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 MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »

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MessageSujet: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 18:00


Maria-Jésus Maxence Spiro-Levinski

❝ La seule chose qu’il en reste, c’est un livre. Paris est un immeuble mobile.❞




ye m'aime, pas toi?

J'suis née à Tel-Aviv-Jaffa il y a vingt-trois ans et on m'a appelé Maria-Jésus Spiro, mais depuis un an et demi, je ne réponds plus qu’au nom de Maxence Levinski. Je suis d'origine franco-israélienne. Dans la vie de tous les jours, je suis vendeuse dans un comics store. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis un grand gourou du minou, j'suis également une vraie girouette sentimentale et j’le vis bien. Je fais partie des Javanaise et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Kristen Stewart et je remercie tumblr.
je veux en savoir un peu plus.

J’ai toujours détesté mon prénom. Sérieusement, qui appelle son gosse Maria-Jésus ? Alors dès que j’ai su aligner trois mots, j’ai réclamé qu’on me surnomme M-J.. Enfin, jusqu’à ce que je change complètement d’identité. ⇝ J’ai changé d’identité il y a de ça un an et demi. Pour la petite histoire, je me suis retrouvée dans une partie de poker qui a mal fini, avec les mauvaises personnes (bon, ok, j’avais peut-être triché). Du coup, j’ai été forcée de quitter Tel-Aviv avec précipitation. J’ai tout laché, sans donner aucune nouvelle à mes proches et depuis je m’appelle Maxence. ⇝ Je dois admettre que je suis un peu geek sur les bords. Je suis diplômée d’une licence en informatique, je passe mon temps libre sur mes consoles, et je suis une experte de Call of Duty. Quand mon nom de famille était encore Spiro, j’en étais fière parce que je m’assimilais à Spyro le dragon. Alors travailler dans un comics store, c’est un peu l’endroit rêvé pour moi. ⇝ Du coup, je suis une grande gamine. Le problème, c’est que je réagis toujours comme une enfant. Je ne veux jamais admettre mes torts, et je suis persuadée d’être une victime quand on me reproche quelque chose. Je vis un peu à l’écart. Dans ma tête, tout va bien dans le meilleurs des mondes jusqu’à ce que tout s’effondre ⇝ Je me déplace en vélo. Je prétends que c’est pour le bien de la Terre, mais en réalité c’est uniquement parce que je n’ai jamais réussi à décrocher mon permis. ⇝ J’ai une capacité innée à m’attirer des ennuis. Je suis comme un aimant à emmerdes. Bon, des fois, je les cherche un peu. L’histoire du coup de poker, je l’avais mérité. N’empêche qu’il m’arrive souvent des embrouilles sans que je ne puisse réagir. ⇝ Bien que j’ai grandi au bord de la Méditerranée, je ne sais pas nager. Pour la simple raison que j’ai la phobie des requins, et par extension de l’eau. N’essayer jamais de m’emmener dans une eau où je n’ai pas pieds, autrement mon fantôme mort par noyade viendra vous hanter. Mis à part ça, j’ai une peur irrationnelle des zombies. Ce qui est assez problématique quand on aime les jeux vidéo. ⇝ Comme cinq millions d’israéliens, je suis juive. Même si je ne suis loin d’être une nonne –et ma passion pour les jeux d’argents me perdra- je respecte pas mal des traditions, parce que j’ai été éduquée comme ça. Je prie, je baise, et tout va bien. ⇝ Je suis une piètre cuisinière. Tout ce que je cuisine a un goût de tofu grillé. Alors je me nourris principalement de pates, et de fast-foods. ⇝ J’aime bien le sport. Particulièrement les sports de combat, parce que je n’ai jamais accroché aux sports d’équipes. Je préfère me battre pour moi seule, sans dépendre des autres. C’est un peu la même chose dans ma vie quotidienne, je me suis émancipée rapidement –sauf pour la cuisine. ⇝ Je suis vulgaire. Peut-être parce que j’ai toujours préféré jouer aux super-héros avec les garçons qu’aux poupées avec les filles, je jure à longueur de journée.
et toi, et toi, et toi ?

