Sujet: (corentin) ※ there's no easy way. Dim 12 Aoû - 12:43
clémence et corentin, there's no easy way.
« Clémence, je partirais bien en vacances. » - « Cloé, on a pas assez d’argent pour se payer des vacances, y’a l’appartement et tout ça c’est impossible. » - « Mais, on a la maison à Marseille, on peut passer une semaine la bas, y’a que le train à payer et encore maintenant qu’on a le permis. » - « Cloé .. je vais travailler, ok. » Tous les matins c’est absolument la même chose, Cloé ma grande sœur me rabâche les mêmes mots chaque matin, elle veut absolument partir en vacances mais surtout absolument partir à Marseille. Je ne vais pas mentir, l’année dernière je suis retourné pour quelques jours à Marseille après une violente dispute avec mon meilleur ami. Cependant, je n’avais pas pris la peine de retourné dans la maison familiale où tout les mauvais souvenirs refont surface un par un. Je lançais un dernier regard à Cloé et fermais la porte pour aller travailler, juste avant j’entendais tout de même la dernière phrase de Cloé. « Réfléchis-y au moins. » Je descends les escaliers et prends ma voiture pour me diriger vers la boutique sur les Champs-Elysées. Arrivant à destination je me gare légèrement plus loin et fini le reste de la route à pied. Ma voiture ne suit pas vraiment avec l’ambiance du magasin, c’est une voiture qu’on a payé a deux avec Cloé, c’est la voiture des deux, occasion, pas très jolie mais c’est juste ce qu’on peut réellement s’offrir. A peine entré, je vois déjà les individus venu un peu partout de France faire la queue. Les portes du magasin s’ouvrent et vingt personnes par vingt personnes entrent pour éviter vols, dépassement et violence dans le grand magasin. Comme toutes mes journées depuis le début de vacances et tous mes week-ends depuis trois ans, ma journée est bercée aux rythmes des mêmes phrases. « Bonjour, puis-je faire quelques choses pour vous ? » ou « Cela fait cent euros et trente centimes, s’il vous plait. Bonne journée et merci de votre visite. » Je continue ma journée, prenant ma pause au midi, n’ayant pas le temps de rentrée chez moi je déjeune rapidement en salle de pause et revient très vite dans le magasin. L’après midi, parait beaucoup plus longue que d’habitude, le téléphone sonne dans tout le magasin. « Ambercombie & Fitch de Paris, que puis-je faire pour vous ? » - « Clémence c’est Lucie, tu peux partir tu as fini ta journée. » - « Merci, à lundi. » Je ferme ma caisse et me dirige vers le vestiaire, je prends mon sac et rentre chez moi. Je donne les clés de la voiture à Cloé qui elle part à son tour travailler dans le bar de la ville. J’ouvre le courrier et regardais tout les factures qu’on devait payer, à peine la paye reçu qu’on doit déjà tout dépenser, je remplis les chèques et sors de chez moi, direction la poste. Une fois ceux-ci posté, je marche vers l’inconnue dans les rues de Paris lorsque j’arrive dans mon deuxième endroit favori à Paris, la basilique Sacré cœur. Je m’avance dans celle-ci, admirant comme à chaque fois les décorations et m’assoit dans un coin de l’herbe ou il n’y a personne. Je pose mon téléphone sur le coté, près de mon sac et admire la vue, la plus belle vu de tout Paris, c’est comme si on était au sommet de la tour effeil, c’est parfait, c’est calme, c’est tout ce qu’il me fallait pour réfléchir à ce que Cloé m’avait encore demandé ce matin. Je regarde la vue et pense encore et encore.
La vie à Paris est parfois encore plus morose qu'à Marseille. À peine un rayon de soleil depuis le début de l'été. Jusqu'à ces derniers jours. Paris se vide de ses habitants pour accueillir des troupes entières de touristes, armés d'appareils photos, et tous aussi insupportables les uns que les autres. Ce n’est pas que je déteste les touristes, c’est surtout que je n’ai pas un rond pour m’offrir des vacances dignes de ce nom. Depuis longtemps. Mes dernières vacances peinardes remontent à mes six ans, quand ma mère était encore là. Depuis, je ne crois pas avoir passé des vacances sereines et joyeuses. Cet été, je suis entré dans le grand bain. L’épreuve du stage, chez les grands. Il faut dire que ça ne rigole pas. Levé à sept-heures, rentré à cinq heures du soir. Et on ne peut pas dire que ça paie. Loin de là. Alors j’enquille tous les mois. Les factures s’accumulent, c’est un grand bordel. Ils te font travailler comme une bête pour une misère. J’ai donc été obligé de me trouver un job. Barman, et ça n’aide pas pour le repos. De vingt-heures à la fermeture, c’est quasi non-stop, même si on est plusieurs. « Corentin, bouge toi, la pause est finie. » Comme d’habitude, je suis à moitié dans mes rêveries. Loin de là que mes études ne me plaisent pas. C’est juste que j’ai la tête ailleurs. Je regarde ma montre. La pause est plus que finie, j’ai presque dix minutes de retard sur mon planning. Je me démène tellement que j’en ai perdu la notion du temps. Je suis toujours entrain de me trouver un endroit pour roupiller. Le weekend, je vis en Hermite et je passe mes deux journées à dormir. C’est à peine finit que la semaine recommence. Je commence sérieusement à débloquer. C’est à peine si j’arrive à avoir une conversation normale par texto sans m’endormir. « Un café, Lefebvre. » Mais quel enflure celui là. Je suis là pour servir le café. Alors que je devrais..Pouvoir au moins participer aux projets de dessin, ou construction. C’est ce qui était prévu. Il m’avait bien ordonné de mettre quelque chose d’élégant pour recevoir des associés. Ça pour être élégant, ce n’était pas un problème, par rapport à la cravate potache qu’il portait. Qui porte encore ça, une cravate avec des fleurs hawaïennes. C’est à peine si sa secrétaire qui avait le béguin pour lui n’en est pas dégoûtée. La preuve vivante, elle a passé la semaine entière à me faire des avances. Que j’ai catégoriquement refusé. Premièrement : Elle a dix ans de plus que moi. Deuxièmement : C’est juste une idée passagère, elle est raide de l’autre enflure. Troisièmement : Les femmes, c’est à peine si j’ai encore le temps. Je n’arrive même pas à croire que je sois capable de dire une chose pareille. Auparavant ça aurait été ma première préoccupation. Il faut dire que je n’étais pas vraiment un gentlemen, j’étais plutôt ce qu’on appelle un Casanova. Est ce que je montre encore des traces de cette époque, évidemment. Les mauvaises habitudes ne s’en vont pas par magie. Elles reviennent toujours au galop. Même si je dois avouer que depuis que je côtoie Clem, les choses ont relativement changées, bien qu’il reste encore du boulot. Il est dix-sept heures sur mon téléphone. Il ne faut pas me le rappeler deux fois. J’attrape mes affaires et je me tire comme un voleur. Je n’ai aucune envie de leur dire au revoir. Et comme tous les soirs, je me retrouve sur le sofa, prêt à m’endormir. Un peu trop pour moi. Il fallait que je me sorte de ce trou. Dans une tenue plus décontractée, je m’étais décidé sur le quartier de Montmartre. Depuis que j’étais sur Paris, c’était mon endroit préféré, celui où j’allais souvent griffonner des dessins architecturaux inspirés des lieux. C’est une sorte d’exutoire. Des esquisses j’en ai des tas dans mon bout de papier. De ma mère, même de Clémence. Quand on parle du loup. À peine assis, elle vient de me décrocher le regard. Je commence à la connaître, et surtout elle devient une obsession. Le dessin, ça ne sera pas pour aujourd’hui. Je m’approche d’elle, par derrière. Je m’accroupis et lui met une main sur les yeux, et je lui donne un baiser sur la joue. « Allez, devine..Trop dur ? Un indice pour toi : un garçon que tu n’as pas rappelé depuis un moment. » Je ne l’ai pas fait non plus, mais j’aime bien la taquiner. J’ai l’impression qu’on ne s’est pas vu depuis un bail, et tant mieux, car j’ai vraiment besoin d’elle pour recharger les batteries.
