Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Jeu 14 Juil - 20:49
Cardamine ne capitula pas, ne livrant pas même un seul indice à son amant quant à leur destination. Sylvain eut espoir qu'une fois dans le taxi, la demoiselle finirait par livrer son secret, afin qu'il sache enfin de quoi il en retournerait. Il était aussi impatient qu'un tout petit garçon et il avait vraiment hâte de voir sa surprise. Mais il fut bien vite désillusionné. Car la jeune femme avait encore beaucoup de bonnes cartes en main. Elle montra sa destination au chauffeur par l'intermédiaire de son portable avant de ne lancer un sourire triomphant à Sylvain. Ce dernier ne put que lâcher un rire, avant de ne souffler : « Tu n'es vraiment pas gentille...Tu m'impatientes ! » Sur ces mots, il l'embrasa encore contre les lèvres, amoureusement. Voilà, ça y est, il était absolument drogué à sa partenaire, ne pouvant plus s'en défaire plus de quelques secondes. L'idée qu'ils devraient se séparer, même dans des heures, lui était insupportable. Mais il préféra écarter cette pensée. Pour le moment, ils étaient ensemble, et la soirée ne venait que de commencer. Sylvain fit tout de même preuve de pudeur dans les câlins et baisers qu'il échangea avec Cardamine, du fait de la présence du conducteur. Les chauffeurs de taxi sont de vrais lits à rumeurs, ils récoltent toutes les informations et ne tiennent jamais leur langue. C'est fou ce que l'on peut apprendre juste en discutant avec des conducteurs de taxis parisiens.
Le jeune couple resta blotti l'un contre l'autre jusqu'à ce que le véhicule s'arrête enfin. Le trajet avait eu lieu en silence, mais n'avait pas été long. Du moins, Sylvain n'avait pas senti le temps passer tant il était concentré sur ses embrassades et à observer Cardamine, la dévorant des yeux. Ce qu'elle pouvait être belle ! Il la voyait avec les yeux de l'amour, des yeux qui lisent le cœur et qui ne mentent pas. Devant lui, la jeune professeure d'anglais était vraiment merveilleuse et il ne pouvait s'empêcher de la comparer à une véritable fleur venant d'éclore. Il ne pouvait plus détacher son regard, mais il le fit tout de même lorsqu'on lui annonça qu'ils étaient arrivés à destination. Il zyeuta donc par la fenêtre, tentant de deviner où ils se trouvaient tous deux.... Mais ces lieux lui semblait inconnus. Seul un arrêt de bus lui donnait environ le quartier et quelques informations. Et oui, du fait de son métier, je jeune ne se référait qu'aux stations. « Bon, maintenant, tu me dis où tu m'emmènes ? » Cette situation l'amusait. Il adorait le fait que Cardamine joue les petites filles aux secrets.
Invité Invité
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Ven 22 Juil - 23:13
Je contrôle tout, enfin presque, c’est génial. Je peux faire tout ce que je veux, c’est moi qui suis chef de l’avenir. C’est peut être un peu exagéré de dire parler comme ça, non ? Mais c’est très amusant. Je m’amuse, ce qui n’arrive pas souvent, à part quand je joue aux Sims. J’adore ce jeu, j’y joue depuis que le premier est sorti, parfois, histoire de me rappeler mes débuts en matière de jeux, je joue au premier, je me dis heureusement que ça a évolué avec le temps ! » parce que le premier, bien qu’il soit génial, n’a pas un graphisme et des possibilités exceptionnels. J’adore créer des personnages incroyables avec des chapeau avec une hélice dessus – ce chapeau me fait trop rire ; il se passe toujours des trucs incroyables dedans, c’est trop drôle. Attention, je ne fais pas que ça, non ! pour m’amuser je vais aussi sur internet – i’m a geek – et je regarde des vidéos d’humoristes. Je connais certains sketch par cœur, mais je ne m’en lasse pas !
« Tu n'es vraiment pas gentille...Tu m'impatientes ! » me dit-il. J’ai envie de lui répondre « oh oui ! Je sais, tu n’es pas le premier qui me fait la remarque ! » mais je me retins et laissa seulement un petit rire avant qu’il m’embrasse. Encore et encore. Jusqu’à l’arrivée du taxi nous nous embrassons. Chaque baiser est différent, c’est extraordinaire. Nous voilà arrivés ! Je suis assez contente de moi, pour le moment j’ai réussi à garder le secret de notre destination ; Faut dire que je ne suis pas du genre à révéler mes secrets à tout bout de champs. Je sais garder un secret et même très bien. Je suis une bonne menteuse, même si je déteste mentir. De toute façon on est obligé de mentir, pour des petites choses, mais on ment, tout le monde ment !
