Écouter la merveilleuse musique de Brand New pendant que je tape mon histoire
PROLOGUE
«Tendez les bras mademoiselle». Son regard de braise détournait vers les carré de glace. Ses doigts fins touchaient la chaire violentée et on appliquait de fins bandages blancs. À sa joue il lui déposait une douce caresse.«Il faut arrêter ça mademoiselle»«Pourriez-vous m'appeler par mon prénom comme vous pourriez me tutoyer.» Il se mit à rire de bon cœur sous ses traits de sage. Ses cheveux grisonnants sur son crâne qui ramassait les tâches de vieillesses. Il finissait de fermer les bandages et remontait son long doigt tordu en étirant ses lèvres défraichies d'un sourire.«Non puisqu'il n'est que question de bonne politesse comme votre mère vous l'a appris. » Elle baissait ses prunelles triste de la réponse. Mais dans l'ombre d'une seconde elle projetait son regard plus loin dans la pièce. Le vieillard faisait un signe de tête. Il savait tout ce qui se passait au plus profond de sa complexité. Ce qu'elle observait au fond de la pièce que bien des gens auraient haussé un sourcil.Ce secret qu'elle porte en elle. Cette clef qui échappe à tout le monde. Cette situation qui lui mérite des mépris . La porte toujours grande ouverte , la jolie brune rentrait et sortait de son mutisme de silence connu par sa famille. Il n'est pas question de miracle. Les choses ont toujours paru plus simple dans les confortables sofa rouges de monsieur Sørensen.

CHAPITRE 1
Polly brosse ses cheveux pendant que la petite caresse le visage de sa poupée dont un bras lui a été arrachée.«Il est arrivé un accident à ton amie ma belle?» L'enfant regarde sa gouvernante dans la glace avec un demi-sourire et lâche de sa voix cristalline.«Non c'est Sally qui ne l'aimait pas donc...»Elle reste muette à la suite de cette phrase. Polly n'a jamais vue cette fameuse fille dont Heremoana lui parle tant tout les jours , mais voilà elle a déjà la réponse : c'est l'âge de l'imagination. «Bien entendu.». Cette dame était tant à l'écoute de cette progéniture si jeune dont on apportait peu de temps. Elle écoutait ses moindres questions. Elle se demandait pourquoi ses parents ne s'embrassaient pas comme dans les films. Et bien ce que en réalité il ne s'aimait et n'était que relié par un simple mariage entre deux familles. La chance était là puisque les chicanes n'étaient jamais de la partie et ils s'entendaient bien comme deux amis. Mais voilà faut croire qu'ils ont eu des moments de tendresse pour avoir eu deux enfants. Elle aimait bien les observer tout les deux veiller à leurs occupations distingues. Oui parfois on pouvait entendre Ermina rire de bon cœur dans la luxueuse demeure après quelques mots de Abraham. La gouvernante replaça la robe d'un bleu cyan et donna un fin baiser sur son front. Une grande femme sage qui ne portait pas la langue dans son sac et un caractère totalement bouillant dans son 1m60. Heremoana craignait souvent de se faire chicaner par cette dernière et restait ainsi droit comme un piquet. «Polly est-ce que tu me peux faire une tresse aussi ?»C'est à ce moment que l'aînée rentre en jeux. Aela âgée de deux ans plus elle a toujours su mener la cadette par le bout du nez. Elle a toujours pris plus de place et éveillé la perfection pour sa sœur.

CHAPITRE 2
«Tu devrais pas leur parler»Son nez se plissait et ses traits se tordaient. Hero n'apporta aucun regard vers son amie qui s'énervait à cotée d'elle. Elle continuait d'avancer à pas lent. La seule chose qu'elle espérait à ce moment c'est d'être apprécié. Les jeunes filles riaient au éclat assise sur un banc. Belles , elles étaient tous bien coiffé et bien vêtu . La jeune fille ne leur ressemblait pas et pourtant elle venait du même quartier.Progénitures mesquines des femmes dont détestait sa mère et elle aimait bien en faire part de son mépris autours de la table de verre extérieur.«Recule Heremoana»La tension montait et ses poings se crispaient , mais la distante continuaient de se rétrécir. Sa voix continuait à frôler les parois de son crâne et bientôt ce n'était qu'un file qui séparait son calme et l'énervement qui montait à l'intérieur d'elle.«Non n'y va pas!»«LAISSE MOI TRANQUILLE !» L'image de Sally venait de s'évaporer , mais un nouveau bruit se faisait entendre. Leurs rires , leurs moqueries à ses tympans. Et la voilà qui déboulait jusqu'à chez elle , perles dégoulinantes sur son visage.

Le vent se fracassait sur la fenêtre avant de s'infiltrer par la mince ouverture sur la chambre. La seule chose qui apportait la détente dans un corps en ruine.Dans une tête remplie de fissure par les pensées douloureuses. Pourtant son visage restait comme un miroir. Lisse et vide ne présentant aucune émotion. Elle ouvrit la porte de sa chambre et sortie sur un ton silencieux avant de filer par la porte principale. Le dos tourné elle entendait déjà une voix grinçante.«Où vas-tu comme ça ?». La jeune adolescente pointa la demeure voisine avec un demi-sourire et la vieille dame se contentait de lâcher un long soupire avant de faire un signe de main et de s'en aller comme si elle n'avait rien vu. Quelques secondes écoulées sur le temps et là voilà devant la grande porte.«Besoin d'un chocolat chaud ?»Sa tête faisait signe de oui et elle se précipitait s'asseoir sur le sofa rouge et s'enrouler dans une couverture proche du foyer. Ces endroits où on se sent en sécurité. Les endroits où tout ce qui nous pèse sur les épaules disparait.



CHAPITRE 3
«Dritt !» Le petit pot se fracassait sur le sol laissant les débris s'envoler un peu partout dans la pièce. Elle le sentait comme un mauvais signe. Quelque chose de tordant dans son estomac et la seule chose qui lui restait à faire c'est d'expirer un bon souffle. De mains tremblantes , elle en voyait même presque flous et se mordait la lèvre inférieur. Les segments rouges sur ses avant bras brûlaient encore de mille feux et avoir son chez soi n'annonçait pas un nouveau départ.