Spoiler:
J'espère que cela convient (par rapport au caractère du personnage)
L’air frais du parc qui fait bouger mes longs cheveux bruns, le soleil brulant sur ma peau et la magnifique vue, rien ne peux gâcher ce moment de tranquillité. Je sentais très rapidement une main se posais sur mes yeux et des lèvres douces se posaient sur ma joue, je souriais intérieurement sachant très bien qui se cacher derrière ses gestes tendres. Je souriais légèrement et me mis à rire. « Je pense que ce fameux garçon ne m’a pas appeler depuis un moment lui aussi, n’est ce pas Corentin ! » J’enlevais ses mains de mes yeux et tournais ma tête vers lui. Corentin, c’est assez compliqué en réalité. La première fois que je l’ai croisé, j’ai vu un homme radieux et très beau, mais dès qu’il ouvre la bouche tout est gâchée, paroles vulgaires et allures de mauvais garçons, je pense avoir assez donné dans les mauvais garçons pour en supporter d’autres, entre Gael, Alessio, Matt et j’en passe c’est simple le seul homme de ma vie c’est Pacôme mon meilleur ami, c’est juste lui et personne d’autre. C’est réellement un des seuls qui me comprend, avec qui je peux dormir sans n’y avoir aucune ambigüité. Naturellement dessus je ne peux juger Corentin, jamais il n’a encore mis les pieds dans mon appartement alors. Je ne sais pas vraiment comment expliquer notre relation, j’ai souvent besoin de lui et de son sourire mais j’ai aussi besoin de mettre des limites, de toute manière il s’en fou, je suis pour lui une jeune amie de deux ans de moins que lui et c’est tout. Je préfère ne pas m’en plaindre, beaucoup de filles dans Paris aimerait l’avoir dans leurs lits alors le fait qu’il me porte quand même un peu d’intérêt me ravie. « J’attendais ton coup de fil et il n’est jamais venue, je suis un peu triste. » Je souriais et lui rendais son baiser sur sa joue et regardais de nouveau la vue de Paris. Je passais ma main dans mes cheveux les remettant en place et le regardais. « J’ai pas eu le temps d’appeler, je travaille toute la journée, c’est mon seul moment de répits depuis deux jours, désole. » Je ne mentais pas bien au contraire, il faut dire que je préférais passer des heures entières au téléphone avec lui plutôt que de vendre des vêtements à des personnes plus mal élevée et mal polie les uns que les autres. Bien sur chaque travail à un avantage, le mien doit surement être de pouvoir admirer tout les beaux mannequins de la boutique danser toute la journée en torse nu mais ça je ne m’en plaindrais jamais. Je regardais mon portable puis revenais sur la magnifique vu que je pouvais admirer. Jamais je ne m’en lasserais c’est totalement impossible, c’est ma façon à moi de respirer et de sentir la liberté, le vent dans mes cheveux et sa fraicheur me font me sentir libre, jamais je ne voudrais oublier cet endroit. Je jouais avec l’herbe, arrachant quelques bouts au passage et ne disais rien d’autres. En réalité si je lève ma tête vers lui, je pourrais le regarder toute la journée et admirais ses yeux bleu-océan tout le temps qui me serait donner. « Sinon, comment vas-tu ? » dis-je en continuant d’arracher l’herbe et de remettre de temps en temps mes mèches de cheveux qui on tendance à m’énerver. Je prends dans ma main tout les morceaux d’herbes que j’ai pu arracher et souffle dessus alors qu’ils s’envolent vers les maisons parisiennes qu’on peut voir d’où nous sommes.
Ses lèvres sur ma joue. Pendant un instant j’ai l’impression que la vie passe au ralenti. Tout se fige ans ma tête. Je suis dans une sorte d’état second. C’est comme si je venais d’effectuer un arrêt sur image. C’est toujours la même rengaine avec elle. Elle m’accroche le regard et me décroche la mâchoire. C’est à peine si j’entend sa voix, seulement quelques bribes. Non pas que ce qu’elle dise ne m’intéresse pas ; loin de là, c’est juste que je suis comme presque tous les garçons : je ne peux pas contempler et écouter en même temps. J’ai choisis la contemplation. Son sourire, ses cheveux qui s’éparpillent dans l’air, cette manie qu’elle a de les remettre en place, son rire, sa douce odeur parfumée, c’est une contemplation presque sensorielle. Elle vient de laisser toute son empreinte, et elle devient ma nouvelle mauvaise habitude. Elle vient et m’obsède de plus en plus. Au boulot, dans les études, et parfois même dans les moments les plus incongrus. Et pourtant je fais tout de travers, c’est ma marque de fabrique. « J’attendais ton coup de fil et il n’est jamais venu, je suis un peu triste. » Je ne rappelle jamais les filles, à moins que soit en urgence. Je les laisse toujours appeler, c’est une fâcheuse manie que j’ai de vouloir laisser les choses venir à moi. J’aime peut-être me sentir apprécié. Mais je déteste par dessus tout me sentir dépendant, de la voix d’une fille. « Tu pensais vraiment que j’appellerai ? » Je ferai mieux de tourner huit fois ma langue avant de parler. Je viens de me rendre compte de l’idiotie que je viens de sortir. Gêné je passe ma main derrière ma tête et détourne le regard. Je fuis son regard, j’me sens affreusement bête et méchant. J’essaie de me rattraper, en balbutiant. « Je veux dire..tu sais, comment je pourrais appeler avec tout le boulot que j’aie. » Comme si elle n’en avait pas. C’est exactement ce qu’elle venait de dire et j’avais été tellement hypnotisé que j’en avais perdu le fil de son monologue. Elle est très silencieuse, comme souvent. C'est une fille calme et posée : pas de chichis, pas de fioritures, rien d’inutile. Et pourtant je n’ai même pas la décence de l’écouter. Mais j’ai pris l’habitude d’observer les gens. Depuis tout petit, témoin de la vie désastreuse de mes parents, des regards et des non-dits, j’arrive plutôt bien à analyser mon environnement. Communiquer clairement avec eux, moins bien. Mais je le vois bien qu’elle n’est pas comme d’habitude. Elle semble pourtant à l’aise et apaisée, mais pour regarder à l’horizon, ne même pas m’adresser un regard et arracher frénétiquement cette pauvre herbe qui n’a rien demandé, c’est que quelque chose cloche. Soucieuse. « Sinon, comment vas-tu ? » Je ne sais jamais quoi répondre à ce genre de question. Je ne veux pas passer pour un martyr, ni pour celui qui a la belle vie. C’est pas comme si j’allais lui dire que ma vie était d’une morosité aigue, ou encore lui dire que ça n’allait pas parce que je lui mentais sans cesse à propos de qui j’étais. De toute manière cette réponse serait un meli-melo. « Écoute, mon patron est une enflure qui ose mettre des cravates hawaïennes et me demande de servir des cafés à longueur de temps, et je pourrais porter plainte pour harcèlement vis à vis de sa secrétaire. » Je viens de m’apercevoir que je viens de parler d’un sujet pas très fin, en ce qui la concerne. Je m’en veux de rien pouvoir lui dire, mais j’ai besoin de la protéger. « Cette pauvre herbe..elle n'a rien demandée. » Toujours aucun regard, à croire que je n'ai aucun impact. En même temps, je suis très maladroit avec mes mots. Elle est pleine de surprise et ses réactions sont toujours différentes. Elles me dépassent. Elles me rendent impuissant. « Je suis désolé d'être aussi indiscret, mais pour être assise ici c'est que t'avais besoin de souffler. Je peux savoir ce qui te tracasse tant ? » Je passe ma main sur la sienne, tentant d'entrecroiser mes doigts aux siens. C'est presque inconscient, que j'en hésite presque, prêt à me retirer, espérant une quelconque réaction.
Dernière édition par Corentin L. Lefebvre le Mar 14 Aoû - 15:45, édité 2 fois
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Mar 14 Aoû - 12:23
Souvent je me demande pourquoi Corentin est obligé d’avoir cette attitude de bad boys qui prends les filles pour des jouets. On a toujours l’impression qu’il devient gentil jusqu'à temps que la fille dite fini dans son lit et qu’il redevient le parfait connard que tout le monde déteste. Je l’écoute et la phrase qui prononce me donne raison, je ne préfère rien dire, légèrement blessée intérieurement je serre la mâchoire et le laisse s’enfoncer dans ses excuses plus nulles les unes que les autres. Je passe ma main sur mon visage et dans mes cheveux et j’admire de nouveau la vue du quartier. Quand on l’écoute on dirait qu’il a eu la pire vie du monde et pourtant je ne pense pas qu’on puisse avoir pire que la mienne c’est certain. Je soupire doucement il ne comprend rien du tout décidément et cela commence vraiment à m’énervée. Je sens dans sa voie qu’après son histoire avec la secrétaire il se sent mal et pourtant, Camille notre ami commun me l’a dit, il lui a dit a propos de mon viol et c’est surement pour ça que son comportement à changer avec moi, pour m’avoir dans son lit et faudra attendre plus longtemps et être plus sympathique que de parler avec des façons vulgaires et dignes des prostitués. J’arrache de plus en plus l’herbe autour de moi pour rester calme et décide de quand même répondre a sa dernière question. « Pourquoi ? Je vois pas pourquoi j’aurais besoin de souffler, c’est vrai moi j’ai que dix huit ans je n’ai pas de patron qui harcèle les secrétaires ou me fait aller chercher le café. Non moi je travaille juste dans une boutique mais bon ce n’est pas fatiguant tout ça. » Je le regarde et retourne ma tête vers la vu qu’on nous offre. Je sens sa main arrivée, la laisse pendant un instant puis je me lève de l’herbe, enlevant ma main au passage. « Tu vas jouer longtemps à l’idiot avec moi ou ? » Je remets mes cheveux en place comme d’habitude alors que mon sourire disparaissait. J’avais garder mon énervement trop longtemps et je sentais bien qu’il commençait a sortir sans que je ne le veuille vraiment. « Réellement j’ai l’air si idiote que ça ou tu veux juste te faire passer pour un con ? » Je laisse quelques minutes de silence et le regard, toujours debout je regarde autour de moi en faisant bien attention que peu de personnes nous entendent, je ne crier pas, ma voix était juste un peu plus haute mais pas de la à dire que j’hurle ou autre. « Camille m’a dit ok ? J e sais que tu le sais alors tes affaires sur ta secrétaire qui se fait harceler je m’en fou royalement. Je ne suis pas idiote, si tu es devenue si gentil avec moi c’est parce que Camille t’as tout raconté sur le viol et autre, je le sais il me l’a dit. Mais j’ai besoin de pitié ok ? » Je commence à marcher pour rentrer chez moi puis fais demie tour pour lui dire une dernière chose. « Au faite, oui j’attendais que tu m’appelles mais finalement tout le monde doit avoir raison. Pas la peine d’être gentil Corentin, tout ce que tu veux c’est m’avoir dans ton lit comme tu l’as toujours fait avec tout le monde, alors arrête d’être gentil parce que ça se fera pas .. » Je repars et soupire, j’en ai vraiment marre de me faire prendre pour une conne, après mon histoire avec Gael tout ce que je voulais c’est être Clémence et que les gens m’apprécient pour ce que je suis. Je tourne légèrement ma tête vers lui, le regard une dernière fois et descend les escaliers de la basilique.
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Mar 14 Aoû - 15:44
La première fois, je m’étais pris un vent en pleine face, bien envoyé. Elle m’avait tout simplement ignoré. Et il faut dire que ça ne m’avait presque pas touché. Juste mon ego, qui était alors à l’époque aussi grand que la tour eiffel. Mais j’avais fait des efforts considérables, j’essayais d’être moins rude. J’aurais pu ne pas en faire, puisqu’apparemment, elle ne les avait même pas remarqués. Cette fois ci, c’est une claque que je me prends en pleine figure. Littéralement, ou presque. Je sais bien qu’elle est prête à imploser et pourtant elle se retient de le faire. Jusque maintenant en tout cas. Elle recommence à arracher l’herbe frénétiquement. Sa respiration semble accélérée, et soupire doucement au fur à mesure que mes paroles si maladroites dégoulinent. « (…) Non moi je travaille juste dans une boutique mais bon ce n’est pas fatiguant tout ça. (…) Tu vas jouer longtemps à l’idiot avec moi ou ? » Elle retire sa main de la mienne, s’écarte avant de se lever de notre pré carré. C’est un refus catégorique, ou presque, un rejet si violent que j’ai l’impression de retourner en enfance, lorsque mon père me trouvait agaçant et me repoussait sans cesse. Et j’ai senti mon cœur défaillir à cet instant précis. Une grande et longue chute. Et ce n’était encore que le début. Je me lève, complètement désorienté par ce qu’il vient de se passer. Même énervée, elle était toujours aussi belle. Son sourire de vacances d’été avait disparu, et je ne pouvais que m’en prendre à moi même. Je suis dans mes petits chaussons face à une tornade. « Je suis désolé, je ne voulais pas qu’on en arrive là. Et je ne joue pas à l’idiot Clémence. J’essaye de changer, je fais des efforts, je me démène tant bien que mal. Mais apparemment tu ne le vois même pas. Alors oui, je suis peut-être maladroit et cru dans mes mots, je l’ai toujours été. Mais j’essaie. D’être assez bien pour toi. Mais apparemment la barre est trop haute. » Je n’en avais rien à cadrer du reste des gens qui nous entouraient. J’avais besoin de lui dire ces quelques mots. Alors que je commence à me sentir soulagé, elle remet le couvert en me renvoyant en pleine face tous mes défauts, mais plus particulièrement avec des faits sur lesquels j’étais en plein désaccord. Et je refuse qu’on essaie de se mettre à ma place. Je commence à me fissurer de l’intérieur, je deviens le Corentin à fleur de peau, désarçonné, qui crie au désespoir et déballe ses sentiments. .« (…)Je ne suis pas idiote, si tu es devenu si gentil avec moi c’est parce que Camille t’as tout raconté sur le viol et autre, je le sais il me l’a dit. Mais j’ai pas ( ?) besoin de pitié ok ? » Je me prends la tête avant de passer mes mains sur mon visage. « Tu aurais peut-être préféré que je te traite comme un vrai connard ? J’essaie de te connaître, ce que toi, tu ne fais pas. J’pense pas que tu sois la seule à t’être élevée par tes propres moyens. » Je crois qu’elle a du mal à avaler la pilule. Elle se retourne et commence à marcher. C’est à peine si je réussis à la rattraper. Jusqu’à ce qu’elle finisse par faire demi-tour. Ce n’est toujours pas fini. Plus ça va, plus elle m’enfonce. Elle remue le couteau dans la plaie, elle me met au plus bas. « Tout le monde doit avoir raison. Pas la peine d’être gentil Corentin, tout ce que tu veux c’est m’avoir dans ton lit comme tu l’as toujours fait avec tout le monde. » Elle ne me laisse aucune chance de me justifier, elle me coupe l’herbe sous le pied et se met à partir. J’ai l’impression de voir ma mère s’en aller de ma chambre, la dernière que je l’ai vu vivante. Une démarche frêle et pourtant si assurée. C’est ce qui a provoqué mon déclic. Dévalant les escaliers, je finis par pouvoir prendre position face à elle et finis par se freiner. Je la surplombe d’une bonne tête, et pourtant elle tente de passer outre. Je la retiens par les hanches, avant de placer mes mains de chaque côté de son visage, retirant ses mèches rebelles. « Regarde moi. J’suis pas un prince charmant. Et ça serait te mentir que de te faire la cour comme une princesse. Alors oui, je ne vais pas te le cacher, tu m’as tourné la tête et j’ai envie d’autre chose avec toi. Mais pour ça il faut être deux, et je n’arrive pas à savoir ce que tu veux Clémence ..» Je m’en veux de la mettre ainsi à l’épreuve, j’en ai le cœur qui en bat à rompre. Je l’enlace, l’embrassant sur le front avant de me retirer, complètement chamboulé et perdu, je ne sais plus ou regarder..
Spoiler:
Comment tu me mets à l'épreuve, vilaine
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Mar 14 Aoû - 16:06
Descendant les escaliers je comprenais que j’y étais aller beaucoup trop fort avec Corentin, la moitié de mes mots était arrogant et stupide surtout quand on n’en pense pas un mot, j’aurais préférer revenir en arrière et ne rien dire malheureusement je continue de descendre les marches rapidement mais tremblant encore par mon énervement trop rapide. J e repense a ma dispute ce matin avec Cloé, qui m’avait beaucoup trop énervée et touché bien plus que je ne le pense et c’est surement ceci qui m’a fait réagir si violement avec Corentin et pourtant je ne suis pas ce genre de fille qui fera demi-tour et aller s’excuser comme si rien ne s’était passé avant cela. Je regrettais déjà c’est certain mais je ne pouvais rien y faire. Je n’avais répondu à aucune de ses questions, phrases qu’il avait bien pu me dire avant, je ne pouvais plus rien sortir de ma bouche et j’essayais de me calmer. Les marches sont de plus en plus nombreuses, d’ailleurs a la basilique c’est bien connu les marches se comptent par centaines et encore cent c’est très peu. Je me retourne de temps en temps pour le voir ou voir s’il me suit et pourtant je le vois toujours à la même place ou j’étais assise avant. Je soupire légèrement et continue ma descente. Je sens quelqu’un derrière moi qui dévale les escaliers aussi vite que moi et je ne peu plus faire un seul pas bloquer par Corentin, j’essaie de le contourner mais ne peut pas voyant de quel force il me retient. Je ne le laisse pas parler et préfère lui dire quelques mots avant. « Oui, oui j’aurais préférer que tu me traites comme tout le monde Corentin, pas qu’on me traite avec pitié c’est encore pire. Tout le monde me traite comme une petite chose fragile, j’ai grandi j’ai plus treize ans et je suis capable d’accepter tout ce qu’il faut accepter de la vie. J’aurais seulement voulu que pour une fois on me traite comme une fille normale. » Je soupirais et le regardais droit dans les yeux ne baissant jamais mon regard. « Regarde moi. J’suis pas un prince charmant. Et ça serait te mentir que de te faire la cour comme une princesse. Alors oui, je ne vais pas te le cacher, tu m’as tourné la tête et j’ai envie d’autre chose avec toi. Mais pour ça il faut être deux, et je n’arrive pas à savoir ce que tu veux Clémence . » Je l’écoute et il a l’air vraiment sincère mais ils ont tous souvent l’air sincère que j’ai du mal a discerner le vrai du faux maintenant. Je le laisse s’approcher de moi et me laisse faire par la même occasion, je le regarde perdu et je peux comptempler qu’il est dans la même situation. Je ne sais pas quoi dire ou même faire, je m’assois sur une des dernières marches et le regard levant mon visage. « Ils disent tous ça Corentin, exactement le même discours et après ils vont poser nu chez leurs voisines et finissent par te tromper avec. » L’histoire avec Gael m’avait vraiment touché au plus profond de moi-même, je lui en voulais encore et j’avais beaucoup de mal à m’en remettre, on avait dix ans de différence et pourtant j’ai cru que pendant un instant il aurait pu s’intéressée a moi. « Ce que je veux ? C’est tellement simple. Je veux une vie d’adolescente normale, je veux que les filles me regardent et se disent que j’ai de la chance et qu’elle m’envie d’avoir une vie réussite et un petit ami sublime. Je veux juste que ma sœur arrête de prendre la tête avec ses envies de repartir à Marseille pour les vacances, je veux juste une histoire d’amour simple et qui durera longtemps. Voila ce que je veux, c’est simple. Je veux des choses simples mais sincères. » J’aurais pu lui dire que j’étais folle de lui –ce qui est totalement vrai- mais je n’osais pas, je préférais lui laisser une ouverture pour qu’il comprenne lui-même, je ne pouvais plus le dire en premier à chaque fois. Je le regarde puis reste assise sur ma marche a remettre mes cheveux en place, comme une petite fille qui vient de comprendre qu’elle était amoureuse.