Nous descendons du taxi. Je donne une somme approximative au chauffeur, puis je lui dis « gardez la monnaie. » j’espère qu’il y a assez, sinon j’aurais l’air fine. Apparemment oui, il y a assez, même bien plus vu la mine ravie du chauffeur. « Bon, maintenant, tu me dis où tu m'emmènes ? » me demanda-t-il. Je n’ai pas gardé ce secret jusque là pour le révéler maintenant. Je pense qu’il commence à comprendre. Nous nous trouvons devant un immeuble de banlieue basique, semblable à beaucoup d’autre. Je me tourne vers lui et dis « non, mais je pense que tu va vite comprendre » Je m’avance vers la porte et commence à chercher mes clés dans mon sac. Je les avais ce matin ! Je trouve les clés de ma classe, mais pas celles de chez moi. Je les ai sans doute, étourdi comme je suis, oublié sur mon bureau. Ce n’est pas grave. J’appuie sur le numéro 14, puis j’attends quelques secondes que quelqu’un me réponde. Le numéro 14 est le numéro de l’appartement de ma cousine, se trouvant un étage en dessous du mien. Quand j’entends quelqu’un me répondre je me rend compte que ce n’est pas ma cousine, mais son mari. Je lui demande alors « salut, c’est Carda’, tu peux m’ouvrir s’il te plait, j’ai oublié mes clés » il lança un simple ok, puis la porte s’ouvrit.
Invité Invité
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Mar 26 Juil - 12:14
Ce ne fut que lorsque la taxi s’arrêta devant un immeuble que Sylvain commença à comprendre où la demoiselle le menait. Il la suivit sans rechigner, même s’il avait aimé être blotti contre elle, dans la voiture, content tout de même de quitter le véhicule et de pouvoir suivre ses pas. Il ne formula aucune hypothèse, bien que de nombreuses questions se bousculent dans sa tête, tenant Cardamine par la main, comme s’il possédait la crainte de ne la perdre s’il la lâchait ne serait-ce que quelques secondes. Ils venaient à peine de s’avouer leur amour, cela serait donc vraiment dommage ! D’autant plus que dès que leur couple deviendrait « sérieux », les ennuis arriveraient. Il était certain que Marie n’aimerait pas ce rapprochement entre son père et sa prof…
Les événements qui suivirent ne purent que lui prouver sa première idée. Elle venait de l’emmener chez elle… Elle devait avoir une idée derrière la tête. D’ailleurs, le regard qu’elle lui lança alors que l’homme venant de parler à l’interphone leur ouvrit la porte, était lourd de sens. Intimidé, Sylvain ne put que prononcer quelques mots stupides : « On est chez toi, ici ? »
C’était bête, mais que voulez-vous, à chaque fois que son regard croisait celui de la jeune femme, il se sentait comme quelqu’un de vulnérable, comme un gamin qui n’avait pas le droit à l’erreur. Il lui envoya donc un sourire idiot et l’embrassa alors qu’ils venaient de pénétrer dans l’ascenseur. Il ne fallut pas attendre bien longtemps avant qu’ils ne se retrouvent devant la porte de l’appartement de la demoiselle. Sylvain lui lança un regard interrogateur… Comment allait-elle faire pour les faire entrer si elle n’avait pas de clef ? Peut-être qu’elle en cachait un double sous le paillasson, ou peut-être qu’elle ne fermait tout simplement pas sa porte à clef ? Ou peut-être allait-elle demander à l’homme à qui elle venait tout juste de parler en bas, par l’intermédiaire de l’interphone. En tous cas, le jeune homme ne la lâcha pas d’un pouce, la tenant toujours par la main, lui caressant légèrement la paume à l’aide de ses doigts.
Invité Invité
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Mer 27 Juil - 22:34
« On est chez toi, ici ? » me demanda-t-il. J’eus envie de lui dire « félicitations Sherlock ! » mais ça n’aurait pas été très sympa et puis je ne lui dirais jamais ce genre de choses, bien que je dise souvent des choses de ce genre. Je le respecte bien trop – et je suis, sans doute, trop amoureuse – pour pouvoir dire ça. D’habitude ça ne me gène pas d’être cassante et franche, parfois même sarcastique ou cynique, je suis comme ça. Mais là, le moment est bien trop romantique. Donc je ne dis rien, de toute façon, il m’embrassa avant que je n’ai pu dire quelque chose.
