Je souris quittant le lycée à l’instant. Ce fut une journée assez rapide, j’avais eu ce matin un cours d’anglais l’une de mes matières favorites dans laquelle j’étais assez excellente. Je me surprenais parfois à être bonne à l’école, je n’avais pas spécialement prit ça au sérieux. Pendant mon enfance je le faisais toujours pour mon père, nous avions l’habitude de faire mes devoirs sur la table du salon ; puis quand tous mes soucis avait commencé je n’avais pas réellement la tête à tout ça, un peu trop perturbée par l’avenir qui s’offrait à moi. Il m’arrivait parfois de me demandait à quoi bon être une bonne élevée, je n’aurais jamais l’occasion d’aller mieux et de faire en sorte de mettre en œuvre mes capacité. Mais j’aimais assez cela, c’était aussi un moyen d’oublier la maladie et de me concentrer sur autre chose que ça, et j’avais réellement envie que de l’endroit où il se trouve mon père puisse être fier de moi. Bref j’aimais l’anglais, presque autant que l’Italien, ce n’était pas pour rien si je l’avais choisis en seconde langue, mais elle était aussi ma langue natale ce qui était presque facile même trop facile. J’avais appris le français grâce à la nourrisse qui me gardait le mercredi après midi quand mon père travailler et que maman n’était pas là ou plus là. C’était une jolie langue, bien que l’Italien le dépasse de loin à mes yeux. Contrairement au cours d’anglais le cours de mathématiques m’avait réellement ennuyé, je détestais ça, je trouvais ça d’un ennui mortel et je n’attendais qu’une chose la fin du cours pour pouvoir respirer l’air frais et profiter un peu de la journée au lieu d’être assise à parler de statistique et de probabilité. Management et économie avait aussi accompagné ma journée mais rien de spécial ne s’était passé ce jour-là.

Sortant du lycée avec Pauline, nous restions quelques secondes avec notre petit groupe à se raconter des choses et d’autres, comme toutes les filles nous avions toujours une chose à nous dire. J’étais heureuse d’avoir trouvé une fille comme Pauline et des amies comme celle que j’avais, je n’étais pas réellement chez moi ici et c’était bon d’avoir pourtant la sensation de l’être. Nous prévoyons une petite soirée ce soir, chez Margaux, une fille adorable que j’avais rencontrée par le biais de Pauline, elle avait de superbes cheveux roux, et elle était la plus jolie rousse que je n’avais jamais vue. Elle avait aussi des yeux verts semblables à des émeraudes, c’était une perle, aussi brillante que douce. Elle plaisait aux garçons, contrairement à moi qui étais peut-être un peu trop timide mais en réalité je ne voulais pas m’attacher et faire souffrir quelqu’un. Bref tout le monde parti de son côté et j’en fis de même emprunter le boulevard principale pour rejoindre l’appartement ou je vivais avec Laurent le mari de la sœur de maman qui était morte avec qui j’avais gardé contact. Je rentrais à la maison avec l’idée de faire un repas pour Laurent, je n’avais pas eu l’occasion de le remercier alors de temps en temps je lui préparais à diner pour lui faire plaisir, et je n’étais pas si mauvaise. Alors que je commençais à couper des légumes pour faire une soupe, sans me rendre compte je m’entaillais la main, assez profonde pour que le sang se mette à couler rapidement « Merde ! » ralais-je sur moi-même alors que je tentais de glisser ma main sous l’eau froide. L’entaille était assez profonde et je sentais la douleur me gagnait, ayant l’habitude d’avoir mal pour d’autre chose. Bref ni une ni deux, je sortis et prit le premier taxi qui se présentait devant moi « Bonjour, pouvez-vous me conduire à l’hôpital dans le 13éme … » il optima alors que tentais de calmé le sang dans une serviette. Je payai et marchais le plus rapidement possible jusqu’à l’urgence. Arrivant à l’accueil « J’ai besoin d’un médecin » lançais-je en lui montrant ma main. Elle me demanda gentiment de prendre place sur une sorte de siège médical et appela un médecin « Docteur St James, jeune fille de 17 ans avec une blessure plutôt profonde à la main » dit-elle à une jeune femme blonde et plutôt jolie qui s’approcha de moi.

