► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „

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JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ Empty
MessageSujet: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptySam 19 Mai - 15:57

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
Jayden & Antoine

Avenue Emile Zola, Paris 15ème



Antoine restait assis dans la douche, ses bras entourant ses jambes recroquevillées contre lui. Il laissait l'eau chaude lui brûler le dos, comme si cette eau était digne d'un châtiment. Digne de nettoyer toutes les saletés qu'il avait fait par le passé. Il craquait. Après toutes ses années à encaisser, toutes ses années à retenir ses larmes, le voilà qu'il chialait dans la douche de son frère. Antoine n'arrivait toujours pas à se remettre de ses retrouvailles avec Sylvain. Elles avaient été si bouleversantes, et si étranges à la fois. Un mélange de joie et de colère. De mépris et de jalousie. De tristesse et de culpabilité... Et tout ça, en une seule soirée... C'était trop dur à supporter, même avec toute la volonté du monde, Antoine n'aurait pas su rester de marbre face à toutes ces révélations... Il avait retrouvé son jumeau ! L'avait entendu à nouveau sa voix, avait même pu le toucher, après dix-neuf longues années. Trop d'émotions en trop peu de temps... Antoine se redressa difficilement, coupa l'eau et sortit de la douche. Il prit hors d'un placard une serviette et l'entoura autour de sa taille avant de s'approcher de la glace et de retirer la buée avec sa main. Le trentenaire observait quelques instants les traits de son visage, surtout ses rides, plus nombreuses...

Il prenait conscience qu'il commençait à entrer dans la quarantaine, et il n'avait rien foutu de sa putain de vie ! Et ses yeux rouges et gonflés... Pathétique ! Pris d'un élan de colère il envoya valser son poing dans le miroir qui se brisa en plusieurs débris. « Fait chier ! » dit-il en commençant à ressentir une douleur à la main. En descendant son regard, il découvrit une grande entaille suffisamment profonde pour que le sang puisse couler dans le lavabo. « Mais quel con ! » dit-il en passant sa main sous l'eau avant de l'emballer dans une autre serviette. Son frère allait déjà lui reprocher son retour, c'était certain. Une glace brisée, du sang partout... Le trentenaire ramassa les morceaux de verres, sans même se soucier des soi-disant sept ans de malheur qui l'attendait. Il n'était pas superstitieux pour un franc et autant vous dire qu'il avait passé les vingt dernières années sans être heureux, alors les malheurs, un de plus, ou un de moins, il commençait à un peu s'en foutre, c'était une habitude chez lui. Même s'il était loin de se plaindre auprès des gens, très loin même. Antoine s'habilla en vitesse avec un jean et une chemise noire légèrement entrouverte avant de désinfecter sa blessure et de la recouvrir d'un bandage. Ça fera l'affaire, surtout pour Antoine qui n'aimait pas les hôpitaux.

Antoine ne se voyait pas rester chez son frère éternellement. De plus, il ne saurait pas rester dans cette maison sans ne rien faire, il était loin d'être un fainéant, à se vautrer dans le canapé et à regarder la télévision toute la journée. Il était bien plus actif que ça. Du moins pour un homme sans emploi. Et puis, Antoine ne se sentait pas chez lui, raison de plus pour ne pas rester séquestrer chez son frère. C'est ainsi qu'il décida de sortir dans les rues de Paris, afin de prendre l'air, se changer les idées, et de se calmer avant tout... Il vagabondait dans les rues, comme auparavant, à la seule différence qu'il n'avait pas besoin de trimbaler son sac afin qu'on ne lui vole pas ses affaires. Il marchait aussi avec l'espoir qu'on ne le reconnaisse pas. Il n'avait pas envie de recroiser d'anciennes connaissances, d'anciens amis, il ne voulait pas, pas tout de suite. Il était bien trop abattu et vulnérable en ce moment pour pouvoir être confronté à son passé. Sylvain était suffisant pour l'instant...
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Dernière édition par Antoine Lefèvre le Lun 18 Juin - 13:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptySam 19 Mai - 17:04

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Avenue Emile Zola, Paris 15ème