Nous nous dirigeons vers l’ascenseur. D’habitude je prend les escaliers, déjà parce que ça me fait faire un peu de sport et aussi parce que j’ai une petite phobie de l’ascenseur, mais pas au point de lui hurler « non !!!! ». Parfois je suis obligée de prendre l’ascenseur, donc on ne peut pas dire que ce soit vraiment une phobie. Je m’arrange en général, quand je prend l’ascenseur, pour ne pas tomber avec des gens bizarre et ne pas être seul. Et puis il faut voir le bon côté des choses, si nous restons bloqués toute la nuit, ça pourrait être sympa ! Je ne dis donc rien, me sentant pleinement en sécurité dans ses bras.
Nous arrivons à mon étage. Je me dirige vers ma porte. Ayant oubliée mes clés – je suis trop tête en l’air – je dois trouver un autre moyen pour entrer. Je n’ai pas cacher de clé quelque part, je trouve ça stupide ! Autant laisser la clé sur la porte ! Je pourrais aller chez ma cousine, qui a les clés de chez moi, mais je préfère choisir l’autre option, qui à mon goût est la meilleure : crocheter la serrure. Je ne le ferais pas si je ne m’étais pas entraînée, surtout qu’à chaque fois que j’oublie mes clés je la crochète. Je m’entraîne depuis que j’ai douze ans.
FLASHBACK
Je discute avec ma meilleure amie Constance. Nous avons le même âge, à peine quelques mois d’écarts, mais je suis la plus vieille ! Nous nous connaissons depuis que nous avons trois ans et depuis nous nous quittons plus, bien que, malheureusement nous ne soyons pas dans la même classe. Nous attendons devant la salle d’SVT, le midi, pour participer au club d’échec – ouai, j’aime bien les échecs – avec quelques autres personnes en train de s’amuser dans leur coin. Au bout du couloir se trouve la salle des profs. Alors que nous nous ennuyons toutes les deux, j’ai eu une idée. Je sors mes clé de casier et me dirige vers la porte en face de celle d’SVT, c’est la porte de la salle de physique. Je choisis alors une clé sur mon porte clés, parce que j’ai une dizaine de clés, mais j’en utilise que deux – celle de chez moi et celle de mon casier – les autres sont celles de mes anciens cadenas, ou certaines que j’ai trouvé par terre. Je les garde car avec Constance, nous nous amusons à ouvrir les cadenas des casiers, parfois ça fonctionne ! J’enfonce la clé dans la serrure et prend une de mes barrettes et l’enfonce elle aussi, autant que je peux dans la serrure. Constance ne rejoint amusé, sa sœur jumelle la suit de près. Oui, Constance a une sœur jumelle, mais elles sont fausses jumelles. Elle me regarde, quant à elle, l’air dubitative. Elle n’est pas toujours très contente quand nous faisons avec Constance nos petits trucs un peu « illégal », enfin c’est pas illégal, mais ce n’est vraiment ce qu’on a le droit de faire. J’essaye donc, avec l’aide de Constance de crocheter la serrure. Malheureusement nous ne réussissons pas aujourd’hui. Mais, tous les mardis, quand nous allons au club d’échecs, nous essayons.
FIN DU FLASHBACK
Voilà comment j’ai appris à crocheter les serrures, ensuite j’ai été sur internet, puis je me suis entraîné chez moi et maintenant j’y arrive super bien. Je prend donc une barrette qui était dans mes cheveux, puis je sors de mon sac une petite pochette avec des petits ustensiles qui servent à crocheter les serrures, j’ai acheté ça dans un magasin de jouet, je les ais un peu trafiquer pour qu’ils puissent vraiment ouvrir les portes. Je commence à crocheter la serrure et en moins d’une minute la porte est ouverte. Faut dire que la serrure de mon appartement, c’est pas celle d’une banque, elle est assez simple à ouvrir. Je regarde alors Sylvain et je lui dis « quand on oublie tout le temps ses clés comme moi, il faut bien trouver autre chose » et je lui fais un petit sourire.