Je ne dis rien, ne montrant aucun signe d’expression, les quelques moments où je souriais réellement et ou je me montrais réellement heureuse était en compagnie de Pauline mais il est vrai que depuis un moment je n’avais pas ressenti de vrai bonheur vis-à-vis de quelques choses de positif. Mes yeux se posèrent sur la jeune femme devant moi, je l’enviais presque pendant quelques secondes, je me disais qu’elle devait avoir une vie parfaite, elle était médecin, j’aurais aimé l’être petite mais c’était trop tard. Elle était aussi très bien et elle avait l’air vraiment douée et respectée. Elle était aussi très douce ce qui me faisait le plus grand bien. Je lui souris doucement alors que je la regardais dans les yeux « Je suis un peu fatiguée et je n’ai pas encore pris le temps d’avaler quelques choses, je suppose que c’est pour ça que je ne me sens pas très bien » je négligeais souvent la nourriture ce qui n’était pas une bonne chose je le savais, je devais réellement faire attention et me nourrir correctement, mais ce n’était pas dans mes priorités en réalité même si j’avais de quoi manger à ma faim largement. Bref je souris « Bien sûr … C’est un jolie prénom … C’est celui de la fille de Victor Hugo non ? » dis-je en lisant son badge « Docteur Léopoldine Bourgeois » je n’en étais pas totalement sure mais je me souvenais avoir étudié ça en français cette année et je voyais ce prénom que je trouvais ravissant dans un de ces poèmes.

Je préférais lui avouer tout de suite qui je n’avais pas un état de santé des plus favorables. Elle finirait par le lire dans mes analyses et je me refusais à un stupide mensonge sur ceci. Je l’avais accepté depuis le temps, c’était une chose avec laquelle je vivais et je n’avais d’autre choix que de faire avec. Je tentais réellement de profiter de ce que la vie m’offrait et des rencontres et ne pas me soucier de ce qui pourrait me rendre malheureuse. A quoi bon ? Dans tous les cas mon avenir était celé. Un interne arriva ou quelques choses dans ce genre la du moins je le supposer. J’étais une jeune femme timide et assez timide parfois et pudique. Le fait est que même si j’étais sorti avec quelques garçons et encore peut être un ou deux, j’étais toujours vierge et je n’étais pas prête à passer ce cap, sans doute un manque de confiance en moi. Je fis un peu la moue et je baisais le visage quand je vis ce jeune homme entré. Je cachais un peu mon regard ne souhaitant pas réellement assister à ceci. Je ne fus pas surprise de voir mon médecin s’énerver elle avait un fort caractère et j’aimais assez ça.

Je relevais doucement le visage, je n’avais pas cette lueur dans mes yeux, mais je tentais d’esquiver un petit sourire en la regardant « Merci » dit-je a son attention pour mes antibiotiques. Exécutant je bougeais doucement mes doigts sans trop de problème même si je sentais la douleur, c’était tout de même supportable puisque je ne pleurais et ne criais pas. Passer ma nuit ici, je détestais les hôpitaux, et je me refusais à passer la nuit ici quitte à souffrir, je préférais rentrer chez moi. Je fis non de la tête « Non ça va, c’est supportable » je ne mentais pas, c’était douloureux bien sûr mais largement supportable « Ne vous en faites pas pour moi, j’ai l’habitude de me blesser, il est possible de désinfecter et recoudre ? Je ne veux vraiment pas passer ma nuit ici et je suppose que vous aussi non ? » je souris tentant de rester calme même si je ne sentais plus grand-chose dans mes bras.

Je souris doucement ne voulant pas paraitre faible et pleurnicharde devant mon médecin, en réalité je ne voulais pas être faible devant les autres. La pitié me rendait dingue c’était sans doute l’une des raisons qui faisait que je ne parlais pas souvent de mes problèmes, et au fond cela ne regardait personne d’autre que ma famille bien que certains membres comme des tantes ou des cousins éloigné ne soit pas au courant de ça. Je n’avais plus peur des aiguilles même si auparavant leur vue me faisait tombé dans les pommes. C’était devenue une habitude alors je vivais simplement avec ce que j’avais. Elle avait un très beau prénom et je ne l'avais jamais entendu en France, en réalité je trouvais qu'il sonnait un peu Américain

« Je trouve que c’est un prénom magnifique qui vous va à ravir d’ailleurs même si je dois avouer que je ne l'ai jamais entendu, il n'est pas Français si ? »

Je ne sais pas pourquoi je lui racontais tout cela mais j’avais confiance en elle. Même si nous n’étions ensemble que depuis quelques minutes. Je pensais à mon père, il me manquait tellement, sa présence au quotidien me manqué et même sa façon de m’appeler princesse me manquait. Je me demandais comment il allait, je me sentais tellement responsable de ce qui lui était arrivé, il c’était endetté à cause de moi et désormais il était en prison et je ne l’avais pas revu depuis deux ans et je savais que jamais je ne le reverrais et c’était la chose qui me rendait le plus triste. Je tentais de ne pas y penser et de me chasser cette idée et ces pensées de la tête. Et ma mère n’était pas mieux.

