques choses qui me ferait sourire, rire ou me dire que la vie en vaut la peine et une fois le réseau social facebook allumés mes yeux se posent sur un message d'un inconnu " Qui êtes-vous Jéricho Adams ? " j'ignore encore qu'il va tout changer et ce qu'il fait dans mes amis mais soit les heures passent sans y prêter réellement attention. J'ignorais tout ça, je ne sais même pas ce qui me pousse à accepter un rendez-vous avec lui mais il inspire la confiance et la gentillesse. Après ce premier rendez-vous je vois en lui une bonté incroyable, de la douceur dans son regard et une âme, il est drôle, gentil et bon cachant un mystère dans son regard et me faisant rougir par quelques flatteries. A dix-huit ans, je ne suis jamais tombé amoureuse, la simple idée de l'être me fait si peur que je me sors cette idée de la tête, c'est impossible d'aimer pour moi, la perceptive de mourir est trop présence et abandonner le grand amour me semble impossible. Pas un baiser, pas une caresse, rien juste de l'amitié pure et simple et pourtant il ne me faut que quelques jours pour bannir toutes mes règles, oublier mes principes et laisser mon cœur s'exprimer. Une semaine, sept jours et je l'aime, je l'aime, je l'aime, je l'aime bon dieu ce que je l'aime ... et encore. Un beau matin ma main caresse la douceur de sa peau, souriant en le voyant endormi près de moi " Bonjour toi " mes lèvres se posent sur sa nuque en douceur. C'est comme vivre à nouveau, se sentir entière et trouver une raison de vivre pour de bon, mon cœur est à lui, il bat si fort qu'il risque d'exploser mais quand il me regard tous les malheurs du monde s'efface et il ne reste que la beauté de mes sentiments. Il ouvre les yeux alors que mes mains m'attirent contre lui, sentant son odeur, sa peau, sa bouche contre la mienne " J'ai peur, peur de t'aimer, peur d'être dépendante, peur de souffrir.. Mais quand tu es la toute ma peur s'envole " j'y pense à nouveau, ma liste de chose à faire " un miracle " c'est lui. Mes mains se baladent sur lui alors que je lui souris " Je suis prête " il sait de quoi je parle sans même que j'ai besoin de lui parler " T'es sur Ella ? " je hoche doucement la tête, il est prévenant, doux, il est juste parfait. Ma première fois. J'y crois, si fort que je ne vois même pas, j'ignore à cet instant tout ce qui se trame dans mon dos mais il est là, passant ces bras autour de moi quasiment chaque soir, consolant mes peurs et mes doutes, faisant de ma vie un conte de fée et pourtant je suis sans aucun doute la fille la plus trompée de tout Paris, sa liste de conquête s'allonge chaque jour et je reste à ces côtés, l'amour est en réalité plus fort que tout. J'aime, je l'aime à en crever, je l'aime au point de ne pas avoir peur de perdre tout ce qui me tiens à cœur, mes amies, ma famille n'ont pas d'importance, il est l'homme de ma vie, l'homme de mes rêves. Je crois que personne ne comprend, ils me prennent tous pour une folle et je le suis folle de Jéricho Adams, envisageant l'avenir si longtemps perdu ... mais j'aurais dû savoir que je ne suis pas cendrillon, que les contes de fée n'existent pas et que l'amour fait si mal qu'il peut détruire une personne. " Bonjour mon cœur " comme depuis plusieurs semaines maintenant mes lèvres se posent sur les miennes avec amour et douceur mais sa réponse est différente " Tu peux t'assoir ? Faut que je te parle " je sais ce qu'il va dire sans même qu'il ait besoin de parler on se comprend par le biais d'un regard " J'peux plus ella, jongler entre toi et julian " je le regarde secouant la tête n'étant pas prête, pas maintenant mais au fond sachant parfaitement que je ne le serais jamais " Accorde moi une minute je t'en prie " il accepte et mon corps se niche dans le sien, m'attachant à ma dernière seconde de bonheur, tentant de la rendre éternel, reculant l'inévitable le temps d'un baiser, le baiser le plus fort qu'il m'a donné. L'amour plus fort que la haine est une réalité " Ella .. " je lève les yeux vers lui me sortant de mes pensées. Je ne pensais pas une seule seconde que cela puisse faire aussi mal, j'ignore encore tout de la douleur " Dis-le, va y " être forte, être forte, soit forte ella, soit forte " C'est fini Ella " une seconde de silence, deux, voire trois même avant que je hoche doucement la tête sortant un simple " D'accord " des plus banals quelques choses qui n'exprime rien, rien du tout " D'accord ? Pas de gifles ? D'insultes ? " je n'ai pas envie d'être faible, qu'il me voit comme une gamine fondant une larme devant lui, je dois être forte, je suis vivante... je dois être forte. Secouant négativement la tête je le regarde " Non. Je veux être seule s'il te plait " je crois qu'il ne cherche pas à comprendre ou alors qu'il sait ce que cela veut dire, il passe la porte après un dernier regard alors que je lâche prise, me laissant tombé sur le sol laissant toute la douleur s'exprimait par mes larmes des heures durant, l'amour est destructeur.