Mon appartement est un vrai bordel et encore. Je n’arrive pas à ranger, du coup, y’a des trucs qui traînent partout, je suis bizarre, parce qu’en général je suis organisée et perfectionniste, mais quand il s’agit de mon appart’ c’est une autre histoire. Enfin, ce n’est pas non plus une porcherie je fais le ménage, mais disons que ça ressemble un peu à la boutique d’un antiquaire ou d’un vieux libraire : des livres et des trucs inutiles dans tous les sens ! J’adore lire, alors j’ai des tonnes de livres et n’ayant pas une très grande bibliothèque, je les pose par terre, du coup ça fait des piles de livres partout ! « désolé pour le … bazar »
Invité Invité
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Ven 5 Aoû - 21:04
Lorsque Sylvain vit Cardamine sortir son arsenal afin de crocheter la serrure de la porte de l'appartement devant lequel ils se trouvaient, il se demanda un instant si c'était vraiment là où vivait la jeune femme ou si elle était en train de créer des embrouilles. Certes, le trentenaire faisait confiance à cette prof d'anglais qu'il aimait, mais il avait appris malheureusement à se méfier depuis son histoire avec la mère de Marie. Il la regarda faire, interloqué, vraiment très surpris et aussi un peu excité. On aurait dit un gamin qui venait de commettre une infraction ou de se soustraire à une interdiction et qui pétait la joie suite à cet événement majeur dans sa vie. Il faut bien avouer que Sylvain était plutôt quelqu'un de posé et qu'il était sans nul doute très aisé d'imaginer que, durant son enfance, il n'avait presque jamais désobéit à ses parents. Après avoir observé Cardamine faire son tour de passe-passe sans ciller, il finit par s'exclamer simplement, sur un ton enfantin et jovial : « C'est classe ! Où as-tu appris à faire ça ? » La seule chose dans ce goût-là que notre cher jeune homme savait faire, c'était voler des voitures. Enfin, il avait bien la technique pour les faire démarrer sans qu'aucune clef ne soit fourrée dans le contact et il ne l'avait fait qu'une seule fois, suite à un pari stupide entre amis... Il s'était promis de ne jamais retenter cette idée stupide à part si une question de vie ou de mort le poussait à le faire.
Dès lors que la porte se trouva grande ouverte devant eux, Sylvain pénétra sans attendre dans l'antre de celle qu'il pouvait à présent qualifier de « petite ami ». Enfin, de manière officieuse. De nombreuses piles de livres s'offrirent à la vue du jeune homme lorsqu'il commença une observation avertie des lieux. Elle avait raison de dire que c'était le bazar... Enfin c'était propre, bien dépoussiéré, mais cela ressemblait davantage à un débarras qu'à une pièce à vivre. Peut-être que sa chambre était moins peuplé de bouquins que ne l'était le salon ? Enfin...Sylvain espérait qu'elle ne laissait pas trainer ses livres dans la cuisine. Cela aurait été drôle d'un côté, mais assez dangereux. Normalement, lorsque l'on entre chez quelqu'un et que cette personne nous demande de l'excuser pour le foutoir présent dans son habitation, on répond toujours quelque chose comme « Oh non, en t'inquiètes pas, c'est nickel... » ou « Oh ce n'est pas grave, si tu voyais l'était de mon appart' ! » mais le conducteur de bus ne formula ni l'une ni l'autre de ces phrases types. Il se contenta d'un simple hochement de tête suivi d'un sourire, alors qu'il jetait un œil sur les titres. « Et bien, tu en as des chefs-d’œuvre par par ici ! » s'exclama-t-il finalement. Il tenait toujours la demoiselle par la main, sans même s'en rendre compte. Le seul instant durant lequel il l'avait lâchée, c'était pendant qu'elle crochetait sa propre serrure. Les deux jeunes gens avaient l'air de deux gamins en train de découvrir que l'amour ça existe et que, lorsqu'on est amoureux, on ne sait jamais quoi dire. On bafouille, on dit des bêtises pour remplir les silences involontaires...
Sylvain eut même un instant l'envie de lui proposer son aide afin de monter des étagères et de ranger les livres qui trainaient partout, mais il n'osa pas. Elle risquait de mal interpréter tout cela et de le prendre pour un vrai macho et ce ne serait pas vraiment très sympa de sa part.
Invité Invité
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Sam 6 Aoû - 0:56
Je me rends vraiment compte que je suis bordélique maintenant ! Avant je me disais « ouai c’est un bazar organisé », mais nan, je suis vraiment bordélique et incapable de ranger quoi que ce soit. C’est très bizarre parce que je suis quelqu’un de très organisé – ne riez pas – c’est vrai ! Tout est très bien rangé sur mon ordinateur, sans doute l’un des mieux rangé au monde, non non, je n’exagère pas ! Pareil pour mon bureau au lycée, qui est assez bien rangé, mais mon appartement est dans un foutoir sans nom ! Ou aurais-je pu l’emmener à part ici ? Dans les coins sympas de Paris ? Mais je doute que ce soit un grand adepte de l’Urbex – encore un tuc illégal – je vous rassure je ne suis pas une criminelle et puis l’Urbex n’est pas si illégal que ça, il y a seulement quelques petites lois de rien du tout qui y font vaguement référence, mais rien de bien concret. Vous ne savez pas ce que s’est l’Urbex ? Je vais vous expliquer. C’est une activité qui a pour principe de visiter des lieux désaffectés, comme des usines, des maisons ou autres, ou bien de visiter des lieux naturels interdits d’accès, grottes, mines … je fais ça depuis que je suis à Paris, soit depuis onze, autant dire que je m’y connais et que je connais des tonnes de lieux sympas dans paris et autour. Au début, bien sur, je n’avais que des petits trucs sans grand intérêt, mais au fil des années, j’ai su monter les échelons et par échange d’informations – c’est comme ça qu’on fonctionne – avoir des lieux très sympa’ à explorer.
