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 Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.

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MessageSujet: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyJeu 9 Aoû - 19:30


Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.
feat Jude & Julian
Les réveils emplit de bonne humeur se faisait de plus en plus rare. Pas le moindre sourire ni même le moindre regard sur mon compagnon de galipette. Je me levais maladroitement, la tête en compote, les membres endolories. Putain. Cet enfoiré n'était pas aller de main morte avec moi hier. J'avais mal au c**. Tellement mal au c** qu'il m'était difficile d'enfiler mon jean. Cette partie de jambe en l'air avait débuté dans un foutoir monstre. Il y régnait un désordre abominable. Des vêtements traînaient à droite et à gauche à croire que se fut un miracle indécent de se retrouver ainsi tous les deux dans le lit. De toute façon c'était son appart', son bordel alors il était inutile pour lui de compter sur moi. Ce gentil bonhomme dormait comme un bébé. Normal après toute l'alcool qui coulait à flot dans ses veines. Je me demandais parfois comment il arrivait à suivre le rythme. Parfois même je l'imaginais claquer sous quelques cabrioles. Cela aurait été le bouquet. Je pouvais le féliciter en l’occurrence pour une seule chose. C'était une bête au lit, du moins il savait s'y prendre parfaitement bien. Contenu de ma vie minable j'avais besoin de débat sexuel sauvage, primitif. Puis merde, qu'est-ce que je foutais là encore à reluquer son beau petit cul ? Il fallait que je me casse immédiatement de cet endroit avant que je ne supporte les prémices de son réveil. J’agrippais rapidement mon tee-shirt avant de l'enfiler et de claquer la porte bruyamment. Tout en dévalant les escaliers, la tête à moitié sonnée je me préparais déjà à faire face à ma vie de famille. J'sais pas si vous êtes au courant mais chez moi c'est genre maison close et remake de l'exorciste. Je sais cela fou grave les jetons. Pourtant je m'y fais. J'ai pas le choix, je dois vivre avec. Entre ces fumiers de voisins avec leurs langues bien pendues et leurs regards de répulsion je dois m'accrocher. Du coup j'suis devenu inaccessible, associable et par moment violent. Je peux pas changer et j'ai pas envie de changer. Une fois à l'extérieur de l'immeuble mon crâne me fait moins mal. J'ai l'impression de respirer de nouveau. Certes ça cocotait vachement le mâle en rûte dans son appartement alors une fois à l'extérieur on se sent mieux. J'aimerais pouvoir m'attarder un peu plus longtemps à l'extérieur, profiter de ce moment légèrement agréable avant de foutre les pieds chez moi. Seulement j'suis limité. Je dois rentrer m'occuper de ma mère. Elle qui est si seule, qui souffre le martyre tout en hurlant à l'aide. J'ai le cœur qui saigne, qui brûle quand je la vois comme cela. Mais je suis impuissant et je me vois mal l'enfermer dans un hôpital psychiatrique en compagnie de malades mentaux qui bavent et hurlent toute la journée. Si la bonne était là, cela me laisserais un peu plus de temps pour m'évader sous ce ciel bleu. Mais elle est plus là la bonne. Elle a perdu tous espoirs en nous. En cette famille. Elle nous a lâchement abandonner prétextant qu'elle ne pouvait plus vivre dans cet environnement après cinq ans de loyaux service. Mais je l'ai tiré la bonne. Elle a aimé puis après elle s'est effondrer en larme invoquant un moment de faiblesse. Tu parles ! Je traverse donc les ruelles car même si à pied je suis loin de chez moi je préférais éviter le métro. je hais le métro même si il faut admettre que c'est bien pratique de nos jours. Dans le métro les gens empestent, c'est sale, c'est répugnant, cela me dégoûte. J'ai pas envie de choper des maladies alors je marche, marche sauf que je me rends compte que j'ai oublié mes clés. Merde ! Pourquoi faut-il que cela m'arrive ? Je fais donc le chemin inverse. J'aimerais pouvoir compter sur mon père pour m'ouvrir la porte mais hélas il doit être encore en train de se récurer la nouille chez ses silicones préférés. Je me dépêche aussi vite que je peux et je repense encore à ma mère qui se retrouve seule. Ma connerie m'énerve. La colère monte peu à peu en moi. Je pousse violemment la porte de l'immeuble en montant comme un détraqué les marches de l'escalier. C'est là que je tambourine comme un forcené sur la porte. " Ouvre la porte putain ! J'ai oublié mes clés. Tu vas le bouger ton cul ? Ou je dois défoncer la porte ? "
© Belzébuth


Dernière édition par P. Jude-Aurèle De Beaujeu le Sam 11 Aoû - 15:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyVen 10 Aoû - 10:11


regarde toi
doux et fragile à la fois.


Bienvenue dans l'incroyable vie de la famille Kardashian... de Julian-Kaspar Stacey Guillem Blake, une émission télé-réalité qui aurait pu rapporter gros, sans aucun doute. Les journées se succédaient mais se ressemblaient toujours. Je me levai chaque matin avec une gueule de zombie, un troupeau de bison galopant gaiement à l'intérieur de mon crâne et me rappelant par la même occasion que j'avais un peu trop facilement levé le coude la veille. Chaque matin, je dormais jusqu'à onze heure, je laissais le soleil me réveiller. Tous les jours, je faisais un premier arrêt par la case toilettes où je vomissais toute la merde que j'avais eu le plaisir d'ingurgiter lors de la soirée précédente, trop arrosée. Je découvrais ensuite très souvent un corps déshabillé dans mon pieu et devais en principe faire preuve d'efforts colossaux pour me souvenir de qui il s'agissait et de la manière dont je l'avais convaincu de me suivre. Parfois, je prenais le temps de déjeuner, mais bien souvent, je sautais le repas jusqu'au soir. Mes après-midi n'avaient rien de routiniers, entre les cours que je devais préparer et la farniente, je profitais généralement de ces quelques heures pour récupérer. Tous les soirs, après avoir avalé un repas dégueulasse fait rapidement, j'enfilais mes plus belles frippes et je sortais. Bars, clubs, peu importe. Je ne cherchais pas la compagnie, juste de quoi occuper mon esprit. Les hommes se succédaient dans mon quotidien, les conquêtes étaient faciles et futiles. A Paris, on me regardait aujourd'hui comme un garçon facile, une réputation qui me convenait parfaitement, au final. Je n'étais pas revenu en ville pour devenir le prochain prix Nobel... Ma vie n'avait rien d'incroyable, mais j'avoue que parfois, j'avais l'impression de me regarder vivre plutôt que d'en profiter. Spectateur, j'étais incapable de discernement car blessé, saigné.