Encore une femme de ménage qui s'enfuit, il faut peut-être que je vois mes exigences à la baisse ou peut-être que je trouve un(e) anglais(e) pour s'occuper de mon appartement parisien parce qu'au moins les anglais savent garder leur calme en toute circonstance contrairement à ses français qui font des grèves pour un rien et qui se désistent à la moindre difficulté. Autant dire que je ne porte pas les français haut dans mon estime. Au moins ils font du bon pain, c'est toujours ça de gagner, même si ils manquent de bonne variété de thé. Enfin j'ai connu quelques français qui ont su faire remonter dans mon estime leur pays. Dont le meilleur à Paris et non à Marseille comme par le passé. Comme un idiot, je ne lui ai pas laissé mon numéro de téléphone pour prendre un autre rendez-vous. L'atmosphère française doit m'atteindre. Je pars sous la douche pour ensuite me préparer à un rendez-vous avec un client qui parle avec un accent tellement prononcé que j'ai bien du mal à le comprendre alors que je parle presque aussi bien la langue de Molière que celle de Shakespeare. Pendant que je m'habille, j'appelle ma secrétaire et je mets le haut-parleur. Je suis en train de mettre ma chemise quand elle répond « Ici le bureau de monsieur Williams. » « Cécile, j'ai besoin d'une nouvelle femme de ménage, essayez de trouver un anglais cette fois. » « Bien, monsieur. » je ne perd pas de temps avec la politesse et je raccroche. Je finis de nouer ma cravate et je sors de la salle de bain pour aller à l'entrée et mettre mes chaussures. Je prends mes clefs et le dossier pour finalement partir de chez moi.

Les français et leur façon de conduire … je vais en France depuis mon plus jeune âge mais j'ai toujours du mal avec leur volant du mauvais côté et de rouler à droite. Et les parisiens ne sont pas les meilleurs conducteurs mais alors vraiment pas. Je vais voir mon client dans son bureau. Le rendez-vous se passe bien même si c'est un parfait idiot. Un idiot qui va me permettre de gagner des centaines de milliers d'euros. Je sors du bureau et je décide de faire un détour pour me balader un peu dans cette grande ville. Et je dois avouer que je ne m'attendais pas à retomber sur Antoine. Un homme qui hante mes pensées depuis mes dix-neuf ans, depuis notre première rencontre. Un homme que j'ai payé de très nombreuses fois pour ses faveurs. Un homme que j'ai perdu de vu du jour au lendemain, sans un au revoir de sa part mais après tout je ne dois être qu'un client parmi tant d'autres pour lui.

« Antoine ! » je dis un peu plus fort que normalement pour être sur d'être entendu et en forçant un peu sur mon accent anglais pour avoir le même accent que lors de ma jeunesse. Oh il n'a pas l'air ravi de me revoir pourtant je lui ai laissé un excellent pourboire il n'y a pas si longtemps. Je m'approche de lui avec un sourire séduisant et je lui fais la bise une fois l'un à côté de l'autre tout en mettant une main sur ses fesses toujours aussi agréable si j'en crois ma main. « Quelle bonne surprise. » je lui dis, le dévorant du regard. Je n'ai rien d'autre à faire pour un long moment, je veux passer ce moment avec lui. La question est de savoir si je dois le payer ou non, cela ne me gêne aucunement mais il peut être certain que si je le paye, il va aller dans mon lit.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyDim 20 Mai - 0:46

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Antoine continuait de marcher dans les rues de Paris jusqu'à se retrouver sur l'avenue Emile Zola. Cette avenue lui rappelait de très bons souvenirs. Un souvenir qu'il avait pu voir quotidiennement grâce à cette photo de son frère et lui qu'il emportait partout où il se rendait. Ce cliché était abîmé tellement il l'avait observé pendant des heures. Les couleurs commençaient à s'effacer, les reflets aussi. Un vieux cliché qui aurait pu être comparable à celui d'un de la deuxième guerre mondiale. Et pourtant, Antoine tenait à cette photo plus qu'à sa propre vie. Il serait capable de faire n'importe quoi pour la récupérer s'il venait à la perdre. C'était son porte bonheur... Ça pouvait paraître puéril vu de cette manière, pourtant, c'était cette stupide photo où ils étaient tous les deux heureux qui lui avait donné la force de continuer de vivre, plutôt que de se laisser mourir. Il devait sa propre vie à une photo... D'ailleurs, il sortit cette dernière hors de son porte-feuille afin de comparer le bâtiment actuel à celui d'il y a vingt-et-un ans. Ce bâtiment avait perdu un peu de sa couleur, il avait vieilli, autant que les jumeaux, d'ailleurs.