En fait ma maison c’est un peu de l’urbex : on explore un lieu. Je suis peut être atteinte de syllogomanie de niveau 1, vous ne savez pas ce que c’est on plus ? Regardez un peu plus de séries ! Dans la saison 5 de Bones, Booth et Brennan étudie la cas d’un accumulateur mort dans son appartement au milieu de ses accumulations. Je sais, je retiens des choses inutiles. Voilà donc la syllogomanie est un phénomène d’accumulation, c’est un TOC. Et je pense que j’en suis au niveau 1 : je garde des trucs qui servent complètement à rien. Mais je m’y fais, j’ai pleins de TOCs, enfin pas temps que ça, peut être deux trois ou quatre cinq, je ne sais pas vraiment. Je sais qu’il existe des thérapies ou des trucs de ce genre pour me « soigner » mais je n’ai aucunement besoin de me soigner. Sylvain regarda tous mes livres et dit « Et bien, tu en as des chefs-d’œuvre par ici ! » vaut mieux que dans toute cette accumulation de livres il y en ai quelques uns qui valent le coup. J’ai tellement de livres différents que je pourrais contenter tout un pays. J’en ai de sciences-fictions, des fantastiques, des romans à l’eau de roses, des romans historiques, des documentaires, un peu de tout quoi ! J’en ai même en anglais, comme le dernier Harry Potter, que j’ai eu le jour de sa sortie britannique, j’étais d’ailleurs à Londres ce jour là, juste pour acheter le dernier Harry Potter, que voulez-vous c’est une passion ! J’ai aussi quelques livres en latin et en grecs, que j’ai étudié à l’université. En fait, j’ai juste fait ça pour être dans le même lycée que ma meilleure amie, mais c’est une trop longue histoire pour la raconter maintenant !
Un instant j’avais eu envie de lui proposer un truc à manger ou à boire, je rêve de manger une pomme… Ne vous inquiétez pas, c’est normal, j’adore les pommes, on peut me réveiller à quatre heures du matin et me dire « tu veux manger une pomme ? » que je dirais oui. Je mange minimum trois pomme par jour : petit déjeuner, déjeuner et dîné. Quand j’ai un petit creux, je mange une pomme, j’adore ça et c’est bon pour la santé. Dans ma cuisine j’ai une cagette pleine de pommes que je vais réapprovisionner au marché du coin dès qu’elle est vide. Je ne lui ai rien proposé, à la place, je l’ai pris par le col et je l’ai embrassé. J’ai toujours rêvé de faire ça, comme dans les films !
Invité Invité
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Mar 9 Aoû - 12:39
Sylvain scrutait attentivement les lieux, même si son regard, en fin de compte, ne voulait seulement se poser que sur Cardamine. Elle était tellement éclatante en cet instant. Sylvain se demandait où est-ce qu’il pouvait se mettre, s’il pouvait s’asseoir sur le canapé ou changer tout bonne ment de pièce. Mais la demoiselle ne lui faisait aucun signe. Il ne comprit ce qui se produisait que lorsqu’elle le tira fortement contre lui, l’embrassant avidement. Elle avait quasiment été violente, mais cela n’avait pas déplu à son partenaire d’embrassades. Il se laissa faire, d’ailleurs, il se laissa tellement entraîner par la fougue de son interlocutrice, qu’il finit par perdre l’équilibre, et il tomba sur elle, tout simplement. Le jeune couple se retrouva allongé entre les piles des livres, en train de s’embrasser fougueusement. Oui, c’était un peu cliché, même très cliché…C’est comme dans les films américains…L’homme et la femme se jettent littéralement l’un sur l’autre à un moment donné….
Mais Sylvain et Cardamine semblaient bien apprécier ce genre de clichés alors qu’ils se câlinaient tous deux contre le sol. Certes, ce n’était pas très confortable, mais ils n’avaient d’yeux que l’un pour l’autre, le reste n’était que superflu. « Je t’aime. » souffla-t-il dans le creux de l’oreille de Cardamine, doucement. Un simple et doux murmure. Le son de l’amour quand il nous arrache les entrailles avec une force désespérante. Ce fut donc tout naturellement que la suite s’enchaîna… Sans qu’ils n’aient rien à dire. La nuit tombante surplombait leurs ébats torrides. Et l’appartement fut pris d’un certain silence d’où n’émanaient que leurs soupirs et gémissements de plaisir….