« Je suis italienne, j'ai vécu à Milan presque toute ma vie, en réalité je suis à Paris depuis deux ans à peut près ... Longue histoire. »

Je souris en me souvenant de ma vie à Milan, du soleil constant et de l'ambiance italienne qui me manquait vraiment même si je le cachais souvent, c'était juste plus simple. Je rapportais mon attention sur la jeune femme, fixant pour la première fois mon bras qui commençait à être douloureux. J’hochais la tête quand elle me parla de la douleur, j’étais assez forte et je tentais d’être calme. Je grimaçais quelques secondes puis un petite incompréhension s’installa sur mon visage quand elle se mit à parler et de me donner un cours de médecine. Je n’y connaissais rien et je ne comprenais rien du tout à ces dires et cela du se lire sur mon visage vu qu’elle coupa court et me parla de musique.

« Je dirais de tout, je suis une fan de la pop j’avoue … J’aime beaucoup Britney Spears et les Black Eyed Peas mais sinon je ne suis pas difficile et assez ouverte à tout »

J’aimais la musique, je regrettais de ne jamais avoir pris de cours de piano ou de violon c’était à mes yeux les plus bel instruments et j’aurais aimé pouvoir joué de ça mais il était un peu tard pour commencer tout ça et cela ne me servirais sans doute pas. Je me souvenais que ma mère en jouait enfin c’était surtout de la guitare mais enfant je ne lui avais jamais demandé d’en jouer et ensuite il était trop tard pour lui demander. Je pris le café et me concentrer sur le gout chaud et délicat qui coulé dans ma gorge. Je souris doucement en me raclant la gorge.

« Hum il y a peut-être quelqu’un. Je ne sais pas si il travaille aujourd’hui c’est le Docteur Clément Jones, c’est presque mon seul parents ici, mon oncle ne doit pas être là alors si il travaille je veux bien qu’il vienne sinon ne lui dites rien »

Je le connaissais par cœur, il allait paniquer et me protéger comme à chaque fois qu’il s’approchait de moi. C’était un homme adorable, le meilleur que je n’avais jamais vu, il était brillant et très attentionnée. J’avais une confiance incroyable en lui et j’aurais tant aimé qu’il puisse me sauver même si je savais que c’était impossible, je n’étais pas bête.

« Deux semaines ? Heureusement que j’écris de la main gauche, je pourrais passer mon bac français sans soucis n’est-ce pas ? »

La pire chose que j’aurais pu avoir, ne pas pouvoir avoir mes diplômes en temps et en heures.

Et un nouveau café pour Clément. Chacun son moteur quand il s'agit de rester debout et actif à bon escient toute une journée, de tôt le matin jusque tard le soir… Qu'on ne me parle pas des trente-cinq heures. Enfin moi avec le café, je carbure. Que ce soit au travail ou chez moi, j'ai un budget pour le café. Et puis si j'allais fumer une cigarette, je recevrais deux ou trois critiques amusées de mes collègues ou patients. C'est vrai, ça ne le ferait pas trop. Un cancérologue qui sort fumer sa clope dehors entre deux visites… ça ressemble un peu à une bonne blague directement sortie d'un carambar. Donc je me sers de la caféine, ça passe mieux. Dix-huit heures venaient de sonner à ma montre, émettant de vulgaires et brefs cloc cloc cloc. Je quittais une chambre de l'hôpital, celle d'une patiente quinquagénaire, atteinte d'un cancer du sein. Quelques jours auparavant, elle avait rechuté et je l'avais prise sous mon aile. Cette femme ressemble à ma mère, physiquement. Ce même éclat dans ses yeux lorsqu'elle sourit, ces mêmes fossettes, ces mêmes pommettes sur ses jours. La même chevelure, longue, brune foncée. Même son parfum, me faisait penser à ma mère. En sa présence, il m'arrivait parfois de me laisser hanter par d'innombrables souvenirs au goût aussi doux qu'amer. Et ce n'était pas étonnant que j'aime particulièrement prendre soin de cette patiente. Car le prétexte professionnel n'empêche pas les attaches de ce genre. Je saluai une dernière fois la bonne Gabrielle d'un basculement de ma main et d'un sourire puis me dirigeai vers mon bureau, croisant au passage une bonne dizaine de personnes, de mon service ou non. J'aimais vraiment mon métier. Contrairement à un bon nombre de gens, l'atmosphère propre, blanche et relativement sereine d'un hôpital me plait. Et pourtant Dieu sait que ce n'est pas joyeux. On ne vient certes pas ici pour faire la java. Mais que voulez-vous, mieux vaut un médecin qui aime ce qu'il fait.

Tirant mon siège sur le côté en vue de m'asseoir, j'entendis mon bippeur sonner. Je le sortis de ma poche et vit le prénom de Jaimie-Rose s'afficher, ainsi que l'endroit où elle se trouvait. C'était urgent, visiblement. Sans attendre, je me relevai, laissant mon café de côté et me dirigeai vers l'endroit demandé. Comme d'habitude, je courais à moitié dans les couloirs blancs, avant d'arriver devant la porte et de la pousser. Et c'est à ce moment-là que mon regard se posa d'abord sur ma collègue, puis sur Ella.. ma petite cousine. Je la fixai du regard, elle, puis regarda sa main, avec un bandage autour. Oh non.. Je me ruai vers elles.

« Que s'est-il passé ? »

Je relevai le regard vers Ella qui semblait sereine, bien plus que moi. C'était connu, dès qu'il s'agissait d'elle, je me faisais un sang d'encre. Elle était d'une nature si fragile et comme le monde semble vouloir s'acharner sur ceux qui le méritent le moins, Ella était atteinte d'une leucémie. Examinant ce bandage, je finis par imaginer quelque chose.

« Tu t'es coupée ? Comment ? »

Puis je me tournai vers Jaimie et lui adressai un petit sourire, tandis que ma main se posait sur son épaule. La jeune femme était une collègue que j'appréciais particulièrement. Toujours assidue, respectueuse, honorable, méritante, ambitieuse… et sublime, aussi. Travailler avec elle était un plaisir.

« Merci de t'être occupée d'elle Jaimie.. Je vais prendre le relai et la ramener à la maison. »

Spoiler:

J’écoutais attentivement son explication qui était au fond plus intéressante que je ne l’aurais cru. Je ne m’étais jamais réellement poser de question sur mes origines, je me savais bien sur Italienne mais je ne m’étais jamais réellement posé de question sur mes origines. Il y en avait des Française ma mère elle-même en étant une même si elle était très loin d’être une fierté pour moi. Je n’avais jamais eu l’occasion de lui demander pourquoi elle avait choisi Ella mais elle était partie tellement tôt que ce n’était pas l’une de mes questions favorites, je regrettais de ne pas avoir partagé certaines choses qu’une mère et une fille devait faire mais elle avait fait son choix en partant avec le premier venu et abandonnant mon père comme ci il n’était qu’une vulgaire chose qu’on jette quand l’utilité ne semble plus. Pourtant c’était un homme bien réellement.

« Elle doit être fière de vous »

Je l’enviais pendant quelque secondes, j’aurais aimé moi aussi avoir une femme avec moi pour pouvoir grandir et surmonter des choses que je ne pouvais pas faire seule. Je me demandais parfois si j’aurais accepté ça plus vite, cette histoire de leucémie si ma mère avait été près de moi. Bien sûr j’avais tenté de la contacter, elle était toujours ma mère aux yeux de la justice, mais elle ne voulait pas de ça, elle avait pris quelques minutes de sa vie pour m’expliquer que la mienne serait mieux sans elle, qu’elle n’était pas une bonne mère, désolée avait elle dit sans réellement le penser j’en étais sure. En regardant Jaimie je voyais le genre de femme qu’un jour j’aimerais être même si je n’étais pas certaines d’arriver à son âge, elle était belle magnifique même, elle avait l’air brillante et cultivé ; j’étais presque sure qu’elle plaisait à tout le monde, et elle devait avoir le respect de beaucoup de personne. En réalité je l’enviais.

« Je trouve vraiment ça très jolie. Ella n’est pas vraiment quelques choses d’exceptionnel, c’est presque banal et je n’aime pas vraiment la banalité »

Je réalisais que je me confiais doucement à elle sans pour autant l’avoir prévu. Je passais ma main dans mes cheveux bruns, je n’étais pas du genre à confier ma vie à n’importe qui, au contraire j’étais assez timide avec les gens que je ne connaissais pas et j’avais l’habitude de m’enfermer dans une sorte de bulle que je ne contrôlais pas réellement. La musique une partie de ma vie, elle m’aidait à survivre quand je me sentais seule ou abandonné, c’était à mes yeux un langage universel. Je lui souris

« J’avoue que je ne connais pas mais j’écouterais dès que je rentrerais chez moi, le plus possible j’espère »

J’étouffais dans cet endroit que je détestais, personne ne pouvait se plaire dans un endroit comme celui-ci, je le trouvais froid et il n’annonçait généralement rien de beau. Je lui parlais de mon cousin, Clément un type fantastique pour laquelle j’avais la plus grande admiration mais je savais aussi qu’il allait paniquer et se mettre à me surveillé encore plus mais ce serait encore pire si je ne disais pas la vérité sur ce qui c’était passé aujourd’hui. J’hochais doucement la tête en écoutant ces instructions, par chance ou non j’avais l’habitude des blessures alors je savais toujours quoi faire dans ce genre de soucis.