Votre pseudo sur le net ⇝ narvaléapolis Où avez vous connu OLLP ⇝ Top site Obsession Age ⇝ dix-neuf ans Présence sur le forum ⇝ 5/7 Votre avatar ⇝ Kristen parfaitequandellenejouepasbella Stewart
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Dernière édition par M-J. Maxence S.-Levinski le Sam 30 Juin - 17:39, édité 8 fois
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MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » Empty
MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 18:00



ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞



Le soufflé coupé. Cette pression contre mes poumons, comme une explosion dans ma cage thoracique. Mes yeux qui s’enflamment, mon corps qui brûle de l’intérieur et cette odeur stérile de chloroforme qui me poursuit. Je les entends. Ils parlent, les voix s’agitent autour de moi. Elles cognent en masse contre mon tympan mais ce n’est un ramassis de son, comme une symphonie classique, un mouvement pour violon. Tchaïkovski, opus 35. Mon esprit est aspiré, absorbé. Dématérialisé. Lentement bercé par la mélodie, je revois les paysages qui filent à toute allure et les ports paralysés dans l’azur.
Une inspiration, la seule bouffée d’oxygène d’un interminable périple.



Partie 1 : « Back to the future. »
Tel-Aviv-Jaffa. Je me réveille dans un de ces rêves, un arrière-gout acerbe dans la bouche. Si j’avais eu l’occasion de remonter dans le temps, c’est à cette époque que je serai retournée. J’aurais traversé la ville de fond en comble pour me retrouver : moi et mes treize années. Une explosion de mémoires qui me pètent à la gueule. Cette enfant trop renfermée, celle qui s’intéresse plus aux jeux vidéo qu’aux garçons de sa classe. Première étape de mon voyage Tatooïne-Pluton à 100 MGLT, 360 km/h. J’ai pris les commandes de mon X-Wing et j’atterri inconsciemment devant cette brunette trop farouche. Je suis elle, et j’ai déjà vécu ce moment.
Je suis à Tel-Aviv, sur Tchemichovski, au coin du Meir Garden pour être précise. Je croise des gens dans la rue, têtes baissées, ils ont tous le sourire amer et moi toujours à ma propre poursuite. Parfois, j’aimais m’arrêter dans un parc, me poser sur un banc et puis les observer, les yeux innocents. J’ai treize ans, et des questions pleins la tête. Me demander, plongée dans un océan d’interrogations, leurs vies. S’ils ont quelqu’un qui les attendent chez eux, si cette femme dans leurs bras est leur amante et à quelle femme ils briseront le cœur par leurs tromperies. Si parfois, la nuit, ils pleurent de ne pouvoir dormir ou si ce midi, ils ont mangé le poulet au curry de la cafétéria de leur boulot au quatrième étage d’un building. Mais ma seule préoccupation, à cet instant, se trouve au pied d’un larix gmelinii. Il y a ici, une enfant accroupie, en pleurs. Je sais ce qu’elle ressent, parce que c’est moi.
J’aimerai pouvoir la prendre dans mes bras, la réconforter. Lui sécher ses larmes qui refusent de couler et la regarder dans les yeux. Mais elle a ce regard fuyant, trois galaxies entre elle et le reste du monde, je ne le sais que trop bien. Je voudrais lui dire que tout va s’arranger, mais comme elle, je sais pertinemment que je suis une excellente menteuse. La prendre par la main pour lui répéter de ne pas prendre les mauvais choix. Mes choix. Mais pour elle, je ne suis encore qu’une inconnue.
Je m’assieds à côté d’elle dans un silence tranchant. « Elle est où, ta mère ? ». Bien sûr que je sais où cette femme était. « Pas là. », m’a-t-elle annoncé de but en blanc avec cette nonchalance qui nous est propre. Nous sommes restées là, trente minutes sans communiquer, avec l’intime conviction qu’elle avait juste besoin d’une présence réconfortante pour se battre. Parfois je la jalouse, ma liberté de crier, et j’angoisse de grandir trop vite. Nous sommes des supernovas sur l’autoroute de la vie, mais un jour tout va s’arrêter. C’est un enfant sauvage, un de ceux qui ne parle pas notre langage. Elle est là, recroquevillée, mais personne ne peux pénétrer dans son monde.
« Imagine que depuis que tu es petite, tu as toujours rêvé d’avoir un lion. Tu attends, tu attends et le lion ne vient pas. Alors, surgit une girafe. Tu peux être seule, ou tu peux être avec la girafe. – J’attendrais pour le lion. » Je soupire face à l’inéluctable réponse. « C’est bien ce qui m’inquiète. » Ce dont j’ai toujours eu peur, c’était de confondre le lion et les chats.