Dernière édition par Ella L. Maresquo le Jeu 25 Oct - 16:00, édité 3 fois
Ella Maresquo membre
✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: Re: mildness Jeu 25 Oct - 15:41
L'HISTOIRE DE MA VIE
Je n'avais pas imaginé une seule seconde que l'amour puisse être si douloureux, en réalité je m'étais imaginer pendant longtemps une sorte idylle forte, passionné capable d'être plus fort que tout. J'étais sans doute trop rêveuse en tombant amoureuse de Jéricho, au fond je voulais juste être une fille normale avec sa première histoire d'amour. Je suis naïve, je le réalise en regardant la pluie tomber par la fenêtre, mes choix m'ont conduis à être plus seule que jamais, laissé tombé tous les gens qui ont toujours compté pour un homme, un homme et tout est perdu. Je n'ose en réalité même pas regardé mon téléphone, sortir ou allumé mon téléphone ayant peur de tomber sur les frasques de Jéricho dans les bras de Julian, Julian mon soit disant meilleur ami. Les larmes perlent mes joues n'ayant aucune idée de la façon dont je vais me sortir de tout ça, je tremble, tremble de peur, de froid, j'ai peur de la vie, peur de toutes ces choses qui vont un jour s'offrir à moi mais la solitude est terrifiante, paralysante mais en perdant Jéricho, l'espoir, le courage et ma force ce sont envolé. Tout ça un vraiment un but ? Vivre, j'en viens à me poser cette question en fixant la pluie, si la vie n'est que souffrance et mort ou est mon intérêt, autant me laisser mourir, je souffrirais moins. L'espoir, l'amour, la passion, le bonheur et l'optimiste ne sont plus là jusqu'à ce que tout chance, tout en l'espace d'une seconde. La pluie que je regarde cesse doucement alors que je tente de prendre la meilleure décision au monde, j'avale ma salive regardant ce que j'ai posé sur le sol depuis une bonne trentaine de minutes n'osant simplement pas le regarder, je l'attrape le portant à la hauteur de mon regard avant de le lâcher subitement sur le sol " Positif " mes mains tremblent alors que je cherche autour de moi le moyen de me raccrocher à la réalité. Je panique, je panique totalement au point de ne plus réussir à respirer. C'est marrant comme la vie peut être étrange parfois, j'ai souvent eu peur d'une tonne de chose dans ma vie, la mort en particulier mais cette fois c'est la vie que j'ai peur " Cheshire .. Cheshire ... CHESHIRE " je hurle presque. Cela fait plusieurs jours que nous sommes tout deux en Norvège, essayant de fuir c'qui nous à détruit tout les deux, julian et jéricho. Il entre dans la pièce et je le regarde juste terrifié, paniqué, les yeux remplis de larmes et de colère mais surtout de peur " Je suis enceinte " je ne sais même pas quoi lui dire, c'était si impossible. Je m'étais faite à l'idée de ne jamais avoir d'enfant, d'être seule et de mourir à quinze ans, de ne pas avoir la chance de devenir mère, de connaitre cette sensation de bonheur, juste n'être qu'un souvenir et me voila mère ou future mère. Au bout de plusieurs minutes de discussion il me convint de dire à celui qui m'as brisé le cœur la vérité, mes doigts composent son numéro que je connais par cœur " Jéricho ... ? C'est Ella, faut que je te dise un truc (silence) .. je suis enceinte " mes mains tremblent alors que j'attends une de ces réponses " De qui ? " j'arrive même pas à croire qu'il ose me demander ça, il sait, il sait l'importance du sexe dans ma vie, il sait qu'il est le premier, le seul, l'unique à mes yeux " J'ai besoin de toi plus que jamais " il raccroche. Je vais avoir un bébé, un enfant, la peur s'envole mais l'idée de ne pas être là à ces cotés me terrifie, mais