Nom complet ▲ Samuel Charles de Lagarde. Lieu de naissance ▲ Paris, France. âge ▲ Vingt huit ans. nationalité ▲ française, d'origine brésilienne par sa mère. diplômes, études ▲ Samuel a suivi un parcours assez basique en choisissant la voix des études de psychologie, se spécialisant en master de psychopathologie et psychologie clinique, continuant ensuite en doctorat. métier ▲ Psychologue à l'hôpital Lariboisière, il s'est spécialisé dans l'approche des victimes et personnes psychotiques. Il continue à faire de la recherche. statut matrimonial ▲ célibataire. orientation sexuelle ▲ homosexuel. situation financière ▲ très aisé. idole(s) de vie ▲ sûrement Michel Foucault. Il n'en sait trop rien, il ne se pose pas ce genre de question. nombre d'amis facebook ▲ Twitter c'est mieux. Et il cumule environ trois cent quintaine trois abonnés. moyen de déplacement ▲ Une Aston Martin pour sa voiture, et une ducati en moto. groupe ▲ La Javanaise. avatar ▲ Henry Cavill. crédits ▲ tumblr.

DE 8H00 à 12H00▲ Samuel n'a jamais été un lève tard, il déteste la grasse matinée, rester allongé sans rien faire dans son lit mis à part regarder son plafond. Debout aux alentours des sept heures, à huit heure il sort faire son jogging avec son chien, Velvet, un boxer. Vers les neuf heures, il rentre, se douche, se prépare à aller bosser et se retrouve dans l'enceinte de l'hôpital vers les dix heures, prêt à recevoir des patients.


DE 12H00 à 14H00▲ Sa pause déjeuner dépend souvent de son humeur ou de l'état de certains de ses patients. Il lui arrive de simplement descendre à la cafétéria de l'hôpital, se chercher de quoi grignoter, un café noir, et remonter illico dans son bureau. Soit parfois, aller déjeuner en plein Paris avec un collègue, ou sa sœur, son frère.


DE 14H00 à 17H00▲ De nouveau à bosser toute l'après midi, il termine sa journée vers les coups de seize heures, rentre chez lui et ressort directement pour aller promener Velvet. Sam aime bien se poser aux Tuileries, moment by himself très apprécié.


DE 17H00 à 20H00▲ Rien de fameux à signaler pour cette tranche horaire. Parfois, le jeune homme retourne à l'hôpital pour bosser sur la recherche, ou à l'université encore une fois pour la recherche. Il sort de nouveau courir.


DE 20H00 à 24H00▲ Les vingt heures ne sont jamais des plus reposant chez le jeune de Lagarde. Son frère et sa sœur aiment souvent investir les lieux pour boire un verre, dîner, balancer les débats qui fâchent et hurler, rire jusqu'aux derniers passages de métro.


DE 24H00 à 8H00▲ La vie d'un célibataire n'est pas des plus palpitantes de nuit. Samuel bouquine, bosse un peu avant d'aller dormir. Parfois, certains de ses collègues/amis le sortent de son trou pour aller boire un verre dans un bar – ambiance, ou passer quelques heures en boîte. Rare.

« Toujours là ? » Je passe une main sur mes yeux, laisse entendre un soupir, sorte de grognement d'outre tombe pour défier Sarah d'approcher. Sarah n'a peur de rien, elle se traîne quand même jusqu'au canapé que j'ai annexé depuis trois bonnes heures. Ses bras glissent autour de mon cou, son menton vient se coller contre mon épaule et elle éclate d'un rire doux en scrutant la page ouverte de mon ordinateur. « C'est ton nouveau copain ? Pas mal, pas mal. » Je roule des yeux, me met à rire à mon tour en refermant l'ordinateur, retrouvant directement sa place sur la table basse. « C'est un nouveau patient, je l'ai reçu ce matin, je me renseigne. » Homme d'une soixantaine d'année, souffrant de choc post traumatiques après avoir subit une agression. Comme toujours, avant de faire sortir n'importe quelle victime du centre de soins de l'hôpital, on envoyait le patient devant les psychologues, histoire de mettre en place un suivi ou non. Sarah grimpe sur le canapé, se laisse retomber à mes côtés, attrapant ma main dans la sienne. Sarah a toujours été une bouffée d'air frais, un rayon de bonne humeur et un énorme boulet que je me traînais depuis maintenant vingt et un ans. Étrangement, le fait de quitter la demeure familiale, d'acheter un appartement et de vivre seul avait renforcé ce côté pot de colle. La moitié de la semaine, on pouvait être certain de la trouver squattant le canapé, piochant dans le frigo, musique à en faire trembler les murs. L'autre moitié de la semaine était consacrée, elle, à mon frère. « Donc pas de nouveau copain ? » Elle mordille sa lèvre inférieure, je roule des yeux. Encore une fois. Non, pas de nouveau copain, pas depuis Vincent. Vincent et ces deux ans à effacer, Vincent et sa jolie gueule d'ange que je ne comptais plus jamais recroiser. Dire que je m'étais réellement investi dans notre relation, et qu'au final, il n'avait fait que profiter du nom, du prestige, de l'argent qui suivait. de Lagarde, père et mère dans la finance, un nom qui évoquait le luxe, un nom qui évoquait un certain style de vie, comme une sorte de dynastie moderne. Si de Lagarde vous ouvrait un certain nombre de portes, le nom semblait attirer les connards en tout genre, profiteurs se pavanant pour l'argent et les opportunités. Vincent avait fait parti de cette catégorie. Pris une fois, pas deux. Je préférais maintenant me concentrer sur mon travail, essentiellement mon travail. Sarah lâche ma main, balance une grande claque sur ma cuisse. « Samuel Charles de Lagarde, tu es l'homme le plus chiant que je connaisse. » Tête qui dodeline légèrement de gauche à droite, je me penche pour attraper mon paquet de clopes, en sortir deux. « Surveille ton langage connasse. » Sarah ne semble pas décidée à lâcher le morceau, croisant les jambes pour s'asseoir en tailleur, attrapant une des marlboro pour la coincer entre ses lèvres, tendre la flamme du briquet pour les allumer toutes les deux. « Vincent était peut être un vrai gentil bonhomme mais la vie ne s'arrête pas là. Sors Sam, sors et rencontre des types. Tu vas finir seul sinon. Avec des chats. » Elle fronce les sourcils, lance un coup d'oeil rapide à Velvet, le boxer, qui redresse la tête. « Ou seul avec des chats et Velvet. » Je recrache la fumée, me laisse glisser sur le canapé. Mode loutre, mode négatif au possible. « De toute façon, t'as pas le choix, avec Florent, on t'a inscrit à un speed dating. » Sarah se lève rapidement, pas le temps de lui attraper la main qu'elle a déjà filé à l'autre bout de l'appartement. Fais chier. Fais-chier.

UC