Je suis transportée au travers un trou noir elliptique, probablement la dernière étape de cette croisière en hyper-vitesse à travers mon espace intérieur. Tout se déroule dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, et je me sens rajeunir à chaque minute passée. Je vois mon père avancer à reculons. Ce garçon, à terre, qui pleure et se relève d’une chute qui s’est passée dans deux secondes. Je ne veux pas que cela s’achève alors je m’agite dans tous les sens, je crie, pour qu’on me remarque. Mais personne ne saisit l’ampleur de mon malaise, de mon mal-être. Je suis un nourrisson, et je chiale. Quoi de plus normal ? J’ai conscience de ce qui m’entoure mais je ne peux interagir avec mon environnement. Je voudrais parler, avertir mes proches de veiller sur moi. De ce qu’il va m’arriver. De ce que je vais devenir et de ce que je suis. Mais je ne sais plus prononcer mes mots. Et puis, à quoi bon. Personne n’oserait admettre que j’ai raison. Je pose les armes et me laisse guider par le courant. Le courant de la vie. Je suis un bambin et je dérive sur la rivière du souvenir. Je débute l’inventaire de mon existence. Mon vide de l’existence, le grand vide, faire le vide et puis tomber dans ce vide. Le vide absolu. Respirer, manger, couiner, dormir. Sangloter, être bercer, me rendormir et respirer encore. Je rétrograde et le temps retarde. Je suis de retour dans cette voiture qui me conduit pour la première fois dans cet appartement près du quartier de Ramat Aviv qui m’a vu grandir, attachée à ma mère comme une sangsue. Je suis affectueusement déposée contre le ventre de ma génitrice le temps d’inciser le cordon ombilical après quatre heures et cinquante-sept minutes de travail sous péridurale. Je pousse mon premier cri, déjà essoufflée par la vie qui m’attend. Je découvre enfin la lumière originelle, je découvre des êtres, des visages et des sons. Je sors de ma torpeur, le docteur saisit ma dépouille remuante enfin vivante. Je ferme les paupières une dernière fois, j’immortalise ce théâtre dans ma caboche. Mon pèlerinage prend fin, nous sommes le dimanche vingt-neuf décembre mille neuf cents quatre-vingt-huit, je viens tout juste de naître et j’espère secrètement que le monde s’effondrera demain.