Spoiler:
jamais j'oserais faire ça
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Mar 14 Aoû - 20:55
À m’écouter, je me suis rendu vite compte que j’étais devenu une vraie carpette face à elle. Si j’en avais le courage et la volonté, je pourrais me damner pour elle. Quitte à passer pour un idiot. Je suis devenue une guimauve sur patte et je m’étonne moi même. Quitte à énoncer des évidence, autant l’annoncer à voix claire. Je suis amoureux de cette fille là. Pour voir son image revenir incessamment dans mon esprit et m’atteindre autant, c’est que je suis amoureux d’elle. Comme une évidence, une mauvaise coïncidence malheureusement aussi. Mon géniteur l’a abusée. C’est encore un aspect de notre relation que je ne sais pas définir. Est-ce qu’on fond ce n’est pas ça qui m’a poussé dans ses bras, ou bien y était-je déjà destiné. Après tout, je n’ai rien en commun avec Jack, j’ai arrêté de vivre avec lui dès l’âge de quinze ans, et je n’ai jamais repris contact. Et désormais il revient foutre le bordel dans ma vie. Dans laquelle il avait introduit un poison lent et diffus. Son image me revient en tête et je ne peux m’empêcher de me sentir nerveux et en colère. J’ai envie de l’amocher depuis que je sais ce qu’il a fait à Clem et inconsciemment à ma relation avec elle. Il la voue déjà à l’échec, et je ne vois pas comment lui annoncer la couleur sans que cela dégénère. « J’aurais seulement voulu que pour une fois on me traite comme une fille normale. » Une fille normale. Elle voulait rire ou quoi. Elle n’avait rien d’une fille normale. Du moins à mes yeux. Elle reste toujours fragile car j’ai peur pour elle, je m’inquiète pour elle et me rappelle sans cesse ma génitrice. Je ne peux pas m’empêcher de ma voir de cette manière. Je suis aussi de deux voire trois ans son aîné, ce qui fait presque de moi un loup. Elle a de quoi se méfier c’est vrai. Mais pour une fois elle se laisse aller, ça en devient presque extraordinaire pour moi. Ça me donne encore plus envie de lui arracher un baiser. Puis elle commence à me parler de truc bizarre. Elle me parle d’art, de nu, et de voisin, puis de sexe. J’écarquille les yeux, ronds comme des billes. Je suis déstabilisé. « Qu’est ce tu racontes ! C’est Camille qui t’as raconté des trucs pareils ? J’me ballade en calbute à l’appart, mais dieu sait que je ne pose pas nu pour les voisins. Je te le jure Clem. » Je sens que je viens de faire un quiproquo. J’ai surement mal compris. Je passe ma main derrière ma tête, je suis gêné et fais une petite moue avec bouche. « Désolé, j’ai parlé trop vite. » Je lui lâche un sourire, un de ces sourires qui respirent la joie, histoire de détendre l’atmosphère. Je vais peut être m’en prendre une, mais qu’importe. Quoique..je préfèrerai voir faire son sourire printanier, lumineux. Elle me regarde avec des yeux qui me font plus qu’envie. « (…) Voila ce que je veux, c’est simple. Je veux des choses simples mais sincères. » Ce genre de paroles me donne envie de lui en donner à la pelle des choses simples. Elle me regarde, c’est comme si toute sa personne me suppliait. « Tu sais quoi, on va commencer tout de suite. » J’ai pris sa main droite et je l’ai aidée à se lever. Elle avait l’air d’une enfant. J’ai placé ma main gauche sur le bas de ses reins et j’ai monté ma main droite à son visage. Et je l’ai embrassé, comme je ne l’avais jamais fait, sans précipitation sans prétention, comme si c’était une dernière fois. Puis je lui ai dit quelques mots à l’oreille. « Je t’ai dans la peau, enfin..tu vois ce que je veux dire. » J’espérai qu’elle comprenne le message. Je ne suis pas le genre de garçon qui dit « je t’aime » à tout bout de champs. Et je me suis senti rougir. Puis je me suis écarté avant de me remettre à côté d’elle, mon bras par dessus son épaule. « Est ce que j’aurais droit à une mention spéciale dans tes futures conversations entre copines ? » J’avais envie de la taquiner. En tout cas de mon côté, c’était une évidence qu’elle venait d’entrer par la grande porte dans ma vie, et qu’elle n’était pas prête à rester invisible aux yeux des autres.
Dernière édition par Corentin L. Lefebvre le Mar 14 Aoû - 21:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Mar 14 Aoû - 21:22
J’aurais du écouter Camille il y a quelques semaines et prendre mes distances avec Corentin. Il avait raison j’en suis folle, je pourrais rester la à le contempler toute la journée et a sourire devant ses manies et ses blagues totalement nul et dépourvu de sens et dans ses moments la je me dis, qu’il m’avait prévenue que si je ne voulais pas tomber amoureuse plus que je ne l’étais déjà j’aurais du m’éloigner. En effet, quand j’ai vu Camille la semaine dernière il m’avait raconté sa dernière sortie avec Corentin et des filles de leurs âges, j’avais juste eu envie de le tué et d’étriper ses filles, j’étais devenue en quelques instant une fille totalement jalouse et possessive comme personne. Devant Corentin, je faisais face et ne montrais rien de mes émotions et pourtant a l’intérieure je n’entendais que le « mais vas-y embrasse le. » ainsi que le battement de mon cœur qui s’accélère encore et encore à chaque fois que je croise son beau regard. C’est simple Corentin me fait vibrer et me fait me sentir vivante un peu plus chaque jour, j’ai besoin de sentir son odeur, sa peau contre la mienne, entendre son rire constamment pour ma santé personnelle. Le pire dans tout ça c’est que je ne peux même pas en parler à Cloé sinon j’aurais le droit à des « souviens toi avec gael comment ça a fini, arrête avec les mecs plus vieux que toi, prends ceux de ton âge. » et a chaque fois c’est la même chose, je veux juste être heureuse, me sentir aimer et soutenue et ce qui est sur c’est que ce n’est pas avec Cloé que cela arrivera. « Qu’est ce tu racontes ! C’est Camille qui t’as raconté des trucs pareils ? J’me ballade en calbute à l’appart, mais dieu sait que je ne pose pas nu pour les voisins. Je te le jure Clem. » J’éclatais de rire l’écoutant, je ne parlais pas du tout de lui non au contraire, je le regard et lui fais un petit sourire. « Camille m’a rien dit et je ne parlais pas de toi mais de mon ex qui a fait ce genre de chose. » Je le regarde et souris devant sa mine quelques peut désorientée par la situation et reste assise comme une touriste qui s’assoit pour la première fois sur les marches d’une grande capitale. « Tu sais quoi, on va commencer tout de suite. » Je le regarde et ne comprends pas, commencer quoi ? De quoi parle t-il. Je me lève comme il m’aide et ne comprends toujours pas. Alors que je vois ses mains se plaçaient sur mon visage, je comprends ce qu’il risque de se passer et dans un moment de douceur je souris prolongeant doucement se baiser que j’ai tant attendu depuis des mois. Si ça ne tenais qu’a moi, je ne voudrais plus jamais quitter ses douces lèvres et l’embrassais jusqu'à la fin des temps. Je souris étendant ses mots à mon oreille et me mords doucement la lèvre, je m’approche a mon tour de son oreille et murmure. « C’est réciproque. » Je commençais à marcher sentant sa main sur mon épaule et le regardais doucement, je souriais a sa phrase, j’avais bien envie de lui dire que toute mes copines le connaissaient déjà et que la je n’aurais plus qu’a officialiser le truc un peu plus mais cela ferait un peu trop groupie a mon gout. « hum .. je ne sais pas encore, il faut que je réfléchisse. Et moi j’en aurais une ? » Malgré tout je me sentais inquiète tout de même, Corentin le mec que quasiment toutes les filles de Paris convoite, celui qui ne reste jamais une nuit seule sans personne dans son lit et moi la fille jalouse qui ne supporterais pas qu’on la trompe encore une fois. Je fis un petit sourire l’air de rien et le regard doucement. La première personne qui sera au courant n’est autre que mon meilleur ami Pacôme. J’arrive dans le centre des rues de Paris et marche le regardant.