j'le veux, je le veux plus que jamais c'est au fond mon rêve, une famille. Les mois passent, les uns à la suite des autres, mon ventre s'arrondit doucement au fil des jours, mes émotions se déchainent, mes sentiments se bouleversent et mes envies sont de plus en plus présentent, et pas un jour ne passent sans que je pense à lui, à son sourire, à ces bras autour de moi, je l'aime encore et je crois que ça ne cessera jamais, mais maintenant, neuf mois après je ne suis plus réellement seule Jonah Adams ma tendresse de fils, mon amour, mon sang, ma naissance et les choses ne sont plus si triste, nous sommes amies maintenant et je suis heureuse, je redeviens heureuse.
Un simple sourire peut changer votre vie, je le comprends chaque jour en voyant le regard de Jonah sur le mien. Nous sommes une famille, une famille étrange certes mais Jéricho et moi sommes une famille heureuse. J'ai arrêté d'avoir peur chaque soir, la seule chose dont j'ai peur maintenant c'est de devoir lui dire au revoir un jour. Je me reconstruis, chaque jour, surmontant épreuve par épreuve avec le sourire aux lèvres. Il n'est plus à moi je le sais, en réalité je n'ai même pas peur de ne pas l'amour pour moi, il aime Jack, c'est presque fou mais c'est ainsi, je l'aimerais toujours, il le sait, il s'en sert et je n'en ai même pas peur, l'aimer me comble au fond, il est toute ma vie et maintenant mon petit garçon et aussi toute ma vie. Je me sens femme, je me sens forte, je me sens plus amoureuse et heureuse que jamais, je suis une mère. Tout est parfait mais rien ne dure jamais. J'ai chaque jour la sensation de voir un avenir se construire autour de moi, mon fils grandis doucement et s’épanouit, le baccalauréat approche doucement et je viens de choisir ce qui sera ma vie, étudiante en sciences humaines et de l'éducation. J'ai envie de vivre, vivre la vie la plus parfaite au monde. Nous parlons d'avenir parfois, d'une grande maison à la compagne pour notre famille, loin de l'image d'un couple, un couple d'ami désormais. Même si mon amour pour lui se lis dans mes yeux désormais ou du moins en ce moment il n'est pas un connard, il est celui dont je suis tombé amoureuse. Puis un matin alors que le soleil se lève, que le téléphone sonne Jonah dans mes bras son biberon dans la bouche " Jéricho c'est toi ? Tu fais quoi sérieusement ça fait deux heures que je t'attends avec les couches " je soupire en réalité furax contre lui me disant qu'on ne peut décidément rien lui demander " Mademoiselle Maresquo ? Ici le centre hospitalier de la pitié Salpétrière. Nous vous contactons au sujet de Jéricho Adams, il à été victime d'une fusillade. Votre numéro est dans les co... " je n'entends en réalité plus rien depuis bien longtemps, je reste au téléphone écoutant à moitié ces paroles. Ce n'est pas la première fois en réalité, il s'est déjà fait passé pour mort une fois mais cette fois ça me semble différent, il aime son fils plus que tout au monde, jamais ô grand jamais il ne l'aurait laissé, c'est impossible. Mes doigts composent le numéro de mon père pour qu'il se dépêche de venir garder Jonah, je crois qu'il n'a jamais été aussi rapide, à la seconde ou il est la je fonce à l’hôpital réalisé la pire chose de ma vie mon amour est mort mon cœur se serre, horrible, affreux, c'est indescriptible. La mort est douloureuse, c'est sans aucun doute la pire sensation du monde, je m'étais toujours dis que je partirais la première et qu'il s'occuperait de notre fils lui rappelant mon souvenir au quotidien pas l'inverse. Les jours à venir me sont horribles, enfermés pendant des heures avec Jonah