*****
Le lendemain matin, ce fut dans un lit qui n’était pas le sien que Sylvain ouvrit les yeux. Il avait vraiment très bien dormi et il avait surtout loupé le travail. D’ailleurs, dès que son regard fut réveillé, il se posa sur la forme féminine dormant à ses côtés, qu’il avait serrée dans ses bras toute la nuit. C’était Cardamine. Celle qu’il aimait. La femme avec qui il était certain de vouloir passer le restant de ses jours… Même si leur relation n’en était qu’à ses balbutiements. Il la regarda un instant, souriant, se remémorant leurs échanges de la veille. Ce qu’elle pouvait être belle ainsi endormie… Finalement, dès qu’il aperçut un mouvement sur son visage, dès qu’il vit qu’elle commençait à ouvrir les yeux, il l’embrassa sur le front. « Bonjour, princesse… » dit-il simplement, le sourire aux lèvres.
Invité Invité
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Lun 15 Aoû - 0:31
Nous nous embrassons avant de tomber sur le sol, ce qui me fit sourire. On se croirait dans un film, ce qui n’est pas pour me déplaire. Ma vie est tellement monotone qu’elle ne ferait même pas un mauvais film. Mais là, c’est génial, elle n’est plus monotone, elle est trépidante, comme dans un thriller. Dans un film ça ferait un truc : l’immeuble est en feux, ils sont à l’intérieur, mais ils s’en fichent, ils viennent de s’avouer leur amour et meurent tous les deux dans les flammes amoureux. J’avoue c’est pas trop une happy end, mais ça ferait un bon film romantique. J’adore ce type de film, les trucs à l’eau de rose et à la guimauve. A chaque fois je tombe dans le panneau et je pleure, étant terriblement romantique et sensible. Je suis très romantique et comique, donc un film comme Valentine’s Day fera mon bonheur. Bon fini de parler de mes goûts cinématographique, il y a bien plus important !
Il me dit alors, tout en douceur « Je t’aime. » Il a dit qu’il m’aimait, moi ? Non c’est pas possible, je suis en train de rêver, un homme m’a dit je t’aime et ce n’est pas mon père. Aucun homme accepté ce dernier ne me l’a dit avant Sylvain. A croire que les hommes n’aime pas les relations stables, tel des papillons ils volent de fleur en fleur – cette réplique n’est pas de moi. Je vis un véritable conte de fée, espérons que la méchante Cruella ne vienne pas tout briser, parce que sinon je la transforme en purée de pomme ! Aux anges je réponds « moi aussi…je t’aime » ça me fait un peu bizarre de le dire, mais après tout c’est vrai, je l’aime. Ce n’est pas la première fois que je dis ça, à chaque homme avec lequel ça commençais à devenir sérieux, j’ai dis je t’aime, sauf qu’aucun ne m’a répondu la même chose, ils ont pris peur ne cherchant pas une relation stable, ils sont partis. Mais là, je suis sur que Sylvain ne partira pas, c’est lui qui a fait le premier pas.
•••
Ouah c’était génial ! Je pense que les voisins n’ont pas du beaucoup dormir – je m’en excuse d’ailleurs – mais bon, « le malheur des uns fait le bonheur des autres » ! Je ne vais pas parler plus longtemps de mes « ébats sexuels » qui n’intéresse personne d’ailleurs. Je ne sais absolument pas quelle heure il est et je m’en fiche, j’espère juste ne pas arriver en retard au travail, d’ailleurs ça me fait penser que Sylvain a louper le sien – puisqu’il est à côté de moi – pour moi, il n’a pas été travailler pour être avec moi ! Cela fait plusieurs minutes que je suis réveillée, mais je ne veux pas ouvrir les yeux je veux profiter. On pourrait croire que je dors, vu mon air, mais non ! C’est juste que je suis très douée pour faire semblant de dormir. C’est un truc que j’ai appris à faire quand ma mère montait dans ma chambre pour voir si j’étais réveillée quand j’étais petite. En fait elle venait me voir pour savoir si j’étais réveillée, et si c’était le cas, elle me disait un truc dans le genre « y’a la maison à balayer » ou « faudra que tu laves la salle de bain ». Du coup, à chaque fois je faisais semblant de dormir, étant trop fainéante pour faire les tâches qu’elle me demandait, et elle, n’ayant pas le courage de me réveiller, repartait et faisait les tâches à ma place. Voilà pour la petite histoire.
