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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 La cuisine ça rapproche. R&O

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MessageSujet: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyMar 22 Mai - 21:46


₪ LA CUISINE ÇA RAPPROCHE.


Robin & Opaline



Une semaine. Une semaine c’était le temps qui s’était passé depuis que j’avais aménagé chez Robin. Enfin un peu plus d’une semaine, puisque nous étions vendredi. Ce soir c’était le week-end. Mon second en sa compagnie. C’était bizarre de ne pas être dans le garage avec une tonne de cambouis sur le corps et tout ça. J’étais propre, je sentais bon. Je me lavais même tous les jours, même si mes douches étaient très rapides. Je ne voulais pas gaspiller d’eau. Mais dans tous les cas ça me faisait terriblement bizarre de vivre chez lui. Je pouvais aisément faire la grâce matinée et c’était bien ce que je faisais. Je me levais toujours vers dix heures, quand Robin n’était plus là. Je récupérais tous le sommeil dont j’avais besoin. Pas de cri, pas de frère qui baise, pas de bébé qui pleure. Non rien un vrai régal. Juste… Un silence hors norme ! La journée à moi toute seule pour faire ce que je voulais, autant dire que c’était parfait. J’avais même le repas de prêt, je n’avais qu’à réchauffer, mais ça c’était quand même assez gênant, je n’aimais pas voir Robin, me préparer tous les soirs mon repas pour le lendemain midi. Alors c’est bien pourquoi ce soir ça allait changer ! J’allais préparer le repas… Et je savais comment m’y prendre… Mais d’abord la douche ! Une douche bien évidemment rapide. C’était cependant la première fois que j’utilisais des shampoings et savons à moi. Enfin, acheté par Robin lorsque nous avions fait du shopping. Vanille et Amende, deux odeurs qui m’avait plus et à lui aussi puisque je lui avais demandé son avis. Une fois douchée, j’enfilais alors des vêtements, ceux que j’avais achetés, pas ceux que Robin m’avait fait livrer… Je n’osais pas lui en parler et lui dire qu’il n’aurait pas dû mais bon… Plus tard quand ça fera bien plus longtemps que nous « vivrons » ensemble. Un leggins noir enfilé, je mis une petite robe de couleur rouge clair virant un peu au rose, celle-ci s’arrêtant sous mes fesses, avant de me coiffer laissant alors mes cheveux faire quelques boucles et sécher sur mes épaules. Des ballerines plates aux pieds, je filais alors dans le bureau de Robin. Allumant le pc, j’avais le mot de passe de façon à pouvoir y aller. J’avais un peu appris en le regardant faire, alors ça ne devrait pas être si compliqué que cela non ? M’asseyant sur son fauteuil, je me mis donc à chercher la recette pour faire des Lasagne. Une fois écrite sur une feuille, car impossible d’arriver à utiliser la fameuse imprimante, je filais en cuisine voir si nous avions tous les ingrédients. Tout sauf des tomates. Oh… La flemme d’aller en acheter.. Du ketchup, c’était bien de la tomate non ? Une fois tout sur le plan de travail, je m’activais à faire la sauce. Alors oignons, je pris un oignon le mettant dans la casserole. La viande haché, je la mis dedans avant de mettre le pot de Ketchup pour couvrir le tout avant de bien saler et de bien poivrer. Hop sous le feu. Maintenant… la pâte. Je me mis à faire la pâte avec une tonne de farine, sauf que… à chaque fois c’était du bêton. Mais pourquoi ça ne prenait pas ? J’avais beau malaxer, frapper sur le plan de travail, soit trop liquide soit trop dur. Une pâte, deux pâtes, trois pâtes, j’étais couverte de farine, j’essayais de me dépêcher, je ne voulais pas que Robin me voit dans cet état. Frappant la pâte de colère sur le plan de travail en ruminant, je ne me doutais pas une seconde que Robin était déjà derrière moi à me regarder.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyMer 23 Mai - 14:24

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Le temps que je passais aux côtés d’Opaline, avait tendance à s’écouler à une vitesse folle. Même s’il ne se passait rien du tout entre nous, je ne pouvais pas nier que je l’appréciais sincèrement et que j’aimais passer du temps avec elle. Elle était toujours de bonne humeur, facile à vivre, drôle, avait un minimum de conversation et j’en passe. Nous avions toujours des sujets de conversation et de plaisanterie. Même si je ne la voyais pas au petit matin, avant de partir au bureau, j’étais heureux de savoir qu’elle était là. Et j’avais la sensation qu’elle était contente d’y être justement. A moins que je ne me fasse que des films mais j’en doutais un peu tout de même. Elle n’était pas du genre à mentir ou faire semblant en jouant la comédie. Elle était plutôt trop franche même. Trop honnête et trop naturelle, pour passer par de quelconques détours pour faire mine de se sentir bien chez moi ou autre chose de ce genre. Je ne pouvais pas prétendre la connaître vraiment. Pas encore du moins. Mais j’apprenais justement à la connaitre et je ne pouvais pas nier le fait que j’aimais de plus en plus, ce que je découvrais. Et ce n’était encore que le début bien entendu. Chose qui me plaisait terriblement. Après, à savoir si elle-même était contente de tout ce qu’elle apprenait à mon sujet, c’était une toute autre paire de manche. Mais je n’avais pas la sensation qu’elle me haïsse, ce qui était plutôt un bon point selon moi. Et elle ne semblait pas si mal à l’aise que cela non plus, par ici. En dehors du fait que je lui faisais la cuisine pour le diner et qu’en même temps, je lui préparais un bon Tupperware bien rempli, pour le lendemain midi. Chose que je faisais pour moi aussi, de temps en temps. Quand je n’envisageais pas d’aller manger dans un petit café qui se trouvait près de l’agence dans laquelle je bossais. Ou bien si je ne comptais pas sauter le repas pour travailler et manger sur le pouce en me rendant à un rendez-vous. Bref, dans tous les cas, je faisais en sorte qu’Opaline ait de quoi manger tous les midis, que je sois là ou non. Et c’était sans doute une chose qui la gênait un tant soit peu, ce que je pouvais comprendre dans le fond. Et ce fut ce jour, comme un autre, que je rentrai dans l’appartement que je partageais désormais avec … Ma fiancée. J’étais heureux, comme tous les soirs, de rentrer avec la perspective de la retrouver. Pouvoir la regarder –parce que oui elle valait le coup d’œil- et discuter avec elle autour d’un bon petit repas que je prenais le temps de préparer.

J’étais du genre à ne manger que des plats tout prêt, contrairement à elle qui semblait n’avoir jamais mangé quoi que ce soit d’autres que des plats tout près. J’étais donc vraiment heureux de pouvoir lui faire manger autre chose et de lui changer ses habitudes qui n’étaient pas forcément bonnes selon moi. Lorsque j’entrai dans l’appartement, j’allais pour l’appeler mais me stoppai sur le champ en fronçant les sourcils. Ca sentait la nourriture en pleine cuisson. Et pas forcément bon en toute honnêteté. En silence, je posai mon sac au sol et filai en direction de la cuisine, sans attendre. J’haussai les sourcils en voyant la jeune femme qui semblait se battre avec de la pâte. Et à en voir son visage concentré et son air renfrogné, elle ne semblait pas franchement ravie de son propre travail fourni. La pâte semblait d’ailleurs remporter la guerre. Je lançai un bref regard sur le reste des ingrédients présents et songeai qu’elle devait être en train de préparer un repas italien. « Si vous étiez en train de vous battre avec la pâte, je pense qu’elle a gagné. » Lâchais-je sur un ton taquin, avant de la rejoindre tranquillement. Je lançai un bref regard dans la casserole et écarquillai les yeux. Un bref regard sur le plan de travail, m’apprit qu’elle avait utilisé … « Du Ketchup ? » Demandais-je sur un ton ahurit en arrêtant le feu pour déplacer la casserole en plissant le nez de dégoût. « Je crois que vous avez besoin d’aide … » Lâchais-je doucement en me reculant pour retirer ma veste de costume. Je la posai sur le dossier d’une chaise assez éloignée, au cas où. Je déboutonnai ensuite les boutons des manches de ma chemise pour les retrousser à hauteur des coudes. Tranquillement, je me plaçai à ses côtés pour la voir faire avant de tourner le visage vers elle et rire doucement en la regardant. L’air de rien, j’essuyai une trace de farine sur son visage en lui montrant ensuite mon doigt plein de farine. « A croquer … » Soufflais-je d’une voix douce sur le coup, sans la quitter du regard. Je farfouillai dans les tiroirs pour trouver deux bocaux de sauce bolognaise que je posai sur le plan de travail avant de sortir de la viande hachée et un nouvel oignon. « Plus de sauce tomate. On va faire avec les moyens du bord. Vous faisiez quoi ? Vous avez tenté des pâtes ? Une pizza ? Des lasagnes ? » Lui demandais-je sans chercher à me moquer de ses maigres résultats.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyMer 23 Mai - 17:39


₪ LA CUISINE ÇA RAPPROCHE.


Robin & Opaline



« Si vous étiez en train de vous battre avec la pâte, je pense qu’elle a gagné. » Sursautant en poussant un petit cris de surprise, je lui lançais un regard surpris. Je ne l’avais même pas entendu arriver. Comment il avait fait ? Fixant la pâte, je fis une moue boudeuse avant de la jeter sur le plan de travail en ruminant fortement. « J’y étais presque… Je l’aurais eu ! » Marmonnai-je doucement en faisant ressortir mes lèvres de colère contre cette foutue pâte de merde. Le regardant s’approcher, j’enlevais pour ma part, les bouts de pâtes de mes mains pour les poser sur la table. « Du Ketchup ? » Rougissant faiblement, j’avais fait avec les moyens du bord moi. Me grattant lentement la tête je lui fis un sourire assez gênant avant de rire faiblement. « J’ai fait avec les moyens que j’ai trouvé, y’a plus de tomate, et n’ayant pas de tunes sur moi… Ben le Ketchup c’est bon non ? » demandai-je doucement l’air de rien. J’aimais bien moi, manger avec plein de Ketchup… Il le savait en plus. Dans la purée, dans les pâtes, avec les frittes… Bref, j’aimais la sauce Ketchup. « Je crois que vous avez besoin d’aide … » Haussant un sourcil, je me tournais vers lui pour le voir enlever sa veste, boguant en léchant alors mes lèvres avec envie sous le coup. Souriant faiblement, je le regardais retrousser ses manches. Il était beau dans ses costumes, j’aimais le voir dans ce genre de vêtements, tout comme j’aimais le voir dans ses tenues d’intérieur. Il était beau habillé avec tout ce qu’il avait. Mais ce que je préférais chez lui c’était bien lorsqu’il portait des pantalons en toile… ça lui faisait un de ses culs ! Raclant ma gorge, je changeais rapidement de pensées, avant qu’il ne vienne vers moi pour passer un doigt sur mon visage. Boguant, je le laissais faire sans le quitter du regard, totalement hypnotisé de par son geste. « A croquer … » Haussant un sourcil en regardant son doigt couvert de farine, je me pinçais les lèvres avant de m’essuyer rapidement le visage d’un coup de main. Hors de question de ressembler à un paquet de farine ! Eternuant sous la poussière de farine me chatouillant le nez, je me frottais celui-ci, en lançant un regard désolée envers Robin. Je faisais tout foirer. Je voulais simplement l’aider un peu dans la cuisine… et au final, la farine était bien plus sur moi que sur la table ou dans la fameuse pâte que je voulais faire pour faire les lasagnes. Sans rien répondre, je le regardais farfouiller pour prendre des pots de sauces bolognaises, fronçant les sourcils en le regardant faire. A la base, je ne voulais pas qu’il cuisine… a la base… « Plus de sauce tomate. On va faire avec les moyens du bord. Vous faisiez quoi ? Vous avez tenté des pâtes ? Une pizza ? Des lasagnes ? » Rougissant franchement, je le regardais faire en haussant un sourcil. Des lasagnes avec de la bolognaise, ça allait être spécial non ? Pas autant que mon ketchup en fait… Riant toute seule pour le coup, je me stoppais en me pinçant alors les lèvres. « Des lasagnes… Je crois que je n’ai pas pris le plat le plus facile à faire… » marmonnai-je doucement en mordillant alors mes lèvres. Soupirant faiblement, je m’avançais vers lui pour le regarder faire avant de plisser le nez sous l’odeur infecte qui venait de mon plat à moi. Sans perdre de temps, je pris alors la casserole pour vider le liquide dans l’évier faisant alors couler l’eau, avant de jeter le reste à la poubelle. Comment gaspiller de la nourriture façon Opaline… Retournant à l’évier je fis doucement couler l’eau chaude pour laver alors ce que j’avais utilisé, prenant du produit vaisselle tout en le regardant faire. « J’ai gaspillé pas mal de nourriture… Je voulais… que vous puissiez rentrer à la maison sans avoir rien à faire… C’est raté… » Marmonnai-je doucement en plissant alors le nez. Prenant un torchon propre, je séchais alors la casserole pour pouvoir mettre la nouvelle bonne sauce dedans en la posant près de lui. Soupirant longuement je pris le paquet de viande haché pour l’ouvrir et le mettre donc dans la casserole. « Vous voulez que je fasse quelque chose ? Je ne vais pas encore vous laissez tout faire… » Rajoutai-je doucement en lui lançant alors un regard très tendre.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyMer 23 Mai - 20:15

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Je n’avais pas prévu de faire peur à ma jeune fiancée, de par mon arrivée soudaine. Mais ce fut pourtant bien le cas, comme en attesta le faible cri qu’elle laissa échapper. Je lui lançai aussitôt un regard désolé mais ne parvins toutefois pas à dissimuler le sourire amusé, que j’affichais à présent. Qu’y pouvais-je si elle était tant concentré dans son … Tabassage de pâtes, qu’elle ne m’avait pas entendu arriver et me poster non loin d’elle ? Je lui fis d’ailleurs remarquer, sur le ton de la conversation, que sa pâte avait remportée la partie sans trop de mal. « J’y étais presque… Je l’aurais eu ! » Cette fois ci, je laissai échapper un doux rire amusé. Je n’étais pas certain de ce qu’elle affirmait et pourtant, elle semblait réellement sûre de ce qu’elle affirmait. Elle aurait remporté la bataille ? Je ne parvenais pas à le croire pour le coup. Il suffisait de voir les restes de pâte dans ses cheveux et la farine qui la recouvrait sur de grandes parties de son visage, bras et corps, pour comprendre qu’elle avait été vaincue à plates coutures. « Hm vous êtes vraiment sûre ? Je ne vous cacherais pas que je suis assez dubitatif là-dessus … » Soufflais-je d’une voix taquine, sans la quitter du regard pendant un long moment. Je m’approchai enfin d’elle, pour regarder dans la casserole. Du Ketchup ! Choqué, je lui demandai confirmation. J’avais du mal à croire que cela puisse être possible. Je souris en coin devant son air gêné et songeai qu’elle ressemblait à une gosse prise en faute. Ce qui était plus touchant qu’agaçant. « J’ai fait avec les moyens que j’ai trouvé, y’a plus de tomate, et n’ayant pas de tunes sur moi… Ben le Ketchup c’est bon non ? » Je boguai un moment en l’entendant mentionner le fait qu’elle n’avait pas eut d’argent sur elle. Je tournai un bref regard sur sa sauce ratée en fronçant faiblement les sourcils. « Il faut que je pense à vous laisser un peu d’argent avant de partir. Imaginez si vous avez besoin de prendre les transports en commun ou d’aller chez le médecin ou autre ? » Lâchais-je d’une voix douce, sans la regarder. Je me doutais qu’elle n’allait pas accepter une telle proposition mais plutôt la refuser en bloc. Pourtant, je trouvais que ce serait une excellente initiative de ma part ! Personne n’était à l’abris d’un souci quelconque. « Et vous savez … Tout le monde n’a pas la même passion que vous, pour le ketchup. » Lui fis-je remarquer d’une voix taquine. Je n’avais pas encore refait les courses depuis qu’elle était ici mais pour sûr, j’allais faire des stocks de ketchup, tant sa consommation était impressionnante. Elle trouvait le moyen d’en mettre dans tous les plats. Au début j’avais hésité, trouvé ça immonde et songé que c’était du gâchis pour le plat dans lequel elle mettait cette sauce. Mais à la longue je m’y étais fais et à présent, je trouvais ça plus mignon qu’autre chose. Une vraie gamine. Jusqu’à ce qu’elle se mette à manger, bouche ouverte. Là, je n’osais plus la regarder, par peur de lui montrer que je frissonnais de voir ce qu’elle avait en bouche et dans quel état. Je craignais vraiment, de la mettre mal à l’aise. Pour tenter de faire mine de rien et noyer le poisson, je passai un doigt sur son visage par rapport à la farine qui se trouvait dessus et lui soufflai qu’elle était à croquer. Un mot sorti tout seul.

Je sursautai faiblement lorsqu’elle éternua après s’être époussetée le visage et ne pu m’empêcher de rire doucement, devant ma propre peur soudaine. Je souris faiblement devant son regard désolé et passai le revers de mon index, sur sa joue, en lui lançant un regard totalement attendri. « A notre rencontre, vous étiez couverte de cambouis. Maintenant, c’est de farine. Ca change. » Lui soufflais-je sur un ton malicieux. Je retirai ensuite ma veste de costume et remontai les manches de ma chemise, pour la rejoindre et sortir deux bocaux de sauces bolognaises, lui demandant alors ce qu’elle comptait cuisiner. « Des lasagnes… Je crois que je n’ai pas pris le plat le plus facile à faire… » Je souris en coin et lui lançai un regard malicieux. En effet, elle n’avait pas prit le plus simple. Mais à deux, nous y arriverions bien tout de même ! « Pas de souci ! A deux, ce plat ne nous résistera pas ! » Lâchais-je l’air de rien, avant de sortir oignon et viande hachée. Je la suivis du regard, sans pouvoir m’en empêcher, alors qu’elle vidait et rinçait la casserole. « J’ai gaspillé pas mal de nourriture… Je voulais… que vous puissiez rentrer à la maison sans avoir rien à faire… C’est raté… » Je soupirai faiblement devant son air totalement navré et presque déçu et m’adossai à un buffet, pour la contempler longuement, alors qu’elle essuyait la casserole. « C’est en forgeant que l’on devient forgeron non ? Vous verrez … Dans quelques mois vous cuisinerez à merveille. Et si ça peut vous rassurer, j’étais incapable de faire cuire des pâtes quand j’ai vécus seul pour la première fois. » Lui répondis-je en souriant en coin. Je la regardai ensuite mettre la sauce dans la casserole, ainsi que la viande hachée. « Vous voulez que je fasse quelque chose ? Je ne vais pas encore vous laisser tout faire… » Je me figeai un instant devant son regard tendre, qui avait le don de me faire fondre et finis par sourire. Sans répondre de suite, je me tournai pour récupérer l’oignon. « Lequel de nous se sacrifie et s’occupe de lui ? » Demandais-je sur un ton taquin, avant de me redresser pour récupérer une assiette, sortir un couteau. « Je m’en charge. Je doute de pouvoir supporter de vous voir pleurer. » Lâchais-je l’air de rien, avant d’éplucher et couper l’oignon en petits morceaux, pour me mettre sur une poil dans laquelle je mis, avant ça, un peu d’huile. Je m’essuyai les yeux du dos de la main sans la regarder et faisant mine de rien, avant d’allumer le gaz sous la poêle ainsi qu’à côté, pour poser la casserole dessus. D’une main, j’attrapai celle de la jeune femme pour l’attirer contre moi et la faire passer entre le gaz et moi. Je pris la cuillère en bois que je plaçai dans sa main, avant de récupérer la sienne. Ainsi, ma main sur la sienne et la sienne refermée sur la cuillère, je la fis mélanger la sauce et écraser la viande pour en faire de petits morceaux. « Pendant que l’oignon dore un peu, on s’occupe de la sauce. » Soufflais-je doucement, avant de tourner faiblement le visage vers elle en réalisant seulement à l’instant, notre position. Moi derrière, tout contre elle, nos corps se frôlaient presque. Et le fait de tourner le visage vers elle, fit que son parfum m’arriva jusqu’aux narines et je pris plaisir à en aspirer une longue bouffée. La seule pensée que je parvins à avoir à l’instant présent, ce fut qu’elle avait vraiment bien choisis le parfum de son shampoing et de son gel douche. « Est-ce que vous ais dis que j’aimais beaucoup la façon dont vous êtes habillée ? » Demandais-je alors, d’une voix douce, avant de rougir faiblement. La complimenter alors que notre proximité était déjà presque gênante, n’était sans doute pas une bonne idée.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyJeu 24 Mai - 12:05


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Robin & Opaline



« Hm vous êtes vraiment sûre ? Je ne vous cacherais pas que je suis assez dubitatif là-dessus … » Dubi quoi ? Mon dieu, pourquoi il me sortait toujours des mots à la con que je ne comprenais pas ? Sérieusement ? Soupirant faiblement, je me mis à réfléchir. Qu’est-ce que ça pouvait bien dire ? Je me le demandais… « Dubitatif ? Ça veut dire quoi ? » Demandai-je doucement en haussant un sourcil. C’était gênant de demander…Mais bon tant pis. Allant voir la sauce, pour me faire remarquer que c’était du Ketchup, je lui annonçais alors que sans argent je ne pouvais pas acheter de tomate… donc, le Ketchup allait bien… « Il faut que je pense à vous laisser un peu d’argent avant de partir. Imaginez si vous avez besoin de prendre les transports en commun ou d’aller chez le médecin ou autre ? » De l’argent ? Non… Il en était hors de question, je ne voulais pas qu’il me donne de l’argent… Je ne voulais pas qu’il se ruine pour moi, déjà qu’il allait m’en donner une fois marié, alors avant… j’avais l’impression de le voler, ou je ne sais quoi… Il était hors de question d’accepter ne serait-ce qu’un petit centime de sa part. Vraiment hors de question. « Pas la peine… J’irais chez mon père pour prendre de l’argent… » Marmonnai-je doucement sans le regarder. J’étais déjà nourri blanchi et logé gratuitement… « Et vous savez … Tout le monde n’a pas la même passion que vous, pour le ketchup. » Faisant une moue boudeuse, je lui lançais un regard faussement méchant avant de croiser mes bras sous ma poitrine. Et alors ? J’aimais tout autant la mayonnaise… Mais en ce moment c’était le Ketchup, je n’y pouvais rien moi. « Ben… Ben… Hein ! C’est super méga ultra hyper giga bon le Ketchup, les gens savent pas ce qu’ils ratent ! » Lâchais-je sur un ton de reproche en faisant mine de bouder. Passant un doigt sur ma joue pour me montrer la farine, je ne dis rien avant de m’épousseter le visage et éternuer sur le coup, choquée en lui lançant un regard un peu surpris sur le coup mon nez se plissant. Son rire me fit encore plus plisser le nez pour le coup. « A notre rencontre, vous étiez couverte de cambouis. Maintenant, c’est de farine. Ça change. » Plissant le nez, je souriais en rougissant faiblement. Il n’avait pas tort… Mais bon, je préférais amplement le cambouis, ça ne faisait pas éternuer au moins ! Alors que la farine ça me chatouillait le nez. Lui tirant la langue sans rien répondre, je me frottais un peu plus le visage pour m’enlever la poudre blanche avant de lui dire que j’avais tenté de faire des lasagnes. Autant dire, pas un plat facile à faire. « Pas de souci ! A deux, ce plat ne nous résistera pas ! » Posant un regard sur les ingrédients sorti, je fronçais les sourcils en me grattant alors le cuir chevelu. Et s’il se mettait à résister ? Et s’il se rebellait le plat ? Et s’il nous sautait dessus hein ? Comment allions nous faire ? Nous ne pouvions pas être sûrs qu’il n’allait pas se rebeller… « Et s’il nous saute dessus et nous attaque on fait quoi ? On prend des cuillères et on le calme ? » Demandai-je l’air de rien le plus sérieusement possible. Par la suite, je rinçais alors la casserole pour pouvoir l’utiliser pour la nouvelle sauce, tout en marmonnant que j’avais gaspillé de la nourriture mais surtout que je voulais qu’il puisse rentrer du boulot sans avoir à faire la cuisine. C’était raté. « C’est en forgeant que l’on devient forgeron non ? Vous verrez … Dans quelques mois vous cuisinerez à merveille. Et si ça peut vous rassurer, j’étais incapable de faire cuire des pâtes quand j’ai vécus seul pour la première fois. » Bon, il marquait un point pour ce coup-là. Même si forgeron je ne savais pas de quel métier il s’agissait… Mais je regardais dans ses dictionnaires… Aucune envie encore de demander de l’aide, j’en avais marre de devoir demander et de passer pour la simple conne de service… ça m’embêté à force…

« Des merveilles ? Je n’en sais rien, mais si je savais cuisiner un minimum ça serait bien. » soufflai-je doucement en mordillant alors lentement mes lèvres. Mettant la sauce dans la casserole ainsi que la viande, je me tournais vers lui, souriant de plus belle. « Lequel de nous se sacrifie et s’occupe de lui ? » Se sacrifier ? Pourquoi on devrait se sacrifier pour couper un oignon ? Ou était le problème là-dedans ? Je ne le suivais pas trop pour le coup… C’était assez bizarre. Il fallait vraiment que je me cultive un peu plus pour ne pas passer pour une abrutie devant lui… « Je m’en charge. Je doute de pouvoir supporter de vous voir pleurer. » Pleurer ? Mais pourquoi je pleurerai ? Je ne comprenais pas pour le coup. En quoi un oignon pouvait faire pleurer ? Parce que je le coupais ? Moi j’aimais les manger, alors les couper ne serait pas un souci… Je m’approchais de lui sans trop comprendre, fixant alors l’oignon comme si c’était la première fois que j’en voyais un. Bon, je devais avouer que la première fois que j’en avais vu c’était bien chez Robin… « Pourquoi je pleurerais en coupant un oignon ? On doit pleurer quand on coupe un légume ? J’aime l’oignon, je ne pleurerai pas vous savez… » soufflai-je lentement n haussant alors les épaules. Reculant pour le laissait faire, je regardais la cuisine qui avait quand même un peu survécut avec mon attaque envers la pâte. Mais je ferais le ménage par la suite, pour lui éviter de le faire. J’essayais tant bien que mal de me faire une place et surtout de ne pas rester sans rien faire, je ne voulais pas passer pour une profiteuse. Nous étions déjà fiancé pour de faux, et je n’aurais jamais été ici à la base, alors autant ne pas me faire remarquer. Le regardant faire mettant alors la poêle et la casserole sous le feu, je sentis sa main s’emparer de la mienne pour me placer entre la gazinière et moi. Me figeant sous cette proximité franche, nos corps presque collé l’un à l’autre, je le laissais mettre la cuillère dans ma main et lui me tenir la main. Me pinçant les lèvres, je sentis mon cœur battre la chamade. Nous faisant remuer la sauce, je ne dis rien, restant là, sans rien faire, mordillant alors mes lèvres totalement sous le charme. « Pendant que l’oignon dore un peu, on s’occupe de la sauce. » Serrant lentement ma main sur le manche de la cuillère, mon pouce lui, se posa lentement sur la main de Robin, le caressant faiblement en même temps. J’avais toujours aimé le contact avec sa peau, surtout sa main. Nous n’étions pas ensemble mais bizarrement nous nous tenions constamment la main dehors. « Il faut la remuer longtemps ? » Demandai-je doucement en mordillant lentement mes lèvres. Le voyant tourner le visage vers moi, je me sentis rougir, avant de le tourner à mon tour vers le sien. Nos nez se frôlant, un doux sourire se logea sur mon visage. « Est-ce que vous ais dis que j’aimais beaucoup la façon dont vous êtes habillée ? » Rougissant longuement avant de rire, je baissais un faible regard sur mes vêtements avant de serrer franchement ma main sur le manche. J’essayais de lui plaire un minimum, et ça marchait. En plus j’aimais beaucoup les fringues qu’il m’avait non seulement offert, mais ceux que nous avions achetés ensemble. « Non… Mais maintenant je le sais… Je suis contente que ça vous plaise… Mais je sais aussi que vous aimez ms salopette… Même si vous ne le dites pas… » Lâchai-je l’air de rien. Surtout quand je n’avais qu’un simple soutien-gorge dessous. La dernière fois, j’avais bien vu son regard se perdre dans ma poitrine alors… Déposant un doux baiser sur sa joue avant de rire doucement, je remuais un peu la sauce en souriant. « Et les oignons ? On ne les remuer pas chef ? » Demandai-je doucement en me rapprochant de lui l’air de rien.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyJeu 24 Mai - 15:42

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« Dubitatif ? Ça veut dire quoi ? » Je plissai faiblement le nez en réalisant que j’avais encore et toujours, cette fâcheuse tendance à utiliser des mots ou des termes, que la jeune femme ne connaissait pas. Et à chaque fois, je le regrettais. Non pas parce qu’elle me demandait des explications, car ce n’était en rien un souci pour moi que de lui expliquer tout ça. Mais parce qu’à chaque fois, je voyais bien combien elle hésitait à me poser des questions et combien ça lui coûtait, tant elle avait l’air de se prendre pour une idiote. Ce que je ne comprenais pas vraiment pour dire vrai. Comment pouvait-elle penser une chose pareille ? Elle avait grandit dans une cité et parlait plus italien que français à cette époque. En plus de ça, elle n’était jamais ou fort peu, allée à l’école. Par conséquent, il n’y avait rien de surprenant à ce qu’elle ne maitrise pas la langue française à la perfection. « En gros, ça veut dire que j’ai quand même quelques doutes. » Lui répondis-je en souriant en coin, sans la quitter du regard. Un moment plus tard, quand j’appris qu’il n’y avait plus de tomates ou de quoi faire une vraie sauce pour son plat, je mentionnai le fait que j’allais désormais laisser de l’argent à son intention. On ne savait jamais, des fois qu’il lui arrive une broutille qui nécessite de l’argent ! « Pas la peine… J’irais chez mon père pour prendre de l’argent… » Je soupirai doucement en la regardant avec attention. Je m’étais attendu exactement à cette réaction là de sa part. Mais je n’en démordrai pas et lui laisserai de l’argent, qu’elle le veuille ou non. « Vous pensez vraiment que c’est une bonne idée de débarquer chez votre père pour de l’argent alors que vous avez pris votre envol, comme une grande fille ? » Demandais-je l’air de rien, en espérant qu’elle accepter ma proposition. Même si je ne comptais pas trop là-dessus non plus. Je n’ignorais pas le fait qu’elle était vraiment têtue dans son genre et qu’elle faisait toujours en sorte, que je dépense le moins d’argent possible quand ça la concernait. Je savais parfaitement, par exemple, qu’elle avait été très gênée lorsque je lui avais fais livrer des vêtements, même si elle n’avait pas osé me dire quoi que ce soit. Nous parlâmes ensuite de sa sauce qu’elle avait tenté avec du Ketchup et je lui fis remarquer, l’air de rien, que tout le monde n’avait pas sa grande passion, pour cette sauce si particulière dans le fond. Je baissai un involontaire regard sur sa poitrine, lorsqu’elle croisa les bras dessous en prenant une moue faiblement boudeuse et un regard faussement méchant. « Ben… Ben… Hein ! C’est super méga ultra hyper giga bon le Ketchup, les gens savent pas ce qu’ils ratent ! » Je ne pu m’empêcher de rire franchement, tant j’aimais ses expressions si mignonnes et craquantes. J’avais parfois l’impression d’être avec une gamine dans l’âme et je trouvais ça plus mignon qu’autre chose. Et terriblement rafraichissant, de part son naturel ! « Et ça a super ultra méga supra euh … Giga plein de calories. Et ça ne va pas avec tous les plats contrairement à ce que vous pensez ! » Lâchai-je sur un ton taquin, en lui lançant un regard tout autant taquin. Je m’approchai un peu plus d’elle ensuite pour l’aider dans la conception de la sauce, après avoir mentionné la farine sur son visage. « Et s’il nous saute dessus et nous attaque on fait quoi ? On prend des cuillères et on le calme ? » Totalement choqué, je mis un moment avant de comprendre. Enfin, je laissai échapper un franc éclat de rire. Il était rare que je rie. Mais en sa présence, c’était tout le contraire. J’avais la sensation de ne faire que ça ! Et ça faisait un bien fou …

« Honnêtement ? Moi je fuis et je vous laisse vous débrouiller. C’est vous la créatrice de cette pâte ! » Lâchais-je l’air de rien, avant de rire à nouveau en lui lançant un regard amusé. Je lui fis ensuite remarquer que tôt ou tard, elle saurait cuisiner, j’en avais la certitude ! Après tout, je n’avais pas toujours été doué dans une cuisine moi non plus. Au contraire même ! Fut un temps ou c’était catastrophique ! « Des merveilles ? Je n’en sais rien, mais si je savais cuisiner un minimum ça serait bien. » Je souris en coin et la contemplai un moment sans parler, avant de hocher faiblement la tête, de façon affirmative. « Ca arrivera ! J’en suis certain. » Lui répondis-je alors, totalement sûr de moi pour le coup. Bien décidé à reprendre les choses en mains, je me détournai ensuite pour sortir l’oignon et demande qui se sacrifiait. Finalement, l’idée de voir la jeune femme pleurer, ne me plaisant réellement pas, je me jetai à l’eau et entrepris d’éplucher et couper l’oignon. « Pourquoi je pleurerais en coupant un oignon ? On doit pleurer quand on coupe un légume ? J’aime l’oignon, je ne pleurerai pas vous savez… » J’haussai les sourcils de surprise en tournant le regard vers elle. Quoi ? Elle ignorait que l’oignon faisait pleurer ? C’était surprenant tout de même. Je souris en coin et repris ma tâche, en sentant mes yeux me piquer atrocement. Je tentai d’essuyer les larmes qui perlaient dans mes yeux, avec le haut des manches de ma chemise, l’air de rien. « Vous ignoriez que l’oignon faisait pleurer quand on le coupe ? C’est pourtant bien connu. » Lui fis-je remarquer sur un ton doux, avant de terminer mon dur labeur. Je soupirai doucement, m’essuyai les yeux du revers de mes mains et mis l’oignon sur une poêle. Je mis ceci ainsi que la casserole de sauce sur le gaz, avant de placer la jeune femme devant moi. Sa main dans la mienne, je la fis mélanger la sauce. Je soupirai doucement d’aise en sentant son pouce sur ma main, qui me caressait avec lenteur. « Il faut la remuer longtemps ? » De quoi parlait-elle ? Ah oui, la sauce … « Jusqu’à ce que la viande soit cuite et la sauce chaude. » Répondis-je d’une voix douce, en continuant de remuer faiblement. Je tournai ensuite le visage vers elle, pris une longue bouffée de son parfum divin et lui demandai si je lui avais dis que j’aimais sa tenue. Comme tous les jours à vrai dire. J’aimais sa nouvelle façon de s’habiller et je ne m’en cachais pas vraiment. Je me figeai faiblement lorsqu’elle se retourna et que nos nez se frôlèrent faiblement. Je déglutis avec difficulté mais ne reculai pas le visage pour autant. « Non… Mais maintenant je le sais… Je suis contente que ça vous plaise… Mais je sais aussi que vous aimez ms salopette… Même si vous ne le dites pas… » Je me sentis bêtement rougir sur le coup, à la pensée de ses salopettes. Surtout quand elle les portait sans haut dessous, dévoilant ainsi vraiment sa poitrine, de façon … Envoûtante. « Vos salopettes ? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? » Lui demandais-je sur un ton totalement innocent, en lui lançant un vague regard en coin. Je souris en coin sous le baiser qu’elle déposa sur ma joue et soupirai à nouveau d’aise. « Et les oignons ? On ne les remuer pas chef ? » J’haussai les sourcils en retombant peu à peu sur terre et tournai un vague regard vers l’oignon en train de dorer. Je l’avais totalement oublié celui là. Je ris faiblement. « Vous voyez, vous commencez à penser à tout. Ce qui est bien dans une cuisine. Je l’avais oublié moi. » J’étais trop préoccupé par son corps contre le mien et son parfum divin, pour penser à ça. Sans rien ajouter, je pris son autre main dans la mienne pour lui faire prendre l’autre cuillère en bois et remuer doucement l’oignon. Ainsi, je me retrouvai juste derrière elle, torse contre son dos. Je pris tout de même garde à reculer le bassin pour ne pas la toucher à cette hauteur là. Je lâchai doucement sa main et fis remonter la mienne, tout le long de son bras. Je la caressai ainsi sans trop y penser, jusqu’à m’arrêter une fois ma main logée sur son épaule. « Je vais m’occuper de la pâte pendant que vous vous occupez de ça. » Lui dis-je d’une voix douce. Je me détachai ensuite d’elle à contre cœur et filai vers la pâte qu’elle avait abandonné sur le plan de travail. J’y ajoutai un peu d’eau pour la pétrir avec insistance, jusqu’à ce qu’elle soit de bonne consistante. Je la roulai en boule, la divisai en quatre parts égales et écrasai chacune des boules, avec un rouleau, jusqu’à la rendre bien fine. Une fois terminé, je souris en coin et posai un regard taquin vers Opaline. « Vous étiez sans doute trop brutale pour cette pauvre pâte … » Soufflais-je l’air de rien.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyJeu 24 Mai - 20:04


₪ LA CUISINE ÇA RAPPROCHE.


Robin & Opaline



« En gros, ça veut dire que j’ai quand même quelques doutes. » Donc dubitatif, voulait dire que l’on avait des doutes ? Pourquoi ne pas dire tout simplement qu’il avait des doutes, compliqué leur façon de parler, en ayant trente-six mille mots pour dire une même chose… « Hm, je vois…Merci. » soufflai-je doucement en souriant en coin. Par la suite, en apprenant que j’avais tenté la sauce au ketchup, je lui annonçais que n’ayant pas d’argent sur moi je n’avais pas pu acheter des tomates, a partir de là, il me proposa de me donner de l’argent, j’en vins donc à dire, que j’irais chez mon père en chercher… « Vous pensez vraiment que c’est une bonne idée de débarquer chez votre père pour de l’argent alors que vous avez pris votre envol, comme une grande fille ? » Fronçant les sourcils, je fis une petite moue boudeuse avant de soupirer longuement, je n’aimais pas lui prendre de l’argent ! Je n’aimais pas cela… Je ne voulais pas… C’était gênant, vexant dans le sens où j’étais pauvre… Ou je n’avais pas un rond… « Je n’aime pas dépenser votre argent Robin… Je vous ai déjà couté cher avec le relooking, les vêtements, plus les autres vêtements… Je… Je vais passer pour une profiteuse au vus de votre famille… Je ne veux pas… » Marmonnai-je la voix faiblement chevrotante sous la tristesse. J’étais réellement sincère, il allait devoir vraiment me convaincre pour que j’accepte ! Par la suite il me taquina sur le fait que j’aimais trop le ketchup, ben pas ma faute si c’était très bon ! « Et ça à super ultra méga supra euh … Giga plein de calories. Et ça ne va pas avec tous les plats contrairement à ce que vous pensez ! » Boguant, je lui lançais un regard surpris avant de sentir mon visage blêmir. Etait-il en train de dire que… Je devais arrêter à cause de mon poids ? Me trouvait-il grosse ? Je me sentais conne tout à coup, mais conne… entrouvrant la bouche, je lui lançais un regard surpris avant de rire nerveusement. « C’est… Une façon de me dire d’arrêter de me goinfrer ? Je suis trop grosse c’est ça ? » demandai-je en lui lançant un regard vraiment triste pour le coup en reculant, baissant alors mon regard sur mon corps. Je m’étais pourtant toujours trouvé mignonne, du moins, j’avais toujours pensé avoir un corps normal, et potable… Parlant par la suite de la pâte, j’en vins alors à dire une connerie, j’en avais besoin, avant de l’entendre rire, mais rire. J’aimais le faire rire, j’avais envie de l’embrasser quand il riait de la sorte, c’était tellement mignon… « Honnêtement ? Moi je fuis et je vous laisse vous débrouiller. C’est vous la créatrice de cette pâte ! » Fronçant les sourcils, je le regardais avant de rire doucement. Courage fuyons ! Quel homme ! J’espérais bien qu’il rigolait ! Non, mais ! Manquait plus que cela… « Mais… J’espère que vous rigolez ! Je veux un homme fort avec moi, qui me défendra si je me fais agresser dans la rue ? » demandai-je de façon taquine. De plus j’avais bien dit que je voulais un homme fort. Lui… Mon homme. Avais-je le droit de dire cela ? De l’appeler mon homme ? Dans le fond, il l’était… Mon fiancé… Ce mot me faisait papillonner de plaisir… Parlant du fait que je ne savais pas cuisiner il m’apprit qu’avec le temps j’y arriverais sans problème, et je rajoutais que tant que je savais cuisiner un minimum plus tard, ça me suffirait amplement. « Ca arrivera ! J’en suis certain. » Souriant en coin, je ne répondis rien, baissant un regard sur ce qu’il faisait avant de laver la casserole pour pouvoir la réutiliser avec la nouvelle sauce. Demandant qui devait se sacrifier pour couper l’oignon, je demandais alors surprise, pourquoi je devrais pleurer pour couper ce fameux légume. « Vous ignoriez que l’oignon faisait pleurer quand on le coupe ? C’est pourtant bien connu. »

L’oignon faisait donc pleurer ? Je me demandais bien pourquoi… Pourquoi lui et pas un autre ? Qu’est-ce qu’il avait de si particulier pour faire pleurer quelqu’un dès qu’on le coupait ? C’était tout de même bizarre… « Et pourquoi on doit pleurer ? Je veux dire, pourquoi ça fait pleurer quoi ? Pourquoi lui et pas un autre ? » Demandai-je curieuse pour le coup. C’était tout de même fantastique, qu’un petit légume puisse nous faire pleurer, comme ça, sans raison valable. Une fois qu’il eut mis les oignons dans une poêle et allumé le feu je le laissais me prendre par la main pour me mettre entre lui et le gaz, avant de me donner une cuillère me tenant la main pour me faire remuer alors la sauce. Le laissant faire, je demandais alors jusqu’à quand je devais remuer. « Jusqu’à ce que la viande soit cuite et la sauce chaude. » Ok, ça ne devait pas être bien compliqué … Remuer, remuer et remuer. Je savais faire… Et c’est bien ce que l’on fit. Sentant son visage se tourner vers moi, je fis de même, avant que nos nez ne se frôlent lentement. Me demandant si je savais qu’il aimait la façon dont je m’étais habillée aujourd’hui je lui fis remarquer que non mais que je savais déjà qu’il aimait lorsque je portais mes salopettes, c’était toujours ça ! « Vos salopettes ? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? » Riant doucement, je lui donnais un faible coup de coude l’air de rien. Comme s’il ne savait pas… Je savais qu’il savait ! Il ne pouvait pas ne pas savoir… « Suffit de voir votre regard s’égarer dans la contemplation de ma poitrine pour le comprendre… » Lâchai-je l’air de rien avant de rire faiblement et lui ébouriffer les cheveux. Il était trop mignon, ça ne me dérangeait aucunement qu’il puisse me mater, au contraire, c’était bien plaisant. Déposant un lent baiser sur sa joue, je soupirais faiblement avant de demander pour les oignons, si nous devions les remuer ou pas, vu qu’ils cuisaient bien là. « Vous voyez, vous commencez à penser à tout. Ce qui est bien dans une cuisine. Je l’avais oublié moi. » riant faiblement, je me pinçais les lèvres en soupirant lentement. Pourquoi avait-il oublié hum ? Je ne préférais pas savoir, surtout si c’était ma faute. Le laissant prendre mon autre main pour remuer les oignons, je me retrouvais donc avec deux cuillères en bois dans les mains remuant le tout le sourire aux lèvres. Son torse collé contre mon dos, je me sentais proche de lui comme jamais nous ne l’avions été et j’adorais terriblement. Le sentant me caresser le bras, je tournais un regard en coin vers celui-ci le laissant faire en sentant la chair de poule envahir ma peau de bien-être. C’était tellement parfait, je voulais qu’il continue encore et encore. Mais malheureusement, toutes bonnes choses ont une fin… « Je vais m’occuper de la pâte pendant que vous vous occupez de ça. » Hochant la tête, je tournais un vague regard vers lui pour le voir alors s’occuper de la pâte pendant que je remuais la sauce et les oignons. Ça commençait à sentir vraiment bon, j’avais déjà faim non d’un chien. « Je crois que les oignons sont cuit Robin… » soufflai-je doucement en regardant les oignons totalement doré, voir même bien cuit. J’arrêtais le feu en continuant alors de remuer la sauce. « Vous étiez sans doute trop brutale pour cette pauvre pâte … » tournant un regard vers lui, je regardais la pâte avant de faire une moue boudeuse. Je n’étais pas brutale avec cette pâte… J’avais été très douce d’ailleurs, jusqu’à ce qu’elle se rebelle ! Là, en effet, je m’étais montré plutôt brutale… Assez énervée même… « Même pas vrai… C’est elle qui a commencé d’abord ! » soufflai-je l’air de rien avant de remuer un peu plus la sauce voyant celle-ci commencer à bouillir. Je baissais le feu ayant appris qu’il fallait toujours baisser une fois que c’était en je sais plus quoi et couvrir. Alors je posais le couvercle de la casserole dessus pour bien couvrir la sauce avant de m’approcher de lui en regardant la pâte préparée et coupée. « Il faut la mettre dans un plat non ? » Demandai-je en m’adossant sur le plan de travail plongeant mon regard dans le sien, lui faisant mon plus beau sourire, le regardant de façon tendre.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyJeu 24 Mai - 21:28

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« Hm, je vois…Merci. » J’hochai faiblement la tête en lui souriant, sans rien ajouter. J’aimais bien lui être utile. J’aimais même vraiment beaucoup ça ! C’était terriblement plaisant, je ne pouvais pas le nier. Etre celui à qui elle posait les questions, celui vers qui elle se tournait quand elle avait un quelconque souci et j’en passe. Non, vraiment, c’était très plaisant. Et j’aimais terriblement passer du temps avec elle, comme c’était justement le cas à cet instant précis. Etre en cuisine avec elle et préparer le diner avec elle, puisqu’elle avait malheureusement raté ce qu’elle avait tenté. Il n’empêchait que j’appréciais vraiment beaucoup son geste. Qu’elle veuille faire ça pour moi et ainsi m’éviter de trop bosser en rentrant du travail. Bientôt, elle deviendrait une véritable petite femme d’intérieur, aucun doute là-dessus ! J’enchainai bien vite avec le fait que je comptais lui laisser un peu d’argent pour le cas où elle en aurait besoin quand je n’étais pas là mais au boulot. Ce qui pouvait parfaitement arriver tout de même, il fallait bien le dire. Personne n’était à l’abri de quelconques soucis. Evidemment, elle refusa et protesta en mentionnant le fait qu’elle allait demander à son père. Je la taquinai sur le fait qu’elle était une grande fille qui avait prit son indépendance. Du coup, c’était assez étrange qu’elle aille demander des sous à son père, il fallait bien le dire. « Je n’aime pas dépenser votre argent Robin… Je vous ai déjà couté cher avec le relooking, les vêtements, plus les autres vêtements… Je… Je vais passer pour une profiteuse au vus de votre famille… Je ne veux pas… » Je ne pu m’empêcher de laisser échapper un faible rire sur le coup. Non seulement je me foutais royalement de ce que penserait ma famille mais en plus de ça, les femmes qui étaient de la même classe sociale que moi, étaient de vraies pestes matérialistes. Il était donc évident que la jeune femme ne pourrait jamais être ainsi tant c’était violent de voir à quel point elles pouvaient n’en n’avoir que pour l’argent. Elles vivaient argent, respiraient argent, mangeaient argent et toutes leurs relations amoureuses et amicales, étaient tournées vers l’argent. Non vraiment, Opaline ne pourrait jamais être à ce point là ! « Opaline ! Si j’épousais le genre de femme que mes parents veulent me voir épouser, vous pouvez me croire, je serais ruiné en quelques semaines à peine. On s’en fiche de l’argent que je dépense pour vous parce que je le fais avec grand plaisir, vous pouvez me croire ! Au vu de ce que j’attends de vous, c’est parfaitement normal que je dépense pour vous. » Lui répondis-je le plus sincèrement et sérieusement du monde. Si je voulais dépenser pour elle, je le ferais, point. Et ce, qu’elle le veuille ou non ! Je ne comprenais pas qu’elle en soit encore à protester. Même si venant d’elle, ça ne me surprenait plus du tout. Je changeai alors de sujet pour lui faire remarquer que le Ketchup était bourré de calories. Je me figeai en la voyant blêmir, ne comprenant vraiment pas ce que j’avais fais de mal pour la mettre dans un tem état. Dis une bêtise peut-être ? Je fronçai les sourcils à son rire nerveux et me contentai d’attendre. « C’est… Une façon de me dire d’arrêter de me goinfrer ? Je suis trop grosse c’est ça ? » Je ne pu m’empêcher de rire doucement devant ces questions. Elle, grosse ? Mon Dieu, non. Elle était à mille lieux de l’être bon sang.

L’air de rien, je m’approchai d’elle et l’attrapai par la taille pour la serrer faiblement. « Vous devez faire quoi… Allez, un petit soixante centimètre de tour de taille. » Soufflais-je doucement en faisant lentement glisser mes mains sur ses hanches, où je les logeai. « Pas plus de quatre vingt cinq de tour de hanches. Qui pourrait dire de vous, que vous êtes grosse ? Non Opaline ! Vous êtes … Vraiment bien proportionnée ! » Lui soufflais-je d’une voix douce. Je me détournai ensuite d’elle en faisant mine de rien, pour en revenir à notre plat. Elle parvint alors à me faire franchement rire, quand elle émit l’idée que sa pâte ne se rebelle contre nous. L’air de rien, une fois mon éclat de rire calmé, je lui répondis que moi je fuirais, quoi qu’il arrive. Et elle se débrouillerait avec sa pâte ! « Mais… J’espère que vous rigolez ! Je veux un homme fort avec moi, qui me défendra si je me fais agresser dans la rue ? » Je pinçai les lèvres pour ne pas éclater plus encore de rire avant de plisser le nez. « Pour rappel, je ne faisais pas le fier quand je suis venu dans votre quartier. Et c’est même vous qui m’avez protégé ! » Lui rappelais-je en me sentant bête d’ailleurs, à ce souvenir. Je soupirai faiblement et lançai alors un regard faussement fataliste, à l’adresse de la pâte qui attendait que l’on s’occupe d’elle. « Et pour vous répondre, je suis sûr que votre pâte serait parfaite dans le rôle du garde du corps. » Plaisantais-je en tentant de garder un ton sérieux, malgré une envie de rire grandissante. Je décidai de m’occuper de l’oignon que j’épluchai et coupai en petit morceau, expliquant à la jeune femme que c’était un ingrédient qui faisait pleurer n’importe qui. « Et pourquoi on doit pleurer ? Je veux dire, pourquoi ça fait pleurer quoi ? Pourquoi lui et pas un autre ? » Je fronçai les sourcils et marquai un temps d’arrêt. C’était la première fois qu’elle me posait une question à laquelle j’étais totalement incapable de répondre. Le bon point là dedans, c’était qu’elle aurait sans doute la sensation de ne pas être si idiote que ça finalement. « Honnêtement ? Pas la moindre idée. Peut-être qu’il y une raison et que je l’ignore. Ou bien, c’est le genre de question que l’on pourrait classer avec : Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi la nature est-elle faite ainsi ? Qui de l’œuf ou de la poule est apparut le premier ? » Lui répondis-je en haussant vaguement les épaules, avant de continuer la cuisine en la faisant participer, en collant alors nos corps sans trop réfléchir. Ainsi placés et en train de cuisiner ensemble, je la complimentai sur sa tenue. Je fus surpris lorsqu’elle mentionna le fait que j’aimais aussi ses salopettes même si je ne le disais pas. Je ne comprenais pas ce qui lui faisait dire ça … Du moins, j’aurais préféré ne pas savoir. « Suffit de voir votre regard s’égarer dans la contemplation de ma poitrine pour le comprendre… » Surpris, j’écarquillai les yeux avant que des rougeurs traitresses, ne viennent colorer mes joues. Je me raclai nerveusement la gorge en détournant le regard, faisant mine d’être prit par la contemplation de la casserole devant nous. Je la laissai ébouriffer mes cheveux en riant, bien que je fusse vraiment gêné. Même si ça ne semblait pas la déranger pour sa peur. « Eh bien … On ne peut pas nier que vous … Etes une … Très jolie jeune femme … Et qu’il est … Humain … De … Regarder … Les jolies choses … Votre poitrine en l’occurrence, en effet. Mais elle est … Quasiment découverte en même temps ! C’est … Un appel ! Oh et puis zut ! Oui je le reconnais. Oui, j’ai tendance à avoir du mal à vous regarder dans les yeux, lorsque vous portez l’une de vos salopettes. Mais si vous pensez que je n’avais pas remarqué que vous, vous me regardez passer avec insistance, quand je porte un pantalon en toile, vous faites erreur ! » Si je tentais de noyer le poisson en parlant d’elle plutôt que de moi ? Si peu ! Bon en fait si, c’était flagrant. Mais tant pis, il fallait au moins ça. Je me plaçai ensuite bien derrière elle, torse contre son dos, pour la faire remuer autant l’oignon que la sauce. Troublé par cette position et la proximité de nos corps, je fis remonter ma main le long de son bras, caressant sa peau sans trop y penser. Je souris en coin en constatant la chaire de poule qui naissait sur sa peau. Je finis par me détacher d’elle pour me charger de la pâte que je tentai de rattraper tant bien que mal. « Je crois que les oignons sont cuit Robin… » Je tournai le regard vers la poêle et hochai la tête de façon affirmative, pour confirmer ce qu’elle pensait. C’était bien le cas en effet. Une fois que j’eus terminé avec la pâte, je lui fis remarquer qu’elle avait été sans doute trop brutale avec elle, pour la rater de la sorte. Je baissai le regard sur ses lèvres lorsqu’elle fit une moue boudeuse, avant de détourner la tête l’air de rien. « Même pas vrai… C’est elle qui a commencé d’abord ! » Je ris en lui lançant un regard moqueur. Mais bien sûr oui. C’était elle qui l’avait faite après tout ! « C’est la votre. Elle a votre caractère … » Lâchais-je l’air de rien. Je souris en coin en la voyant poser un couvercle sur la casserole et la laissai faire sans rien dire, avant qu’elle ne s’approche pour regarder la pâte prête. « Il faut la mettre dans un plat non ? » Je souri et tournai le regard vers elle, alors qu’elle venait de s’éloigner sans me quitter du regard. Je boguai un instant devant son regard et son sourire éblouissant et du me forcer à détourner la tête. « Bien sûr oui. Sinon, comment on ferait les lasagnes ? » Lui demandais-je sur un ton amusé, avant de sortir un long plat de verre. Je récupérai une partie la pâte et la mit dans le fond de celui-ci avant de plisser le nez. « On a oublié la sauce Béchamel ! Vous voulez la faire ? » Lui demandais-je en sortant un grand bol, du lait, du beurre et de la farine pour poser le tout sur la table. « Vous savez faire ou je vous aide ? » Lui demandais-je en la regardant avec attention.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyVen 25 Mai - 23:24


₪ LA CUISINE ÇA RAPPROCHE.


Robin & Opaline



« Opaline ! Si j’épousais le genre de femme que mes parents veulent me voir épouser, vous pouvez me croire, je serais ruiné en quelques semaines à peine. On s’en fiche de l’argent que je dépense pour vous parce que je le fais avec grand plaisir, vous pouvez me croire ! Au vu de ce que j’attends de vous, c’est parfaitement normal que je dépense pour vous. » Je me sentis rougir fortement avant de baisser la tête en mettant mes cheveux devant mon visage sous le coup. Il avait toujours les bons mots… J’aimais atrocement. J’étais tombée sur un homme vraiment parfait, je ne pouvais pas dire le contraire. « Vous avez raison, mais laissez-moi m’habituer ! S’il vous plait, ce n’est pas facile pour moi… Je passe de rien à tout… C’est… C’est… Comprenez-moi… » marmonnai-je doucement avant de plisser le nez. Parlant de Ketchup, lorsqu’il m’annonça que c’était blindé de calorie, je fronçais les sourcils en demandant s’il était en train de me dire que j’étais grosse. Sentant ses mains se poser sur ma taille, je frissonnais en lui lançant un regard quelque peu surpris avant de gémir faiblement. « Vous devez faire quoi… Allez, un petit soixante centimètre de tour de taille. » Boguant en rougissant fortement, je sentis ses mains dévier sur mes hanches avant de frissonner sous la forte envie qui naissait en moi. « Pas plus de quatre-vingt-cinq de tour de hanches. Qui pourrait dire de vous, que vous êtes grosse ? Non Opaline ! Vous êtes … Vraiment bien proportionnée ! » Gémissant sans pouvoir me contrôler, j’inspirais fortement en baisant le regard sur ses mains. J’aimais qu’il puisse me toucher… J’aimais atrocement et j’avais envie de lui dire de laisser ses mains sur mon corps. « Robin…Vous êtes un homme parfait ! Je me demande vraiment si je vous mérite, même pour du faux… » Soufflai-je lentement en déposant un rapide baiser sur sa joue toute contente d’avoir entendu ce genre de chose. S’éloignant de moi, je le regardais faire en soupirant faiblement. Parlant par la suite de la pâte, du fait qu’elle pouvait se rebeller j’appris qu’il partirait en courant. Le fuyard ! Je lui fis donc part du fait que je voulais un homme fort à mes côtés ! Non mais oh ! « Pour rappel, je ne faisais pas le fier quand je suis venu dans votre quartier. Et c’est même vous qui m’avez protégé ! » Il marquait un point ! Il ne faisait vraiment pas le fier en effet et c’était super mignon… « Et pour vous répondre, je suis sûr que votre pâte serait parfaite dans le rôle du garde du corps. » Ecarquillant les yeux, je plissais franchement le nez, avant de tourner les yeux vers ma pâte qui ressemblait à tout sauf à de la pâte… Berk berk ! « Hum… J’ai aimé vous protéger, car j’étais dans mon monde… Mais dans le vôtre… Je vous veux comme protecteur… Et hum… Ma pâte ? Mon garde du corps ? Hum, eh bien… C’est assez original dans un sens…. Un peu chelou mais bon… » soufflai-je avant de rire doucement tout en imaginant la pâte me servir de garde du corps. Parlant d’oignon par la suite, j’appris que l’on pleurait pendant l’épluchement de celui-ci. Pourquoi ? Je n’en savais rien, mais je demandais alors par curiosité. « Honnêtement ? Pas la moindre idée. Peut-être qu’il y une raison et que je l’ignore. Ou bien, c’est le genre de question que l’on pourrait classer avec : Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi la nature est-elle faite ainsi ? Qui de l’œuf ou de la poule est apparu le premier ? » Haussant un sourcil, je me grattais la joue en le regardant comme s’il s’agissait d’un fou. Mon dieu, c’était quoi tout ce charabia qu’il venait de me débiter ? Mais il avait raison, qui était venu en premier ? L’œuf ou la poule ? Putain mais c’était quoi ce genre de question existentiel qui n’avait pas de réponse ? C’était pire que le fameux oignon et ça foutu odeur ou je ne sais quoi qui fait pleurer. Fronçant encore plus les sourcils, je réfléchissais en essayant de trouver une réponse potable, mais en fait rien ne me vint. Et oui, d’abord pourquoi le ciel était bleu ? Et pourquoi les nuages sont blancs ? Et pourquoi les poussins sont jaunes ? « Oh je vois… Ouais, c’est assez bizarre, mais maintenant je réfléchis à qui de la poule ou de l’œuf était là le premier… Bizarre ! Mais une poule ne pond pas d’œuf toute seul ! Faut un coq pour la chopper… » soufflai-je doucement avant de rire lentement. Oui, c’était bizarre. Par la suite alors qu’il mit à tout cuir, il me fit passer devant lui entre le gaz et son corps pour me faire remuer la sauce me tenant bien la main, alors qu’il m’avoue aimer ma tenue.

Je ne peux alors m’empêcher de lui dire que je savais qu’il aimait mes salopettes, surtout parce qu’il regardait ma poitrine. Ses rougeurs me firent sourire, avant que je ne ris doucement en le regardant de façon tendre et presque amoureuse. « Eh bien … On ne peut pas nier que vous … Etes une … Très jolie jeune femme … Et qu’il est … Humain … De … Regarder … Les jolies choses … Votre poitrine en l’occurrence, en effet. Mais elle est … Quasiment découverte en même temps ! C’est … Un appel ! Oh et puis zut ! Oui je le reconnais. Oui, j’ai tendance à avoir du mal à vous regarder dans les yeux, lorsque vous portez l’une de vos salopettes. Mais si vous pensez que je n’avais pas remarqué que vous, vous me regardez passer avec insistance, quand je porte un pantalon en toile, vous faites erreur ! » Boguant, je me mis doucement à rire avant de secouer lentement la tête. Non d’un chien, il essayait de noyer le poisson ! Il voulait que l’on parle de moi et plus de lui. C’était vicieux, mais j’aimais terriblement cela. Il était joueur ce petit… J’avais envie de le croquer pour le coup. Tapotant doucement sa joue je plongeais alors bien mon regard dans le sien. « On parle de vous ou de moi là ? Vous essayez de m’enculer hum ? J’aime vos pantalons, je ne m’en cache pas…Alors comme ça, j’ai une belle poitrine ? J’essaie d’être belle, après tout je suis votre fiancée, faut bien que je vous plaisir un minimum et contente vos petits yeux coquins non ? » soufflai-je doucement en souriant en coin. Parlant des oignons par la suite, vite, on se mit à les remuer alors qu’il restait derrière moi me tenant alors les mains. Le laissant faire, il partit s’occuper de la pâte pendant que je remuais sauce et oignons, avant de couper le feu sous les oignons une fois ceux-ci cuit. Couvrant la sauce, je le rejoignis une fois que la pâte fut finie. Il avait réussi lui ! « C’est la vôtre. Elle a votre caractère … » Mon caractère ? Comment ça mon caractère ? Non mais… Et puis quoi encore ? Oh que non, elle ne pouvait pas avoir mon caractère, j’étais bel et bien unique, personne ne pouvait être comme moi après tout… « Mouais… Genre votre pâte à votre caractère ? Hum… Petit menteur ! » Soufflai-je l’air de rien pour le taquiner. M’approchant de lui je souriais fortement en lui lançant un regard terriblement tendre avant de demander s’il ne fallait donc pas un plat pour tout cela. « Bien sûr oui. Sinon, comment on ferait les lasagnes ? » Pas faux. Il marquait un point pour le moment. Je le regardais faire en allant chercher un plat pour disposer de la pâte au fond du plat long. Dieu qu’il était parfait cet homme. Cuisiner et tout ça… « On a oublié la sauce Béchamel ! Vous voulez la faire ? » Comme si je savais faire cette fameuse sauce… Je ne savais même pas comment la faire moi… C’était une sauce blanche de ce que je savais mais alors ce qu’il y avait dedans… Le voyant sortir du beurre et du lait, je compris qu’il fallait ce genre d’ingrédient pour faire la sauce. « Vous savez faire ou je vous aide ? » Pourquoi me poser ce genre de question, il voyait bien que je ne savais pas faire une pâte alors une foutue béchamel… J’en ais tous les jours voyons ! « Euh… Hum… » Passant lentement ma langue sur mes lèvres ayant le gout de farine, plutôt pâteux, je plissais le nez, avant de me redresser lentement et venir alors tout contre lui. Passant mes bras sur ses épaules pour les enrouler autour de son cou, je plongeais mon regard dans le sien en souriant de façon taquine. L’avantage avec Robin, c’était bien le fait que nous étions proche, amis, nous nous entendions bien tout de même et c’était plaisant que d’être si proche. « J’ai une petite idée… vous faites la béchamel, et moi je vais me doucher parce que je suis enfarinée et ça me démange … Et je vous rejoins pour la suite… D’accord ? » soufflai-je d’une voix doucement sensuelle avant de déposer un lent baiser sur sa joue avant d’embrasser l’autre et rire de façon enfantine. On aurait pu croire que je tentais de le manipuler mais même pas. J’essayais surtout de le taquiner et pourquoi pas de lui plaire inconsciemment. Fourrageant rapidement ses cheveux je me reculais tout en lui faisant un clin d’œil, quittant alors les lieux pour filer dans ma chambre. Sans fermer la porte je me mis totalement nue avant de filer sous la douche.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptySam 26 Mai - 20:26

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les opposés s'attirent



« Vous avez raison, mais laissez-moi m’habituer ! S’il vous plait, ce n’est pas facile pour moi… Je passe de rien à tout… C’est… C’est… Comprenez-moi… » Je souris en coin et passai une main sur ses cheveux, pour les lui caresser en douceur, sans pouvoir m’en empêcher et sans la quitter du regard. Elle était magnifique, c’était incontestable. Et elle me plaisait vraiment beaucoup, même si nous étions fiancés pour d’autres raisons. Ca n’empêchait pas que nous partions sur de bonnes bases. Je l’appréciais de plus en plus et j’aimais sa présence. J’aimais passer du temps avec elle et prendre tout le temps nécessaire, pour l’habituer à sa nouvelle vie. Elle voulait que je la laisse s’habituer ? Sans problème. Même si j’avais tendance à vouloir précipiter certaines choses, pour son bien j’étais d’accord pour ralentir. Ce n’était en rien un souci pour moi. « Evidemment Opaline ! Vous savez que je ne veux rien précipiter. Prenez tout votre temps. » Lui répondis-je sur un ton conciliant, en souriant légèrement en coin. Alors que, un bref instant plus tard, nous parlions de la cuisine et des lasagnes qu’elle avait voulu préparer, je lui fis remarquer que le Ketchup était rempli de calories. Et je cru avoir fait la plus grosse gaffe de ma vie, devant sa réaction. Si elle était grosse, elle ? Abasourdi, je posai mes mains sur sa taille pour mentionner sa finesse, avant d’enchainer sur ses hanches. Lui faire des compliments n’était en rien un souci pour moi. Tout au contraire même. Je souris faiblement devant ses rougeurs immédiates et frissonnai lorsqu’elle laissa échapper un faible gémissement. Est-ce que je lui faisais de l’effet ? Pour le coup, j’avais envie de penser que oui. C’était plaisant dans le sens où je ne lui étais pas totalement insensible. Mais je devais arrêter ce genre de pensées, au plus vite. « Robin…Vous êtes un homme parfait ! Je me demande vraiment si je vous mérite, même pour du faux… » Je souris en coin et passai brièvement mes doigts sur sa joue en lui lançant un regard totalement coquin. « Vous êtes vous-même une femme parfaite. Donc oui, vous me méritez. Tout comme moi je vous mérite. Enfin … Je pense. » Soufflais-je sur un ton taquin en souriant légèrement en coin. Je me détachai ensuite d’elle l’air de rien, pour continuer la mise au point du repas qu’elle avait démarré et malheureusement raté. Parlant de sa pâte, elle entra dans un délire totalement fou, dans lequel la pâte cherchait à nous attaquer. Elle mentionna ensuite le fait qu’il lui fallait un homme fort capable de la défendre. Je plissai le nez et lui rappelais que j’étais loin de l’être au vu de ma façon d’avoir peur, quand nous nous trouvions dans son quartier. Je lui rétorquai donc qu’elle pouvait compter sur sa pâte en tant que garde du corps, à défaut de m’avoir moi dans un tel rôle. « Hum… J’ai aimé vous protéger, car j’étais dans mon monde… Mais dans le votre… Je vous veux comme protecteur… Et hum… Ma pâte ? Mon garde du corps ? Hum, eh bien… C’est assez original dans un sens…. Un peu chelou mais bon… » Je ris sans pouvoir m’en empêcher. C’était étrange comme je prenais l’habitude d’entendre ses mots venus d’une autre dimension pour moi. Chelou, relou et j’en passe. Cela faisait réellement bizarre et pourtant, je m’y faisais. « Oh dans mon monde je peux vous protéger sans mal. Nous n’avons aucunement recourt à la violence physique. Eh bien oui, pourquoi pas ? C’est vous-même qui avez commencé en émettant l’idée que la pâte se retourne contre nous et nous attaque. » Lui fis-je remarquer, sur un ton taquin. Pendant que je m’occupais de préparer l’oignon, elle me demanda pourquoi ça faisait pleurer. Ce à quoi je répondis que je n’en n’avais pas la moindre idée, mentionnant alors d’autres questions auxquelles personne n’avait de réelle réponse. « Oh je vois… Ouais, c’est assez bizarre, mais maintenant je réfléchis à qui de la poule ou de l’œuf était là le premier… Bizarre ! Mais une poule ne pond pas d’œuf toute seul ! Faut un coq pour la chopper… » Je ris faiblement sans pouvoir m’en empêcher. A parler et parler, j’en étais arrivé à attiser sa curiosité. Que j’étais doué dans le genre ! « Une poule n’a pas besoin d’un coq pour faire des œufs. Pour qu’il y ait un poussin dedans, oui. Mais sinon, non. La poule fait des œufs avec ou sans coq dans les parages. » Lui appris-je en souriant en coin. « Pour la chopper ». Que c’était poétique. C’était tout elle ça. Et ça m’amusait et me plaisait plus qu’autre chose. Ca ne me choquait plus du tout en tout cas, c’était certain. Il en fallait plus désormais, pour cela !

Alors que j’étais tout contre elle, à demi derrière elle et nos corps collés, je lui fis part du fait que j’aimais vraiment beaucoup sa façon d’être vêtue ce jour là. Elle mentionna alors ses salopettes et le fait que je matais beaucoup sa poitrine quand elle portait ce genre de vêtement. Pris sur le fait et totalement gêné qu’elle s’en soit rendu compte, je me sentis rougir sur le champ. Je marmonnai alors une réponse, peu convaincu. Oui elle était belle, oui elle avait un beau corps et une poitrine attirante … Mais elle aussi je l’avait surprise en train de me mater ! Je plissai le nez devant son rire et lui lançai un regard boudeur. Elle se moquait de moi et de ma gêne la vilaine ! Elle se jouait de moi ! Je soupirai doucement lorsqu’elle s’amusa à tapoter doucement ma joue et ne la quittai pas du regard. « On parle de vous ou de moi là ? Vous essayez de m’enculer hum ? J’aime vos pantalons, je ne m’en cache pas…Alors comme ça, j’ai une belle poitrine ? J’essaie d’être belle, après tout je suis votre fiancée, faut bien que je vous plaisir un minimum et contente vos petits yeux coquins non ? » Choqué, je me figeai et écarquillai les yeux. Autant, sa façon de parler me choquait de moins en moins tant je m’habituais. Autant parfois, elle trouvait quand même le moyen de me gêner atrocement. L’enculer ? Quel joli terme … « De vous … Quoi ? Je n’ai pas des yeux coquins ! Et oui vous avez une jolie poitrine. Je doute d’être le premier à la remarquer ! » Lâchais-je d’une voix douce en plissant faiblement le nez une nouvelle fois. Ca me gênait presque, de lui avouer que son physique avantageux, ne me laissait pas insensible. Loin de là même ! Je m’occupai de sauver la pâte, pendant qu’elle était chargée de la sauce et des oignons. Une fois fait, je la taquinai sur le fait que cette dernière avait son caractère, sans entrer dans les détails. « Mouais… Genre votre pâte à votre caractère ? Hum… Petit menteur ! » Je ris doucement et lui lançai un vague regard taquin, en coin. « Evidemment. Regardez … Elle est douce et docile, comme moi. Alors que la votre … Une dure à cuir et une grande rebelle ! » Lâchais-je alors, sur un ton faussement sérieux en devant me pincer les lèvres, pour ne pas rire franchement. Une fois que tout fut prêt, je plaçai de la pâte dans le fond d’un plat long et rectangulaire avant de me souvenir qu’il nous manquait la sauce Béchamel. Je sortis donc tout ce qu’il fallait pour la réaliser, en demandant à la jeune femme si elle savait faire et si elle désirait ou non s’en charger. « Euh… Hum… » Surpris par son hésitation, j’haussai les sourcils, me redressai et lui lançai un regard surpris. Je la laissai alors venir pour se coller tout naturellement à moi et enrouler ses bras autour de mon cou. Je lâchai un faible soupir d’aise et souris en coin devant le naturel et la perfection de ce geste et du rapprochement physique qu’il impliquait. Nous avions véritablement l’air d’être un couple et c’était loin d’être pour me déplaire. Tout au contraire même, j’adorais vraiment ça. Tout naturellement, j’enroulai mes bras autour de sa taille avec lenteur, nous faisant ainsi nous rapprocher plus encore l’un de l’autre, corps contre corps. Je pouvais même sentir sa poitrine faiblement pressée contre mon torse, ce qui me fit doucement frissonner. Je ne pensais même pas un seul instant à la farine qu’elle était en train de mettre sur mes vêtements. Je m’en fichais un peu à vrai dire tant mon esprit était accaparé par le reste, par elle. « J’ai une petite idée… vous faites la béchamel, et moi je vais me doucher parce que je suis enfarinée et ça me démange … Et je vous rejoins pour la suite… D’accord ? » Totalement subjugué par sa voix et sa façon de parler, je la regardais totalement abasourdis et bouche bée. Je gardais ainsi le silence durant un bon moment, avant de me forcer à sourire faiblement. Elle allait me prendre pour un fou, c’était certain. Je soupirai doucement et hochai faiblement la tête sans la quitter du regard. « Ca marche ! Je vous attend pour la suite … » Soufflais-je d’une voix douce et caressante. Comme pour lui rendre la monnaie de sa pièce, pour être tout à fait honnête. Je fermai faiblement les yeux sous ses deux baisers et la regardais ensuite filer après un dernier regard et un faible rire. Je boguai un instant devant la porte de sa chambre qu’elle laissa entrouverte et eus besoin de toute la force de ma volonté, pour ne pas me faire trop curieux et ainsi éviter de la rejoindre comme j’en avais pourtant l’envie. Finalement, je fis la sauce béchamel sans perdre de temps et la laissai de côté le temps que nous terminions le plat. Pendant qu’elle-même était sous la douche, je filai dans ma chambre où je troquai ma chemise comme un tee shirt blanc près du corps et mon pantalon de costume, contre un en toile. Je ne pu m’empêcher de rire faiblement en songeant qu’elle aimait ces pantalons sur moi. Même si je ne comprenais pas son attrait pour … Mes fesses ! Lorsque je réalisai que j’étais en train de rire, je pensai au fait que je me sentais vraiment bien et même heureux, avec Opaline dans ma vie. Le sourire aux lèvres, je retournai en cuisine.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyDim 27 Mai - 12:13


₪ LA CUISINE ÇA RAPPROCHE.


Robin & Opaline



« Evidemment Opaline ! Vous savez que je ne veux rien précipiter. Prenez tout votre temps. » souriant faiblement, je lui lançais un regard tendre avant de soupirer longuement. « Si jamais j’ai besoin d’argent pour… Un quelconque truc, je… Euh… vous appellerez du téléphone. » soufflai-je en désignant le téléphone de la maison. Mais dehors… Je n’avais même pas de téléphone portable en fait… si jamais il m’arrivait quelque chose en dehors de chez lui, comment le joindre ? Parlant de Ketchup, je pris mal le fait qu’il dise qu’il y avait plein de calories dedans, et je le lui fis comprendre. Le laissant me toucher la taille et les hanches pour me dire que j’étais belle et bien fait, je gémis doucement en murmurant alors qu’il était un homme parfait. « Vous êtes vous-même une femme parfaite. Donc oui, vous me méritez. Tout comme moi je vous mérite. Enfin … Je pense. » Rougissant faiblement, je baissais quelque peu la tête avant de me coller franchement à lui, mes mains se posant sur ses épaules. Un câlin. J’avais envie d’un câlin. Déposant un rapide baiser sur sa joue, je me reculais alors en souriant de plus belle. « Bien sûr que vous me méritez… Je suis bien avec vous, même si c’est pour de faux ! Je sais que je pourrais toujours compter sur vous, vous êtes mon seul ami… » Soufflai-je doucement en caressant lentement sa joue avant de me reculer un peu plus. Le laissant commencer à faire la mise au point pour faire les lasagnes je lavais pour ma part la casserole avant que l’on ne parle de la pâte et de la protection qu’il pourrait m’offrir avant qu’il ne m’annonce que ma pâte irait très bien. Moi je le voulais lui ! « Oh dans mon monde je peux vous protéger sans mal. Nous n’avons aucunement recourt à la violence physique. Eh bien oui, pourquoi pas ? C’est vous-même qui avez commencé en émettant l’idée que la pâte se retourne contre nous et nous attaque. » Mon protecteur. J’imaginais parfaitement la situation et ça me plaisait bien même… Lui me prendre dans ses bras, me serrer contre lui. J’aimais cette amitié qui se créait entre nous, c’était terriblement plaisant, puis ce qui me plaisait c’était bien le fait que l’on puisse aussi bien s’entendre et surtout parler de tout sans aucune ambiguïté. Certes ça ne faisait que quelques jours que nous nous connaissions, et peut-être que plus tard nous aurions des disputes comme toutes personnes vivant ensemble… Mais en tout cas il ne me tardait en aucun cas… « Il y a des voleurs partout vous savez, et des meurtriers dans tous les recoins des rues… Depuis que je vis avec vous je regarde la télévision, les infos… C’est affreux tout ce qui se passent sur terre… » Marmonnai-je doucement en mordillant mes lèvres. Parfois je me disais qu’il valait mieux que je retourne dans ma maison, là ou la télé n’existe pas et ou les informations du monde ne me vienne pas… Surtout en voyant tout ce qu’il s’y passait… Parlant par la suite des oignons, du fait que l’on devait pleurer lorsque l’on en épluche un, il en vint à parler de la poule et de l’œuf. Question existentiel, certes, et on se mit donc à parler et j’en vins à dire que pour que la poule ponde, il fallait donc un coq. « Une poule n’a pas besoin d’un coq pour faire des œufs. Pour qu’il y ait un poussin dedans, oui. Mais sinon, non. La poule fait des œufs avec ou sans coq dans les parages. » Haussant un sourcil, je le regardais longuement en essayant de comprendre. La poule pouvait pondre des œufs sans le coq ? Mon dieu, comment elle faisait ? C’était donc une machine à œuf ? Mais c’était totalement gore ! La pauvre, elle passait donc sa vie à pondre des œufs ? Mais dans un sens tant mieux, j’aimais trop les œufs… Et tant mieux pour elle… Se faire baiser non-stop pour pondre des œufs ça devait pas être cool quand même… « Heureusement qu’on ne fait pas pareil, je ne me vois pas pondre des œufs… Mais ça doit être cool d’avoir des œufs à disposition, il parait que les œufs à la coque c’est vachement bon ! Jamais gouté… » soufflai-je doucement. Faudrait peut-être qu’on s’en fasse un de ces jours ! Je savais qu’il en avait déjà mangé c’était obligé même…

Par la suite, me retrouvant collé contre lui à remuer la sauce, on se mit à parler de mes vêtements et je lui fis part du fait, que je savais qu’il regardait ma poitrine le coquin ! Je n’étais pas dupe, mais il essaya de m’avoir en me faisant remarquer que je le matais longuement lorsqu’il avait un pantalon bien précis. « De vous … Quoi ? Je n’ai pas des yeux coquins ! Et oui vous avez une jolie poitrine. Je doute d’être le premier à la remarquer ! » Me pinçant les lèvres, je compris que j’avais parlé sans réfléchir. Oups. S’il savait combien je réfléchis en parlant pour essayer de ne pas parler normalement. C’était des efforts qui me coutaient beaucoup. Vingt-huit ans de vie à renier du moins sur ma façon de parler. C’était loin d’être si facile que cela… Mais je savais une chose, c’était bien qu’il avait des yeux coquins et ça ne me dérangeait en aucun cas, car la façon dont il avait de me regarder était si douce, si respectueuse et gentille que ça me plaisait… Ce n’était pas comme les types de ma cité… C’était bien là, tout le contraire et c’était affreusement plaisant ! « Vous avez des petits yeux coquins… Vous n’êtes pas le premier peut-être, mais vous êtes le premier à être si doux et gentil avec moi dans votre façon de la regarder, c’est plaisant d’être respecté… » Marmonnai-je doucement en posant lentement ma tête sur son épaule en souriant en coin. Par la suite, alors qu’il filait finir la pâte, je m’occupais des oignons et de la sauce avant d’éteindre le feu des oignons et de couvrir la sauce pour me rapprocher de lui alors qu’il m’annonçait que ma pâte été comme moi. « Evidemment. Regardez … Elle est douce et docile, comme moi. Alors que la vôtre … Une dure à cuir et une grande rebelle ! » Haussant un sourcil, je baissais alors mon regard sur la fameuse pâte. Douce et docile ? Lui ? Non, mais non il se foutait royalement de moi pour le coup. C’était impossible, et puis je n’étais pas une petite rebelle moi ! « Vous ? Doux et docile ? Même pas vrai ! Vous n’êtes pas doux ! Vous êtes rusé et malin… » Marmonnai-je doucement en haussant un sourcil, tout en le regardant longuement. Ouais, Malin de m’acheter des vêtements et de me les faire livrer en sachant que je ne pourrais pas les refuser… ça serait… Je n’en savais rien, vexant pour lui ? Me proposant de l’aider pour faire la béchamel que l’on avait oublié, je le regardais avec insistance, avant de m’approcher de lui et de passer mes bras autour de son cou. Le laissant passer les siens autour de ma taille, je frissonnais en mordillant alors lentement mes lèvres sous le plaisir que ce geste me provoquait. Sans perdre de temps et d’une voix des plus sensuelle et coquine, j’en vins alors à lui dire que j’allais aller me doucher, parce que j’étais enfariné et qu’il fallait vraiment que je prenne une douche. Ma poitrine collé, contre son torse, je me rapprochais de lui l’air de rien mes hanches se collant alors aux siennes, un doux sourire se logea alors sur mes lèvres. « Ça marche ! Je vous attend pour la suite … » Souriant faiblement en coin, je tremblais sous sa voix des plus alléchante et caressante. Il se vengeait, je n’en doutais pas un seul instant. Pinçant sa joue l’air de rien, je filais donc dans ma chambre, me mettant nue avant de filer dans la salle de bains pour mettre l’eau de la baignoire en route. Une fois à bonne température, je me glissais sous pour pencher ma tête en arrière et me rincer alors, pour enlever toute la farine de mon corps. Soupirant faiblement, je me dépêchais tout de même, me lavant en prenant bien le soin de me frotter énergiquement. Me shampouinant les cheveux, je me rinçais quelques instants après avant de fermer l’eau et sortir pour m’envelopper dans une serviette bien chaude. Frissonnant sous le coup, je me séchais rapidement enroulant alors la serviette dans mes cheveux pour mieux les sécher. Allant dans mon dressing, j’attrapais alors un petit short très court pour dormir et l’enfilait avec rapidité avant de mettre un débardeur blanc. Retournant à la salle de bains, je me séchais énergiquement les cheveux avant d’abandonner ma serviette sur le bord du lavabo allant alors dans la cuisine dans cette même tenue. Voyant Robin de dos, je boguais un instant sur ses fesses aimant sa nouvelle tenue. Allant vers le plat je souriais doucement en m’adossant alors au comptoir l’air de rien. « Vous avez fait la sauce ? Vous êtes rapide… » soufflai-je doucement en tournant un regard tendre vers lui.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyDim 27 Mai - 22:36

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« Si jamais j’ai besoin d’argent pour… Un quelconque truc, je… Euh… vous appellerez du téléphone. » Je soupirai doucement et hochai faiblement la tête, sourcils froncés. Et si je venais à être en déplacement assez loin et qu’elle avait besoin d’argent, de façon urgente ? Aucun doute que j’allais laisser de l’argent dans l’appartement, qu’elle le veuille ou non. Quitte à ne pas le lui dire et ne la prévenir que si elle venait à avoir un souci et m’appeler pour me prévenir qu’elle avait besoin d’argent. « Et si je suis trop loin de l’appartement, pour vous apporter quoi que ce soit ? Ou si vous n’êtes justement pas à l’appartement et n’avez donc pas de téléphone sur vous ? » Demandais-je doucement en lui lançant un regard inquisiteur. Tôt ou tard, il allait bien falloir qu’elle se fasse à l’idée que je l’aide financièrement, en attendant le mariage où là, elle serait payée pour jouer l’épouse parfaite. On ne pouvait pas vivre sans argent tout de même ! Comment faisait-elle au juste ? Certes elle était nourrie et logée. Mais s’il lui prenait l’envie de se balader en ville ? A moins qu’elle ne sorte jamais ? « Rassurez moi Opaline … Vous ne vous privez pas pour sortir vous balader un peu dans le coin, tout de même ? » Demandais-je finalement, de façon hésitante pour le coup. Je m’en voudrais si j’apprenais qu’elle ne sortait pas du tout, par peur de dépenser de l’argent ou simplement peur d’être mal reçue par les habitants du coin. Arriva le moment où je complimentai la jeune femme sur son physique, sans me priver. Oui elle était belle et vraiment bien faite. Comment avait-elle pu penser que je la trouvais grosse ? Elle était tellement loin de l’être, que j’aurais pu en rire. Au lieu de cela, je parvins à la rassurer sans trop de mal. Et puis elle marmonna qu’elle n’était pas certaine de me mériter. Ce à quoi je répondis que si, c’était même clair que si. Je soupirai doucement d’aise lorsqu’elle s’approcha de moi pour poser ses bras sur mes épaules et ainsi se rapprocher de moi. Je la laissai faire en posant doucement mes mains sur sa taille … Fine. Je souris en coin à son lent baiser sur ma joue et me penchai pour le lui rendre, m’attardant quelques secondes de plus, lèvres contre sa peau toujours faiblement enfarinée. « Bien sûr que vous me méritez… Je suis bien avec vous, même si c’est pour de faux ! Je sais que je pourrais toujours compter sur vous, vous êtes mon seul ami… » Je souris en coin et hochai la tête avec lenteur, me redressant pour la contempler longuement. J’aimais terriblement l’entendre me dire ce genre de choses. Le fait que l’on soit devenu d’aussi bons amis en si peu de temps, était une chose qui était véritablement très plaisante, je ne pouvais pas le nier. Sans doute avions nous été faits pour nous rencontrer dans le fond. Même si ce n’était que pour être amis. « On s’en fiche que tout ça soit pour du faux. Notre amitié elle, elle est sincère. » Lui fis-je remarquer d’une voix douce, en continuant de la contempler sans parvenir à m’en lasser. Nous continuâmes de parler de tout et de rien et je lui fis alors remarquer que j’étais tout à fait d’accord pour la protéger, tant que nous étions dans notre monde. Toutefois, dans son monde, c’était plutôt à elle de me protéger. « Il y a des voleurs partout vous savez, et des meurtriers dans tous les recoins des rues… Depuis que je vis avec vous je regarde la télévision, les infos… C’est affreux tout ce qui se passent sur terre… » Je souris faiblement la tête et hochai la tête avec lenteur. Elle avait malheureusement raison sur le fait que personne n’était jamais vraiment en sécurité dans le fond. Un vol, viol, meurtre ou une agression, tout était possible malheureusement. « Vous avez raison oui. Mais ne vous inquiétez pas. Je suis un homme fort ! Ou pas … » Lâchais-je l’air de rien, en souriant légèrement en coin.

Alors que nous parlions des oignons qui faisaient pleurer, je lui appris que la poule n’avait pas nécessairement besoin d’un coq, pour pondre des œufs. Pour faire des poussins, oui. Mais pas pour les œufs tout simple, non. Et je le lui appris donc, sans broncher. J’aimais bien lui apprendre des choses, tout comme je songeais qu’elle pourrait bien m’en apprendre elle aussi. Je ne la voyais pas comme une idiote mais plutôt comme une jeune femme qui avait eut peu de chance durant sa vie et qui, par conséquent, n’avait pas pu tout découvrir et tout apprendre. « Heureusement qu’on ne fait pas pareil, je ne me vois pas pondre des œufs… Mais ça doit être cool d’avoir des œufs à disposition, il parait que les œufs à la coque c’est vachement bon ! Jamais gouté… » Surpris, je finis par rire très rapidement. Comment pouvait-elle se comparer à une poule ? Elle était particulière tout de même. Mais c’était ce qui me faisait l’apprécier à ce point et la trouver aussi craquante que cela. Non vraiment, j’aimais ce naturel fou qu’elle avait. Le fait qu’elle soit si naturelle et si peu soucieuse de son apparence ou son comportement, me rendait presque fou. « Il faudrait avoir une poule à disposition tant qu’à faire ! Et vous savez … Vous devriez me dire les choses que vous n’avez jamais mangé et qui vous tentent. Un œuf à la coque c’est vite fait ! » Lui dis-je en souriant en coin. Je ne cachais pas le fait que j’aimais vraiment cuisiner pour elle. C’était avec plaisir que je préparais de quoi manger pour elle, tous les midis. Même si parfois, j’avais la sensation que ça la gênait. Un bref instant plus tard, elle se moqua doucement de moi, parce qu’elle savait parfaitement que je regardais sa poitrine avec un peu trop d’insistance, quand elle portait l’une de ses salopettes. En même temps, il était difficile de faire autrement, alors qu’elle ne portait qu’un soutien gorge sous ce genre de vêtement. « Vous avez des petits yeux coquins… Vous n’êtes pas le premier peut-être, mais vous êtes le premier à être si doux et gentil avec moi dans votre façon de la regarder, c’est plaisant d’être respecté… » Je souris faiblement et plissai le nez sur le coup. Etre dans mon monde risquait de vraiment beaucoup la changer pour ce genre de choses. Les hommes de mon monde, avaient bien trop de respect et besoin de conserver une certaine image, pour prendre le risque de manquer de respect envers une femme quelle qu’elle soit, par exemple. Autant dire qu’elle ne trouverait plus ce trait de caractère chez moi, unique. Au contraire même, elle réaliserait bien vite, que j’étais loin d’être le seul. Ça perdrait toute magie malheureusement. Est-ce que j’en étais déçu ? Un tant soit peu en effet, puisque je tenais beaucoup à la jeune femme déjà et j’aimais l’idée qu’elle puisse m’apprécier etc. « Vous savez … Quand on commencera à sortir dans certaines soirées mondaines, vous réaliserez vite que je ne suis pas unique pour ça. » Lui fis-je remarquer l’air de rien en souriant faiblement en coin. Et peut-être qu’un autre homme lui plairait davantage, qui sait ? Tout était possible. J’enchainai bien vite avec la pâte qui était, selon moi, du même caractère que celle qui venait de la faire. L’air de rien, je lui fis remarquer qu’elle était du genre sauvage, alors que la mienne était douce et docile. « Vous ? Doux et docile ? Même pas vrai ! Vous n’êtes pas doux ! Vous êtes rusé et malin… » Je ris franchement sans pouvoir m’en empêcher en lui lançant un vague regard en coin, totalement amusé. Oui, j’étais doux et docile ! Pourquoi disait-elle le contraire ? Non mais quelle ingrate pour le coup ! « Osez dire que je ne suis pas doux ! » Lâchais-je sur un ton faussement défiant en lui lançant le regard qui allait de paire. J’étais doux avec elle tout de même. Et patient, vraiment très patient oui. Et lorsque je lui demandai si elle désirait faire la sauce Béchamel avec moi, je la laissai se placer bien contre moi, ses bras autour de mon cou. Devant la sensualité de sa voix, je lui répondis d’une voix caressante, pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Par la suite, je la regardai filer pour prendre une douche, pendant que je m’occupais moi-même de la sauce. A son retour, elle était terminée et j’avais même eus le temps de changer de vêtements, pour enfiler un pantalon en toile beige et un tee-shirt blanc. Un moment plus tard, je la vis revenir et s’adosser à un comptoir, pour me regarder. Le sourire aux lèvres, je baissai un vague regard sur son corps, pour observer sa nouvelle tenue. Un short très mini et un petit tee shirt. Elle était tout aussi sexy qu’avec sa tenue précédente. « Vous avez fait la sauce ? Vous êtes rapide… » Je souris en coin et hochai la tête, sans la quitter du regard. « Evidemment que je suis rapide ! » Lui fis-je remarquer sur un ton taquin, avant de mettre un peu de sauce sur la pâte présente dans le plat. « Vous allez m’aider ou me contempler en train de préparer le plat que vous avez commencé ? » Lui demandais-je sur un ton tendrement moqueur en lui lançant un regard totalement coquin.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyLun 28 Mai - 14:20


₪ LA CUISINE ÇA RAPPROCHE.


Robin & Opaline



« Et si je suis trop loin de l’appartement, pour vous apporter quoi que ce soit ? Ou si vous n’êtes justement pas à l’appartement et n’avez donc pas de téléphone sur vous ? » entrouvrant la bouche, je fronçais les sourcils avant de détourner le regard. C’était encore difficile pour moi d’’être si bien entretenu, alors que je n’avais rien à lui offrir en retour… C’était si… Je n’avais même pas de mot pour tout ça… « Rassurez moi Opaline … Vous ne vous privez pas pour sortir vous balader un peu dans le coin, tout de même ? » Fronçant d’autant plus les sourcils, je déglutis en me rendant compte que je n’étais pas encore sorti de la maison… Du moins seule, puisque j’étais sortie faire les boutiques avec lui quand même. Mais qu’est-ce que je pourrais faire toute seule ? Franchement, j’étais bien là, j’avais la télévision, je pouvais lire… Non sérieusement ça m’allait de ne pas sortir, au pire parfois j’allais sur le toit… « Euh… ben… Pourquoi je sortirais ? Je ne saurais pas quoi faire… Mais ne vous inquiétez pas pour moi d’accord ? Je suis bien là… » marmonnai-je doucement. Parlant de Ketchup par la suite, il parla de calories et je cru qu’il me disait que j’étais grosse, alors il me rassura en me caressant la taille et les hanches, je ne pus m’empêcher de le prendre dans mes bras pour déposer un baiser sur sa joue, avant qu’il ne fasse pareil ce qui me fit fortement frissonner, tandis que je resserrais mes mains sur lui. « On s’en fiche que tout ça soit pour du faux. Notre amitié elle, elle est sincère. » Rougissant faiblement, je baissais le regard en mordillant mes lèvres. Oui, notre amitié était sincère elle et c’était bien cela qui nous renforçait lui et moi. Je savais que si jamais on venait à lui faire du mal, je pourrais me montrer affreuse… Je tenais déjà à lui, il ne se doutait pas à quel point. Je m’étais trop attachée à lui surement. « Très sincère même… » soufflai-je doucement en le regardant de façon bien tendre et sincère. Par la suite, on se mit à parler de la pâte qui pourrait me servir de protection, mais j’en vins à dire que je le voulais lui et pas quelqu’un d’autre ! « Vous avez raison oui. Mais ne vous inquiétez pas. Je suis un homme fort ! Ou pas … » riant doucement, je m’approchais alors de lui pour me mettre à le tâter l’air de rien, palpant bien ses bras en faisant mine de grogner avant de rire un peu plus. « Mais vous l’êtes ! Moi je sais que je peux avoir confiance en vous, vous m’avez l’air bien fait… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard quelque peu évocateur en souriant en coin. Me détachant alors de lui, on se mit à parler des oignons puis des poules, à savoir lequel de la poule ou de l’œuf est arrivé le premier. Mais l’on pourrait aussi se demander qui est arrivé en premier sur terre des humains. Hormis Adam et Eve, si l’on n’est pas croyant, qui sont les premiers ? Des bébés ou une femme enceinte ? Bref, ce n’était pas le sujet, mais l’on pouvait tout de même se demander les mêmes questions pour tout en fait ? « Il faudrait avoir une poule à disposition tant qu’à faire ! Et vous savez … Vous devriez me dire les choses que vous n’avez jamais mangé et qui vous tentent. Un œuf à la coque c’est vite fait ! » C’était tout de même assez gênant dans un sens de devoir lui dire tout ce que je rêvais de manger pour qu’il puisse me faire gouter. C’était terriblement gentil oui, je ne pouvais pas le nier. J’avais terriblement envie de lui faire un câlin, c’était fou comme je me montrais très tactile envers lui, j’avais de plus en plus envie d’être dans ses bras. « Certes… J’y penserai alors… Je verrais et je vous dirais, d’accord ? » marmonnai-je doucement en souriant faiblement.

Par la suite alors que nous étions collés l’un à l’autre, je lui fis remarquer que je savais qu’il regardait ma poitrine lorsque je portais mes salopettes, je n’étais pas dupe loin de là même. Mais je ne lui en voulais pas, non j’aimais qu’il puisse me regarder, et je lui expliquais mes raisons. Il était tellement respectueux envers moi, unique en son genre. « Vous savez … Quand on commencera à sortir dans certaines soirées mondaines, vous réaliserez vite que je ne suis pas unique pour ça. » Fronçant les sourcils je le détaillais longuement avant de me pincer les lèvres. D’autres hommes respectueux comme lui donc ? Mais je m’en foutais, parce que seul lui comptait ! Moi je ne voyais que lui, c’était lui mon fiancé, et personne d’autre, et même si nos fiançailles étaient fausses mon amitié et mon attirance pour lui sont sincère… alors autant dire que la drague de certains hommes ne me feront ni chaud ni froid. « Vous savez… Je m’en moque des autres hommes, moi ce qui m’importe c’est vous…Et si jamais on vient me draguer de façon sournoise ou je ne sais quoi, je me ferais un plaisir d’annoncer que je suis votre fiancée et que ça ne m’intéresse pas… » soufflai-je doucement en plongeant bien mon regard dans le sien. Seul lui pouvait me regarder et me faire un effet fou… Oui… Me laissant pour aller s’occuper de la pâte, je le regardais faire une fois celle-ci finie, m’annonçant alors qu’elle avait mon caractère d’où le fait qu’elle ne prenait pas. Je me moquais alors doucement de lui en demandant s’il était doux et docile lui… « Osez dire que je ne suis pas doux ! » Mordillant lentement mes lèvres, je lui lançais un regard quelque peu coquin et taquin avant de rire faiblement. « Qu’est-ce que vous me faite si je dis que vous ne l’êtes pas ? » Demandai-je doucement pour me moquer de lui. Un regard quelque peu taquin, je me rapprochais de lui nous enlaçant faiblement tout cela pour lui dire que j’allais me doucher pendant qu’il ferait la fameuse sauce. Une fois douchée et séché, j’enfilais un petit short et un débardeur avant de revenir dans la cuisine pour le voir, changer et baissais un vague regard sur ses fesses avant de m’adosser au comptoir pour murmurer qu’il avait été rapide pour faire la sauce. « Evidemment que je suis rapide ! » Riant doucement avec lui, je le regardais mettre de la sauce dans le plat ne bougeant pas d’un seul petit orteil. « Vous allez m’aider ou me contempler en train de préparer le plat que vous avez commencé ? » Je ris d’autant plus avant de me redresser quelque peu pour glisser mon index dans la sauce et porter alors mon doigt à ma bouche. Fermant les yeux je fis lentement sortir mon doigt de ma bouche en souriant en coin. « La sauce est… Vraiment très bonne… Bon pas encore cuite mais j’ose imaginer une fois cuite ! » soufflai-je doucement en filant regarder la sauce tomate avec la viande, ça m’avait l’air cuit, même à petit feu c’était en train de bouillir, donc c’était parfait. « J’amène la sauce et les oignons ! » prenant le tout, je vins alors sur le plan de travail, posant les casseroles à côtés de nous avant d’étaler une couche d’oignons puis une couche de sauce pour pouvoir alors mettre une couche de pâte. Une fois fait on refit le même système avant de mettre la couche ultime de pâte. Contente d’avoir fait le plat avec lui, je me collais à lui en donnant un petit coup de hanche. « Je vais mettre le four à chauffer ! » soufflai-je l’air de rien avant d’aller le mettre en route mettant à bonne température, comme il m’avait appris dans la semaine. Une fois fait, je pris alors l’éponge la mouillant bien pour aller laver le plan de travail puis prendre les plats utilisés pour les mettre dans l’évier. « Vous voulez faire quoi pendant que ça cuit Robin ? »[/color] Demandai-je doucement en faisant alors couler l’eau pour remplit un peu l’évier. Me baissant, j’attrapais alors le liquide vaisselle pour en mettre dans l’eau aimant voir la mousse s’y créer avant de me rebaisser pour le ranger. Par la suite je filais essuyer le plan de travail à l’aide du torchon tout en relevant le regard vers lui en souriant franchement.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyLun 28 Mai - 17:33

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« Euh… ben… Pourquoi je sortirais ? Je ne saurais pas quoi faire… Mais ne vous inquiétez pas pour moi d’accord ? Je suis bien là… » Je soupirai doucement et contemplai la jeune femme un long moment sans parler. Que dire, de toute façon ? Elle semblait ne pas franchement désirer quitter cet appartement, sans ma compagnie. Je n’allais tout de même pas la forcer. Il me semblait évident que c’était surtout le fait de ne pas être chez elle, qui faisait qu’elle n’était pas tout à fait à l’aise dans le coin et ne savait pas ce qu’elle pouvait bien faire. Et puis le fait qu’elle était seule et n’avait aucun proche dans les parages, ne pouvait pas aider bien entendu. Il allait tout de même falloir que je fasse quelque chose pour elle, pour l’occuper un peu. A trop rester ici, toute seule, à longueur de journée, elle allait finir par péter un câble et se sentir mal. Ca pourrait même être le début d’une dépression. Et arriverait bien un jour où elle désirerait partir pour retrouver sa vie d’avant. Je n’étais finalement pas si doué que ça, pour lui donner l’envie de partager ma vie encore un peu, voir longtemps. Et je le regrettais sincèrement. « Mais vous allez vous lasser à ce rythme là … Même si je suis là le week-end et tout disposé à sortir avec vous. » Soufflais-je d’une voix douce, avant de soupirer faiblement à l’idée qu’elle puisse se lasser de cette vie. C’était à peu près ainsi que vivaient les épouses d’hommes riches dans le fond. Elles devaient être là pour leur époux puis leurs enfants quand enfants il y avait. Mais ce n’était pas le genre de vie que je souhaitais pour la jeune femme, que j’appréciais sincèrement. Et puis je n’étais justement pas ce genre d’homme riche là. Je ne voulais pas lui imposer quoi que ce soit. Je fus surpris lorsque je réalisai que je l’avais presque vexée, en mentionnant les calories présentes en masse, dans le Ketchup. Je du la rassurer sur le fait qu’elle était loin d’avoir des kilos en trop. De là, elle me fit remarquer que j’étais parfait et que, soit disant, elle ne me méritait pas. J’en vins finalement à lui faire remarquer que même si nos fiançailles étaient fausses, ce n’était aucunement le cas de notre amitié qui, elle, était bel et bien sincère. « Très sincère même… » Je souris en coin et hochai la tête avec énergie. En effet, notre amitié était on ne peut plus sincère. C’était un fait imparable à vrai dire et il me semblait que ça crevait les yeux. Après avoir parlé pâte et garde du corps, je lui appris que oui, j’étais un homme fort. Mais dans le fond, je ne le pensais pas vraiment. Je n’étais tout de même pas si fort que ça. Physiquement, peut-être que si. Mais au point de savoir me battre, non, ce n’était pas le cas du tout. Tout simplement parce que je ne savais même pas me battre. Au cours de ma vie, je n’avais jamais eus l’occasion de le faire tout simplement. A quoi bon de toute façon ? Et puis pour être tout à fait honnête, j’étais contre la violence, qu’elle soit physique ou moral. Je ne pu m’empêcher de frissonner longuement, lorsqu’elle entreprit de me tâter longuement et franchement. Pourquoi prenais-je plaisir à sentir ses mains sur mon corps ? Sans doute en raison de l’attirance que j’éprouvais pour elle et ce, depuis le premier jour. « Mais vous l’êtes ! Moi je sais que je peux avoir confiance en vous, vous m’avez l’air bien fait… » Je ris faiblement et haussai vaguement les épaules. Ce n’était pas parce que j’étais bien fait que je savais me battre, il fallait bien le dire tout de même. S’en rendait-elle seulement compte ? A croire que non. Elle devait être un tant soit peu naïve dans le fond. « Ce n’est pas parce que je suis … Euh … Bien fait ? Que je sais me battre au point de pouvoir vous défendre. Mais il parait que l’adrénaline ça aide bien. » Répondis-je doucement en souriant toujours en coin.

Par la suite, alors que nous parlions de poule et d’œuf, j’appris qu’elle n’avait jamais mangé d’œuf à la coque. Je lui fis donc remarquer qu’elle était plus qu’en droit, de me demander de lui faire certains plats, qui la tentaient et qu’elle n’avait encore jamais mangé. Ce n’était pas bien compliqué, j’adorais cuisiner et plus encore pour elle, qui plus est. « Certes… J’y penserai alors… Je verrais et je vous dirais, d’accord ? » Souriant faiblement en coin, j’hochai lentement la tête. Je commençais à la connaître déjà. Par conséquent, j’étais parfaitement conscient du fait qu’elle n’allait pas oser me le demander. Il allait falloir que j’insiste encore et encore, pour l’obliger à le faire, j’en étais certain. Mais tant pis, je le ferais donc, je n’étais plus à ça près. « Je sais que vous ne le ferais pas Opaline … » Lui fis-je remarquer sur un ton taquin. Parce que je commençais à la connaitre la petite. Alors que nous parlions de ses tenues vestimentaires mais surtout, de ses salopettes qui découvraient sa poitrine, je lui fis remarquer que je n’y étais pour rien, si sa poitrine était si parfaite et attirait le regard. En apprenant qu’elle aimait le fait que mon regard soit si respectueux et j’en passe, je lui appris qu’elle réaliserait bien vite, que je n’étais pas le seul ainsi et qu’elle s’en rendrait vite compte, lorsque nous nous rendrions dans les soirées mondaines auxquelles je me devais de participer en tant qu’homme riche et influent. Je souris en coin devant son froncement de sourcils et pincement de lèvres et haussai un sourcil plus inquisiteur qu’autre chose. « Vous savez… Je m’en moque des autres hommes, moi ce qui m’importe c’est vous…Et si jamais on vient me draguer de façon sournoise ou je ne sais quoi, je me ferais un plaisir d’annoncer que je suis votre fiancée et que ça ne m’intéresse pas… » Je soupirai faiblement, presque de soulagement, à cette annonce. Elle s’en moquait des autres hommes et seul moi importais ? C’était fou … Comme l’idée me plaisait vraiment plus que de raison. C’était tout de même étrange, il fallait bien le dire. Quoi qu’il en soit, je ne pouvais pas nier que j’aimais bien cela. « Très bien … de toute façon, je ne serais jamais bien loin au cours de ces soirées. Et puis vous avez la bague pour appuyer vos dires. » Lâchais-je d’une voix douce, en souriant légèrement en coin. Changeant radicalement de sujet, nous en revînmes à la pâte qui avait, selon moi, le même caractère que la personne qui la concevait. La mienne était donc forcément douce, même si la jeune femme semblait ne pas penser la même chose que moi, ce qui me fit plus rire qu’autre chose. « Qu’est-ce que vous me faite si je dis que vous ne l’êtes pas ? » Je ris à nouveau et levai les yeux au ciel. Tout de même ! Ce qu’elle pouvait être têtue et fort peu conciliante, dans le genre. Mais ce n’était pas bien grave, je n’allais pas lui en vouloir pour ça. Et puis le fait qu’elle ne pensait pas de moi que j’étais doux, c’était comme ça. Je n’allais pas crier au scandale pour ça. Même si je n’étais tout de même pas brute ou je ne savais trop quoi, de ce style là. « Je vous fais quoi ? Pas grand-chose … Je vous bouderai ! » Lâchais-je sur un ton déjà boudeur, bien conscient que c’était très gamin comme comportement. Mais elle devait bien se douter que c’était là pour plaisanter et rien d’autre tout de même. Je n’étais pas du genre à bouder pour un oui ou pour un non quand même. C’était très immature ce genre de comportement, qui plus est. Or, je pensais être adulte. Après une brève étreinte de la part de la jeune femme, qui me fit franchement frissonner d’aise, je la laissai s’éloigner pour prendre une douche. En son absence, j’en profitai pour faire la sauce Béchamel puis me changer, pour enfiler l’un de ces pantalons qui faisait qu’elle regardait mes fesses avec un peu trop d’insistance. Ce qui ne me déplaisait pas franchement. A son retour, je la vis s’adosser au comptoir et rester là, sans sembler vouloir m’apporter de l’aide. Taquin, je lui demandai donc si elle comptait m’aider ou simplement me regarder terminer le plat. Je la regardai s’approcher et mettre un doigt dans la sauce, pour la gouter. Je la regardai faire en souriant faiblement en coin, songeant que c’était un geste que je trouvais mignon venant d’elle, plutôt qu’autre chose. « La sauce est… Vraiment très bonne… Bon pas encore cuite mais j’ose imaginer une fois cuite ! » Je ris doucement et levai les yeux au ciel. Doutait-elle encore de mes talents culinaires ? Ce serait un comble tout de même ! Non pas que j’étais un grand cuisinier, je n’avais pas la prétention de l’affirmer. Mais depuis le temps que je cuisinais pour moi et autrui, je pensais avoir l’habitude de faire certaines choses, au point de les réussir assez bien. « Vous allez finir par me vexer Opaline ! A croire que vous doutiez que cela puisse être possible ! » Lâchais-je sur un ton plus amusé qu’autre chose, avant de rire doucement, sans la quitter du regard. « J’amène la sauce et les oignons ! » J’hochai la tête et la suivis du regard lorsqu’elle alla récupérer le tout pour les poser sur la table près du plat. Ensemble, nous terminâmes donc le plat, en variant entre la sauce et la pâte, pour que le tout soit le plus parfait possible. Je la laissai s’approcher ensuite de moi pour me donner un coup de hanche, ce qui provoqua un nouveau léger rire, alors que je tournais un regard taquin vers elle. « Je vais mettre le four à chauffer ! » J’hochai la tête de façon positive, sans rien répondre, la suivant ensuite du regard pour la voir mettre le plat fin prêt, au four. Je guettai le thermostat qu’elle choisit, du coin de l’œil. Manger un plat cramé, ne me tentait pas plus que ça. Quand elle entreprit de nettoyer le plan de travail puis récupérer les plats pour les laver, je m’adossai à mon tour contre un comptoir, pour la regarder faire, l’air de rien. « Vous voulez faire quoi pendant que ça cuit Robin ? » Alors que j’allais répondre à sa question, mon regard fut attiré par ses fesses délicieusement mises en valeur dans son petit short, quand elle se pencha pour récupérer le produit vaisselle. Sans trop y penser, je me passai la langue entre les lèvres avec lenteur, alors que mon regard parcourait ses longues jambes fines, totalement nues. Quelle idée de porter une telle tenue ? J’en oubliais même de lui répondre, alors qu’elle se penchait une nouvelle fois, pour ranger le produit vaisselle. Son sourire lorsqu’elle entreprit de nettoyer la table, me fit doucement frissonner. Dieu que j’aimais ses sourires. Je le lui rendis sans tarder, laissant même échapper un faible soupir d’aise. « Hm … Honnêtement ? Pas la moindre idée ? On peut toujours s’installer devant la télévision en attendant ? Ou on peut discuter de la décoration de votre chambre, si vous avez l’envie d’en changer ? » Proposais-je d’une voix douce, sans vriller mon regard du sien.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyMar 5 Juin - 18:44


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« Mais vous allez vous lasser à ce rythme-là … Même si je suis là le week-end et tout disposé à sortir avec vous. » Me pinçant les lèvres, j’inspirais longuement en réfléchissant, pour le moment je ne m’étais pas ennuyé, puis si jamais ça venait à arriver, je sortirais et puis voilà… Mais je passais mon temps à lire, j’aimais bien lire moi pour le moment… Puis le repos, le calme, ne pas bouger de la maison, le paradis, ça faisait très longtemps que je n’avais pas eu de repos… « Ne vous inquiétez pas, si je m’ennuie je sortirais, pour le moment j’aime lire, je dévore vos livre, j’alterne avec la télévision ou l’ordinateur, je deviens une pro en solitaire d’ailleurs ! » soufflai-je en riant doucement en lui lançant un regard taquin. « C’est vrai que je vous ai le week-end… Rien que pour moi… » soufflai-je doucement en souriant en coin. Par la suite, on se mit à parler d’un peu de tout, puis on vint à parler de la pâte et de protection, je demandais alors à ce que ça soit lui qui puisse assurer ma protection et non pas la fameuse pâte.« Ce n’est pas parce que je suis … Euh … Bien fait ? Que je sais me battre au point de pouvoir vous défendre. Mais il parait que l’adrénaline ça aide bien. » Regardant longuement son corps, j’inspirais profondément avant de sourire faiblement. Il était tout de même bien fait, et j’étais persuadée que si jamais j’avais un souci, il pourrait aisément prendre ma défense, après tout, c’est le rôle de l’homme non ? Défendre « sa » femme. Même si c’est pour de faux. Mais ça ne me dérangeait pas de le protéger, je n’avais pas froid aux yeux pour ma part… « De toute façon, je sais parfaitement me battre, quand on vit dans une cité… Mais oui, vous êtes bien foutu… » soufflai-je l’air de rien. Par la suite, alors qu’il s’occupait d’éplucher l’oignon, on se mit à parler de choses existentiel, comme qui de la poule ou de l’œuf était là le premier, et on se mit à parler d’œuf à la coque et de ce que je n’avais jamais mangé, d’où le fait qu’il me proposa de lui dire ce que j’avais envie de manger pour qu’il puisse l’acheter et me le faire, je lui susurrais donc que je ferais cela. « Je sais que vous ne le ferais pas Opaline … » Rougissant faiblement, je passais ma main sur ma joue mal à l’aise, surtout qu’il avait raison. Je n’osais pas encore demander quoi que ce soit, mais je ne voulais pas non plus lui faire de mal pour autant. C’était plus par pudeur qu’autre chose, et c’était normal quand on sortait du milieu dans lequel je vivais… « Robin… Si vous voulez la prochaine fois que vous allez faire les courses, embarquez moi… comme ça vous me forcerez à prendre ce dont j’ai envie ? » Marmonnai-je doucement. Par la suite, on se retrouva collé l’un à l’autre pour remuer les sauces alors qu’on parlait de ma poitrine, on en vint à parler des soirées mondaines ou il m’amènerait et que par conséquent je me ferais surement draguer par d’autres hommes, je le rassurais sur le fait que j’étais « fidèle » et que je n’irais pas trainer avec d’autres hommes ! « Très bien … de toute façon, je ne serais jamais bien loin au cours de ces soirées. Et puis vous avez la bague pour appuyer vos dires. » Baissant un regard sur ma main, je fixais alors ma bague, celle qu’il m’avait offert le jour même de mon emménagement ici… Une bague à laquelle je ne m’étais pas attendu, puisque nous n’avions même pas parlé de cela… Je ne pensais même pas porter de bague avant le jour j… Je ne m’y connaissais pas en mariage à vrai dire… Mais j’étais heureuse de pouvoir afficher fièrement et pleinement que j’avais un fiancé, même si c’était pour de faux. On me laissait tranquille et j’étais vu différemment je trouvais. Encore plus quand j’étais avec Robin. Puis nous nous tenions souvent par la main, alors oui, on paraissait comme un vrai couple. Lui tenir la main ne me dérangeait pas du tout, bien au contraire, je me sentais même mieux à vrai dire…

« Vous connaissez ma petite langue de toute façon… Je ne me gênerais pas pour rembarrer les hommes trop avenants… Et à vous coller pour montrer… Que tous les deux, nous sommes ensemble, enfin, si c’est ce que vous souhaitez, je comprendrais si vous voudriez rester avec d’autres femmes, puisque notre relation n’est pas vraie. N’hésitez pas à me dire… Je ne voudrais pas faire de…. Connerie… » Marmonnai-je doucement, me demandant si je pourrais supporter ce genre de chose, au vu de combien je m’attachais à lui. Par la suite, on se mit à parler de sa pâte, soit disant qu’elle serait aussi douce et docile que lui et je le taquinais sur le fait que je ne le voyais pas du tout doux et docile. Bien sûr je rigolais, mais j’aimais tellement le taquiner c’était tout de même mignon… « Je vous fais quoi ? Pas grand-chose … Je vous bouderai ! » Haussant un sourcil, je le détaillais longuement avant de rire doucement. Me bouder ? Il n’avait pas du tout une allure à me bouder ! Et si jamais il venait à le faire, je crois que j’en rirais plus qu’autre chose, mais bon, ça ne serait pas à mal… Je m’imaginais même déjà essayer de le faire cesser. De l’occuper en le chatouillant, ou autre pour qu’il arrête et me reparle à nouveau. Je voyais oui, déjà toute la scène. « Me bouder ? Même mes neveux ne me boudent pas quand je les engueule… Pauvre petit chou, vous êtes si …Mignon… » soufflai-je doucement en lui tirant alors faiblement la langue, pour le taquiner plus qu’autre chose. Par la suite, m’approchant de lui, je le pris dans mes bras, avant de lui susurrer que j’allais prendre une douche pour ma part et que je le rejoignais donc après pour finir le plat. Une fois dans ma salle de bains, je pris une douche rapide avant d’enfiler un simple petit short et un débardeur pour le rejoindre et faire alors le plat, tout en mettant le four à préchauffer. Mais avant, je pris le temps de gouter sa fameuse sauce, en disant que oui elle était bonne, comme si j’avais pu en douter un seul instant. « Vous allez finir par me vexer Opaline ! A croire que vous doutiez que cela puisse être possible ! » Levant les yeux au ciel, je lâchais un faible et doux rire. J’aimais bien le taquiner mais bon, j’espérais tout de même qu’il s’en rendait compte ? « Roh ! Vous savez que je vous taquine ! Mais ce n’est pas cuit, ça aurait pu avoir un gout bizarre…Non ? » soufflai-je doucement avant de me mettre à ranger le plan de travail. Je n’aimais pas ne rien faire, je ne voulais en aucun cas, qu’il puisse penser que j’étais une profiteuse ou autre connerie du genre ! C’est bien pourquoi, je mis à tremper les choses à laver pour faire la vaisselle avant de laver la table, souriant franchement en demandant alors ce que l’on pourrait faire pendant que le plat cuit. Croisant son regard, je lui fis un nouveau sourire avant de me mettre à faire la vaisselle. « Hm … Honnêtement ? Pas la moindre idée ? On peut toujours s’installer devant la télévision en attendant ? Ou on peut discuter de la décoration de votre chambre, si vous avez l’envie d’en changer ? » La chambre… Il me l’avait déjà proposé le jour où j’avais aménagé chez lui. Mais pour le moment à vrai dire, je n’osais pas toucher quoi que ce soit… Même si je devais tout de même avouer que peindre cette chambre me plairait un tant soit peu. Avoir un petit coin à moi dans cet appartement, après tout c’était le minimum non ? Je ne me sentais toujours pas chez moi ici… Rien n’était à moi, sauf ma chambre, et encore… Je n’avais que mes vêtements à moi. Et encore ! Les vêtements que je portais à présent n’étaient même plus payé par mes soins, autant dire que tout m’échappait, plus rien n’était à moi. Je savais pourtant dans quoi je m’embarquais quand j’avais accepté d’épouser Robin pour l’aider et ne pas qu’il se tape une fille immonde voleuse d’argent… Regardant mes mains dans la flotte pour nettoyer la vaisselle, mes mains s’activaient sans même que je m’en rende compte. Je lavais et je rinçais machinalement, j’avais pris le rythme, tous les midis je faisais la vaisselle. « On peut aller sur le pc ? On pourrait regarder les sites de décorations ou autre pour avoir une idée précise de ce qu’on pourrait faire pour ma chambre ? Si cela vous tente ? » Demandai-je doucement en finissant alors de faire la vaisselle m’essuyant alors les mains en souriant en coin.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyMar 12 Juin - 21:13

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« Ne vous inquiétez pas, si je m’ennuie je sortirais, pour le moment j’aime lire, je dévore vos livre, j’alterne avec la télévision ou l’ordinateur, je deviens une pro en solitaire d’ailleurs ! » Je ris doucement à cette dernière constatation. Ce n’était pas une activité franchement intéressante et qui était plutôt de ces activités qui lassaient rapidement, après quelques parties tout juste. Autant dire que je ne comprenais vraiment pas comment elle faisait, pour ne pas perdre patience à force. Concernant le fait qu’elle aimait dévorer les livres qui se trouvaient dans ma bibliothèque, ça me plaisait. Tout simplement parce que, constater qu’elle aimait dévorer, littéralement, des bouquins, me plaisait vraiment. Simplement parce que j’étais moi-même un fou de lecture. Par conséquent, savoir qu’elle aimait sans doute ça tout autant que moi, me plaisait bien. « C’est vrai que je vous ai le week-end… Rien que pour moi… » Je ris doucement et hochai la tête, par l’affirmative. En effet, elle m’avait tous les week-ends, pour elle et uniquement pour elle. Du moins, c’était le cas maintenant, parce que je n’avais pas eus de déplacement à effectuer, dans le cadre de mon emploi. Mais il n’était pas impossible que cela finisse par revenir d’ici peu. Et dans un tel cas, qu’allais-je faire ? Laisser Opaline seule, dans notre appartement ? Je n’étais pas trop tenté. Pas par manque de confiance puisqu’elle était là tous les jours de la semaine, seule. Mais par crainte qu’elle ne s’ennuie et ne se sente, même, délaissée. « L’avantage, c’est que j’ai une bibliothèque vraiment garnie ! » Lâchais-je en souriant en coin sur le coup, avant de soupirer faiblement et froncer les sourcils. « Quand je partirai pour des raisons professionnelles, tout un week-end, que ferez-vous ? Vous allez rester ici ? Aller chez votre père ? Ou vous voudrez venir avec moi ? Il y aura aussi des semaines entières, parfois … » L’idée qu’elle puisse m’accompagner, m’était venu sur le tard. Après tout, pourquoi pas ? Certes, elle ne viendrait pas lors de mes rendez-vous professionnels, avec moi. Elle aurait le choix entre rester à l’hôtel et se promener dans la ville dans laquelle nous nous trouvions à cet instant là. Ca lui permettrait de voir un peu autre chose, que Paris et cet appartement en lui-même. Bref, que du positif selon moi, que ce genre de déplacements là, pour elle aussi. Nous en arrivâmes à discuter d’une éventualité dans laquelle je pourrais bien lui servir de garde du corps. Je lui fis remarquer que je ne savais pas franchement me battre, malgré le fait qu’elle puisse mentionner mon corps qui était, selon elle, bien fait. Certes, je faisais du sport, autant pour mon physique que pour ma santé et mon bien être. Mais ça n’empêchait pas que je ne maitrisais pas du tout le style bagarreur. Et je n’étais pas gêné de le lui avouer d’ailleurs. « De toute façon, je sais parfaitement me battre, quand on vit dans une cité… Mais oui, vous êtes bien foutu… » Je souris en coin devant son insistance concernant le fait que j’étais, selon elle, bien foutu et me détournai pour m’occuper d’éplucher et couper les oignons.

Nous parlâmes ensuite de repas et du fait que j’avais bien envie qu’elle me dise le genre de plats qu’elle avait toujours eut l’envie de goûter. J’aimais cuisiner pour elle et bien plus encore, quand j’étais certain qu’elle allait aimer ce que je préparais. Je plissai le nez quand elle me proposa de me le dire par la suite … Sauf que je connaissais ses réticences et savais donc bien qu’elle n’en ferait absolument rien. « Robin… Si vous voulez la prochaine fois que vous allez faire les courses, embarquez moi… comme ça vous me forcerez à prendre ce dont j’ai envie ? » Je ris doucement à cette idée qui me semblait bien barbare … Mais néanmoins vraiment utile ! Sans quoi, elle n’oserait jamais me demander quoi que ce soit concernant les repas. Concernant tout à vrai dire … « Ca marche oui ! De toute façon il faudra bien que vous veniez avec moi de temps à autre. Vous avez sans doute besoin de certaines choses pour vous. » Soufflais-je doucement, avant de me placer dans son dos, pour l’aider à remuer les oignons d’un côté et la sauce tomate de l’autre, mon corps faiblement collé au sien. Le sujet des soirées mondaines dans lesquelles j’allais l’entrainer par la suite, arriva alors. Je mentionnai ceux qui allaient forcément vouloir la séduire, au vu de sa beauté flagrante. Je souris devant ses réactions qui prouvaient combien elle ne voulait vraiment pas d’une telle chose. Je lui fis donc remarquer, tout naturellement, que je serais toujours dans le coin de toute façon si jamais besoin était. « Vous connaissez ma petite langue de toute façon… Je ne me gênerais pas pour rembarrer les hommes trop avenants… Et à vous coller pour montrer… Que tous les deux, nous sommes ensemble, enfin, si c’est ce que vous souhaitez, je comprendrais si vous voudriez rester avec d’autres femmes, puisque notre relation n’est pas vraie. N’hésitez pas à me dire… Je ne voudrais pas faire de…. Connerie… » J’haussai un sourcil et lui lançai un regard quelque peu surpris. Comment ça rester avec d’autres femmes ? C’était assez étrange tout de même. Au contraire. Si je l’épousais, lui passais la bague au doigt et l’entrainais avec moi lors de ces soirées, ce n’était vraiment pas pour aller m’afficher avec de parfaites inconnues. Qui ne me plaisaient pas le moins du monde, au demeurant. « Opaline voyons … Je ne vais pas vous emmener dans une telle soirée et vous présenter comme étant ma femme, avant d’aller tenir compagnie à d’autres femmes. Vous pensez vraiment que je suis ce genre d’homme ? » Lui demandais-je d’une voix doucement taquine, sans la quitter du regard. Arriva le moment où elle fila prendre une douche, pendant que j’allais me changer de mon côté. Une fois retrouvés, elle goûta la sauce et j’en arrivai à la menacer de la bouder, quand je fis mine d’être vexé à l’idée qu’elle ait pu douter du goût de ma sauce. Etrange ? Oui, totalement. Mais je l’assumais sans mal. Avec elle, j’avais la sensation de vivre comme jamais je n’avais vécus. Je me sentais libre de plaisanter sur tous les sujets et de me détendre complètement. Et autant dire que j’en profitais sacrément ! Je finis mine de déjà bouder, quand elle rit. « Roh ! Vous savez que je vous taquine ! Mais ce n’est pas cuit, ça aurait pu avoir un gout bizarre…Non ? » Je souris en coin et levai les yeux au ciel avant de lui lancer un regard taquin. « Mais non à part si je l’avais raté, non … Enfin je pense. » L’instant d’après, nous préparions le plat ensemble et il se retrouva dans le four, pendant qu’Opaline se chargeait de faire la vaisselle et nettoyer le plan de travail. Pendant ce temps, l’observant en même temps, je lui proposai de tenter de trouver un style qui lui conviendrait, pour redécorer sa chambre. J’avais espoir qu’elle s’y sente enfin, véritablement, chez elle, pour être le plus à l’aise possible. « On peut aller sur le pc ? On pourrait regarder les sites de décorations ou autre pour avoir une idée précise de ce qu’on pourrait faire pour ma chambre ? Si cela vous tente ? » Je souris franchement sans pouvoir m’en empêcher, tant j’étais ravi à l’idée de pouvoir passer un nouveau petit moment avec elle. C’était fou comme j’étais déjà gourmand de ces instants partagés avec elle. « Oui, c’est une excellente idée ! Faisons ça ! Je tenterai de vous conseiller. Je pense … Avoir cerné vote personnalité et vos goûts. » Lui appris-je d’un air taquin, avant de me détourner pour filer dans le bureau. Le temps d’allumer l’ordinateur et Opaline était là, à mes côtés. Je tournai un vague regard vers l’unique siège, avant de la regarder elle. « Installez vous, je vais aller chercher une chaise. » Soufflais-je doucement en me déplaçant, pour lui laisser le champ libre.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyDim 17 Juin - 20:03


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« L’avantage, c’est que j’ai une bibliothèque vraiment garnie ! » Et c’était vrai, j’avais du temps devant moi avant de finir de lire tous les livres… « Quand je partirai pour des raisons professionnelles, tout un week-end, que ferez-vous ? Vous allez rester ici ? Aller chez votre père ? Ou vous voudrez venir avec moi ? Il y aura aussi des semaines entières, parfois … » Surprise de sa demande, je me mis à rougir faiblement. Aller à l’hôtel avec lui ? Voyager pendant qu’il bosse ? Visiter les villes ou les pays ? C’était tentant, terriblement tentant même, mais le fait de lui faire payer deux chambres à chaque fois me gênait plus qu’autre chose ! Mais après tout j’étais sa « femme » alors… « Oh… Je viendrais avec vous si vous me le permettez alors ! ça me sortirait de Paris… Puis rester des semaines toutes seule… non… Mais à une condition ! On ne prend qu’une chambre ! Interdiction de payer une seconde chambre pour moi… enfin, sauf si pendant ces voyages vous… hum… vous voyez quoi… » Marmonnai-je doucement en me demandant s’il en profitait pour voir des femmes. Par la suite, on se mit à parler des courses et de ce que je ne connaissais pas niveau nourriture. Lui disant que je lui ferais une liste pour qu’il achète ce que j’avais envie, il affirmait que je ne le ferais pas. Alors, j’en vins à proposer de venir avec lui pour faire les dites courses. « Ca marche oui ! De toute façon il faudra bien que vous veniez avec moi de temps à autre. Vous avez sans doute besoin de certaines choses pour vous. » De certaines choses pour moi… Oui j’en avais besoin, comme toutes femmes j’avais d’abord besoin de produit féminin, comme les tampons, ou le gel douche et les crèmes pour le corps. Mais aussi de rasoir… quoi que maintenant que je me faisais épiler, j’aurais surement besoin de cire ? À moins qu’il compte me payer une femme à dépoiler tous les mois ? Je n’en savais rien et je n’allais pas en parler maintenant, j’étais encore tout de même embarrassé de parler d’argent avec lui. Même si lui apparemment s’en fichait et n’avait pas l’air de se soucier que je puisse dépenser son argent. Dans un sens c’était gentil de sa part et ça démontrait bien la confiance qu’il avait de moi, mais dans un autre c’était terriblement gênant pour moi. « Oui… Je peux venir faire les courses à chaque fois avec vous ? Sérieusement sortir avec vous ne me gêne pas au contraire, j’adore ! » soufflai-je doucement. Par la suite, alors que nous cuisinions et parlions des soirées mondaines à venir ou certains pourraient me draguer je lui fis comprendre qu’avec ma langue et mon caractère ils comprendraient bien vite que je suis fiancée, mais que s’il voulait lui, draguer, je pourrais aisément comprendre… « Opaline voyons … Je ne vais pas vous emmener dans une telle soirée et vous présenter comme étant ma femme, avant d’aller tenir compagnie à d’autres femmes. Vous pensez vraiment que je suis ce genre d’homme ? »

Rougissant franchement de honte, je baissais la tête en osant plus du tout le regarder. J’avais été idiote d’avoir dit cela. C’était même puéril de ma part. Comme si Robin allait draguer dans ce genre de soirée… Non, il irait draguer dans d’autre genre de soirée, sinon, il ne pourrait pas faire comme si de rien était devant moi. Et je pouvais aisément comprendre. Me grattant la joue, ma peau me piquant tant le sang affluait en moi sous la gêne, je me raclais la gorge tout en fronçant les sourcils. « Non, non, enfin, vous faite ce que vous voulez avec les femmes, je comprends bien que vous ayez des besoins, mais c’est vrai que dans ce genre de soirée… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard faiblement désolé. Par la suite, j’en vins alors à filer me doucher, ayant qu’une envie c’était bien de me doucher et de sentir bon. Quelques minutes après, vêtue d’un simple short de nuit et d’un débardeur, je rejoignis Robin dans la cuisine alors qu’il avait fait la sauce et qu’on la mit sur le plat afin de le mettre à cuir. Après tout nous n’allions pas le regarder et manger autre chose ! La goutant je le taquinais sur le fait qu’elle était bonne même pas cuite, parce que je me doutais bien qu’elle serait quand même meilleure une fois cuite et bien brulante. « Mais non à part si je l’avais raté, non … Enfin je pense. » Levant les yeux au ciel je me mis doucement à rire avant de lui lancer un regard taquin. Il savait parfaitement que je le taquiner, je faisais que cela depuis que je vivais avec lui. Et c’était même terriblement plaisant d’avoir une complicité si forte dès le début. Alors que ça ne faisait qu’une semaine que nous vivions ‘ensemble’ si je puis dire. « Je vous taquine… » soufflai-je doucement avant de parler de ma chambre et de la décoration que nous pourrions y faire. Je proposais donc qu’on aille sur le pc pour voir les décorations sur les sites et se faire une idée de ce que nous pourrions faire. « Oui, c’est une excellente idée ! Faisons ça ! Je tenterai de vous conseiller. Je pense … Avoir cerné vote personnalité et vos goûts. » Rougissant faiblement, me demandant comment il avait pu cerner mes gouts en si peu de temps, je passais faiblement ma main dans mes cheveux avant de le suivre dans son bureau. Le temps que j’arrive il avait déjà allumé l’ordinateur. « Installez-vous, je vais aller chercher une chaise. » Fronçant les sourcils, je regardais le siège avant de poser lentement mes mains sur son torse pour le pousser et le faire s’assoir dessus. A deux dessus nous allions tenir tout de même ! Sans rien dire, je m’installais sur ses jambes écartant les miennes pour les passer de part et d’autre des siennes en me penchant vers le bureau pour me tenir. « Ne vous tracassez pas, une chaise suffit, sauf si vous me trouvez trop lourde ? » Demandai-je doucement en me tournant vers lui, pour lui lancer un regard quelque peu taquin. M’installant confortablement sur lui, mes fesses sur le haut de ses cuisses je calais mon dos contre son torse en regardant l’ordinateur attendant qu’il s’allume complètement. « Vous avez prévu de faire quoi ce week-end ? » demandai-je doucement alors que je posais mes mains lentement sur ses genoux les lui massant faiblement en même temps.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyJeu 28 Juin - 18:48

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Alors que j’étais plus ou moins en train de discuter avec Opaline, me vint à l’esprit, le fait que j’allais parfois devoir m’éloigner pour des raisons professionnelles. Parfois pour des semaines entières. Et j’étais surpris de réaliser que l’idée d’être séparé d’elle autant de temps, ne me plaisait pas franchement. Pas du tout même ! Je m’étais déjà beaucoup trop attaché à elle, pour pouvoir m’éloigner autant de temps et ne plus la voir pendant une semaine entière et parfois plus. Raison pou laquelle je finis par lui proposer sans trop hésiter, de venir à l’hôtel avec moi. Elle pourrait tout à fait trouver de quoi faire en journée, quand moi-même je ne serais pas là. Je fronçai les sourcils quand elle rougit et la regardai sans trop comprendre ce qui pouvait bien lui passer par la tête. L’idée lui faisait-elle peur ? C’était tout de même étrange. A moins que je n’aie dis une bêtise ? Tout de même pas … Je m’en serais quand même rendu compte. Du moins, je voulais sincèrement le croire. « Oh… Je viendrais avec vous si vous me le permettez alors ! ça me sortirait de Paris… Puis rester des semaines toutes seule… non… Mais à une condition ! On ne prend qu’une chambre ! Interdiction de payer une seconde chambre pour moi… enfin, sauf si pendant ces voyages vous… hum… vous voyez quoi… » De surprise, j’écarquillai les yeux et lui lançai un regard totalement sonné et abasourdi. Que s’imaginait-elle donc ? Que j’allais profiter des éloignements du à mon emploi, pour me … Soulager ? Certes, le sexe ne faisait pas parti du contrat du tout. Par conséquent, elle était en droit de se demander comment j’allais bien pouvoir faire pou ne pas oublier mes besoins d’homme. Elle ignorait que je n’étais pas du tout accro à … Cela. Et que par conséquent, je n’avais pas besoin de coucher tous les deux ou trois mois, par exemple, contrairement à certains. Même s’il était vrai que je n’avais pas encore envisagé le futur plus éloigné, quand les besoins seraient finalement bien présents et même décuplés par sa présence sous le même toit que moi … Parce qu’il ne fallait pas être un génie pour voir qu’elle était belle, désirable et diablement tentante ! Et moi, je n’étais qu’un homme après tout. « Opaline … Je vais vous emmener dans ces voyages d’affaire, en tant que ma future épouse. Ce qui inclut le fait que nous partagerons la même chambre. En ce qui concerne … Le reste … Ne vous posez pas de question d’accord ? Je ne vous aurez pas proposé de venir avec moi, si c’était pour faire chambre à part et pouvoir … Coucher avec une autre dans ma chambre. » Lui fis-je remarquer sur un ton calme et doux. Je n’étais pas encore capable de lui dire comment j’allais bien pouvoir faire pour me priver de sexe. Mais dans l’immédiat, tout ce que je savais, c’était que je ne comptais pas coucher avec une femme alors que j’étais fiancé à elle. Et que dans un même temps, je ne comptais pas profiter de ce mariage à venir, pour coucher avec elle. C’était étrange, je n’en doutais pas. Mais c’était ainsi. Je faisais du mieux que je pouvais après tout.

Nous parlâmes ensuite de courses et je lui fis remarquer qu’elle allait bien devoir m’accompagner. Après tout, je ne savais pas tout ce dont elle avait besoin et je ne doutais pas que certaines choses ne pouvaient être achetées que par elle et non pas par moi. Je me voyais mal lui acheter des tampons ou serviettes hygiéniques. « Oui… Je peux venir faire les courses à chaque fois avec vous ? Sérieusement sortir avec vous ne me gêne pas au contraire, j’adore ! » Je souris en coin et hochai la tête. Le fait qu’elle puisse m’accompagner durant les courses, était loin d’être pour me déplaire à moi aussi. Tout au contraire même. Elle était de très agréable compagnie et être avec elle ailleurs que dans cet appartement, même si ce n’était que pour faire les courses, ça ne pourrait jamais me déplaire. « Bien sûr oui ! J’en serais même heureux ! » Lui répondis-je sans tarder, sur un ton on ne peut plus heureux et emballé pou le coup. Comment ne pas vouloir faire les courses avec elle, alors que j’adorais passer du temps avec elle ? Et puis faire les courses, faisait très couple en mon sens … Et ça, c’était un bonus dont je n’avais pas envie de me passer. Par la suite, alors que nous cuisinions ensemble, avec grand plaisir, je fus choqué par les pensées qui lui passaient en tête. Comment pouvait-elle croire que j’allais draguer d’autres femmes, pendant les soirées mondaines à venir, alors qu’elle serait avec moi, en tant que ma fiancée ? Surpris qu’elle pense cela de moi, je lui fis remarquer que c’était impossible et que ça n’arriverait pas. Je la regardai baisser la tête, le visage rouge écarlate. « Non, non, enfin, vous faite ce que vous voulez avec les femmes, je comprends bien que vous ayez des besoins, mais c’est vrai que dans ce genre de soirée… » Je soupirai doucement devant son regard désolé et vins poser une main sur sa joue, avec douceur, pour la forcer à me regarder. « Je vous l’ai dis … Je ne veux pas que vous vous posiez la moindre question sur ce point, d’accord ? Vous ne subirez jamais la honte de passer pour la fiancée ou épouse trompée. C’est la seule chose à laquelle vous devez penser. On est d’accord ? » Lui demandai-je sur un ton totalement attendri, avant que je ne me penche pour déposer un tendre baiser sur son front, le sourire aux lèvres. Quand le repas fut presque terminé, je laissai la jeune femme s’en aller pour pendre une douche et se changer. De mon côté, je préparai la sauce avant d’aller moi-même troquer ma tenue de travail, pour une bien plus décontractée. A son retour, elle goûta la sauce et sembla me taquiner, bien que je pensai qu’elle était sérieuse. « Je vous taquine… » Nez plissé, je finis par rire doucement en levant vaguement les yeux au ciel. « Comme … toujours ou presque ! » Lâchai-je alors, sur un ton clairement amusé pou le coup. C’était ce que j’aimais déjà tant dans notre relation. Cette complicité qui ne faisait que grandir jour après jour, entre nous.