dans mes bras, les larmes brulant mes yeux, cherchant son odeur, sa présence dans chacun des endroits possible, je dors dans son lit respirant son odeur encore présente, le cœur brisé même plus que ça. Sortir, mes yeux sont éblouis par la lumière du soleil, ajustant ma robe noir je me rends au cimetière, l'église n'ayant aucune importance pour lui. Le grand terrain vert est vide, personne n'est là, qui viendraient à l'enterrement d'une ordure ? Personne ne l'aime, il est méprisant et mauvais d'après les autres mais personne ne le connait comme moi. Restant des heures à fixer le cercueil noir je n'ai pas le courage de partir par peur de réalisé que tout ceci est vrai, qu'il ne reviendra jamais. Alors que j'essaie de rester forte un homme s'approche doucement " Nous allons devoir y aller mademoiselle " je lève les yeux doucement vers lui en hochant la tête " Une minute s'il vous plait. il recule alors que j'approche doucement posant ma main sur la grosse boite soupirant doucement " Tu avais promis de plus me laisser toute seule " je l'entends encore me serrer dans ces bras déposant ses lèvres sur mon front, je crois que personne n'a jamais réellement comprit notre relation, mon amour dévorant pour lui et sa façon si parfaite de me négliger et de n'être que le second choix de sa vie, voir le troisième. Les larmes montent d'elle même sur mes joues " Je t'aimais, je t'aime tellement ... tu peux pas être parti, tu peux pas, j'ai besoin de toi et Jonah a besoin de son père ... " je ne sais même pas comment je vais être capable d’élever mon enfant seule dans la tristesse, comment je vais lui expliquer que son papa ne rentrera jamais à la maison et qu'il ne le verra jamais plus, ça me semble si impossible à imaginer. J'aurais aimé un soutien, quelqu'un qui pose sa main sur mon épaule mais personne n'est la, je suis seule dans cet immense espace, seule à le pleurer " Mon amour, mon tendre amour j'aurais voulu que ce soit différent, j'aurais voulu être faite pour toi comme tu es fait pour moi. Tellement de gens disent des choses sur toi, je crois que personne ne comprend comme je t'aime même pas toi. J'ai peur, j'ai peur sans toi, j'ai tellement peur mon ange. " je ravale mes larmes tétanisé et paniqué, prenant une grande respiration je me calme doucement me disant sans doute que ce n'est pas l'image qu'il voudrait de ma part " J’ai appris à ne pas avoir peur d’aimer, avec toi Jéricho, j’ai appris à vivre, j’ai appris avec toi à ne pas avoir peur de ce que nous réserve l’inconnu. J’ai appris que de montrer nos fragilités c’était nous rendre plus fort et tu vas tant me manquer " j'espère qu'il m'entend, qu'il me regard et qu'il sera la au quotidien malgré tout, j'espère qu'il protègera son fils et qu'il ne me laissera plus toute seule, plus jamais seule dans le noir " C’est comme si t’étais un morceau de moi ,le meilleur morceau de moi, mon évidence " je me lève doucement déposant une rose rouge comme le sang sur son cercueil, quand je suis avec lui je suis plus calme, je respire plus lentement, même si mon cœur bat plus vite. Je hoche la tête aux employés lui disant au revoir pour de bon " Je t'aime ... " je craque littéralement tournant la tête vers mon père présent au fond du cimetière mon petit garçon dans ces bras. J'approche doucement me nichant dans les bras de mon père avant de prendre le petit dans mes bras caressant sa joue " On est tous les deux maintenant mon petit ange " désormais je suis seule dans l'arène.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: mildness
mildness
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum