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 The awkward moment when you realise that somebody saw you consuming drugs ... [River & Lumen]

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MessageSujet: The awkward moment when you realise that somebody saw you consuming drugs ... [River & Lumen]   The awkward moment when you realise that somebody saw you consuming drugs ... [River & Lumen] EmptyDim 28 Aoû - 19:29




The awkward moment when you realise that somebody saw you consuming drugs ...


Je venais de passer une journée épuisante. Non, éreintante même ! Bon, mes journées n'avaient jamais été de tout repos, mais là, c'en était vraiment trop. Déjà, en me levant, je savais que ce ne serait pas ma fête aujourd'hui, ou plutôt, si, ça le serait, mais pas de la façon dont je l'espérais.
Depuis une semaine, je devais me lever à 3h30 du matin pour prendre mon tour de garde à l'hôpital avec mon maitre de stage. Il était plutôt cool avec moi. C'était le genre de type prévenant, attentionné, très bon pédagogue qui ne se vente pas de ses 10 ans d'études dans une fac prestigieuse mais qui ne se gêne pas pour vous dire que vous venez de faire une connerie. Et puis, pour ne rien gâcher, il était très bel homme. D'ailleurs, je devais avouer ne pas avoir eu que de chastes pensées à son égard ... Et ça avait été bien pire lorsqu'il était venu me voir ce matin là en m'annonçant que j'étais convoquée dans le bureau du directeur de l'hôpital. Parce que ça, c'était une super nouvelle, le genre de nouvelle qui vous donne envie de sauter dans les bras de la première personne venue.
En signant mon dossier de stage, j'avais eu la possibilité de signer un contrat me donnant accès à un poste dans cet établissement à la fin de mes études. C'était une sécurité que je n'avais pus refuser, un travail sur Paris dans la psychologie dés la fin de mes études, c'était tout simplement inespéré. Et selon les bruits de couloir, une des membre de l'équipe psychiatrique avait eut un grave accident de voiture et ne pourrait retrouver son poste avant des mois. Le diction est " le malheur des uns font le bonheur des autres" c'est bien cela ? Depuis plusieurs jours, j'avais donc espoir d'obtenir ce poste. Certes, il me restait encore 6 mois à Descartes pour obtenir ma licence mais j'avais fais le principal et avec des cours du soir, j'arriverais sans problème à obtenir mon diplôme, bien sûr, il faudrait que je réduise mes heures à la boutique d'Elisa, mais elle comprendrait, j'en étais sûre.
Je me suis donc retrouvée dans le bureau du grand patron, et comme prévu, il m'annonçait que j'avais la possibilité de prendre, officieusement pour le moment, le poste vacant au service psychiatrique, et après l'obtention de mon diplôme, je pourrais éventuellement signer un contrat bien plus intéressant. Ce genre d'occasions ne se présentaient que dans les films, et je restais tout de même prudente quant au sérieux de cette proposition sans pouvoir m'empêcher de jubiler intérieurement. En quelques mois, j'avais su me faire une place dans cette ville et dans cet hôpital et je n'en étais pas peu fière.
Après quelques formalités d'usage, je quittais le bureau du directeur et m'empressais de rejoindre les vestiaires pour me changer et aller annoncer la nouvelle à tout le monde. J'ai remis mon jean et ma chemise en quatrième vitesse et j'ai sorti mon téléphone. J'essayais d'appeler Elisa mais après plusieurs essais, j'abandonnais, elle étais certainement sortie. Je fis de même avec Léandre sans plus de succès. Mais à ce stade là, rien ne pouvait faire retomber ma bonne humeur. Je voulu envoyer un message à Jaimie mais je me rappelais qu'elle était de service de matin. Pacôme était certainement avec Léandre, Clémence et Pauline avaient reprit les cours et Cerbère passait la journée en compagnie de Simba et d'Alecto. Conclusion : J'étais seule pour le déjeuné, et ça, c'était pas très cool.
J'étais un peu démoralisée mais je ne pouvais leur en vouloir d'avoir d'autres occupations. J'ai donc déjeuné dans un petit restaurant dans le 4ème arrondissement et j'ai ensuite passé mon après midi au cinéma. Ils repassaient des vieux films d'Audrey Hepburn et je n'aurais raté cela pour rien au monde. Audrey était une idole, un modèle de grâce et d'élégance, je connaissais tous ses films par cœur et je ne me lassais jamais de les revoir.
Je ne suis rentrée chez moi qu'aux alentours de 22h avec une envie irrésistible de faire la fête et de m'amuser. Mais ce soir, je ne voulais pas sortir seule dans un bar ou dans une discothèque, j'avais besoin d'être entourée de mes amis, de fêter mon futur poste à responsabilités, je voulais être le centre de l'attention. Égoïste ? Peut être. Mais disons que mon narcissisme avait augmenté avec les deux verres de whisky que j'avais enfilé avant de rentrer. J'étais tout à fait capable de m'amuser seule, chez moi, sans personne. D'où me venait cette idée ? je l'ignorais complétement. C'était idiot, je pouvais faire la fête le lendemain, ce n'était pas grave, mais non, j'étais butée, et je voulais m'amuser et fêter mon travail ici et tout de suite.
J'allumais ma chaine Hi-fi et programmais une playlist pleine de musiques rythmées et dansantes. Je fouillais dans mes placard pour trouver un paquet de Haribo encore intact et je tombais sur une toute autre sorte de bonbons. Des petites pilules blanches que m'avait donné Cerbère il y a de cela des semaines en me disant « Si tu veux t'amuser ma petite Bouclette, écrase ça et ensuite ... tu sais quoi faire hein ! » Il m'avait fait un clin d'œil et m'avait lancé le petit sachet. Elle était là le solution ! Si je prenais ça seule, ici, personne ne le saurait et je passerais une soirée mortelle.
Ma décision était prise, et puis, ce n'était pas comme si c'était la première fois que je faisais ce genre de choses. Je m'assis donc sur mon canapé et laissais tomber les pilules sur la table basse. à l'aide d'un verre, je les réduisis en une fine poudre. J'avais vu Cerbère le faire tellement de fois ! J'allais chercher ma carte de crédit et traçais des lignes bien droites dans la poudre. J'en approchais ensuite mon visage et au moment ou j'allais prendre une grande inspiration, j'entendis la porte du salon claquer. Je sursautais et pris une bouteille dans mes mains, m'apprêtant à la lancer sur un grand costaud cagoulé et armé jusqu'aux dents. Devinez ma surprise lorsque je vis entrer un jeune homme, l'air presque timide. Son visage ne m'était pas inconnu, mais je ne m'attardais pas sur ce détail, je m'empressais de me mettre debout pour cacher ce qui trônait sur ma table de salon. J'avais quand même une certaine dignité ...


Dernière édition par Lumen F. McArtur le Ven 2 Sep - 23:44, édité 1 fois
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