Ce matin ne dérogeait en rien à cette routine emmerdante ! La seule différence résidait dans le fait que mon réveil fut plus rapide. A dix heures à peine, j'ouvre les yeux sur ma chambre. Le bordel qui y règne ne m'étonne guère, nu, je soulève mon drap. Personne ! Surpris, je plisse les yeux et émerge doucement. L'esprit embrumé, je sens mon estomac se serrer. Le sang frappe contre mes tempes, mon crâne me fait mal. Rapidement, je déglutis hors de mon lit en soupirant, je m'étire rapidement, ramasse un boxer sur le sol et me dirige vers les toilettes. Nauséeux, je me penche sur le couvercle des toilettes et n'hésite pas à y vomir. Quitte à me mettre les doigts... L'acide me brûle les lèvres, une larme rougeoie au bord des mes yeux clos. Chienne de vie ! A l'agonie, je me hisse sur mes jambes, enfile mon boxer et me penche vers la glace. J'ai le teint pâle, les yeux livides, le regard éteint. Le summum du sex appeal ! A se demander comment tu peux ramener un mec différent toutes les nuits. J'esquisse un sourire, je me trouve pathétique... On dit toujours que le premier pas vers la guérison consiste à se dire "je suis malade". Dans mon cas, ça fait longtemps que je l'ai remarqué... pourtant, je persiste à souffir ! Pourquoi ? Parce que la maladie qui me touche ne peut tout simplement pas se soigner. On l'appelle, couramment, la maladie d'amour. Son image traverse mon esprit et, aussitôt, je m'agenouille. La cuvette relever, je déglutis une nouvelle fois. Le front mouillé par la transpiration, je sens mon échine se glacer et mes membres tremblés. P*TAIN ! Ce sentiment brûlant ne me quitte jamais, même lorsque je couche avec un parfait inconnu, il est là, il a toujours été là et le sera toujours. BORDEL ! Pourquoi ?!? Je manque de vomir une nouvelle fois lorsque j'entends frapper derrière ma porte. " Ouvre la porte putain ! J'ai oublié mes clés. Tu vas le bouger ton cul ? Ou je dois défoncé la porte ? " La voix ne m'est pas inconnue et en même temps, tout se brouille. Je suis incapable de mettre un visage sur cette intonation, tout simplement parce que je suis incapable de me souvenir de quoi que ce soit depuis mon retour en France. Pas inquiet, je me contente de crier, entre deux remontées acides. « Emm*rde pas, mec ! Pousse la porte, j'ai pas l'habitude de fermer à clé... » Je laisse mon visage s'enfoncer une nouvelle fois dans la cuvette et la gerbe sortir, à nouveau. Je déglutis, l'odeur de la pourriture ensorcèle toute la pièce, me donnant l'impression d'être dans une backroom. J'entends la porte se pousser, je ne guette même pas l'entrée du visiteur. De toute évidence, voleur, violeur ou kidnappeur, peu m'importe ! Ma vie n'a plus aucune valeur depuis qu'il m'a abandonné. Je me redresse fébrilement sur mes jambes, essuie la transpiration sur mon front et nettoie mon visage. Je me regarde une nouvelle fois dans la glace et soupire, triste reflet d'un mec que le temps et les blessures ont vieilli bien avant l'âge. D'une main experte, j'ôte le boxer que je venais d'enfiler et allume l'eau sous la douche...
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptySam 11 Aoû - 22:54


Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.
feat Jude & Julian
Mais bordel. Ce type était vraiment con, un cas désespéré. Pourtant je m’attachais stupidement aux cas extrêmes. D'un autre côté je n'étais pas mieux mais, j'évitais de tomber dans les prémices de l'alcool. Plus il était ivre, plus cela lui procurait désir et satisfaction. Un jour à trop boire il ne se réveillera plus. Causé sans doute par un coma éthylique ou la passion d'un amant trop jaloux. Je m'en contre foutais. Cependant cela me ferait bien chier de le voir disparaître. Pourquoi ? Car de toute évidence il savait combler mon appétit sexuel à la perfection. J'étais peut-être égoïste de ne penser qu'à mon cul mais j'étais fait ainsi. Pas de place pour l'attachement encore moins pour l'amour. Regardez ce que l'amour a fait de lui ? Un être pathétique. Une vraie loque ! " Emm*rde pas, mec ! Pousse la porte, j'ai pas l'habitude de fermer à clé... " Tiens donc Monsieur avait finis par s'échapper des bras de Morphée. J'étais assez fier du tapage matinale que je venais d'effectuer. Cela me procurais une sorte d'exaltation nouvelle de faire chier mon monde, surtout Julian. Poussant machinalement la porte je me ruais aussitôt dans la chambre avant de lui lancer de vive voix. " C'est moi qui t’emmerd** enfoir* ! Je balançais à travers la pièce les draps cherchant à tous prix mes clés. Si seulement je ne m'étais pas jeter sur son joli minois j'aurais sans doute fais plus attention à mes clés. Put***. Il ne manquait plus que cela. L'orgueil m’évitait de supplier mon père pour qu'il m'ouvre la porte et d'un autre côté la peur de laisser ma mère vagabonder seule sans repères dans cet immense appartement. Si par malheur elle recommençais ses crises perpétuelles il allait la tuer. " Merde ! Merde ! Où j'ai pu foutre ces clés ! " hurlais-je de toutes mes forces frappant le matelas par la même occasion. Je cédais lentement à la colère. Repoussant peu à peu mes limites je finis par soulever le matelas férocement avant de ne retrouver qu'un énorme tas de poussière. Pas de clés. Elles avaient disparues. Ma mémoire me faisait défaut. Julian. Mon ultime solution, sans doute pouvait-il faire quelque chose pour moi. Je pouffais machinalement à cette idée. Cet abrutis quelque chose pour moi ? Impossible il n'était même pas capable de fermer sa porte à clé ni même se rappeler avec qui il couchait. Où était-il d'ailleurs ? J'avais dans l'attention de jeter un coup d’œil à travers la fenêtre histoire d'être sûr que cet imbécile n'avait pas envisagé de se suicider mais, le bruit de la douche effaça ces idées morbides de ma tête. Une fois face à lui, j'observais ses charmantes formes enjôleuses sans toutefois bouger. Cet encul* était sacrément bien battit. Dommage que son cerveau soit aussi sommaire. Quoique dans ce monde pourris le physique avait énormément sa place. Comme quoi on pouvait-être con et avoir une sacré paire de coui**** ! Il ne s'était même pas aperçu de ma présence. Mon Dieu que ce type était couillon. Frappant nerveusement sur la porte de douche je lui répondis de manière autoritaire. " Eh ! T'sais où j'ai foutu mes clés ? J'sais dans ton cas ça va être difficile de faire marcher ton cerveau mais j'ai de l'espoir quand même. Fais un effort c'est pas tous les jours qu'un type place son espérance sur toi. Mais vu ta gueul* je me dis que c'est peine perdue ! " Tic. Tac. Tic. Tac. L'heure tournait et j'étais toujours fourré chez ce demeuré. A croire que je collectionnais les malchances. Ma vie était de toute manière une fatalité exécrable. J’emmerdais tous ceux qui me poussait à croire en l'espérance et encore plus à Dieu.
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyMar 14 Aoû - 16:14