Pendant que le plat était au four, je lui proposai de trouver une autre activité, pour faire passer le temps. Et parler de la décoration nouvelle, de sa chambre, semblait être une excellente idée. Raison pour laquelle nous filâmes sans tarder, dans le bureau, devant mon pc. Je l’invitai à s’installer sur l’unique siège du bureau, le temps que j’aille chercher une chaise. Mais alors que je m’apprêtais à m’éloigner pour lui laisser la place, elle posa ses mains sur mon torse et me poussa doucement, pour m’inciter à m’asseoir. Ce que je fis sans broncher en lui lançant un regard tout de même légèrement surpris. Une fois que j’eus pris place, elle vint s’asseoir sur moi en passant ses jambes de part et d’autre des miennes et se penchant pour s’installer contre le bureau. Surpris et abasourdi par cette soudaine proximité, je la laissai faire en baissant un involontaire regard en direction de ses fesses, qui se trouvaient non loin de mon entre jambe. Ne surtout pas laisser passer la moindre petite pensée torride et tournée vers son corps ! « Ne vous tracassez pas, une chaise suffit, sauf si vous me trouvez trop lourde ? » Je relevai instantanément la tête quand elle se tourna vers moi et tenta de ne rien laisser transparaître, bien que je me faisais la sensation d’être un gamin qui venait d’être prit la main dans le sac. « Lourde ? Vous ? Vous êtes un poids plume ! » Lui fis-je remarquer sur un ton taquin, en lui adressant un sourire totalement enfantin pour le coup. Je me figeai fortement quand elle se mit à gigoter sur moi, pour loger ses fesses sur le haut de mes cuisses et caler son dos contre mon torse. Je soupirai doucement et fini par prendre sur moi pour ne pas perdre la tête. J’enroulai un bras autour de sa taille et vins poser mon menton sur son épaule, pour regarder l’ordinateur qui terminait de s’allumer. « Vous avez prévu de faire quoi ce week-end ? » Je soupirai à nouveau, plus de bien être qu’autre chose et fermai les yeux un moment. Lutter contre l’envie d’embrasser et mordiller sa peau, était douloureux et presque intenable. Pourtant j’étais plus fort que mon envie. Dans l’immédiat du moins. « Les courses et le ménage samedi. Et dimanche, on peut trouver un truc à faire ? Histoire de sortir un peu. Un pique nique, un restaurant, un cinéma … Ou même sortir de Paris et aller un peu plus loin. Quelque chose vous tente ? » Lui demandais-je d’une voix douce, avant de poser ma main sur la souris de l’ordinateur, pour ouvrir le navigateur puis un site de décors chic et très moderne. Je fis mine de me concentrer sur cette tâche, pour ne pas penser à ce qui me tentait moi. A savoir, elle. STOP ! Son corps … STOP ! Je serrai les dents et resserrai mon étreinte autour de sa taille, sans même y penser ni m’en rendre compte. « Vous savez déjà ce que vous désirez plus ou moins ? » Demandai-je alors sur un ton plus doux et plus caressant, que je ne l’avais initialement prévu. Ne pas penser au double sens de ma phrase … !
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyMer 4 Juil - 18:14


₪ LA CUISINE ÇA RAPPROCHE.


Robin & Opaline



« Opaline … Je vais vous emmener dans ces voyages d’affaire, en tant que ma future épouse. Ce qui inclut le fait que nous partagerons la même chambre. En ce qui concerne … Le reste … Ne vous posez pas de question d’accord ? Je ne vous aurez pas proposé de venir avec moi, si c’était pour faire chambre à part et pouvoir … Coucher avec une autre dans ma chambre. » Rougissant faiblement, je le regardais longuement avant de passer faiblement un bras autour de sa nuque. Je me sentais de plus en plus à l’aise avec lui, comme si le fait de se rapprocher autant été permis et j’avais bien l’impression que dans un sens ça l’était. J’étais aux anges rien que d’y penser. « Vous coucherez avec moi dans notre chambre ? » Demandai-je d’un ton des plus sérieux avant de rougir avec violence et cacher mon visage dans son torse. « Pardon ! Vous avez tendu la perche j’ai voulu poser la question, pardon pour la gêne… » soufflai-je doucement en raclant lentement ma gorge, l’air de rien. Par la suite, on se mit à parler des courses et surtout de ce qui me plairait de manger ou autres, lui proposant de lui faire une liste, il ne me crut pas, alors je lui avouais que je viendrais faire les courses avec lui. « Bien sûr oui ! J’en serais même heureux ! » Le sourire aux lèvres, je le regardais, d’un regard pétillant et presque amoureux avant de sourire en coin. J’aimais ! J’aimais nos rapprochements. Je savais que si… si l’on n’avait pas eu ce contrat entre nous, nous ferions peut être autre chose, nous serions déjà un vrai couple ? Ou nous ferions des sorties pour le devenir. Mais ce contrat qui nous lié nous intimidé tous les deux dans un sens… Par la suite en cuisinant on se mit à parler des soirées mondaines auxquelles je serais conviée et j’en vins à lui dire qu’il pourrait faire ce que bon lui voulait. Je n’allais pas… le priver non ? « Je vous l’ai dit … Je ne veux pas que vous vous posiez la moindre question sur ce point, d’accord ? Vous ne subirez jamais la honte de passer pour la fiancée ou épouse trompée. C’est la seule chose à laquelle vous devez penser. On est d’accord ? » Le regardant de façon hésitante, je déglutis longuement en me mordillant alors les lèvres. Je voulais bien ne pas y penser, mais il était un homme, et un homme restait un homme… Un homme avait toujours besoin de sexe, c’était limite vital c’était quelque chose de nécessaire, il n’allait pas rester toute notre vie… Avec sa main droite, ou gauche… a… brrr ! Je me sentirais coupable de le priver autant… Je me sentais déjà coupable à vrai dire… « Oui, oui, je veux bien Robin mais… Je sais que je ne subirais pas de honte mais… Hum, il vous faut bien assouvir… Vos besoins non ? Je veux dire… » Rougissant de plus belle, je mis fin à ma phrase sans plus savoir quoi dire avant de me mordre l’intérieur de mes joues. Par la suite, je filais prendre une douche, et revint vêtu d’un short et d’un débardeur. Finissant le plat et goutant sa sauce, je le taquinais de plus belle comme à mon habitude, avant de le lui faire remarquer. « Comme … toujours ou presque ! » Lui tirant la langue, je me mis doucement à rire avant de lever vaguement les yeux au ciel. J’aimais le taquiner ! Ce n’était pas de ma faute… C’était plaisant et j’adorais rire avec lui… C’était un fait. Par la suite, on se mit à parler de ma chambre et nous nous mettions d’accord, pendant que le plat cuisait, d’aller voir des sites de déco afin de se mettre d’accord pour refaire ma chambre.

Allant dans son bureau il me proposa de m’installer sur son fauteuil pour aller chercher une chaise ailleurs. Ne le laissant pas faire, je le poussais doucement sur son dit siège avant de m’installer sur ses cuisses avec aisance en me collant bien à lui avant de lui demander si je n’étais pas trop lourde. En quel cas, oui, j’irais chercher une chaise… « Lourde ? Vous ? Vous êtes un poids plume ! » Rougissant faiblement, je lui lançais un regard timide et heureux avant de lui voler un baiser sur la joue en soupirant faiblement. « Merci… »[/color] marmonnai-je doucement avant de retourner mon attention à l’ordinateur. J’aimais déjà lui plaire, c’était un fait. Par la suite, je lui demandais donc ce qu’il avait prévu de faire ce week-end. Je le sentis se détendre sous moi, son bras passant autour de mon ventre son menton lui, se posant sur mon épaule. J’aimais terriblement nos rapprochements. J’avais envie de l’embrasser… « Les courses et le ménage samedi. Et dimanche, on peut trouver un truc à faire ? Histoire de sortir un peu. Un pique-nique, un restaurant, un cinéma … Ou même sortir de Paris et aller un peu plus loin. Quelque chose vous tente ? » Me mordillant lentement les lèvres, j’avais comme l’impression, oui, qu’il essayait de cacher un truc mais quoi ? Peut-être le fait que je sois sur lui le rendait toute chose ? Oui c’était surement cela et ça me plaisait bien de le savoir tout perdu, ça prouvait tout de même que je lui faisais un effet fou. Passant brièvement le bout de ma langue entre mes lèvres, pour les humidifier, je soupirais avant de me caler un peu plus contre lui, collant alors mon dos à son torse. J’étais bien contre son corps, j’avais l’impression d’être un petit bébé. « Je viendrais avec vous faire les courses samedi, et je vous aiderai pour le ménage. Pour dimanche… ça vous dit de sortir de Paris ? On pourrait aller se trouver une sorte d’endroit vert, là où la pollution n’est pas ? Un lac, un pique-nique, une baignade ? Un moment juste nous deux on a encore besoin d’apprendre à se connaitre… » murmurai-je doucement, comme pour rendre la conversation plus intime et plus intense. Le voyant bouger la souris de l’ordinateur, je le suivais du regard le sourire aux lèvres. C’était encore tout nouveau pour moi et j’étais fasciné devant ce phénomène, vraiment. Regardant le site de décoration, je sentis sa main sur ma taille se resserrer vivement, créant en moi un frisson. Une envie. Une pulsion… J’avais envie de lui tout à coup. Déglutissant faiblement, je me raclais doucement la gorge l’air de rien. « Vous savez déjà ce que vous désirez plus ou moins ? » Le son de sa voix me fit frémir de tout mon long. J’avais l’impression de sentir tous les moindres poils de mon corps se redresser en alerte, comme un signe distinct qui me disait. Sexe, sexe, et sexe. Oh… je n’avais jamais réellement connu cette sensation. La curiosité de faire l’amour oui. Mais après le désir… Jamais. J’étais trop bourré les autres fois pour savoir si j’avais eu envie ou non. Posant lentement ma main sur la sienne, j’entrelaçais nos doigts me calant un peu mieux contre lui. « J’aimerai si c’est possible une chambre plutôt clair et foncé à la fois, dans les tons marrons, chocolat, crème, vous voyez le genre ? Je veux quelque chose de soft, qui aille avec le reste de l’appartement. Mais je ne veux pas non plus trop vous ruiner… »[/color] Marmonnai-je doucement en plissant alors le nez rien qu’à l’idée qu’il allait encore dépenser de l’argent pour moi. Ça m’énervait beaucoup ce plan-là, mais je n’avais pas mon mot à dire et je devrais m’y faire. Une fois marié, je toucherai de l’argent tous les mois. Son argent… Posant ma main libre sur la sienne celle qui tient la souris, je le fis lentement bouger pour filer dans les décorations dont je parlais avant de cliquer dessus et sourire. N’enlevant pas la main pour autant, caressant celle-ci du bout de mes doigts, je me redressais faiblement avant de soupirer. « Et vous ? Dites-moi ce que vous verriez ? »
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyVen 13 Juil - 11:18

Rebel Rebel by Iggy Pop & Lenny Kravitz on Grooveshark

les opposés s'attirent



Je souris en coin quand Opaline enroula un bras autour de ma nuque et la laissai évidemment faire, sans broncher. Pourquoi l’aurais-je repoussé alors que j’aimais de plus en plus nos rapprochements ? « Vous coucherez avec moi dans notre chambre ? » Choqué, je me figeai, reculai le visage et lui lançai un regard pour le moins perturbé. Si j’allais coucher avec elle ? Est-ce qu’elle entendait par « coucher », le fait de dormir dans la même chambre ? Ou le fait de … Eh bien de faire l’amour, de coucher ensemble ? C’était forcément la première option ! C’étaient mes envies à moi, qui parlaient, quand je pensais à coucher avec elle. C’était parfaitement évident ! Je me sentis stupide pour le coup, au point de rougir franchement et d’entrouvrir puis refermer la bouche à plusieurs reprises, comme incapable de parler ou simplement trouver les mots adéquates, pour lui expliquer. Mais pour lui expliquer quoi ? J’étais assez perturbé pour le coup, je ne pouvais pas le nier. Tout ce que je savais, c’était que je n’étais même pas certain qu’elle puisse penser à … Ca ! Tout simplement … Je fronçai les sourcils quand elle vint cacher son visage dans mon torse. Avait-elle tout juste réalisé la bêtise de sa question ? Il était plus que temps, en effet. « Pardon ! Vous avez tendu la perche j’ai voulu poser la question, pardon pour la gêne… » Je plissai le nez avant de sourire faiblement en coin, presque malgré moi. Cette femme avait le don de m’attendrir comme personne. Souriant toujours quelque peu, je vins enfouir mon visage dans ses cheveux encore enfarinés, sans pouvoir m’en empêcher. Malgré la fine poudre blanche, ses cheveux sentaient toujours son shampoing au parfum entêtant et plaisant. Je la pris doucement dans mes bras, pour la bercer avec lenteur, sans vraiment y réfléchir. « Si par ‘coucher’ vous entendez ‘dormir’ … Alors oui … Nous allons coucher dans la même chambre. » Répondis-je finalement, l’air de rien. J’étais peu désireux de faire empirer ou simplement durer, la gêne qui avait été causé par le sous entendu qui n’en n’était même plus un, de la jeune femme. Changeant de sujet alors que nous cuisions ensemble, pour préparer un plat de lasagne, il fut question des soirées mondaines auxquelles j’allais devoir l’entrainer. Que l’idée lui plaise ou non. Et je fus pour le moins choqué, qu’elle s’imagine que je puisse vouloir trouver une femme avec laquelle coucher, lors d’une de ces soirées, alors qu’elle serait avec moi. Ne venais-je pas tout juste de lui faire comprendre que quand je la présenterai comme étant ma fiancée, puis épouse, je ne lui ferais jamais un tel déshonneur ? C’était assez vexant, qu’elle puisse me penser capable d’une telle chose. Mais plutôt que de le lui reprocher, je finis par lui rappeler qu’elle n’aurait jamais à supporter de passer pour une femme trompée par son époux. Je ne voulais pas qu’elle se pose plus de question que ça.

« Oui, oui, je veux bien Robin mais… Je sais que je ne subirais pas de honte mais… Hum, il vous faut bien assouvir… Vos besoins non ? Je veux dire… » Je détournai le regard en me sentant rougir de plus bel. Pour quelle raison éprouvait-elle donc ce besoin de parler de cela ? Pourquoi insistait-elle autant là-dessus ? J’aurais aimé qu’elle se contente simplement de mon « ne vous posez pas de question ». Mais apparemment, c’était un peu trop lui demander. Je soupirai doucement et me forçai à reposer le regard sur elle. « Opaline … Ne vous inquiétez pas pour moi, ok ? Je vous ais proposé ce mariage en sachant parfaitement tout ce que ça impliquait. Et ça … Chacun est libre de ses faits et gestes tant que personne n’est au courant. Ca vaut aussi pour vous ! » Est-ce que j’étais en train de l’inciter à aller coucher avec qui bon lui semblait ? Oui … Mais en mon fort intérieur, je priais pour qu’elle n’en fasse rien. La seule idée qu’un homme puisse poser ses mains sur elle et lui faire l’amour alors que moi-même je n’aurais jamais un tel droit sur elle, me faisait horreur. Bon sang, je me prenais un peu trop au jeu. Et ce n’était clairement pas une chose que j’étais autorisé à faire. Alors je soupirai un bon coup et affichai un sourire que j’étais loin d’éprouver l’envie d’afficher pourtant. Nous terminâmes la préparation du plat de lasagne, avec une courte pause le temps qu’elle se douche et se change et que moi-même, j’enfile une tenue plus décontractée. Après quoi, nous nous rendîmes dans le bureau, dans le but de trouver la future décoration de sa chambre. Alors que j’allais pour chercher une autre chaise, elle me poussa dans le siège qui se trouvait là et vint s’asseoir sur moi, à ma plus grande surprise mais surtout, à mon plus grand plaisir. Je la taquinai sur le fait qu’elle était un poids plume, quand elle sembla en douter. Je me figeai faiblement quand elle tourna un regard timide vers moi, les joues rouges écarlates. Avait-elle conscience du fait qu’elle était vraiment craquante à souhait, quand elle semblait si hésitante et si timide ? Je rêvais de prendre son visage entre mes mains et de l’embrasser avec douceur. Mais au lieu de cela … Je ne bronchai pas quand elle vint déposer un lent baiser sur ma joue. Résister ! « Merci… » Je souris en coin et la regardai de façon attendrie, avant de détourner le regard pour ne pas craquer pour de bon. Peu à peu, alors que nous commencions à nous rendre sur un bon site de décoration intérieure, je vins doucement me coller à elle. J’enroulai un bras autour de sa taille et vins déposer, tout naturellement, mon menton sur son épaule, pour regarder l’ordinateur. Nous parlâmes alors du programme pour le week-end à venir. Les courses devaient se faire le samedi, obligatoirement. Je soupirai d’aise quand elle se blottit plus encore, contre moi. Son dos contre mon torse, je la laissai faire sans broncher, me contentant de la serrer contre moi avec tendresse. Plus détendu que jamais, j’avais l’envie folle, de la garder ainsi contre moi, simplement pour profiter de ses câlins et même, m’endormir dans ses bras. Juste … Cette étreinte, ses bras, son corps contre le mien … Un besoin de tendresse tout simple et sans la moindre arrière pensée. Enfin dans l’immédiat, je ne tenais pas à penser au reste. « Je viendrais avec vous faire les courses samedi, et je vous aiderai pour le ménage. Pour dimanche… ça vous dit de sortir de Paris ? On pourrait aller se trouver une sorte d’endroit vert, là où la pollution n’est pas ? Un lac, un pique-nique, une baignade ? Un moment juste nous deux on a encore besoin d’apprendre à se connaitre… »

Je souris en coin et hochai lentement la tête, sans la regarder. Cette idée me plaisait bien. J’avais envie de pique-niquer avec elle au bord d’un lac. Passer notre temps à manger, nous baigner, nous prélasser au soleil et même, dormir l’un contre l’autre. Besoin de discuter avec elle tout simplement et de passer du temps en sa compagnie. D’agréables moments, je n’en doutais pas. Comme tous ceux que nous passions ensemble, en clair. « Un pique-nique au bord d’un lac ? On peut faire ça ! On achètera de quoi manger samedi et ne pas nous embêter à cuisiner pour ce pique-nique. Cent pour cent détente. On est d’accord ? » Lui demandai-je d’une voix douce, incapable de me départir d’un véritable sourire heureux, pour le coup. Je ne pouvais pas cacher combien je me sentais presque euphorique, devant ce merveilleux projet. Sans vraiment réfléchir, je resserrai l’étreinte de mon bras autour de sa taille, alors que je lui demandais d’une voix douce et caressante, si elle savait ce qu’elle désirait. Je parlais, bien entendu, de la décoration de sa chambre. Et non pas d’autre chose. Surtout pas d’autre chose … Ne plus y penser, surtout ! Je pus sentir son corps frémir contre le mien, ce qui eut le don de me faire crisper les mâchoires et me figer faiblement. J’avais l’impression de lui faire de l’effet et c’était pour le moins dérangeant. Dans le sens où elle m’en faisait elle-même et où nous ne devions surtout pas coucher ensemble. Si nous venions à faire cela, nous prenions le risque de tout foutre en l’air. Autant notre amitié naissante, que ce mariage qui devait rester faux. Pourquoi ? Parce que si nous venions à donner une chance à un éventuel couple entre nous, arriverait forcément le moment où il aurait une fin. Or, je ne désirais pas que ce soit le cas de mon mariage. Mais dans le fond, il était inutile de penser à tout cela. Je devais simplement me faire des films. Des films merveilleux, certes. Mais des films quand même ! Elle ne pouvait pas avoir envie de moi, comme j’avais moi-même envie d’elle. C’était tout simplement impossible, bien sûr. Doux fantasme … Je me mordillai faiblement la lèvre inférieure, quand je sentis sa main se poser sur la mienne, pour entrelacer lentement nos doigts. Je réprimai un frisson de bien être et me forçai à concentrer mon regard et toute mon attention, sur l’écran d’ordinateur devant nous. « J’aimerai si c’est possible une chambre plutôt clair et foncé à la fois, dans les tons marrons, chocolat, crème, vous voyez le genre ? Je veux quelque chose de soft, qui aille avec le reste de l’appartement. Mais je ne veux pas non plus trop vous ruiner… » Je levai les yeux au ciel et souris franchement, presque malgré moi. Elle pensait constamment à mon argent. Mais c’était loin d’être de la même façon que les femmes ordinaires. Certaines ne pensaient qu’à ça et ne s’intéressaient qu’à mon compte en banque. Alors qu’elle … Elle, elle culpabilisait dès que je dépensais pour elle et semblait prête à tout, pour que je limite les « dégâts ».

