► OOH LA LA PARIS.
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 SON OF A BITCH

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MessageSujet: SON OF A BITCH   SON OF A BITCH EmptyJeu 12 Juil - 22:41

Le chien a baisé le pape mais c'est pas ma faute.

Le temps n'est plus. Y a pas de dates, y a pas d'heures. Y a juste l'néant qui m'avale corps et âme au sixième. C'est l'Everest Parisien, l'manque d'oxygène ; vertige. Oh putain. Ils nous ont foutus en altitude pour nous tuer, c'est certain. Nous faire crever d'asphyxie. Ou c'est une métaphore pour définir le septième ciel. Paranoïa habituelle qui s'accompagne de la fameuse panique aussi survoltée qu'éphémère. Mouvement anormal dans l'appart'. Une ombre funeste me nargue, silhouette familière, flippante. Fantôme qui me hante depuis son départ, il va finir par m'rendre complètement dingue. Solal. Douce torture. Agonie psychologique qui compense la physique. La respiration s'écourte, c'est l'annihilation d'la raison. La douleur est bandante. Il me manque. Sa voix, son corps, ses lèvres. Cauchemars matérialisés, la boule explosive au ventre, suffocation, sensation d'crever. Gamin paumé, j'continue d'errer sans lui ; c'est absurde, c'est dégueulasse, ça n'a plus aucun sens. Ma main glisse sur la table, s'empare du portable. Sa gueule d'ange apparait en fond d'écran. J'me d'mande ce que Solal fait en c'moment. Interrogation superflue. Esprit en mode pause ; plus rien n'filtre à pars la tristesse. Sentiment intéressant, fascinant. C’est quoi ce bordel ?! J’suis pas fait pour aimer, ça n’rentre pas dans mes fonctions, beaucoup trop défectueux. Baiser, s’défoncer, s’poignarder ; les sentiments agonisent dans l’caniveau. Bam. Éclaté contre le mur, j’ai niqué la technologie jusqu’à la garde. Rire mortuaire qui résonne dans la pièce vide. Plus d’Prince Charmant pour m’sauver, il était trop occupé à baiser son brave destrier. C’est infâme, c’est sadique, c’est la merde. Qui a un lance flamme ? Game over du coeur. J’fais un cancer sentimental. Mon Seigneur, j’exige un arrêt cardiaque - Amen. J’suis qu’un gosse déglingué, brisé, complètement fêlé. Glauque. Bonbon édulcoré posé sur la langue ; du bonheur brut à l’état chimique. Mon esprit est balancé ailleurs, j’frôle le firmament, baise les astres en passant. L’absurde domine ; j’trimballe ma carcasse décharnée au travers de l’Infini qu’j’me suis inventé. Orgasme transcendant ; ça m’prend aux tripes. La musique cogne contre mes tympans, le boum boum d’Eurythmics m’berce. La dope me monte à la tête ; l’overdose guette, c’est l’suicide théorique. M’reste plus qu’à m’foutre une balle dans la tempe histoire d’parfaire l’tableau, d’réaliser l’rêve d’mes semblables. Cigarette fumante aux lèvres, j’trace des ronds de fumées dans l’air, me complaît à imaginer des créatures fantasmagoriques dans le maigre smog blanchâtre. Des chimères en noir et blanc voltigent, les chiens baisent les chats, l’Envers est l’Endroit. Cette réalitée est éronnée, c’ballet dégueulasse m’donnent envie d’gerber. Spirale infernale et j’me barre dans l’pays des merveilles vermeilles, univers basé sur des élucubrations malsaines ; un débauché baise et mange l’sein d’une antique catin, une Vierge immaculée s’fait violée. Bad trip. La solitude m’accueille, m’bute lentement. L’ennui m’gagne. Qu’est-ce qu’il fout, l’autre ? J’m’empare du fixe et compose l’numéros damné. « Jamz, fils de pute, t’es où ? T’es en r’tard, bâtard ... Ah ouais et tu t’occupes d’la dope. Si tu te pointes pas, j’te descends moi même et tu peux t’foutre les dessins dans l’cul. » Qu’il aille se faire foutre, niquer jusqu’à la prostate par Satan ou que sais-je encore. Ouais, j’ai toujours été d’une poésie dingue. La colère est violente, ravage tout sur son passage. Son absence est une mutinerie, la pire des trahison. Il mériterait la pendaison, une injection. Qu’la Faucheuse vienne le violer jusqu’à l’outrage, la Mort le fister. J’banderais presque de désespoir. Jamz n’est qu’une autre âme délavée à l’acide, une douce aberration. Sublime erreur de Dame Nature, doublé d’une sous-merde humaine. Il n’est qu’la Putain parmi les putes. Après c’qu’il a fait, il n’trouvera l’absolution qu’avec un fusil de chair entre ses lèvres, une balle dans la tempe. Boum. Sa cervelle décorera les murs blancs d’l’appartement. Sourire acide, j’grille une énième Gitane, volute fumée valse. J’lui rappellerais les règles d’un poing dans la gueule. Solal est à moi. Rectification ; la dernière affirmation est à conjuguer au passé. La folie me guette, qu’elle m’égorge, me baise, j’suis déjà crevé. Putain de fatalité ; j’ai la gaule tant la jauge massacre est élevée. Tout ça n’est rien d’autre que le grand Big Bang, le Mortal Kiss envoyé à l’univers tout entier.