Partie 2 : « Run boy, run. »
Treize octobre deux mille dix. Demain, c’est aujourd’hui ; la Terre n’a pas sauté. J’ouvre brusquement les yeux, je suis en nage. Respiration saccadée, rythme cardiaque : 112 pulsations/minute. C’est comme si je venais de courir le marathon de ma vie. Sa voix écorche mon ouïe. « Salope, on va lui faire la peau. » Yaakov, un freluquet d’une trentaine d’année, l’air mesquin me fixe d’un regard noir alors que son homme de main s’approche indiscrètement de moi. Je le devine, ils ne me veulent pas que du bien. « Sergei, attrape-la ! » Sergei, se jette à mes pieds. Ce grand baraqué digne d’une statue grecque batifole et d’un léger mouvement d’esquive, je suis hors de sa portée. Je prends mes jambes à mon cou. Pas besoin de jouer les superhéros, je sais comment cet affrontement se terminerait. « Une fille de 22 ans, retrouvée assassinée dans un quartier malfamé de la capitale. ». On en oublierait presque la crise économique sur l’édito des grands journaux. J’analyse cet entrepôt miteux que nous aurions pu associer à ceux des films de mafioso et aperçois l’unique sortie. La grande porte métallique utilisée pour stationner les camions est restée entrouverte. Je file en poussant la montagne de muscle qui perd l’équilibre et s’écroule. Nikolaï lui fait signe de se relever, et les deux se mettent à ma chasse.
Je cours. Le plus rapidement possible. De toutes mes forces. L’adrénaline monte, mon cœur s’accélère et mes jambes ne répondent plus de rien. Elles sont devenues un organisme à part entière. Les pas de courses s’enchaînent comme si ma vie en dépendait, et je traverse la ruelle. J’heurte un container que je laisse volontairement s’écraser au sol pour ralentir mes assaillants, je saute au-dessus des poubelles entreposées et j’escalade habilement le grillage qui me séquestre. Après deux insurmontables minutes de sprint, je discerne une Volvo noire et m’enfourne dedans. Sans doute que si je n’avais pas triché, ils ne m’auraient pas poursuivis.
Sans indication, la conductrice allume le moteur et démarre en trombe. Je peux encore percevoir les deux guignols tenter de rattraper mon carrosse, en vain et disparaitre. Les deux premières minutes du voyage se sont écoulées dans le silence. Enfin, appelons ça le silence, mais j’essayais tant bien que mal de stabiliser mon souffle. Ma respiration est saccadée, mes poumons brûlent. Mon battement cardiaque est si élevé que je peux entendre son écho dans mes oreilles. J’essuie une goutte de sueur qui ruissèle sur mon front et allume l’autoradio, instantanément coupée par l’autre. « M-J., c’étaient qui les deux-là ? », l’automobiliste décide de rompre notre mutisme. « Des… Collègues. » La jeune femme appuie brusquement sur la pédale de frein. Dans un premier temps, je pensais qu’elle était, encore une fois, froissée par mon attitude, avant de calculer le feu tricolore devant nous. Elle profite de cet arrêt momentané pour me fixer dubitativement. « On peut savoir ce que t’as fait cette fois ? » demande-t-elle innocemment. Je me braque et l’envoie balader « Merde, occupe-toi de tes affaires. ».
L’autre, c’est cette fille. Elle n’est pas née ici, d’un an mon ainée et nous habitons ensemble dans la capitale israélienne depuis maintenant un an et quatre mois. Dans mes plus profonds souvenirs, elle est ancrée comme une tumeur sur mon myocarde. Elle est cette évasion qui me consume de l’intérieur. Elle est un peu trop curieuse, mais elle me plait. « Une histoire d’argent, pas vrai ? ». Je ne lui réponds pas et reste silencieuse jusqu’à la fin de notre voyage. De toute façon, elle n’aurait rien voulu savoir. Ce jour-là, c’était cinquante mille euros que j’ai empoché dans une arnaque de poker.




Partie 3 : « I'm walking on broken ground again. »
Seize janvier deux mille onze. Trois mois se sont écoulés avant que Yaakov me mette la main dessus dans un des plus grands cercles de jeu de la ville. Lorsque j’ai senti la main rugueuse de Yaakov sur mon épaule, un frisson a parcouru l’intégralité de mon corps. Il s’est baissé pour me chuchoter quelques mots à l’oreille, à vous glacer le sang. « Petite, fallait pas refaire surface. ». D’un claquement de doigt, deux de ses fidèles hommes de main s’étaient postés autour de moi, saisissant avec force mes bras. « Cette fois, on va te le faire payer. » Les deux molosses m’ont soulevés et m’ont trainé malgré moi. « On peut trouver un arrangement, Yaakov, je trouverai l’argent. – Non. Ce n’est plus une question d’argent, petite. C’est plutôt.. Tu vois, l’honneur. » J’ai essayé de me débattre, mais plus je m’agitais et plus les deux chiens me chaviraient. « Tu vas me tuer ? ». Il est resté sans voix quelques secondes, me dévisageant. Il avait ce regard glacial que certains israéliens possédaient. Moi, j’avais hérité le mien de ma mère. Nous sommes arrivés à l’extérieur du casino et il a demandé à ses gardes du corps de me relâcher, avant d’ajouter d’un ton sec « Non. Bien pire que ça. ». Et puis, il a disparu derrière les portes ornées du bâtiment.