Je suis au summum de la déception. Je n'ose même plus affronter le regard inquisiteur de ma propre mère qui, dépassée par les récents évènements, a soudain décidé de rentrer au pays plutôt que de me soutenir, ici, en France. Comme bon nombre de personnes autour de moi, je n'ai réussi qu'à la faire fuir. Je ne suis rien, tout juste capable à soulever un couvercle de toilettes et à y vomir mes entrailles les plus profondes. Mes blessures sont ouvertes, je ne les cache même plus. Il faudrait être bête pour ne pas réaliser le mal qui m'obsède depuis qu'il m'a quitté, moi, et notre pays. Je reste impassible, la présence d'un autre homme dans ma piaule ne me dérange pas. D'une voix nasarde, je lui propose d'entrer sans pour autant prendre la peine de regarder de qui il s'agit. Confiant, j'ai ôté mon boxer, j'ai allumé la douche, l'eau coule. Le bruit me repose, mais mon estomac manque encore de se soulever. Je suis mal, nauséeux, proche du coma ethylique mais je ne m'arrête pas. Comme un aveugle conscient de marcher au bord d'une falaise, je prends un malain plaisir à défier la mort. P*tain, quand viendra-t-elle enfin me chercher ! L'esprit libre, je tire sur le rideau de la douche lorsque j'entends les pieds de l'inconnu fouler le sol de ma baraque. Doucement, je l'entends me répondre, de manière toute aussi crue et vulgaire que moi. Sa voix raisonne en moi quelques instants et puis, mon esprit brusquement se met en marche ; Jude ! La dernière personne que je désire voir s'approcher de moi et pourtant, la seule personne capable de me regarder autrement que comme une défection pure et dure. Je suis faible ! Aide moi, Jude, je suis à l'agonie, je crève d'envie de le lui montrer mais puis-je vraiment compter sur le soutien d'un mec qui me baise et qui s'en va ? Je regarde l'eau tomber sur le sol de la douche et souris en coin. La présence du jeune homme me rassure, légèrement. Mon coeur se soulève, mais je ne vomis pas. Je fais demi-tour, ne pouvant m'empêcher de me sentir soudainement curieux. Je l'entends s'énerver, je n'arrive pas à réprimer un petit sourire en coin.

Jude est quelqu'un de bien, peut-être trop bien pour quelqu'un comme moi. A l'époque de notre rencontre, je me suis promis de tout faire pour qu'il ne soit jamais laissé pour compte. A l'époque, j'étais responsable, j'étais mature, j'étais heureux parce qu'amoureux. Aujourd'hui, je me rends juste compte que ma présence lui inflige autant de douleur qu'il ne m'en inflige, à son tour. On s'auto-détruit. Le pire dans tout ça, c'est que je suis incapable de ne pas lui céder. Il est cette foutue part d'humanité qu'il me reste, ce simple morceau d'homme qui arrive encore à faire battre mon coeur, à l'arrêt depuis que Ches' m'a planté. Il continue de s'énerver, je n'interviens pas, je m'en contre-fous. Dans ce petit jeu malsaint que l'on a installé entre nous, le but est de se montrer le plus pervers possible. Je reste indiférrent, me contente de sa présence dans la pièce à côté et puis me glisse sous la douche. Je ne parle pas, je ne dis rien. Je le déteste, autant que je l'apprécie. Il le sait, il l'a très vite compris. A l'époque, je cherchais à le dissuader de suivre le même chemin que moi, aujourd'hui, je suis un exemple bien pathétique pour ce petit bout d'homme. L'eau glisse sur moi, l'eau me réveille enfin. Je reste stoïque quelques instants, je soupire. Fermant les yeux, je caresse mon corps. A l'instar des autres, Jude revient souvent chez moi ! Il est la seule personne avec qui je m'autorise à coucher plus d'une fois... je tiens à lui. P*tain Kaspar réveille toi, t'as pas l'droit d'aimer, t'as plus l'droit. Je secoue mon visage lorsque j'entends Jude hurler derrière la porte. " Eh ! T'sais où j'ai foutu mes clés ? J'sais dans ton cas ça va être difficile de faire marcher ton cerveau mais j'ai de l'espoir quand même. Fais un effort c'est pas tous les jours qu'un type place son espérance sur toi. Mais vu ta gueul* je me dis que c'est peine perdue ! " Les insultes ne me blessent pas, les hommages ne me touchent pas non plus. Je suis transparent, je suis carrément invisible. Je n'prends plus en compte ce que l'on dit de moi car rien ne m'intéresse. Je suis conscient de n'être rien, sinon pourquoi m'aurait-il lâchement abandonné, ici ? Les yeux rivés sur le mur de ma douche, je laisse l'eau couler sur mon corps avant de lui répondre. « Vient plutôt me rejoindre sous la douche et baise moi. » Mon ton est las, presque fatigué. Mon corps ne ressent plus rien, la chaleur de l'eau ne me repose pas, au contraire. Je sens mes muscles se crisper, mon esprit se tordre. J'évite un nouveau haut-le-coeur en prenant appui contre le mur, je tousse. Mon dos se courbe, mes jambes se crispent. P*tain, t'es lamentable Kaspar, pathétiquement lamentable ! Faut m'rendre à l'évidence, je suis juste bon à baiser, rien de plus.
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyVen 17 Aoû - 13:39