« Il n’y a pas de risque normalement ? Je veux dire je n’aime pas tellement ces endroits, je préfère les éviter au maximum vous comprenez … »

Je regardais ma main qui semblait aller déjà mieux, je ne sentais presque pas la douleur mais j’avais connu pire donc c’était au fond une petite égratignure, ni plus ni moins même si il n’allait pas voir les choses de cette façon je le savais. Clément passa la porte et s’approcha de moi rapidement quand il vu mon visage. Je le regardais assez tendrement pour lui montrer de ne pas paniqué et que j’allais bien même si je n’étais pas au mieux de ma force. Je lui souris avant de prendre la parole.

« Hé ! Ca va ne panique pas, je vais bien, il n’y as pas mort d’hommes. Je me suis coupé avec un couteau de cuisine puisque tu en parle, j’ai voulu faire à manger pour Laurent et voilà comment j’ai fini mais le Docteur St-James à prit soin de moi, je t’ai prévenu pour pas que tu me le reproche après mais je veux juste rentrer …. Et si tu pouvais éviter d’en parler à tonton, il va paniquer lui aussi »

Je lui souris doucement en le voyant regarder Jaimie Rose . Eternel dragueur pensais-je en baissant mon regard.

Clément toujours aussi chevaleresque venait à mon secours. Depuis que je l’avais rencontré alors qu’il y a peu encore j’ignorais son existence nous étions très proches. J’avais toujours été attaché à ma famille et en particulier à mon père qui me manquait chaque jour un peu plus. Je n’avais pas eu la chance de le voir depuis deux ans, les prisons Italienne n’était pas les meilleures en ce qui concerne les parloirs et les visites et je vivais en France désormais. Il m’arrivait de l’avoir au téléphone mais jamais plus de cinq minutes quand un autre de ces compagnons de cellule se procurer des téléphones. Il disait toujours que tout allait bien pour lui mais je n’étais pas non plus dupe, dans une prison tout ne pouvait pas aller bien, et je culpabilisé toujours de l’avoir envoyé la bas, sans moi il serait sans doute dans notre maison en Italie en train de profiter de la vie qu’il avait et peut être que ma mère ne serait pas partie sans donner de nouvelle. Il m’arrivait parfois de me demander si elle avait refait sa vie, je voyais un homme, pas mon père mais assez bête pour croire qu’elle pouvait se montrer sincère, j’étais sure qu’à la première occasion elle partirait avec un homme plus jeune laissant sa famille de coté comme elle l’avait fait avec moi. Je regrettais vraiment d’avoir son sang de le mien et qu’une part de moi soit liée à elle à jamais, elle avait disparu, et depuis ce jour-là je n’avais plus de mère mais au final ce n’était peut-être pas si mal. Mais j’avouais que cela me manquait, j’avais des centaines de questions auxquels elle aurait pu répondre, alors que j’avais dû apprendre des choses par moi-même.

Je me sentais désormais mieux, ma main et sa douleur semblait presque partie, enfin je me disais que cela devait être dû au fait de ne pas y penser. J’étais sure que ce concentrer sur la douleur ne faisait que l’accentuer. Je souris à mon cousin totalement paniqué mais qui sembler déjà se calmer. D’un jolie sourire je lui demandais de m’attendre dehors afin de parler une dernière fois seule à seule avec le médecin qui selon moi m’avait sauvé la vie. Il accepta et je regardais la jeune femme dans les yeux

« Je voulais vous remercier, d’avoir été si gentille et douce avec moi. C’est pas tous les jours qu’on voit des médecins comme vous et croyez moi je m’y connais »

Selon moi il y avait trois types de médecin, ceux comme elle qui se montrait toujours doux et gentille pensant aux patients plutôt qu’au temps que cela prendrait. Ensuite il y avait les imbus de leur personnes dans le genre de docteur House et il y avait ceux qui ne pensait juste à leur chiffre et à leur nombre d’heures. En voyant Jaimie je voyais le médecin parfait.

« Je reviendrais. Même pour vous voir si vous voulez bien. Je vous aime bien. Encore Merci docteur St-James »

Je lui souris, réglant une dernière fois la paperasse et sorti de là afin de rentrer chez moi en écoutant les leçons de morales de Clément.