Et merde, ma foutue cendre, faut croire que j'ai loupé le cendars à plusieurs reprises, génial. Manquerait plus que j'écrase ma clope contre le canapé. D'ailleurs, ça c'est sûrement déjà produit, y a des trous qui constellentce dernier. L'Seigneur a dû régulièrement passé par là afin d'éviter que j'foute, par mégarde, le feu. J'crois pas que Jamz apprécierais. C'est que dalle dude, merde, j'ai juste cramé notre appartement. Version bandes dessinées, avec les cheveux explosé, le visage cendré et l'autre con qui m'dévisage en m'disant que j'sers vraiment à rien, mis à pars anéantir tout ce que je touche. Il aurait pas tort. Claquement sec d'la porte d'entrée. Quand on parle du loup, on en voit la queue. Rire d'névrosé qui agite ma carcasse, j'sais pas pourquoi, ça doit être à cause de l'univers glauque qui prend forme dans mon esprit d'gosse déglingué. J'dois être sensiblement fou à lier. Jamz apparaît dans l'encadrement de la porte, l'euphorie est direct étouffée. Un jour, j'lui ferais ravaler son assurance dégueulasse. Sa gueule m'donne envie de l'frapper, d'l'étriper. C'est injuste, c'type devrait être laid. Le genre de gars qui te fait détaler comme un lapin avec ses airs d'Elephant Man, l'type qui t'inspire tant de dégoût qu'tu changes de trottoir d'peur qu'il vienne à ta rencontre. Même moi j'offrirais pas mon cul à un specimen pareil. Donc ouais, faudrait qu'il soit indésirable, ça calmerait considérablement ma libido. Déjà qu'elle est naturellement élevée cette salope. Franchement, ce serait sympas d'me laisser régler le problème, à coup d'couteau, juste histoire de légèrement le défiguré. Clope écrasée contre ma peau. J'essaie d'imaginer une douleur, une chaleur désagréable parcourant ma chair. Il n'y a rien. Soupir. J'le rejoins et brandis l'jeux d'cartes devant sa gueule, geste suivi d'un mouvement d'la tête pour lui signifier d'poser son cul à table. J'me fais chier, j'ai envie d'jouer, qu'il vienne pas m'emmerder. Paquet récupéré, joint coincé entre mes lèvres, zippo retrouvé dans l'bordel, clac, la flamme vacille devant mes yeux, embrase le spliff. « T'as ramené c'qu'il faut, trouduc ? » J'avoue, si j'avais pas Jamz qui m'aidait à payer mes shoots, j'crèverais très certainement d'un arrêt cardiaque pendant une crise de manque trop violente, de même que si j'me barrais, ses bouquins à la con payeraient pas l'appart'. Au final, c'qu'une question de survie. Dépendant de ce déchet, ça m'tue. Mouvement machinal, les cartes sont mélangées, distribuées sur la table. C'est l'traditionnel strip poker du dimanche soir avec plus d'coke dans l'système que d'sang dans les veines. Lui comme moi, on sait comment ça va finir ; inertes et dénudés. Histoire d'baver mutuellement sur nos corps décharnés tel deux clébards affamés d'vant un os à moelle. Deux asticots se faisant un remake pitoyable d'Adam et Yves. Rien à branler. La lucidité se tient dans mon froc ce soir. Le paradis n'existe pas, mais ma bite peut en faire office.