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feat Jude & Julian
Fatigué, lassé je m'effondrais sur le carrelage froid de la salle de bain. Ma tête reposait sagement contre un mur. J'étais épuisé de devoir me battre constamment. Pourquoi devrais-je tout supporter sur mes fragiles épaules ? J'abandonnais. Désabusé de la vie, des jours sans lendemain, du destin cruel, je savourais lentement ce repos de quelques minutes. J'en avais presque oublié Julian. L'eau qui coulait de la douche résonnait non loin de mes tympans. Étrangement ce son me faisait du bien. Face à moi se trouvait Julian. Dans un état déplorable. Il tenait à peine debout à croire que tous ses réveils se résumait à cela. La gueule de bois. Les réveils à se battre contre la douleur atroce qui régnait au fond de son crâne, le lit vide ou bien occupé par un quelconque inconnu, la souffrance qui se lisait à chaque fois dans ses yeux. J'avais pitié de lui. Je n'aurais pas aimé être à sa place. A vrai dire je suis également dans une position assez fâcheuse mais lui c'était différent. Comment pouvait-il en arrivé jusque-là ? S'humilier sans cesse ? Bafoué son corps. Ceci me dégoutait. Et pourtant j'étais là encore une fois à l'observer. Le regarder s'accrocher à la porte de la douche afin de retenir ces nausées qui rongeaient ses tripes. " Vient plutôt me rejoindre sous la douche et baise moi. " Cette réponse ne m'étonnait guère et pourtant je fus pris d'un rire. Un rire à la fois amer et blasé. " Il me semble que tu as eu ta dose hier soir. Vu ton état je me risquerais pas à me lancer dans une nouvelle partie de jambe en l'air. " Il paraît que l'amour apportait bien des choses. Le bonheur ? La joie ? J'y croyais pas trop. En fait à chaque fois que je côtoyais une personne éprise par ce sentiment elle ne tardait pas à se retrouver au fond d'un caniveau où bien abandonnée de tous. C'était cela le bonheur ? Mon cu* ! Je me relevais du sol afin de rejoindre Julian. " Tu tiens à peine debout ! Ta envie de te fracasser le crâne dans la douche ? Compte pas sur moi pour ramasser ton cadavre ! " Indulgent, miséricordieux j'en sais trop rien. Appelez cela comme vous voulez. J'avais beau me répéter que je m'en foutais royalement de sa condition c'était tout le contraire. En fait sa me faisait chier de le voir s'abîmer ainsi. Je repensais à ma mère. A son désir d'en finir avec la vie. J'étais abonné aux personnes suicidaires. Aller savoir, peut-être que moi-même j'étais destiné à finir ma vie avec des images funestes en tête. " Putain Julian t'sais que je suis censé être chez moi à cette heure-ci ? Merde Julian ! " Je me résignais. Agrippant machinalement une serviette que je trouvais sous la main je l'aidais à sortir de la douche. Il me fallait pas mal de patience pour réussir à l'enrouler dans cette serviette et le pousser sur le lit. Quelle décadence ce type ! " Secoue-toi un peu bordel ! Tu comptes te bourrer la gueule jusqu'à crever d'un cancer ? Tu crois que ceci va le ramener ? Mais regarde toi ! " J'étais en colère. Il ne réagissait à rien. Comme-ci le monde autour de lui c'était arrêté. Comment pouvait-il continuer à vivre ainsi.
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyJeu 23 Aoû - 15:37

Il en aurait fallu de très peu pour que je cède, très peu pour que je tombe, que je m'écroule. Je n'avais plus la force de me battre contre quoi que ce soit, j'acceptais mon sort misécordieux sans vraiment me soucier des conséquences lourdes de mes actes et de mes décisions. Coucher n'était qu'un faible moyen que j'avais trouvé pour occuper mes soirées trop longues, trop seules. Les copies que j'allais bientôt devoir corrigées m'empêcheraient certainement de sombrer plus encore dans l'alcool et la drogue mais rien n'en était moins sûr. Après avoir passé l'été à flâner et à courir après tous les caleçons de Norvège et de France, je devais bien admettre que la reprise s'avérait déjà difficile, pour moi. Dans ma tête, j'entends encore les reproches de Jude mais je m'en fiche. Le visage appuyé contre le carrelage frais du mur de ma douche, je laisse l'eau expier mes pêchés. Mon corps nu est fébril, il tremble. Mon coeur tappe ma poitrine, soulevant mon estomace à chacune de ses lancées. Je sens ma gorge se serrer. J'ai envie de pleurer, mais je n'y arriverai même pas. J'ai tout autant envie d'y rester, les mains posées contre le mur, je ferme les yeux. La pièce tangue encore un peu mais qu'importe, je suis bien. Dans la mesure du possible, je ne me pose plus de question, je laisse les choses se passer sans jamais chercher à trouver des raisons convenables. On me frappe, j'acquiesce, on m'insulte, j'accuse le coup. Si je devais mourir demain, je l'accepterais sans broncher. Je n'attends plus rien de personne, je n'attends plus rien de ma propre vie... L'eau est froide, parfois chaude, je ne m'en rends même pas compte. " Tu tiens à peine debout ! Ta envie de te fracasser le crâne dans la douche ? Compte pas sur moi pour ramasser ton cadavre ! " La voix de Jude caresse mon esprit, lentement, doucement. Je le laisse faire, je ne réagis même pas. " Putain Julian t'sais que je suis censé être chez moi à cette heure-ci ? Merde Julian ! " Lorsque je le sens me rejoindre sous la douche, je ne peux m'empêcher de gémir doucement. Baise moi ai-je envie de lui crier tout en sentant ses mains se plaquer sur mon corps. Malheureusement, ce n'est clairement pas sexuellement qu'il cherche le contact entre nous, au contraire. Il m'entraîne, il me traîne. Il me sort de la douche quitte à employer la force. Loque humaine, je le laisse faire sans broncher. Qu'il me baise dans la douche ou ailleurs, peu importe... tout ce que j'attends de lui, c'est qu'il me prenne, qu'il me fasse du mal, qu'il me fasse me sentir vivant. Pudiquement, il prend une serviette pour cacher mon corps nu... Lui qui m'a souvent vu dans mon plus simple appareil, j'étouffe un léger rire. Les yeux vides, je le laisse me trainer jusque dans la chambre. Lorsque je me sens tomber sur le lit, je pousse un très long soupire. Chienne de vie ! Les yeu clos, j'entends d'une oreille distraite les propos de mon ami " Secoue-toi un peu bordel ! Tu comptes te bourrer la gueule jusqu'à crever d'un cancer ? Tu crois que ceci va le ramener ? Mais regarde toi ! " Lassivement, je pose mon bras sur mon visage, la lumière m'aveugle, tout me fait mal. J'ai le coeur qui saigne, les yeux qui pleurent et l'esprit qui se perd. Mon estomac se serre, mes muscles tremblent et mon corps se contracte doucement. Je ne regarde pas Jude, mon esprit est envahit par une seule et unique image. Il me l'a balancé en pleine tronche, quelle horreur ! D'une voix éteinte, je me contente de lancer. « Il ne reviendra jamais, couillon. » Agressif, je me relève sur mes coudes et plonge mes yeux dans les siens. Conscient, parfaitement conscient, je le jauge, dédaigneux. « Si ton seul but est de me blesser, alors vas-y, éclate toi ! Sinon, tes clés, elles se trouvent sur la commode à l'entrée, dans le cendar'... » D'un simple signe de tête je lui indique le cendrier dans lequel il a balancé ses clés en entrant dans l'appart' hier soir, rare souvenir qu'il me reste. Sans le quitter des yeux, je reprends sur un ton toujours aussi agressif. « Maintenant rends moi service trou-du-c*l ; barre toi et fous moi la paix. » Et je retombe sur mon dos, protégeant mes yeux de mon bras tout en soupirant. Chienne de vie !
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptySam 25 Aoû - 18:31


Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.
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"Il ne reviendra jamais, couillon." Qu'avait-il osé dire ? M'insulter de la sorte ? Pourtant je le méritais. J'avais osé raviver la souffrance qui le hantait jour et nuit. Pourquoi ? Bonne question. Je crois tout simplement par orgueil. Peut-être par prétention également. J'avais beau chercher en moi cette excuse bidon qui m’acquitterait de ces propos affligeants mais je ne faisais guère d'effort. Parce que je n'en avais rien à foutre. Blesser les gens comme ils me blessaient voilà la règle d'or. Néanmoins Julian ne m'avait rien fais. Je ressentais juste de la colère. Je revoyais cette image sans cesse de ma mère le corps inerte. Putain ! Qu'est-ce que je pouvais détester la faiblesse d'esprit! "Tiens ? Tu te réveilles enfin ? Bravo! Va falloir inscrire cela dans le livre des records !" Humour de merde certes mais je ne supportais plus son état. Une épave humaine. Triste vie. Seulement je ne cessais d’atterrir dans ses draps. Nos rapports sexuels ne se mesurait qu'à une soif qui devenait-être comblée. Une soif à la fois sauvage et primitive. Je n'allais pas me laisser attendrir par sa situation. La tendresse n'apportait rien de bon. "Si ton seul but est de me blesser, alors vas-y, éclate toi ! Sinon, tes clés, elles se trouvent sur la commode à l'entrée, dans le cendar'..." Je lui avais déchirer le cœur. A vrai dire c'était mon but premier afin qu'il se réveille de cet état second. Une idée légèrement stupide mais qui a fonctionné à merveille. J'aurais pu trouver un autre moyen de le secouer mais voyez-vous j'étais d'un naturel insensible. Je ne ressentais pas le moindre sentiment surtout lorsque je voyais des gens se laisser aller ainsi. Sans se battre. Cet enfoiré retrouva enfin la mémoire au sujet de mes clés. L'avait-il fait exprès ? Pendant tous ce temps j'aurais pu me caser loin d'ici. J'aspirais à la colère à la haine de nouveau. "J'ai pas besoin de te blesser conn*** ! Tu le fais déjà très bien tout seul. Et merci pour mes clés ! Je crois que finalement quelques neurones n'ont pas baignés dans l'alcool ! Encore une fois un record!" Après cette remarque acerbe et ce peu d'humanité qui restait en moi je me levais précipitamment pour prendre mes clés. Elles étaient là. Comment avais-je omis de regarder de ce côté-ci ? Pourtant j'évitais toutes substances illicites. Très sincèrement passer du temps avec lui ne me rajeunissait pas. "Maintenant rends moi service trou-du-c*l ; barre toi et fous moi la paix." Il se foutait de ma gueule ? L'enflure. Qu'est-ce qu'il croyait ? Que j'avais pris plaisir à perdre mon temps ici ? L'enfoiré ! J'en avais assez de lui et de ses conneries ! "Le trou du c** il t’emmerde mon vieux ! En tout cas t'es bien content de le bais*! Puta** quand je pense que je me suis fais chier tout ce temps pour cela! J'me casse t'inquiète pas tu vas pouvoir te souler la gueule peinard ! Crève!" A ces mots d'une violence inné dont je ne pensais pas la moitié je claquais la porte brutalement avant de souffler nerveusement.
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyMer 5 Sep - 8:38

Allongé sur le lit, j'attendais en temps normal que la mort vienne m'y chercher. La différence, c'est que Jude est là, aujourd'hui, et bien que sa présence me donne envie de vomir, je suis heureux de le sentir près de moi. Nos échanges verbaux sont secs, froids, violents même. Je ne souris pas, je ne le regarde pas, je ne le calcule plus. En fait, je ne laisse plus rien me toucher, je me protège. Pratiquement nu, je suis pourtant à sa mercie! Jude l'a très bien compris, il ne se gène pas pour enfoncer le couteau dans une plaie déjà plus que profonde. Je le laisse faire, avec un désarroi qui me surprend presque. L'esprit encore embrumé, je laisse ses mots atteindre mon coeur en leur ouvrant directement la voie. Moi qui sais d'habitude si bien mettre mes ressentiments de côté, je n'y parviens pas, pas cette fois. C'est différent, il s'agit de Jude ! NON Kaspar, tu l'aimes pas, t'aimes personne. Je t'interdis d'aimer. Cette évidence me saute pourtant aux yeux. Comment expliquer le fait que ce petit bout d'homme puisse à ce point me toucher si je n'avais, au fond de moi, pas quelques sentiments pour sa personne ? Son égocentrisme, son inhubérence et sa grande gueule me rappellent peut-être un peu trop Cheshire... de quoi me faire vomir, encore une fois ! Les yeux fermés, je l'entends se lever du pieu et prendre ses clés. Je me montre vulgaire, je me protège. Il me répond, de manière toute aussi sèche et froide... "Le trou du c** il t’emmerde mon vieux ! En tout cas t'es bien content de le bais*! Puta** quand je pense que je me suis fais chier tout ce temps pour cela! J'me casse t'inquiète pas tu vas pouvoir te souler la gueule peinard ! Crève!" Ce dernier mot résonne en moi encore quelques instants... je reste pourtant allongé sur mon lit ! Crève ! Je souris, je souris. D'une lenteur inhumaine, je me redresse sur mes coudes, obsèrve la décharge qui me sert d'appartement et soupire. P*TAIN DE MAUX DE CRÂNES ! Et puis, je n'arrive pas à résister, l'envie est trop forte. Je ris, je glousse ! « Si... seulement ! » La mort aurait été un cadeau bien trop aisé pour mon cas, il me fallait plus, il m'en faudrait plus. Touchant le sol de mes pieds, je me redresse sur mes jambes, tremblantes. Je suis seul dans ce p*tain d'appartement, je le suis à nouveau. Ma vie n'a jamais été qu'un long enchaînement de répétitions glauques et terribles. Je suis un fumier !!! Doucement, je m'approche de ma fenêtre, j'en suis au même point que j'étais avant mon départ pour la Norvège. J'ouvre les deux pans de ma fenêtre, je suis au dernier étage, je souris. Je regarde en bas et j'éclate de rire. Jude n'a pas encore pris son taxi... « HEY C*NNARD ! » J'hurle suffisamment fort pour que le tout Paris m'entende. A genoux sur le rebord de ma fenêtre, je m'entends lui dire sur un ton désespéré... « Remonte... J'ai besoin de toi ! Si tu ramènes pas ton joli petit c*l... » J'écarte les bras en riant doucement. Je me sens stupide, mais prêt à tout pour souffrir. Jude, t'as besoin de lui, pourquoi tu te comportes comme le dernier des salauds Kaspar ? « ... Je descend te rejoindre. Je sais voler !!! » Et je pose mes yeux dans les siens, en éclatant de rire... pourtant, dans mes yeux, une étincelle brille. Je suis sérieux, l'envie de sauter devient brusquement comme nécessaire, comme si j'avais été ce gosse devant cette fabrique de chocolat qui réclamerait un oeuf pour Pâques ! Le vide m'attire...
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyMer 12 Sep - 16:54