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trop pas (a)
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Mer 15 Aoû - 17:01
Ma mère aurait été folle de Clémence. Je suis presque sûr qu’elle l’aurait prise pour sa propre fille. Elle m’aurait sûrement déjà fais la leçon à propos de mon comportement, puis elle m’aurait pressé pour que je lui passe la bague au doigt et tout ce qui va avec. Je souriais intérieurement. J’aurais aimé que maman soit là pour la lui présenter, pour lui dire que je l’avais trouvé, cette fille. Cette fille, celle qui est à la fois votre amante et qui ressemble à votre mère. Bien sûr c’est une remarque qui se garde pour soi, même si un jour je risque de me méprendre au niveau du prénom. Ce genre de choses, j’aurais pu le raconter à ma mère. Après tout c’était la seule personne digne de confiance et maintenant elle repose à des milliers de kilomètres. « C’est réciproque. » Je pense qu’on s’est compris. Comme quoi rien ne nous oblige à balancer des « je t’aime » à tout va. On peut tout simplement l’exprimer autrement, par des périphrases, des non-dits, des regards, faits et gestes. Ma vie que j’aurais pu qualifier de « beigeasse » venait d’être peinte en couleurs. Elle venait d’allumer la petite flamme qui s’était éteinte quand ma mère était décédée, cette mort qui m’avait dépossédé de tout ce qui pouvait avoir un rapport avec l’amour. À vrai dire je n’avais jamais envisagé la vie à deux, ou du moins l’engagement. C’est quelque chose qui m’effraie mais qui me rend aussi curieux. Et je ne suis en plein dedans et pour le moment aucun aspect négatif. Le seul point noir dans cet histoire, c’est mon géniteur, mais je ne suis pas décidé à me prononcer sur le sujet, ça m’en écorcherais la bouche. « Hum. Je ne sais pas encore, il faut que je réfléchisse. Et moi j’en aurais une ? » Elle a le don de me mettre à plat, de faire douter de moi-même. Ou plutôt le don de me faire attendre, languir. J’pourrai attendre l’éternité pour elle..presque, parce que l’éternité c’est long et fromage fondu. « Je vais pas aller le crier sur tous les toits. J’ai aucune envie que certaines personnes viennent te chercher des noises.. Et puis j’ai aucune raison de cacher une fille aussi jolie, qu’est ce que t’en penses ? » Je l’embrasse dans le creux du cou avant de passer ma main derrière sa nuque. Elle sent bon le parfum, elle est comme une gamine en été. On arrive dans les rues du centre et plus le temps passe, plus je me dis que je vais avoir du mal à lui lâcher la grappe. Elle semble encore un peu inquiète et pensive, sûrement à propos de sa sœur qui lui demande de retourner à Marseille. Ce n’est pas évident, je la comprends. Je n’ai jamais eu le courage d’aller voir ma mère en presque dix ans, c’est un au revoir inachevé. « Tu sais, j’ai toujours voulu y retourner, à Marseille, pour lui dire au revoir, j’ai jamais eu le courage de le faire, mais j’espère qu’un jour tu y arriveras. Tu mérites d’avoir une belle vie. » Pour une fois que je disais quelque chose d’intelligent. Elle avait le droit d’y aller, ce connard n’avait pas le droit de l’empêcher de vivre sa vie, de la pourrir jusqu’à l’os, après ce qu’il avait fait. Je voulais juste lui souhaite le plus grand bonheur du monde, voir si elle voulait se confier, en parler.
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Mer 15 Aoû - 18:42
Je pensais déjà à la façon que j’allais l’annoncer à Cloé, elle allait surement réagir encore une fois trop excessivement et tout finirais dans une immense dispute plus grande à chaque fois. Depuis mon viol, Cloé est devenue la grande sœur protectrice qui veut absolument rencontrer tout les petits amis de sa sœur pour savoir si tout se passe bien et si ce n’est point un connard fini. Je sais d’avance qu’elle trouvera quelque chose de négatif à Corentin comme d’habitude. Je regrette souvent ma mère parce qu’elle aurait adoré me voir vivre ma vie comme si de rien n’était, elle aurait apprécier tout mes petits amis et quand on se serait séparer elle aurait trouver comme moi que c’était juste un parfait idiot qui ne sait pas de quoi il se sépare, qu’il loupe la plus belle chose de sa vie. C’est dans ces moments comme ceux la qu’elle me manque énormément. J’ai toujours trouvé ça étrange de ne jamais avoir croisé Corentin avant, c’est bien vrai on vient tout les deux de Marseille, on a quasiment le même âge et visiblement les mêmes gouts en ce qui concerne nos amis. Je sais d’avance que Corentin n’assumera pas devant tout ses amis qui le prend pour un mauvais garçon qui couche avec toutes les filles qu’il a désormais une « copine » et qu’il espère que pour une fois cela sera sérieux. « Je vais pas aller le crier sur tous les toits. J’ai aucune envie que certaines personnes viennent te chercher des noises.. Et puis j’ai aucune raison de cacher une fille aussi jolie, qu’est ce que t’en penses ? » Je fis un petit sourire, bien que son excuse soit mignonne avec un petit compliment je comprenais bien qu’il ne voulait pas vraiment assumée. « Y’en a d’autre bien plus jolie. » Je remettais légèrement mes cheveux et souriais a son baiser dans mon cou. J’admire les rues du centre comme à mon habitude, les nombreuses boutiques et les touristes qui prennent en photo n’importe quel monument de Paris. Je l’écoute parler de sa mère et le regard, c’est étrange on a quasiment la même vie, hormis quelques trucs. « Tu sais, j’ai toujours voulu y retourner, à Marseille, pour lui dire au revoir, j’ai jamais eu le courage de le faire, mais j’espère qu’un jour tu y arriveras. Tu mérites d’avoir une belle vie. » Je fais un tout petit sourire. « Mais j’y suis retournée l’année dernière à Marseille c’est pas ça le problème, elle veut qu’on dorme dans notre maison, la ou j’ai été enfin tu vois et ou ma mère est morte, je peux pas y aller, c’est impossible et elle comprends pas. » Avec Cloé de toute façon c’est toujours la même chose, on se dispute toutes les heures de la journée. Je marche dans la rue et regarde autour de moi lorsque je vois un ami à Corentin au loin, il s’approche de nous et se met à parler à celui-ci , j’attends sur le coté qu’ils finissent la conversation et je vais m’assoir sur le rebord de la fontaine non loin d’eux. Je sors mon portable de mon sac et regarde mes messages, je réponds a quelque uns et lève la tête vers Corentin et son ami.