« Opaline ! Considérez que c’est un cadeau de bienvenue d’accord ? Et pitié, arrêtez de vous inquiéter pour l’argent que je peux dépenser pour vous. C’est la moindre des choses compte tenu du contrat que je vous propose. Et ça me fait plaisir de faire toutes ces petites choses pour vous. » Lui rappelai-je d’une voix douce. Je redressai ma main pour pouvoir pleinement entremêler nos doigts et la serrai avec douceur. « Même si, pour être honnête … Votre manque d’intérêt pour mon argent, me plait beaucoup. » Ajoutai-je l’air de rien, toujours aussi souriant. Je fronçai les sourcils quand sa main libre se posa sur la mienne, qui tenait la souris. Quittant l’ordinateur du regard, j’observai sa main sur la mienne et frissonnai faiblement quand elle entreprit de me caresser avec douceur. A chaque fois que je tentais de penser à autre chose qu’au désir qu’elle suscitait chez moi, elle trouvait un moyen de l’exacerber. J’allais finir par croire qu’elle le faisait exprès. « Et vous ? Dites-moi ce que vous verriez ? » Je du me forcer pour retomber sur terre et me concentrer sur sa question. Ce que je verrais ? Elle parlait de la chambre. Oui, la chambre, donc … Je fronçai les sourcils et tournai le regard vers elle. Sans trop y réfléchir, je parcourus son visage aux traits fins et parfaitement dessinés, pour tenter de réfléchir à la question. Que voyais-je ? Pas la moindre idée. Ah si, pardon … Revenir sur terre ! Je reposai le regard sur l’écran et déplaçai la souris pour désigner l’un des styles de décoration. « Ce genre là. Quelque chose de chaud, de chaleureux … Des couleurs douces quand même, aussi. Des meubles en bois … » Des draps de soie. Woaw, stop. Ne pas penser à son lit. Enfin, si, il allait bien en être question tôt ou tard. Mais je ne devais pas l’imaginer, elle, dans son lit. Nue dans des draps de soie … Je tournai le regard vers elle et me passai la langue entre les lèvres, sans vraiment y penser. Sourcils froncés, je finis par soupirer faiblement pour tenter de retrouver une certaine contenance. « On devrait commencer samedi pour ça aussi, non ? Il faudrait qu’on demande de l’aide pour déménager les meubles et tout ça … »
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyLun 16 Juil - 18:41


₪ LA CUISINE ÇA RAPPROCHE.


Robin & Opaline



Être avec Robin, parler de notre semaine à venir et le fait qu’il puisse me prendre dans ses bras et enfouir son visage dans mes cheveux me rendait folle. J’avais une folle envie de l’embrasser. Le laissant me bercer, je vins enfouir mon visage dans son cou me collant plus contre lui avant de soupirer faiblement. « Si par ‘coucher’ vous entendez ‘dormir’ … Alors oui … Nous allons coucher dans la même chambre. » Inspirant profondément son odeur, je le serrais vivement contre moi avant de, sans pouvoir m’en empêcher, mordre la peau de son cou avant de rire faiblement. J’avais une vision en tête… Mais mieux valait s’abstenir. « Oui, dormir… Quoi d’autre voyons ? Nous sommes de sages enfants ! J’espère que vous ne ronflez pas et ne prenez pas toute la place ! » soufflai-je d’une voix taquine avant de lui pincer quelque peu la taille. J’aimais, j’adorais atrocement sa façon d’être avec moi, de me pouponner, de s’occuper de moi, c’était si nouveau… Par la suite, on se mit à faire cuir la sauce alors qu’on parlait de soirée mondaine j’en vins à parler sexe et du fait que c’était un homme. Par conséquent, il avait donc des besoins à assouvir… « Opaline … Ne vous inquiétez pas pour moi, ok ? Je vous ai proposé ce mariage en sachant parfaitement tout ce que ça impliquait. Et ça … Chacun est libre de ses faits et gestes tant que personne n’est au courant. Ça vaut aussi pour vous ! » Rougissant violemment, je me sentis mal à l’aise. M’incitait-il à coucher avec des hommes ? Est-ce qu’il me faisait un message plus ou moins clair là ? J’en avais un peu l’impression. Raclant faiblement ma gorge, je ne savais pas quoi dire pour le coup. Mais il était clair que je ne coucherais pas avec des hommes, d’une part car j’étais loin d’être une fille accro au sexe, et deux car le seul que je puisse désirer c’était lui. Et c’était bien le premier d’ailleurs… Posant lentement ma main sur sa joue je plongeais mon regard dans le sien avant de sourire en coin. « Robin ? Vous n’avez pas de souci à vous faire pour ça… Enfin, pour moi… Je ne suis pas le genre de fille a … euh coucher pour coucher… Enfin, je suis… Fin, ce n’est pas mon truc le sexe… Fin… vous voyez quoi… Ce n’est pas vital hm… » marmonnai-je faiblement avant de détourner le regard. Pour lui ça l’était peut-être… Et il couchait souvent… Je ne devais pas y penser, mais il était clair, que je ne voulais pas savoir quand a se produisait… Berk ! Une fois la cuisine faite, je filais me doucher, avant de revenir habillé de mon pyjama, lui-même changé, avant que l’on ne file dans son bureau pour s’occuper de ma chambre. Le poussant sur sa chaise, je m’installais sur ses cuisses, sentant alors la tension plus ou moins palpable avant de parler de ce week-end et de ce que l’on pourrait faire. Je proposais donc, un pique-nique, en bord de lac. « Un pique-nique au bord d’un lac ? On peut faire ça ! On achètera de quoi manger samedi et ne pas nous embêter à cuisiner pour ce pique-nique. Cent pour cent détente. On est d’accord ? »

Il me tardait déjà… Dans un sens j’avais envie d’être allongée sur l’herbe, sentir son corps contre le mien, mes yeux fermaient, profiter de ce moment me baigner, nager… Depuis quand je n’avais pas pris de bains ? J’allais rarement à la piscine municipale… J’avais dû y aller toute jeune pour apprendre à nager et après… Ben le néant. Et si je ne savais plus nager hein ? Non, c’est comme le vélo ça ne s’oublie pas ce genre de chose… Je l’espérais sincèrement d’ailleurs… Mais dans tous les cas, je voulais passer ce moment avec lui et profiter au maximum ! Voir sa plastique comme dirait les jeunes de nos jours ! J’étais même sûre que le petit me cachait pas mal de chose, il devait être bien foutu… Je rêvais de le voir… Nu. Bon ok, c’est surement le rêve de toute femme qui désire un homme… Mais lui, j’avais bien envie de le voir nu, pas forcément pour faire l’amour, mais juste nu. Honteuse de cette pensée, je détournais le regard en me sentant faiblement rougir. « Si vous voulez ! Mais je veux des trucs bien gras ! Et des cornichons, hein qu’on achètera des cornichons ? Des qui pique bien là, j’adore, ça me pique et je kiffouille ! Oh ouais… En fait on va manger comme je mange chez moi ! Vous verrez c’est top le gras et les trucs tout prêt ! » soufflai-je en me tapant le bide comme si on y était déjà. Non pas que sa nourriture me gonfle ou autre, mais c’était plus le fait de remanger bien gras, comme avant, ça me manquait parfois, mais bon j’aimais tout aussi bien manger sainement. Me collant un peu plus contre lui, je le sentis resserrer sa main sur ma taille me faisant faiblement frémir, alors que nous parlions de ma chambre. Je ne pus m’empêcher de dire que je ne voulais pas non plus le ruiner alors nous prendrions le moins cher… Je ne voulais pas non plus trop abuser… « Opaline ! Considérez que c’est un cadeau de bienvenue d’accord ? Et pitié, arrêtez de vous inquiéter pour l’argent que je peux dépenser pour vous. C’est la moindre des choses compte tenu du contrat que je vous propose. Et ça me fait plaisir de faire toutes ces petites choses pour vous. » Robin avait le cœur sur la main, il n’y avait pas à dire pour cela ! Il était d’une nature très généreuse, et il devait surement aider beaucoup de monde, du moins ceux avec qui il entretenait une relation plus ou moins proche. C’était une qualité comme un défaut, on savait qu’il y avait toujours des profiteurs, mais je faisais déjà confiance à mon futur cher et tendre pour ne pas se faire avoir deux fois. Il était réfléchit et lucide, je savais qu’il savait ce qu’il faisait et que je n’aurais pas à le modérer sur ce genre de chose plus tard. Même si c’était un faux mariage, je n’allais pas pour autant me désintéresser de lui au contraire, je jouerais mon rôle de femme en entier. Sauf sexuellement. « Même si, pour être honnête … Votre manque d’intérêt pour mon argent, me plait beaucoup. » riant doucement, je lui lançais un regard attendri et taquin pour le coup. Qu’il était mignon et adorable. Me penchant pour déposer un faible baiser sur son front, je soupirais quelque peu avant de reculer pour plonger mon regard dans le sien, si envoutant à souhait. Si délectable.

« Robin… Vous auriez pu être pauvre que j’aurais dit oui, vous savez ? Je veux juste que vous le sachiez, je n’ai pas accepté de vous épouser pour votre argent mais plus, parce que vous êtes quelqu’un de doux, de gentil, tendre et respectable et je me sens bien à vos côté. Vous êtes déjà un très bon ami…Et là je parle bien français je crois… alors bon voyez comme je m’implique… Mais je n’ai pas l’habitude du... Euh… Luxe ? » Marmonnais-je doucement avant de soupirer quelques peu et détourner le regard. Par la suite, parlant de la chambre, et du décor que je voulais, je posais lentement ma main sur la sienne, tenant la souris avec lui pour lui montrer le genre de décor que je voulais avant de sourire en coin, le sentant se rapprocher de moi, pour mieux tenir mes mains. On aurait pu croire à un couple, mais malheureusement, nous étions tout sauf un couple. Je ne le connaissais que depuis quelques jours et pourtant quelque chose tiraillait ma poitrine me faisant comprendre que j’avais des sentiments naissant pour lui. Etait-ce un coup de foudre ? J’étais un peu perdu et pour le moment je préférais ne pas y penser et laisser le temps faire. « Ce genre-là. Quelque chose de chaud, de chaleureux … Des couleurs douces quand même, aussi. Des meubles en bois … » Fixant l’ordinateur, je regardais la photo en souriant en coin. Ce genre de design me plaisait bien même ! Et il me tardait déjà de me mettre au boulot pour refaire alors ma chambre. Est-ce qu’il m’aiderait d’ailleurs ? Je l’espérais dans un sens, je ne voulais pas que ça nous sépare et que je ne puisse plus trop le voir de par la faute de la dite chambre. Me sentant observée, je tournais faiblement le regard vers lui avant de le voir se lécher les lèvres. Mon cœur s’arrêta sur le coup. Cette petite langue me donnait bien envie. Rougissant faiblement, je relevais le regard vers lui avant de détourner mon visage vers l’écran du pc. Non pas que j’étais gênée… Mais… En fait si, pas dans le sens ou je ne voulais que rien ne se passe mais… Ce n’était pas prévu que l’on craque dans le contrat et je ne voulais pas faire de connerie, et donc le perdre par la suite… « On devrait commencer samedi pour ça aussi, non ? Il faudrait qu’on demande de l’aide pour déménager les meubles et tout ça … » Commencer donc demain ? Pourquoi pas, tant que ça ne nous prenait pas trop de temps, je ne voulais pas non plus lui bouffer toute sa journée, alors qu’il avait clairement besoin de repos… Caressant faiblement ses doigts se trouvant sur la souris, j’hochais alors la tête avant de me tourner de profil vers lui en souriant de plus belle. « Pas de souci ! Oui on peut commencer samedi, mais pour les meubles je pense qu’à deux on peut s’en tirer non ? Vous voulez les mettre ou ? J’ai l’habitude de porter des grosses charges alors… » marmonnai-je faiblement avant de poser mon épaule sur son torse fixant son visage avec attention. Robin était beau, il n’y avait pas à dire, il me faisait craquer, il me rendait dingue. Soupirant faiblement je regardais à nouveau l’ordinateur avant de baisser quelque peu la tête. « Je suis quand même contente d’avoir des gouts un peu similaire au votre pour ce genre de chose, j’aurais pu partir dans un décor assez spéciale… Dans le fond, je ne suis pas une femme bien compliquée… » Marmonnai-je doucement en plissant le nez avant de me redresser quelque peu.
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MessageSujet: Re: La cuisine ça rapproche. R&O   La cuisine ça rapproche. R&O EmptyJeu 26 Juil - 18:03

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les opposés s'attirent



Il m’était impossible de nier le fait que j’aimais voir et sentir Opaline, répondre à ma légère étreinte. Elle vint se coller lentement à moi, alors que je venais de la serrer contre moi pour inspirer son parfum avec un plaisir sans bornes. Et nous faisions cela, alors que la jeune femme venait de faire un sous entendu clair et pour le moins gênant, si l’on considérait le fait que notre relation ne donnerait jamais lieu à des rapports physiques. En clair, pas de sexe entre nous. Même si je devais tout de même reconnaître, que c’était franchement tentant. Je commençais déjà à ressentir une envie certaine, d’elle. Et je craignais que ça n’aille de mal en pis, au fil du temps. Je me figeai faiblement, quand la jeune femme me fit brusquement retomber sur terre, en me mordant lentement le cou. A croire que je ne me battais déjà pas suffisamment comme cela, contre un désir qu’elle ne faisait pourtant rien pour le faire grandir, en temps normal. Je déglutis avec peine et fermai les yeux en luttant encore et toujours. Ne pas lui sauter dessus. Surtout pas ! « Oui, dormir… Quoi d’autre voyons ? Nous sommes de sages enfants ! J’espère que vous ne ronflez pas et ne prenez pas toute la place ! » Je ris doucement, sans pouvoir m’en empêcher. Elle pensait vraiment à ce genre de choses ? A ces détails futiles ? Est-ce qu’elle s’en inquiétait sincèrement, alors qu’elle aurait pu craindre de moi, que je ne craque, tout simplement ? Sans doute n’y avait-elle finalement, pas du tout pensé, contrairement à moi. « J’ignore totalement si je ronfle, pour être tout à fait honnête. Et j’envisageais plutôt de vous laisser le lit et de prendre le canapé, pour éviter ce genre de petit souci … » Avouai-je à voix basse, en plissant faiblement le nez. J’espérais qu’elle ne s’imaginait pas une seule petite seconde, que ce puisse être par sa faute ou autre connerie de ce genre là. Je fus néanmoins, grandement gêné, quand elle en vint à parler sexe. A mes yeux, il était évident que jamais je ne lui ferais l’affront de coucher avec une autre, à la vu et au su de tous. Même si nous étions d’accord sur le fait que nous ne coucherions pas ensemble tous les deux, je n’allais pas coucher à tout va et prendre le risque de la faire passer pour une idiote qui a été faite cocue par son époux, un tas de fois, sans qu’elle ne divorce pour autant. Je la respectais bien trop, pour faire une telle chose. Je finis par lui rappeler le fait que de son côté, elle était aussi en droit de coucher avec des hommes, tant que personne n’était au courant. Je souris presque malgré moi, quand je la vis rougir jusqu’à la racine des cheveux. Si ce sujet de conversation, la gênait autant, pourquoi avait-elle commencé à en parler ? Elle était parfois difficile à comprendre … Et je trouvais ça merveilleux. Elle était un grand mystère à elle seule. Je la laissai venir à moi, pour poser une main sur ma joue et plonger son regard dans le mien.

« Robin ? Vous n’avez pas de souci à vous faire pour ça… Enfin, pour moi… Je ne suis pas le genre de fille a … euh coucher pour coucher… Enfin, je suis… Fin, ce n’est pas mon truc le sexe… Fin… vous voyez quoi… Ce n’est pas vital hm… » Je fronçai quelque peu les sourcils, pour tenter de saisir le sens de ses paroles. Difficile quand elle ême avait semblé avoir du mal à dire ce qu’elle voulait dire. Finalement, je compris et hochai la tête avec lenteur, sans la quitter du regard. Ainsi, elle n’était pas du genre à cumuler les aventures ? En un sens tant mieux. Ca m’éviterait de me ronger les sangs à me demander avec qui elle couchait, quand et j’en passe. Même si nous n’étions pas réellement ensemble, je pourrais bien être jaloux de ceux qui auraient le droit de coucher avec elle. Pourquoi pas moi ? Parce que nous ne devions pas prendre le risque de mettre notre mariage de convenance, en péril, tout simplement. « Et je suis loin d’être le genre d’homme à avoir besoin de coucher constamment et à cumuler les aventures d’une nuit. Alors tout va pour le mieux … » Finis-je par souffler doucement, en souriant à peine. J’avais le besoin de la rassurer un tant soit peu, sur le fait que je n’étais pas un coureur de jupons. Tout au contraire même. Un moment plus tard, une fois que nous fûmes tous les deux changés et que le plat était en train de cuire dans le four, nous décidâmes de nous occuper à trouver comment redécorer sa chambre. Pour cela, nous nous rendîmes dans le bureau, où elle me força à m’asseoir sur l’unique siège, pour ensuite s’installer sur mes cuisses. Rapprochement physique, qui ne me laissa pas tout à fait insensible. Je tentai alors de parler de tout et n’importe quoi, pour ne pas penser au fait que j’avais de plus en plus envie d’elle et de son corps. Moi qui étais de ceux qui ne trouvaient pas d’intérêt particulier, au sexe, je n’avais qu’une envie à l’instant présent. Celle de pousser tout ce qui se trouvait sur mon bureau, pour y allonger Opaline et lui faire purement et simplement, l’amour. Mais il fallait que je calme mes ardeurs au plus vite, pour ne pas faire de connerie. Revenir au sujet de conversation et vite ! Nourriture. Oui, c’était un bon point. Parler du pique-nique du dimanche à venir et proposer d’acheter de quoi nous éviter de cuisiner. Détente et rien que détente ! « Si vous voulez ! Mais je veux des trucs bien gras ! Et des cornichons, hein qu’on achètera des cornichons ? Des qui pique bien là, j’adore, ça me pique et je kiffouille ! Oh ouais… En fait on va manger comme je mange chez moi ! Vous verrez c’est top le gras et les trucs tout prêt ! » Durant d’interminables secondes, pour ne pas dire minutes, je me mis à observer la jeune femme avec une grande attention. Je la regardais comme si j’étais en train de la redécouvrir, tout simplement. Ce qui n’était pas bien loin du compte dans le fond. La raison étant le fait que je réalisais à quel point je pouvais aimer sa façon d’être et de parler. Elle était totalement à l’opposé de moi et pourtant, j’aimais terriblement cela. Elle était totalement naturelle et c’était un point plus qu’important. « Si vous aimez autant les cornichons, on en achètera toutes les semaines si vous le voulez. Et si je fais une indigestion monstre … Ce sera de votre faute Opaline ! » Soufflai-je d’un ton taquin, en souriant légèrement en coin, alors que mon regard continuait de la détailler avec toujours autant d’insistance et d’application.

Nous revînmes sans trop tarder, au sujet principal. A savoir, sa chambre qui devait être redécorée. Et je levai les yeux au ciel, quand elle me fit remarquer qu’elle ne voulait pas que je dépense trop, pour elle. A croire que c’était un souci pour moi, de savoir combien j’allais dépenser pour elle. C’était pourtant loin d’être le cas. Et je ne me privai pas pour le lui faire remarquer. Et j’en profitai pour lui faire remarquer que le fait qu’elle semblât si peu intéressée par mon argent, me plaisait bien. Ca changeait radicalement, de toutes les femmes superficielles et matérialistes, qui pouvaient me tourner autour en temps normal. J’oubliai de respirer, quand Opaline vint déposer un lent baiser sur mon front, avant de plonger son regard attendri, dans le mien. Elle ne semblait vraiment pas réaliser quel effet fou, elle pouvait avoir sur moi. « Robin… Vous auriez pu être pauvre que j’aurais dit oui, vous savez ? Je veux juste que vous le sachiez, je n’ai pas accepté de vous épouser pour votre argent mais plus, parce que vous êtes quelqu’un de doux, de gentil, tendre et respectable et je me sens bien à vos côté. Vous êtes déjà un très bon ami…Et là je parle bien français je crois… alors bon voyez comme je m’implique… Mais je n’ai pas l’habitude du... Euh… Luxe ? » Surpris par de telles révélations, je haussai les sourcils. Depuis le début, j’étais persuadé que la raison première pour laquelle elle avait accepté ce mariage, c’était le fait qu’elle serait payée pour ça, tout simplement. D’un côté, ça n’aurait strictement rient eut de surprenant d’ailleurs. « Et le salaire dans tout ça ? » Demandai-je alors, sans pouvoir cacher ma surprise avant de soupirer doucement puis sourire franchement. « Et vous êtes une très bonne amie également. Je suis content de vous avoir choisis. Vous êtes parfaite ! Et estimez-vous heureuse que je n’ai pas de vrais goûts de luxe. Sinon je vivrais dans une immense villa avec piscine, voiture de sport et domestiques. » Ajoutai-je l’air de rien, en souriant légèrement en coin, de façon amusée. Lorsqu’elle posa sa main sur la mienne, toujours sur la souris, je la laissai faire et eus toutes les peines du monde, à détourner mon regard toujours rivé sur son visage. Regard qui s’attarda un moment sur sa bouche, que je rêvais d’embrasser. Une envie folle, que j’avais de plus en plus de mal à contenir. Malgré tout, je le fis. Et elle trouva le moyen de me ramener une nouvelle fois sur terre, en me demandant mon avis sur la déco de sa chambre. Mon regard revint presque aussitôt sur son visage et je passai la pointe de ma langue sur mes lèvres, pour les humecter faiblement, quand elle se tourna. Prit sur le fait d’une contemplation, je me sentis bêtement rougir et eus la surprise de la voir réagir de la même façon. Je fus presque soulagé, de la voir détourner la tête presque aussitôt. Mon regard l’avait-il gênée ? Avait-elle réalisé que j’avais envie d’elle ? Quelle que soit la raison, je me sentais gêné comme jamais je ne l’avais été. Raison pour laquelle je me raclai faiblement la gorge et me forçai à regarder à nouveau l’écran d’ordinateur, alors que mon bras quittait son corps, pour se poser sagement sur l’accoudoir du siège. Je ne voulais surtout pas qu’elle réalise combien j’avais envie d’elle.

« Pas de souci ! Oui on peut commencer samedi, mais pour les meubles je pense qu’à deux on peut s’en tirer non ? Vous voulez les mettre ou ? J’ai l’habitude de porter des grosses charges alors… » Je fronçai faiblement les sourcils en réfléchissant au lieu où nous pourrions disposer les meubles, en attendant que nous fassions la peinture et autres choses de ce style, dans sa chambre. Quant au fait qu’elle était habituée à porter des charges lourdes, ça ne me surprenait aucunement. « Franchement ? Pas la moindre idée. De toute façon, on va totalement changer les meubles alors autant ne pas les garder, non ? » Demandai-je en haussant vaguement les épaules. Je fronçai les sourcils quand la jeune femme s’installa bien de profil à moi, pour poser son épaule contre mon torse. Et je baissai la tête vers elle, en sentant son regard posé sur moi. Ainsi, je pu la voir regarder l’ordinateur puis baisser la tête. « Je suis quand même contente d’avoir des gouts un peu similaire au votre pour ce genre de chose, j’aurais pu partir dans un décor assez spéciale… Dans le fond, je ne suis pas une femme bien compliquée… » Je souris en coin et après une brève hésitation, enroulai mes bras autour d’elle, pour la serrer contre moi et coller étroitement son corps, au mien. Je ne pensais plus au désir qu’elle pouvait susciter chez moi, à cet instant là, même s’il était toujours bel et bien présent. A vrai dire, je ne pensais qu’au fait que j’aimais terriblement la câliner de la sorte, de façon un peu plus intime que comme deux amis mais moins qu’un couple. J’entrepris alors de la bercer avec lenteur et vins déposer un lent baiser sur son front, en fermant les yeux. « Vous êtes une femme formidable, Opaline Fabbri … » Soufflai-je doucement, avant de poser ma tempe contre le haut de son front, approchant ainsi mon visage du sien. Je la gardais ainsi tout contre moi, un long, très long, moment, sans pouvoir m’en empêcher ni trouver le courage de me détacher d’elle. Je fini par soupirer doucement et me redresser, pour la regarder en souriant légèrement. « On va manger ? Avant de devoir se contenter d’un plat carbonisé ! »
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