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Une fois de plus je m'en voulais terriblement. Et pourquoi au juste ? Parce que j'avais répondit aussi froidement que possible. Après tout il l'avait mérité. Je ne supportais plus son comportement. Sa débauche qui le rendait totalement apathique. Alors pourquoi ces remords venaient me hanter l'esprit ? J'avais la sensation, la certitude étrange que je m'attachais à lui. Comme-ci une relation autodestructrice c'était construit autour de nous. Je m'emportais si facilement avec lui. La moindre remarque de sa part me rendait irritable, violent. Je reprenais mon chemin précédemment avec calme. J'ai froid dans le dos. J'ai l'impression que l'avoir laissé là n'était guère une bonne idée. Pourtant je ne veux pas m'abandonner à ces sentiments de pénitence. J'ai besoin de me montrer fort désagréable afin de mettre tous ses regrets de côté. Mais cette sensation funeste de disparaît pas lorsque je me retrouve la tête dehors. Je repensais à ma mère et tout devient plus claire. Je dois la rejoindre, m'occuper d'elle et oublier cet incident. Alors que j'aimerais pourvoir fuir cet endroit nuisible pour mon esprit, le destin en décide autrement. "HEY C*NNARD !" J'essayais de mettre un nom sur cette voix fortement familière. Je cherchais tant bien que mal des yeux l'image de cette personne. J'avais de plus en plus mal. Cette sensation morbide me parcourait peut à peu l'échine. Je me sentais comme oppressé, tiraillé. "Remonte... J'ai besoin de toi ! Si tu ramènes pas ton joli petit c*l..." Mes yeux se posèrent enfin sur lui. Julian. Mon cœur fut pris d'un sursaut avant de comprendre la dangerosité de son geste. Il cherchait vraiment à crever. Ou voulait-il tout simplement attirer mon attention ? Cela fonctionnait à merveille. J'aurais pu faire abstraction de cette image de lui percher à poil sur le balcon et m'en foutre comme un gros conn***. C'est effectivement l'image qu'avait les gens à mon encontre. Sauf que malgré le fait que je me comportais comme un gros conn*** exécrable je ne pouvais le laisser ainsi. S'afficher au grand public. Crever de manière stupide. "... Je descend te rejoindre. Je sais voler !!!" Il osait me menacer ! Me provoquer ! Quel enfoiré ! J'entrepris alors une nouvelle fois une course folle sous l'impulsion vers son appartement. Je craignais alors d'arriver trop tard et de le voir éclaté sur le sol sous le hurlement des passants. Une image bouleversante que je voulais à tout prix sortir de ma tête. Je poussais la porte avec violence avant de le tirer brutalement de la fenêtre. Je ne sentais plus mes jambes. J'avais l'impression que mes poumons allaient sortir de ma cage thoracique. Je le poussais une nouvelle fois férocement sur le lit en me jetant sur lui. Je ne parle plus, je ne communique plus, je hurle, je m'égosille. "PUT*** ! Tu cherchais à faire quoi ? Tu voulais crever sous mes yeux ? En plus cela te fais RIRE ! Ta vie n'a aucune importance à tes yeux ? Bordel Julian ne refait plus jamais cela. Tu comprends ce que j'essaye de te dire ? MER** !" Je le secoue violemment. J'essaye de le faire réagir mais il reste toujours autant insensible. Je le gifle afin de le faire réagir. C'est là que je comprends réellement mon attachement pour lui. Je hais cela. Je me pourris la vie avec ce sentiment. J'aimerais alors le détester, faire comme-ci rien n'était. C'est alors que ma bouche s'accroche brusquement à la sienne avec rage. J'aimerais cesser ce geste mais rien n'y fais. Ma langue s'enroule à la sienne avec fougue. J'ai l'impression que ce baiser n'est pas comme d'habitude mais je continue avec autant de férocité. Je comprends peu à peu qu'il me pousse à bout. Qu'il m’entraîne dans cette spirale infernale. J'en ai plus qu'assez. Je met fin à ce baiser. Ces lèvres son gonflées sans doute endolories comme les miennes. Sous un regard presque sauvage je lui adresse indifférent. "Qu'est-ce que tu veux de moi à part bai**? A part satisfaire ta nouille ? Qu'est-ce que tu cherches réellement put** !"
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyMar 18 Sep - 15:52

Quelque part au fond de moi, je sais que c'est la fin et je m'y attends, depuis longtemps à présent. Je suis à genoux sur ma fenêtre, prêt à sauter, parce que c'est tout ce qu'il me reste. T'en es à combien de tentatives mon vieux ? Trois ? Quatre ? Mon esprit se met à réfléchir à toute allure, je sens mon coeur battre sous ma cage thoraxique mais son bruit ne m'atteint plus. J'ai l'impression d'être scindé en deux, d'avoir toute une partie de moi complètement morte tandis que l'autre se bat pour rester en vie. Je suis à genoux sur le rebord de ma fenêtre et je me dis que finalement, je ne manquerai pas à grand monde si je devais finir par tomber et à m'écraser violemment sur le pavé de Paris. Geste désespéré, peut-être juste parce qu'au fond, je le suis, moi aussi. Comme à l'époque, comme autrefois. Je cherche quoi ? La dernière fois que j'ai voulu mettre fin à mes jours, c'était pour Cheshire, aujourd'hui... j'ai juste envie de retenir Jude. Celà veut-il simplement dire que je suis accro à ce mec autant que je l'étais à Ches' ? Arrête tes sottises Kaspar, tu ne l'aimes pas. Il ne t'aime pas... Il veut juste jouer avec toi, c'est tout ! Et si ? Au moment même où j'en arrive à l'envie de sauter, une force étrangère me dérobe de la fenêtre, me jette sur le lit et m'y emprisonne. La silhouette de Jude se dessine devant moi tandis que mon sourire se défait. L'air grave, il me sermonne... "PUT*** ! Tu cherchais à faire quoi ? Tu voulais crever sous mes yeux ? En plus cela te fais RIRE ! Ta vie n'a aucune importance à tes yeux ? Bordel Julian ne refait plus jamais cela. Tu comprends ce que j'essaye de te dire ? MER** !" C'est d'bonne guerre ! je mérite tout ça, je l'ai toujours mérité. Sa haine, je l'ai gagnée à la sueur de mon front, j'y ai énormément travaillé. Je prends un malin plaisir à le regarder se torturer pour me faire comprendre que je ne vaux rien. J'ai toujours adoré qu'on me déteste, au fond, c'est ce que j'ai toujours recherché. AZY Jude, continue ! Appuie, bien fort ! Je m'attends alors à tout. Des coups, je suis prêt à en prendre. J'accuse le coup, pourtant, ce n'est pas ce qu'il se passe. Alors qu'il est au summum de la crise de nerf, ses lèvres se plaquent contre les miennes. D'abord surpris, je me laisse doucement glissé dans son étreinte et répond à son baiser avec ferveur. Ma langue danse avec la sienne sur le rythme d'un tango mortel tandis que mon corps tout entier se détend. Je le laisse mener la danse, j'aime ça, je m'en délecte. T'es soumis mon pauvre vieux, une vrai loque et je m'en fiche, royalement ! Alors que son baiser me file une trique d'enfer, ses lèvres s'arrachent des miennes. Brûlant, je reste engourdi tandis qu'il m'assaine d'un nouveau flot de reproches. "Qu'est-ce que tu veux de moi à part bai**? A part satisfaire ta nouille ? Qu'est-ce que tu cherches réellement put** !" Ilest à bout, je le suis aussi. Entre l'excitation et la colère, il n'y a qu'un pas. Pourtant, je ne bronche pas. Je ne me défends pas. A sa merci, je n'hésite alors pas à lui crier, sur un ton de reproche. « JE T'AIME PUT*IN ! » Vrai ou pas, les mots sont sortis seuls, comme extorqués de mes propres lèvres endolories. Je ne les retire pas, mon regard jauge le sien. Osera-t-il seulement me suivre dans ce jeu insensé ? Mes sentiments sont pourtant sincères, ils me transportent à mille lieux de cette chambre sordide... ils me bercent. Est-ce que je l'aime pour ce qu'il est ou pour l'homme qu'il représente, à l'image d'un Cheshire qui me manque affreusement ? Nul ne le sait, et jamais... jamais je ne l'avouerai !
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyVen 21 Sep - 12:34


Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.
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Je suis épuisé. Tellement crevé de me battre contre sa connerie. Je devais déjà me préoccupé de la santé mentale de ma mère alors pourquoi devais-je m’occuper de son psychisme totalement détruit ? Parce-que sans vraiment le réaliser ni le vouloir je mettais attaché à lui. Bordel quelle horreur. Je ne pouvais pas. Non surtout pas m'attacher à un type complètement fêlé rongé par les souffrances de la vie. Nous souffrons tous les deux. Sans doute de différentes manières mais nous subissons chaque jour la noble perfidie de la vie. Je m'étais lâchement abandonné à un baiser plus que endiablé. Si je n'avais pas mis fin à cela j'aurais sans doute continuer de plus belle. Je savais que psychologiquement sa vie ne tenais qu'un à fils. Lui qui auparavant respirais à la joie de vivre. Comment pouvait-on changé autant pour une personne ? Qu'est-ce réellement l'amour ? Pourquoi l'être humain aimait tant souffrir ? J'allais tellement de difficulté à mettre des mots, des réponses à ces questionnements. Je l'avais vu tomber peu à peu dans cette sorte de spirale jusqu'à le pousser à vouloir se suicider. "Je te croyais tellement fort et sûr de toi. Je me suis trompé. Tu es devenu si lâche !" Je n'avais toujours pas quitté cette position qui me permettait d'être si proche de lui. Je cherchais à lire dans ses yeux afin de trouver une réponse. Mais pourquoi je me faisais autant chier avec lui ? Qu'avait-il de si particulier par rapport aux autres personnes que je côtoyais ? J'en avais marre de perdre mon temps. De sentir la fatigue m'envahir avec tous ces coups de gueule que je poussais simplement pour le faire réagir. Cela ne servait à rien. Strictement à rien. Je me délectais alors de cette promiscuité indécente afin de m'asseoir au bord du lit. Un mal de crâne abominable venait de faire irruption. Je me cachais le visage sous mes mains soupirant de lassitude. J'étais blasé. C'est alors qu'il me lança une révélation auquel je n'aurais su répondre. "JE T'AIME PUT*IN !" Sur le coup je me retournais brusquement vers lui afin de lire une lueur d'ironie sur son visage. Mais rien. Il n'était pas sérieux ? Jouait-il encore avec mes nerfs ? Pourtant cela avait été dis d'une manière si franche qu'un rire embarrassé s'échappa de mes lèvres. Pourquoi voulait-il absolument m'emmener sur ce terrain là. "Julian tu sais que ce ne sont pas des mots à dire à la légère. Te rends tu comptes réellement de ce que tu viens de dire ? Arrête de te foutre de moi s'il te plaît ! J'en ai marre de tes conneries ! J'en peu plus ! Si tu cherches à t'amuser trouve quelqu'un d'autre ! J'abandonne." Il avait trop bu. Voilà la réponse face à ses mots douteux qu'il venait de prononcer. Pourtant je n'en étais pas certain. Bordel je n'allais tout même pas croire ce type à la limite de la crise psychotique.
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyJeu 27 Sep - 16:29