Finalement, j’ouvris les yeux, je vis d’abord tout trouble, puis ma vue s’éclaircit. Alors que d’habitude je voyais un mur bleu pale et un meuble blanc en bazar, des livres traînent partout, je vis le visage de Sylvain ce qui me fit sourire. Ma chambre est très lumineuse, il y a une très grande fenêtre en face du lit, ce qui me réveille en général le matin. Sur le mur à droite il y a une énorme toile qui recouvre tout le mur, représentant le drapeau du Royaume-Uni. Je l’ai trouvé lors d’un voyage à Londres, je peux vous dire que j’étais très contente d’enfin trouver ce que je cherchait depuis si longtemps. Devant il y a une armoire très simple peinte en rouge très foncé. Un peu partout il y a des objets en référence avec l’anglais, le Royaume-Uni ou l’Irlande.
A peine les yeux ouvert, il vint vers moi, me fis un bisou sur le front et dit « Bonjour, princesse… » Princesse ? ça y’est, c’est vérifié, je suis bien dans un conte de fée ! Ca me fait bizarre de me dire que c’est moi qu’on appelle princesse, j’ai eu beaucoup d’autres surnoms beaucoup moins…flatteur. Surtout en rapport avec les légumes et ma taille, du style : l’asperge, le haricot ou encore la banane. Un grand sourire aux lèvres, je dis « hello mon beau prince charmant » Je sortis ma main de sous la couette pour la poser sur ma table de chevet. Toujours en fixant Sylvain, je cherchais mon portable à tâtons. Je l’ai trouvé au bout de quelques secondes. Je l’alluma et regarda l’heure qu’il affichait : 9h41. On est quel jour déjà ? Parce que suivant le jour je suis sois en retard considérable, soit bientôt en retard ou alors je peux prendre mon temps parce que je n’ai pas cours de la matinée.
Dernière édition par Cardamine A. Landry le Mer 31 Aoû - 9:34, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Jeu 18 Aoû - 11:13
Sylvain ne pouvait plus quitter Cardamine des yeux. Il l’observait simplement, un sourire aux lèvres, toujours couché à ses côtés, sous la couette. Ce que c’était bon de lézarder ensemble… Jamais auparavant le jeune homme ne s’était senti aussi bien… Enfin si, aux côtés de la mère de Marie, mais ce souvenir plaisant s’était transformé en image de haine. Plus question d’en parler… Ici, aux côtés de celle qu’il aimait et de tonnes de livres, il se croyait un peu dans un rêve, dans une belle histoire ayant un happy end… Dans un véritable conte de fées. La chambre était aussi lumineuse qu’un parc en plein été, c’était donc une sensation vraiment très agréable que s’appropriaient les sens du conducteur de bus. Le professeur d’anglais chercha à tâtant son téléphone portable, passant sa main doucement sur la table de chevet. Sylvain, toujours muet la regarde faire, passant une main dans les cheveux de la demoiselle. Elle doit s’inquiéter pour son travail. « Tu es en retard ? » demanda-t-il finalement, tendrement. Son petit sourire s’était transformé en une moue dépitée. Car si, effectivement la jeune femme était en retard, cela signifiait qu’ils devraient tous deux se quitter dès à présent, sans vraiment plus de cérémonie. Or, Sylvain aurait adoré rester encore longuement aux côtés de Cardamine, la dévorer des yeux, lui préparer un petit-déjeuner surprise, lui faire des câlins. Bref, tous les trucs « romantiques » que les femmes adorent. Sylvain était comme cela, aux petits soins avec tout le monde. Il adorait chouchouter les gens. C’était dans sa nature de gros nounours surprotecteur.
Il aperçut dans les yeux la crainte soudain qui signifiait bien que Cardamine était en retard…Il eut un instant l’envie de lui dire de ne pas y aller pour une fois, mais ce serait l’induire au laxisme et à la faute. Donc il se contenta de lui envoyer un sourire alors que d’un moment à l’autre elle allait bondir du lit et se jeter sous la douche. « Je peux rester chez toi pendant ton absence ? » demanda-t-il simplement. Il n’avait aucune envie de rentrer dans son appartement. Et comme cela, il pourrait réorganiser un peu le bazar de sa petite-amie. Il pourrait ranger un peu, nettoyer les sols et préparer le déjeuner/dîner en fonction de l’heure à laquelle elle rentrerait. Qui a dit que Sylvain n’était pas l’homme parfait ? (a)
Invité Invité
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain | Mer 31 Aoû - 16:29
Réfléchis, bon sang, réfléchis ! Suis-je en retard ? J’ai l’impression d’avoir oubliée tout ce que je savais cette nuit, un peu comme un lavage de cerveau. Je sais, ce n’est pas si dramatique n’oublier son emploie du temps, mais vous ne vous rendez pas compte ! Je n’oublie JAMAIS mon emploie du temps, à peine deux jours après l’avoir eu sous les yeux, je le connaissais par cœur, que ce soit les horaires ou les classes que j’avais. En plus de ça, je connais l’emploie du temps de la moitié des profs et celui de quelques classes. Je suis trop curieuse, je sais, mais j’adore tout savoir, alors quoi de mieux que de connaître l’emploie du temps de quelqu’un quand on est curieux ? On sait si tel ou tel prof’ est absent avant qu’il ne soit affiché sur le tableau, c’est évident s’il ne vient pas alors qu’il a cours, il y a quelque chose. Et puis, aussi, quand on est un prof’ sadique, ce que je ne suis pas vraiment, on peut reprendre les élèves en heures supplémentaires. Le pire c’est qu’ils savent qu’ils ont grande chance d’être prit, mais aucun ne dit « au fait madame on a une heure libre jeudi » je puis vous assurer que un élève fait ça, tout le monde se retourne vers lui et on peut être sur qu’il va le payer à la pause. Une fois, ça m’est arrivée, c’était pour un cours d’anglais et à la fin, trois quart de la classe est venue me voir pour me « remercier » de leur avoir mis une heure supplémentaire.