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jotem :heartt:
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Mer 15 Aoû - 21:33
Je ne suis pas maladroit, non. C’est encore pire. Je suis quelqu’un d’affreusement maladroit. Je pense tout haut, je dis des vérités qui ne sont pas bonnes à dire, je fais des remarques incessantes, et je suis par dessus tout incapable de parler correctement à une fille. Ou alors elles ne me comprennent pas. Ça me fait peur les filles. Je commence à flipper. ET si je ne m’entendais pas avec elle, si je n’y arrivais pas, si..si j’étais complètement incapable d’aimer, si on ne se correspondait pas..Elle me rend déjà dingue. Et je n’arrive pas à la capter encore. Peut-être que ça viendra avec le temps, j’en sais rien. Il n’y a personne pour me le dire. J’suis un pauvre con. Je suis même pas capable de lui faire entendre que je l’assume complètement. « Y’en a d’autre bien plus jolie. » J’attrape sa main et nos doigts s’entrecroisent, et je la resserre un peu plus. « C’est pas ce que je voulais dire Clem. Je sais pas comment t’arrives à supporter mon manque de finesse, je suis pire qu’un jeune premier de quinze ans. Ce que je veux dire c’est que je n’ai pas envie que mes potes passent leur temps à te reluquer. Je les connais assez pour savoir comment ils réagissent face à une fille, petite amie ou non. Et puis t’es très jolie merde ! » Je l’embrasse à nouveau, il n’y a rien à dire, elle est belle, rien à péter des autres..Je continue à marcher avec elle, il commence à se faire tard mais qu’importe, je pouvais me rendre au bar un peu plus tard..ou pas du tout. Je dirai que j’ai eu attrapé une saleté de virus, pour une fois que je peux passer du bon temps, je ne vais pas m’en priver non plus..surtout pour aller servir des ivrognes. En parlant d’ivrogne, cela fais quelques minutes que j’en vois un au loin. Un que je connais plutôt bien, un ami à moi. Pour le moment rien à signaler, il est encore loin, on prendra le prochain embranchement, en espérant qu’il ne viendra pas. « (…) Je peux pas y aller, c’est impossible et elle comprends pas. » Puis je ne sais pas, je me suis mis à lui dire quelques mots à l’oreille. Les mots qui vous viennent quand vous êtes transit. « J’ten ferai une de maison moi là-bas. Au bord de la mer. Une maison qui respire la bonne humeur, avec des fleurs. Vide de souvenirs. Parce qu’on s’en fera des nouveaux, des beaux. » Plus on avance, plus je vois l’autre s’agiter de plus en plus vers nous. Il à l’air déjà bien entamé, à la vue du bar qui est dans la rue d’en face. Je me met volontairement Clémence de côté parce qu’il n’est clairement pas sain d’esprit, même à cette heure. Je sais qu’elle ne va comprendre mais ce n’est pas même pas la peine d’en parler. « Corentin, toujours une nana au bras à ce que je vois. » « Ça te gêne peut-être. » « Elle est plutôt jolie celle fille là, tu pourrais partager de temps en temps merde. » J’ai envie de lui coller un pain, un gros, en plein milieu de la face. « C’est pas un objet, c’est ma copine. » Il se met à rire, tellement fort que ça m’exaspère. « Toi, casé ? Attends, je vais voir si c’est pas toi qui te fais avoir. » J’ai à peine le temps de bouger le petit doigt qu’il est déjà entrain de l’aborder. Je lui tends ma main, histoire qu’on ne traîne pas plus ici. Il la fait se rasseoir en l’attrapant violemment. Je n’y crois pas, il me cherche celui là. Sans aucune gêne il passe ses mains là où je n’aurais jamais osé le faire avant encore des mois, voire plus. J’ai envie d’être violent, mais je me retiens, c’est pas cette image que j’ai envie de donner. Alors je le pousse violemment. « Putain mais t’es borné ou quoi ? Casse toi et va t’occuper ailleurs. » Alors que j’emmène Clémence un peu plus loin, le voilà qui re-débarque et qui m’en colle une en pleine poire, en plein dans l’arcade. J’peux pas m’en empêcher, je lui rend la monnaie de sa pièce, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’un mec vienne nous séparer. C’est pas beau, j’vais avoir un sale hématome sur l’arcade qui est légèrement saignante. J’ai du mal à parler, je n’ose même pas la regarder en face..
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Moi jotem comme ça
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Mer 15 Aoû - 21:55
Le soleil taper fort mais heureusement la brise du vent que la soir nous amène nous rafraichi. Aujourd’hui depuis de long mois je me sens bien, je me sens libre et heureuse comme jamais, rien ne peut gâcher ce moment. Je rayonne et cela doit surement ce voir sur mon sourire béat comme une gamine qui vient de tomber amoureuse pour la première fois. Je marche dans la rue lorsque je sens ses doigts s’enlaçaient dans les miens et je ne peux m’empêcher de sourire comme une idiote. « C’est pas ce que je voulais dire Clem. Je ne sais pas comment t’arrives à supporter mon manque de finesse, je suis pire qu’un jeune premier de quinze ans. Ce que je veux dire c’est que je n’ai pas envie que mes potes passent leur temps à te reluquer. Je les connais assez pour savoir comment ils réagissent face à une fille, petite amie ou non. Et puis t’es très jolie merde ! » Je souris doucement et le regard, je passe ma main sur sa joue et le regard dans les yeux tendrement, en réalité je le regard comme je n’avais jamais regardé personne auparavant. « Je trouverais ça presque romantique que tu veux me garder juste pour toi. » Je me mis à rire doucement et continue de le regarder. « Si tu le dis, je vais te croire alors. » Je prolonge son baiser et lui souris tendrement, je ne peux plus rien dire il a l’air totalement parfait et sincère même si pour ça je m’accorde encore quelques temps pour me le prouver un peu plus. Je marche avec lui et regard le soleil qui commence à se coucher et les lumières de la ville qui s’allume. Je souris et l’écoute et il est vrai que sa phrase me fait sourire grandement. « J’ten ferai une de maison moi là-bas. Au bord de la mer. Une maison qui respire la bonne humeur, avec des fleurs. Vide de souvenirs. Parce qu’on s’en fera des nouveaux, des beaux. » Je tourne ma tête vers lui et j’ai des larmes pleins les yeux, je lui fais un bisou sur sa joue et le regard. « Tu vas me faire pleurer mais merci, des nouveaux souvenirs loin de sombre du passé, je n’ai besoin que de ça. » On avance dans la rue lorsque son ami arrive vers lui, je vais directement sur le coté et il est vrai qu’il semble saoule et amoché comme jamais, j’écoute leurs conversations et voit alors l’homme arriver vers moi. Je me recule mais bientôt ne peu plus sous peine de tomber dans la fontaine. Je sens ses mains se poser sur mon corps et des flashes, des souvenirs remontent dans ma tête comme jamais, je soupire et ma respiration devient de plus en plus forte, je tremble, j’ai peur comme avant. Corentin s’approche et le pousse de moi, je reste assise pour me calmer mais j’en tremble encore. Etrange, je viens de revivre la même scène qu’a mes treize ans. J’avance avec Corentin et je vois le jeune homme se rapprocher, il attrape Corentin et ils commencent a se battre, j’appelle a l’aide et un passant les séparent. Il s’en va et je m’approche de Corentin en courant, je passe ma main sur sa joue et le regard tendrement. « Corentin, ça va ? » Je sors mon portable et compose le numéro des urgences, ils arrivent dans quelques minutes, je reste près de Corentin et continue de la regarder. « Parle moi, ça va ? » Je sors de mon sac un mouchoir et essuie le sang qui coule de son arcade. J’embrasse sa joue et reste tout près de lui. « Merci, merci de m’avoir défendu, merci. C’est .. je sais pas comment te remercier. » Je prend sa main dans la mienne en attendant l’arrivée des secours.