La balle est dans son camp, qu'il refuse ou pas mes avances, je sais déjà que j'en baverai. Je suis né pour souffrir, il y a certains instants pourtant où je me sens bien... et tous rime avec Jude ! T'es pathétique Julian, oser croire que tu peux être amoureux du premier mec qui accepte de te sauter plus d'une seule fois, c'est ridicul ! Je soupire, sa réponse me tue et je le montre. Les yeux baissés, je tripote nerveusement les draps tout en éclatant d'un rire jaune et cinyque. Alors quoi ? Je ne suis pas suffisamment bien pour lui ? Qu'est-ce que j'espérais au fond ? Qu'il me saute au coup, me fasse l'amour et m'avoue son amour, à son tour ? T'es pas la nouvelle Cendrillon mon gars, réveil toi ! Pourtant, je n'y arrive pas. J'aimerais tellement ressentir encore ce que je ressentais il y a si peu de temps ; de l'affection pour quelqu'un. J'aimerais tellement être à nouveau capable d'aimer, mais le serais-je seulement un jour ? Un changement ne s'opèrera peut-être plus jamais, peut-être est-il déjà trop tard ? Le regard triste, je continue de rire, nerveusement. Combler l'absence de silence du mieux que je peux. Je ne suis rien, rien de bien finalement. J'ose croire qu'un jour peut-être on m'a aimé, mais je ne peux plus me résoudre à croire qu'un jour on m'aimera. Brusquement, je me lève du lit, je ne le regarde même plus, je ne le calcule plus. Je mets ma douleur de côté et reprend mon rôle de coq fier et hautain. Je camoufle derrière une froideur naturelle tout ce que j'aimerais lui dire, là, de suite. Et dans ma tête, je m'imagine le scénario : P*tain Jude, ouvre les yeux... de tous les mecs que je baise, t'es le seul vers qui j'accepte de toujours revenir. J'ai besoin de toi comme j'ai besoin de respirer. T'es l'seul qu'est capable de m'faire oublier cet enculé de Cheshire qui a préféé me laisser le bec dans l'eau à Pari s plutôt que de nous assumer, de m'assumer. Qu'est-ce qu'il te faut de plus Jude ? Que je me mette à genoux pour te le dire, te l'avouer ? Je t'aime bon sang… Pas de la même manière mais je t'aime ! En parcourant la distance qui me sépare de la cuisinière, j'imagine sa réaction si jamais j'osais le lui avouer. Mais je suis un lâche, je suis moins que rien, je suis une ordure. Alors, sur un ton désinvolte et vulgaire, je prends appui sur mon évier et le jauge du regard. « Laisse tomber c*nnard ! J'ai compris le message, je suis pas assez bien pour ta gueule. T'en fais pas, j'encaisserai le coup ! » Je le regarde avant d'attraper un verre dans mon armoire, un verre sale car je n'ai jamais le courage de faire la vaisselle. Je vis seul depuis trop longtemps pour m'en faire, pour m'inquiéter du ménage et de ce qui fait l'hygiène d'une vie normale. Dans mon frigo, j'attrape la bouteille de vodka et je m'en sers un verre. Je le porte à ma bouche et jouis de son délicieux nectar. Il est temps que j'apprenne à me défaire de tout ce qui pourrait me rendre bon. Je ne vaux pas d'être quelqu'un d'intègre et responsable, je suis une ordure et il faut que je me cantonne à ce rôle que j'ai décidé de jouer depuis trop longtemps. Plongeant mes yeux dans les siens, je le fusille du regard en ajoutant. « Tu peux te barre mec, va rejoindre ta mère et fous moi la paix. J'ai pas besoin d'toi ici, j'ai jamais eu besoin d'toi près d'moi. » Reste Jude, j't'en prie, enlace moi, serre moi, dis moi que quelque part dans le chaos que sont nos vies, il y a de la place pour nous… Mon cœur se meurt tandis que je bois une nouvelle lampée de vodka. L'amertume de cette boisson me racle la gorge alors que doucement, je sens mon âme quitter doucement mon corps… Les bienfaits de l'alcool, GOD !
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MessageSujet: Re: Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine.   Julian & Jude - Les bienfaits accompagnés d’orgueil sont souvent payés de haine. EmptyDim 30 Sep - 19:04


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feat Jude & Julian
Le silence était une chose que je ne supportais pas. Surtout lorsque ce genre de propos venaient d'être dévoilés. Je n'avais aucune idée de comment réagir face à lui. J'avais plutôt adopté une attitude ignoble qui consistait tout simplement à le contredire. D'ailleurs je n'étais pas un adepte des "Je t'aime" dit de manière spontanée. En fait je n'étais pas un fidèle partisan de tout ce qui pouvait être sujet à l'amour. L'amour sa puait. C'était une chose qu'il fallait éloigner absolument. Les gens devenaient simple d'esprit, fragiles lorsqu'ils tombaient amoureux. J'avais un parfait exemple près de moi. Pourtant, je n'osais relever le regard sur lui. Ses mots m'avaient déstabilisés. Il en fallait beaucoup pour me perturber mais ceci concernait Julian. J'avais beau jouer l'être indifférent qui ne passait le voir que pour tirer son coup et fuir aussitôt. Je m'étais attaché à lui. Mais que signifiait réellement l'attachement ? Je ne voulais pas me convaincre que j'avais sans doute craqué pour un type drogué à l'alcool et complètement à la ramasse de tout. Son attitude me répugnait et pourtant je ne cessais de revenir. J'avais effectivement soif de lui. De sexe sans doute mais de quoi d'autre ? Avec tout ce que je pouvais vivre avec ma mère ainsi que mon cona*** de père j'avais peut-être besoin d'évasion. Et lui c'était le meilleur remède que je pouvais trouver. Un remède totalement détruit par les sévices de la vie mais c'était ma solution à tous mes soucis quotidiens. Perdu dans les prémices de mes pensées je n'avais même pas sentis qu'il c'était subitement levé. "Laisse tomber c*nnard ! J'ai compris le message, je suis pas assez bien pour ta gueule. T'en fais pas, j'encaisserai le coup !" Mais ce type était incorrigible. Il avait toujours le don de répondre de manière vulgaire et détachée comme-ci rien ne le blessait. Il savait comment si prendre avec moi parce-que je démarrais sans cesse au quart de tour. Je lui jetais brusquement un regard emplit de colère. Qu'est-ce qu'il croyait que j'allais lui sauter au coup ? J'suis pas ce genre de mec qui s'évanouit après les mots d'amours. J'sais même pas ce que c'est alors qu'il arrête de me gonfler mer** ! Je me redresse précipitamment afin de lui faire front. "Mais tu pensais à quoi ? Tu crois que j'allais me jeter dans tes bras ? Put*** Julian je ne sais pas comment me comporter avec toi. Tu comprends pas merd** ! Je ne sais plus ou j'en suis avec toi. J'suis perdu alors arrête avec tes jérémiades ! Tu crois que si t'étais pas assez bien pour moi je me casserais le c** à revenir sans cesse ? Qu'est-ce que tu peux être c** par moment. L'alcool ne te réussit décidément pas." J'en avais trop dit mais ma colère ne cessait pas pour autant. J'étais beaucoup trop nerveux. Il m'exaspérait et en même temps j'avais envie de lui faire l'amour aussi sauvagement que possible. J'avais un comportement d'animal. Erreur j'étais un animal. C'est alors qu'il plonge de nouveau son amertume, sa tristesse dans l'alcool. Je le connais que trop bien. Et son attitude m’agace. "Tu peux te barré mec, va rejoindre ta mère et fous moi la paix. J'ai pas besoin d'toi ici, j'ai jamais eu besoin d'toi près d'moi." Si il essayait de me blesser c'était raté. J'étais déjà ronger par les douleurs atroces de la vie donc pas le peine de jouer l'enfoir* avec moi. Je lui arrache brusquement la bouteille des mains tout en la balançant à la poubelle. "Arrête avec tes conneries ! Si tu tiens tant que cela à te droguer trouve autre chose que cette mer** ! Ta vraiment envie que je me casse ? Que je te laisse tout seul dans ta piaule à boire jusqu'à en crever ? J'crois pas mec. Ta plutôt envie que je reste mais cela t'es trop fier de l'avouer. Insulte moi si cela te chante je m'en contre fou. Je te connais. Oui Julian je te connais assez bien pour voir dans quel bordel tu t'es fourré." Mon regard se pose à nouveau dans ses yeux. J'aimerais pouvoir lui faire comprendre certaines choses mais il est tellement pathétique que cela ne servirait à rien pour le moment. Alors je le laisse lentement se noyer dans son verre d'alcool.
© Belzébuth
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