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MessageSujet: Re: SON OF A BITCH   SON OF A BITCH EmptyVen 13 Juil - 22:36

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«Jamz, fils de pute, t’es où ? T’es en r’tard, bâtard ... Ah ouais et tu t’occupes d’la dope. Si tu te pointes pas, j’te descends moi même et tu peux t’foutre les dessins dans l’cul.» Il t’gueules dans les oreilles, c’con. L’son est saturé, c’est dégueulasse, ça t’gerbes dans les oreilles, il t’donnes envie d’cracher tes tripes, d’t’exploser l’poing contre l’mur en parpaing, d’balancer c’te moisissure d’téléphone, d’le piétiner, d’le voir expulser ses boyaux, d’les éparpiller sur l’bitume, avant d’y foutre l’feu. D’embraser c’putain d’résidu d’fric, d’dégueuler sur la facilité d’certains, déchirer ces billets verts dégueulasses, d’tirer une balle dans la tempe du président, d’le voir s’vider d’son sang par la trace d’balle, d’le voir crever en même temps qu’ce pays d’merde. D’tout détruire, d’bousiller ces putains qu’tu croises dans la rue, d’venir caresser leur front d’ton poing. T’es qu’un putain d’violent, un putain d’fils d’pute. «Va t’faire foutre, j’avais pas qu’ça à foutre d’venir voir ta sale gueule. C’que moi j’vais t’mettre dans l’cul, c’est ta putain d’dope, j’partage pas c’genre d’trucs, t’auras cas aller t’la jouer lutin et t’chercher des champignons hallucino’ dans la forêt, j’m’en branle. Et j’crains qu’y’ai pas assez d’place dans ma cul, tu l’remplis d’jà.», tu lui gueules, comme un creuvard d’clebs, pas d’respect pour c’type, simplement l’reflet d’toi-même, tu refuses d’l’admettre. L’déchet d’la création d’cette putain d’dieu, deuxième d’nom. La clope qu’tu sers entre tes lèves t’brûles les lèvres, tu n’bouges pas. La seule chose dont tu t’préoccuperais s’rait du feu qu’t’as au cul, et encore, tu laisses les autres s’en occuper. L’simple fait d’t’occuper d’ton propre cul t’fais assez d’peine comme ça, personne pour l’faire à ta place à c’moment là. Tu dégueules c’joint dégueulasse par terre, avant d’poser ton pied d’sus, l’écrasant plus en laissant la beuh s’répandre par terre. Au chanceux qui r’connaîtra, tu t’dis. C’t’herbe était dégueulasse, l’type qui t’l’avais vendue n’avait pas une tête qui t’revenais, d’toutes, et il t’semblais avoir simplement b’soin d’thune, p’têt pour s’astiquer avec aut’ chose qu’sa main. Qu’importe. T’observes l’papier d’la clope à demi calciné, fumant, avant d’le reprendre, et d’le foutre dans la première poubelle qui traîne, sentant dans ton dos l’amas d’déchets et d’journaux s’embraser, sentant l’odeur d’la fumée épaisse t’filer un haut l’coeur, t’prenant la gorge et t’piquant les yeux, gerbant. Tu t’retournes pour v’nir foutre un coup d’genou d’dans, avant d’faire suivre l’pied, jusqu’à c’que tu ressentes c’te douleur, chimère qu’recherche tant qu’ça l’pauvre type qui t’sers d’co-squatteur. Tu fermes les yeux, ta main v’nant chercher ton genou sans qu’tu lui ordonnes, putain d’corps. Il la recherche, tu n’en veux plus. Tu sens l’onde qui vient t’bousiller l’cerveau, tu sens tes dents s’serrer sous l’choc, alors qu’la poubelle s’explose par terre, dégueulant l’résidu flambant, alors qu’tu regardes les braises s’soulever avec l’vent, venir s’poser sur tes gaudasses. Tu n’bouges pas, alors qu’tu sens toujours c’t’onde dans l’genoux, dans l’pied. Sur tes gaudasses. Tu vois l’tissu s’mettre à rougir, les fibres s’déchirer entres elles et s’mettre à noircir brusquement, alors qu’tu sens c’te chaleur au pied, avant qu’elle s’colle sur l’autre pied, qu’tes deux gaudasses s’mettent à flamber, et qu’tu sens la barrière d’ta chaussette s’mettre à s’calciner jusqu’à la trame, tu commences à sentir les flammèches contre ta peau. Et tu n’bouges toujours pas, tu serres toujours la mâchoire, tentant d’faire