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la classe comme un arc en ciel *o*
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Jeu 16 Aoû - 19:37
J’ai toujours été bagarreur. Je pense que ça vient de mon géniteur qui m’a toujours appris à rendre, sans aucune mesure. Déjà petit, je passais mon temps dans les bureaux des différents directeurs des écoles que j’avais fréquentées. Mais plus le temps passe, plus j’apprends à contenir ma colère. J’ai bien failli péter les plombs quand j’ai appris que mon père allait finir en prison et c’est aussi à cette période là que la cour de justice a décidé de me faire suivre par un psy. J’étais très réticent au début, je ne parlais pas, ou alors je déballais toute ma vie. Parce que j’en avais besoin, de laisser aller les choses, et j’aurais pu très mal tourner. Et pourtant je me suis assagi, même si je n’ai pas arrêté certains faits et gestes. À nouveau j’ai eu l’impression de la revoir. On pouvait lire la peur sur son visage. Elle était devenue livide et sa respiration s’était accélérée, elle haletait. Puis j’ai vu ses mains se poser sur sa silhouette si frêle. J’ai mis quelques secondes avant de me remettre de ce que je venais de voir. Mais j’ai réussi à rendre avec une juste mesure. Et il est venu me frapper cet abruti. S’il y a un idiot entre nous deux, c’est bien lui. Ce n’est pas la première fois que j’me fais démonter ou que je démonte quelqu’un. Mais pour une fille, je le crois bien, comme c’est la première fois que des gestes pareils me font sortir de mes gonds. Habituellement, les filles sont habituées à se faire aborder de la sorte, les filles faciles, celles qui vous glissent dans les bras si facilement que s’en est presque irrespectueux. Quand j’ai senti sa main s’écraser sur mon visage, je n’ai pas pu me contenir. Alors je l’ai frappé, et j’ai bien cru que je n’allais pas m’arrêter. Puis un autre est venu m’agripper le bras. D’un coup j’me sens mal. Je regarde Clémence d’un air affreusement désolé. J’suis à coté d’elle et pourtant je l’entends à peine. Je suis complètement sonné, j’ai pris un sacré coup sur la tronche et ma tête me fait mal. « Corentin, çava ? » Des premières paroles auxquelles je ne réponds pas. Je suis trop sonné pour répondre et de toute manière j’aurai été agressif. Il me faut encore du temps pour reprendre mes esprits. « Parle moi, çava ? » Bien sûr que non ça ne va pas. J’ai encore du mal à exprimer mon ressenti sur la situation. « Ouais, ouais. » Pas très objectif, je dois bien l’admettre. Elle ne dis pas grand chose elle non plus. Elle prend soin de moi et j’y prends goût. L’autre est à peine à deux mètres de nous et j’ai toujours envie d’aller lui en coller une. Je sens ses cheveux qui viennent de coller contre moi, son odeur, ses lèvres. « Merci, merci de m’avoir défendu, merci. C’est .. je sais pas comment te remercier. » Elle prend ma main, je la sens tremblotante, un peu trop à mon goût. Je crois bien qu’elle est aussi secouée que moi. Je lui serre la main. Je ne sais pas trop quoi lui dire. « T’inquiètes pas va, c’est pas la première, ni la dernière..Je suis vraiment désolé, j’espère que tu vas bien. » Je lui passe ma veste sur les épaules, car elle commence à grelotter comme une petite fille, passant ma main sur son épaule. Les secours arrivent, mais visiblement, ce n’est pas moi qui en ait le plus besoin. « Bon, vous avez de la chance, ce n’est pas ouvert, de la glace sur la main par contre. Mais vous l’avez bien amoché cet ivrogne. » Puis ils l’ont embarqués, me laissant, moi clémence, un pansement et de la glace entre les mains. Je ne sais pas pourquoi, je me suis mis à rire par la suite. « Qu’est ce que tu pourrais faire pour me remercier..bonne question. Tu pourrais prendre soin de moi ce soir à l’appart, non ? » J'avais le sourire aux lèvres, presque en train de rire. C'est juste que j'aime être dorlorté. C’était peut être trop lui en demander, mais il était hors de question que je la laisse gambader dans les rues à cette heure.
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J'reviens tard ce soir, j'ai volley
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Sujet: Re: (corentin) ※ there's no easy way. Jeu 16 Aoû - 22:05
A ce moment précis, j’étais terriblement inquiète pour Corentin, bien que je trouvais ça vraiment touchant qu’il prenne ma défense devant tout le monde et surtout devant cet ivrogne, j’aurais préférer qu’il ne se fasse guère taper dessus pour une histoire aussi idiote et grotesque. A ses cotés, j’espère intérieurement que tout vas bien, je caresse ses joues et attends qu’il réponde. Plus le temps passent et plus je m’inquiète à ce que cela s’aggrave, j’essuie à l’aide de mon mouchoir tout le sang qui coule de son crâne et de son arcade. Je tourne la tête dans tout les sens cherchant les secours du regard mais ne le trouve guère. Je serre sa main encore un peu plus fort à chaque minutes qui passent et caresse sa joue encore et encore. « T’inquiètes pas va, c’est pas la première, ni la dernière..Je suis vraiment désolé, j’espère que tu vas bien. » Je le regard tendrement et met bien sa veste sur mes épaules, je fis un signe de la tête signifiant merci et passe ma main sur ma joue. « Ne dis pas n’importe quoi, moi je vais bien mais pas toi visiblement. » Je lui souris et tourne ma tête très rapidement quand je vois les secours qui arrivent. Je m’écarte légèrement et leur laisse faire ce qu’ils doivent faire. Je les écoute et me sens beaucoup plus soulagée en entendant que tout vas bien pour lui. Je me rapproche de nouveau après que les secouristes soient parti et lui sourit. Je l’aide à se lever tant bien que mal et lui redonne sa veste que je lui mets sur ses épaules. Je le regardais lorsqu’il se mit à rire. « Qu’est ce que tu pourrais faire pour me remercier..Bonne question. Tu pourrais prendre soin de moi ce soir à l’appart, non ? » Je le regard et me demande s’il est sérieux ou non, je commence à marcher et souris doucement. « Pourquoi pas mais avant il faut que je passe prendre des affaires à l’appartement. » Je tourne dans une rue afin d’arrivée dans la rue ou se trouve mon immeuble. Je pousse la porte de la cage d’escalier et monte ceux-ci jusqu'à arriver devant la porte de mon appartement, je lui souris et cherche les clés dans mon sac. Les sortants j’ouvre la porte et marche vers ma chambre. « Entre. » Je prends un sac et met dedans un pyjama et des choses surement inutile, je reviens dans le salon et souris. C’est la première fois qui rentre chez moi et il faut dire que Cloé n’a pas vraiment rangé l’appartement après son départ. « Désole, c’est un peu le bazzart. » Je me mords la lèvre doucement et m’approche de lui, je l’embrasse tendrement et le regard. « Je suis prête, on peut y aller. A moins que tu veux rester ici mais Cloé va rentrer ce soir. » Je souris doucement et attend une réponse de sa part. En attendant je range les trucs qui trainent un peu partout sur la table du salon, j’éteins la télévision que Cloé à oublier de fermer et je reviens vers lui quelques secondes plus tard. « Que fait-on alors ? » J’avoue que je préférais beaucoup plus aller chez lui que de croiser ma sœur, ce soir. Je pris un bout de papier et lui écrivis un petit mot. « je ne dors pas la ce soir, a demain, je t’embrasse, Clémence. » Je souris et le pose sur la table.