Je me suis éloigné aussi rapidement que j’ai pu, guettant mes arrières. J’ai attrapé mon téléphone et j’ai composé son numéro. Pressant le pas vers la voiture, j’entendais les tonalités résonner dans mes oreilles. C’était long, d’attendre, accroché à son répondeur. « Veuillez laisser un message après le BIP sonore. –biiip-. » Il ne manquait plus que ça, elle ne décrochait pas. « Merde, on a des ennuis. Prépare tes affaires, je passe te prendre dans une heure. Surtout, n’ouvre à personne. ». Qu’importe. Je me débrouillerai pour la retrouver. Elle finissait son service à 16h, et à 16h22 elle serait arrivée à notre appartement. J’ai ouvert la portière, j’ai sauté dans la voiture et j’ai traversé la ville aussi vite que j’ai pu.
16h47. Lorsque je suis arrivé dans notre quartier, la rue était bloquée par une foule inquiète, deux camions de pompiers et trois voitures de police. J’ai poussé les passants qui me bouchaient la vue et je me suis frayer un chemin vers le premier rang. La fenêtre de l’immeuble crachait des flammes ; c’était un spectacle digne du journal de 20h. Je me faufilais entre deux barrières, mais un homme en combinaison me stoppa net. « Mademoiselle, vous ne pouvez pas passer. » J’étais complètement abasourdie, on me refusait l’entrée à mon immeuble et ça n’était vraiment pas le moment. Je relevais la tête vers le désastre et ça n’a fait qu’un tour dans ma tête. Je revoyais les souvenirs, et cette fenêtre. Cette fenêtre. « Putain… C’est chez moi. » Le pompier me repoussa derrière les barrières et d’un ton sec il ajouta « Mademoiselle, gardez votre calme. Nous devons tenter d’évacuer les victimes. » Et puis je l’ai regardé entrer dans la fournaise. J’ai jeté un coup d’œil l’écran de mon portable et je n’avais toujours aucune nouvelle de mon amante. Les gens autour de moi chuchotaient. Ils parlaient d’une fuite de gaz. Fuite de gaz. Yaakov. Elle. J’ai reculé, calmement. Je me suis éloignée de la foule, et j’ai regagné ma place dans le véhicule. J’ai attaché ma ceinture, j’ai regardé dans mon rétroviseur et j’ai démarré. La voiture a filé, et bientôt l’incendie n’était plus qu’un épais nuage de fumée au-dessus de la ville. J’ai roulé trente-deux minutes et je me suis arrêté. J’ai repensé à tout ça. Mon portable affichait inlassablement toujours la même chose. « 17h21. Pas de nouveau message. » Peut-être avait-elle été prise dans les embouteillages. Peut-être que son portable n’avait plus de batterie. Peut-être s’était-elle sauvée sans m’attendre. Je suis entrée dans l’aéroport, je me suis dirigé vers l’une des femmes derrière un comptoir et j’ai demandé un billet pour le premier vol.