disparaître c’te putain d’sensation, d’oublier cette catin qui n’fais qu’te faire payer, sans t’rendre l’plaisir. Au lieu d’ça, tu la sens d’plus en plus ardente, qui t’ronges. Tu renverses l’contenu d’la bouteille d’tequila dessus, lentement, alors qu’tu vois premièrement les flammes prendre d’l’ampleur, et s’éteindre, n’laissant qu’un tas d’cendres rougeoyant. . L’tissu d’tes gaudasses et d’tes chaussettes est complètement bousillé, tu les enlèves avant d’les foutre dans l’reste d’la poubelle, en regardant l’plastique s’déformer, s’mettre à fondre. Un putain d’rire t’prends, alors qu’t’observes la destruction, qu’tu as toi-même créee. Un putain d’rire à gorge déployée, alors qu’tu portes la bouteille à tes lèvres, avant d’te rendre compte qu’elle est vide. «Putain.», tu siffles. L’verre vient s’défoncer contre l’bitume, s’éparpillant autour, s’brisant, v’nant s’échouer dans l’caniveau, s’mêlant à l’eau dégueulasse, mélange souillé d’eau d’pluie, d’pisse, d’crasse et d’sang, et d’bouts d’verre. Dans c’mélange, tu représentes les catins d’bulles d’air, qui viennent casser l’homogéinité du mélange, v’nant l’souilller d’ta composition impure, toxique, l’empoisonant au fur et à mesure qu’tu t’fais plus présent, étouffant. C’est répugnant, et tu n’peux t’empêcher d’faire glisser ta bouteille contre l’sol dégueulasse, la remplissant c’de mélange dégueulasse, tu notes d’le faire boire à Bacchus, dès qu’ce con t’emmerdes. Dès qu’t’apperçois sa sale gueule, plus précisement, dès qu’tu respires l’même air que l’sien, alors qu’tu t’empresses en général d’couper ta repiration contre ses lèvres. L’chien a baisé l’maître, c’type est ton soumis. Tu refermes la bouteille, sans quitter c’rire, alors qu’tes lèvres s’mouvent pour qu’tu t’mettes à chanter légèrement, un putain d’taré, alors qu’tes pieds nus viennent violer l’sol, à souiller la surface du globe.

Ta main viens s’exploser contre la porte, et c’te salope s’ouvre brusquement, venant s’exploser contre l’mur, alors qu’la poignée d’celle-ci vient bousiller l’mur, et que l’platre vient minablement trouver l’sol, l’tas s’fait d’plus en plus épais. La seule chose qui t’passes par l’esprit, c’est une question, d’savoir si l’platre ça s’sniffe, mais tout s’sniffe. Ta putain d’existence, toxique, Dieu la sniffera, dès qu’tu seras en train de t’faire bouffer par des conneries d’bestioles, alors que l’tout-puissant impuissant s’défoncera avec c’te substance illégale, empoisonnée, minable. Tu n’seras plus qu’une putain d’poudre, hallucinogène. Tu claques la porte dans ton dos, et l’choc détruit encore plus l’lieu. D’ta faute, encore. Tu soupires. «T'as ramené c'qu'il faut, trouduc?», t’beugles l’type. Tu sors l’pochon d’poudre d’ta poche, et des boîtes d’médocs de l’autre. Il peut toujours aller s’faire foutre pour qu’tu lui donnes, tu n’partages pas la came. T’ouvres l’sachet, et déposes les médocs sur la table où il a mis les cartes, avant d’chopper un verre et d’les écraser, et qu’ils finissent en poudre, et viennent s’mélanger avec l’reste d’came dans l’sachet. Tu lui souris, avant d’glisser l’sachet dans ta poche, et d’venir t’asseoir devant lui. «J’ai aussi d’la boisson, c’est d’la bonne. Tiens, cul-sec.» Tu lui tends la bouteille, qu’tu n’avais remplie qu’à la moitié, remplie d’ce mélange gerbant, c’est dégueulasse, mesquin, gerbant. L’strip poker, l’jeu habituel, qui s’finis toujours d’la même manière. Tu sors l’sachet d’ta poche, et l’peu d’poudre dedans, avant d’l’ouvrir. Bacchus s’attends à c’que tu lui donnes, alors qu’le contenu est réduit, moins qu’la dose pour une personne. Et finalement, tu fais glisser l’peu d’poudre dans ta bouche, alors qu’ça s’sniffe. Tu vides l’sachet, orgasme transcendant qui t’prends aux tripes.
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