Pas de panique, j’ai mon emploie du temps sur mon portable il suffit de le trouver. Je cherche…je cherche…ah ! j’ai trouvé ! Alors…vendredi…je prends à onze heure. Je ne suis pas en retard du moins pas encore, trois quarts d’heure pour me préparer et trois quarts d’heure pour aller au lycée. D’abord cinq minutes à pied, entre le RER et chez moi, ensuite un quart d’heure de RER, si tout va bien, après deux minutes à pied entre le RER et le métro, un quart d’heure de métro et enfin sept minutes jusqu’au lycée. Faut vraiment que je me dépêche, enfin que je ne me prélasse pas trop dans mon lit sinon, c’est sur que je serais en retard.
« Tu es en retard ? » me demanda-t-il. Je reposais mon portable là où il était il y a quelques secondes, puis je lui répondis « pas encore ! Mais ça n’serait tarder ! » Ensuite je me levais d’un bond, puis j’enfilais le premier truc que je trouvais, soit un vieux T-shirt qui me servait pour faire la peinture, il était beaucoup trop grand, il devait sans doute appartenir à mon père ou mon frère, je ne sais pas, en tout cas il n’est pas à moi. On peut voir dessus des taches de peinture qui ne sont pas partis du bleu, du rouge et du blanc cassé, pour la plupart.
Il me demanda ensuite « Je peux rester chez toi pendant ton absence ? » il est trop chou ! J’ouvris l’armoire ou le truc qui me sers pour ranger mes habits, pendant que je cherchais ce que je pouvais bien me mettre, je réfléchissais à ma réponse. Je n’allais pas lui dire non, ce serait pas très gentil et puis je ne vois aucun inconvénient à ce qu’il reste, je n’ai rien à cacher, où du moins pas grand chose, il y a juste une boite cacher dans les toilettes, c’est le meilleur endroit que j’ai trouvé, dedans il y a pleins de souvenirs, comme des lettres qu’on s’écrivait ma meilleure amie et moi, quand on était au collège, il y a aussi des cartes d’anniversaires, des dessins, pleins de choses de ce genre. Certaines personnes ont un journal intimes, moi j’ai une boite à souvenirs, il y a aussi des photos dedans, de toute ma famille, de mes amis, de ma classe quand j’étais en primaire ou au collège.
Finalement je me retournais, lançant une robe toute simple, j’aime beaucoup mettre des robes, elle est noir, arrive un petit peu au dessus des genoux, il y a aussi un petit décolleté. Trois quarts du temps je mets des robes, hiver comme été. J’en ai peut être une cinquantaine, voir plus ! Finalement en même temps que je jetais tout ce que j’allais mettre aujourd’hui sur le lit, je répondis à sa question « oui, bien sur, tu pourras donner à manger, si tu veux, à Placebo et Einstein, ce sont mes poissons rouges, ils sont dans la cuisine » J’ai toujours donner des noms…originaux à mes animaux de compagnie. Je n’en ai pas eu beaucoup, alors à chaque fois j’essaye de trouver des noms originaux. Les seuls animaux de compagnie que j’ai eu, étaient soit des poissons, que ce soit poissons rouges ou des poissons qu’on allaient pêcher avec mon père quand j’étais petite, soit des phasmes, limaces, escargots ou coccinelles. Je n’aime pas trop les animaux, soit ils me font peur soit ils m’énervent. Et puis je suis très heureuse avec Placebo et Einstein, il faut juste leur donner à manger de temps en temps et puis c’est tout. C’est pas embêtant comme animal !
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Tous les prétextes sont bons | Sylvain |