Partie 4 : « And it's peaceful in the deep. »
Quelque part. Je suis aveugle, née trop bornée pour voir autour de moi. Peut-être que c’est dans mes gènes, fardeau héréditaire hérité de ma génitrice, mais j’ai toujours été égoïste. Changer d’identité n’a pas été le plus compliqué. J’ai jeté tout ce qui m’attachait à mon ancienne vie. J’ai abandonné mon portable sans avoir attendu de ses nouvelles et puis j’ai endossé mon nouveau rôle. Maxence. Maxence Levinski. Aux antipodes de M-J. Spiro. Un an et demi de ma vie se sont consumés alors que je regardais brûler les vestiges de mon existence. Cette fille-là, Maxence, a décidé de s’installer à Paris, comme une opportunité d’un nouveau départ en tant que vendeuse dans un comics store. Enfin, c’est ce dont je me persuade infatigablement. Non, bien sûr que non, toutes ces démarches n’espèrent en rien la retrouver. Elle. Paris, ville de ses rêves. Et si j’essaye, tant bien que mal, de me convaincre d’une chose, au fond, c’est que mon seul espoir est de la croiser au coin d’une rue.






Dernière édition par M-J. Maxence S.-Levinski le Sam 30 Juin - 17:04, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 18:01

C'est possible qu'on me réserve Kstew, ou qu'on me donne un lien où le faire moh ?
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 18:30

bienvenuuuuuuuuuuuuuue parmi nous petit chaaat MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » 713858961
(par contre, j'crois pas que les réservations d'avatars se font sur ollp) (et il m'semblait avoir vu kstew sur une membre déjà validée mais j'peux me trompeeer) (ce qui est fort probable, parce que j'ai des hallu' parfois) anywaaaay, bon courage pour ta fiche et j'aime beaucoup le prénom que tu as choisi (a)
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 18:33

Boh, elle n'était pas marquée sur le bottin D: J'attends d'avoir la confirmation alors ! Et merciii !
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 19:08

Bienvenue parmi nous moh
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 19:14

bienvenue à toi et bonne chance pour ta fiche demoiselle. MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » 3681609067
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 21:41

Alors, si la réservation est possible depuis le nouveau règlement. Tu peux réserver ton avatar pendant trois jours.
Ensuite, non la membre qui avait KStew a été supprimée donc elle est libre - à moins que je sois bigleuse. Arrow

Sinon, après tous ces détails techniques, je te souhaite la bienvenue parmi nous et te souhaite bon courage pour ta fichounette. moh
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 21:49

N. Aaron Parker a écrit:
Alors, si la réservation est possible depuis le nouveau règlement. Tu peux réserver ton avatar pendant trois jours.
Ensuite, non la membre qui avait KStew a été supprimée donc elle est libre - à moins que je sois bigleuse. Arrow
autant pour moi alors *O* (j'suis tellement pas à jour avec les nouveaux membres anyway --»).
breeeeeef, bon courage avec cette fiche et encore bienvenue par ici moh
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyVen 29 Juin - 22:49

    MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » 713858961
    bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptySam 30 Juin - 11:28

bienvenue à paris ! MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » 2684926262
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptySam 30 Juin - 16:58

Merci les petits gens !
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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptySam 30 Juin - 17:20

Bienvenue à Paris Razz
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Ella Maresquo
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Ella Maresquo
✧ ÂGE : vingt et quatre.
✧ JOB : assistante sociale dans une association
✧ COEUR : célibataire.
✧ MESSAGES : 11185
✧ HERE SINCE : 07/05/2011

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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » EmptyDim 1 Juil - 20:18



bienvenue sur ollp
❝ tu es maintenant officiellement sexy. ❞


Félicitation, tu es désormais officiellement un Ooh la la Parisien. MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » 239769179 Nous t'invitons maintenant à faire grandir ton personnage parmi nous à travers les liens et les topics. Évidemment, la chatbox et le flood sont deux moyens très efficaces pour t'intégrer aux autres et nous vous encourageons à y participer pour connaître l'ambiance de fou qui règne ici. MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » 3846838978 Si les moyens cités plus haut sont inefficaces, n'hésite surtout pas à demander à un administrateur ou à un habitué d'ollp de te parrainer. Lumen Nous te souhaitons de merveilleux moments parmi nous et nous espérons que tu pourras trouver ton bonheur ici. MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » 3909417325

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MessageSujet: Re: MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. »   MAX ϟ « J'aime écouter aux portes, surtout quand il n'y en a pas. » Empty

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