« Antoine ! » Cette voix... Cet accent... ce mélange si sensuel, si sexy... Durant un instant, le cœur du trentenaire faillit le lâcher. Pas lui ! Pas maintenant ! Pourquoi ?! Antoine tourna la tête ne serait-ce que pour confirmer ce qu'il avait entendu, en le voyant de ses propres yeux. Jayden. Il était là, à quelques mètres de lui seulement. Antoine rangea rapidement la photo dans son porte-feuille avant de le glisser dans la poche arrière gauche de son jean. Il était là, si proche de lui. Ce parfum qu'il aimait tant ravivait de nombreux souvenirs, qu'il ferait mieux d'oublier, s'il ne voulait pas lui sauter au cou pour le regretter pour de bon cette fois-ci. Le contact de sa peau contre celle de Jayden l'électrifia. Il prenait conscience du danger potentiel que représentait cet homme dans sa vie. C'était son client. Il avait été son client durant les quatre années les plus sombres de sa vie. Les quatre années où la prostitution lui servait à se nourrir. Une honte pour Antoine. Cette situation avait changé, il n'était plus l'homme qu'il avait connu, celui qui vendait son corps... Pourtant, Jayden le prenait probablement toujours pour ce gigolo en venant lui tâter sans gêne ses fesses.

« Quelle bonne surprise. » lui dit-il en l'observant avec ce regard... Le même du passé. Jayden n'avait pas changé, il avait juste vieilli et malheureusement, ça le rendait plus sexy. Ils étaient proches, trop proches et cette proximité gênait un peu trop Antoine pour qu'il puisse rester là face à lui, sans sentir son cœur s'emballer, alors il se recula d'un bon mètre. « Monsieur Williams... que faites-vous ici ? » demanda Antoine en posant son regard dans le sien. Des affaires ? Peut-être est-ce aussi les affaires exceptionnelles auxquelles j'avais droit pendant plusieurs années ? Se dit-il dans ses pensées. Non, tout compte fait il ne voulait même pas savoir ce qu'il faisait ici, par crainte d'être déçu peut-être. « Oubliez ce que je viens de vous demander. C'était totalement déplacé. Comment allez-vous depuis toutes ces années ? » Depuis toutes ces années... Antoine descendit légèrement son regard sur ses lèvres. Résiste ! raisonna-t-il dans ses pensées avant de le remonter son regard vers ce bleu magnifique.
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Dernière édition par Antoine Lefèvre le Dim 3 Juin - 18:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyDim 20 Mai - 21:16

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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C'est une surprise de voir Antoine après un rendez-vous tout en sachant que le prochain est dans assez longtemps pour pouvoir profiter de sa compagnie. Ma journée ne va finalement pas être si mauvaise et qui sait je serais même assez de bonne humeur pour sortir un merci à ma secrétaire si elle me trouve un(e) remplaçant(e) dans la journée. Il faut dire aussi qu'avec l'affaire DSK, je n'ai même plus le droit de me balader à poil dans mon appartement sans que ce soit une tentative de viol. Et la femme de ménage est tellement idiote qu'elle n'a pas compris que je suis gay alors qu'il y avait deux hommes dans mon lit juste avant.

Marchant les derniers mètres qui nous sépare je le détaille. Il est toujours aussi beau, le temps a eu de l'impact sur lui évidemment mais je le trouve toujours très sexy, peut être même encore plus que le souvenir que je garde. Enfin j'ai déjà détaillé ce corps il n'y a pas si longtemps mais c'est toujours un délice de le faire. Je lui fait la bise – j'aurais même pu l'embrasser si j'y tenais vraiment – et j'en profite pour venir toucher ses fesses d'une main. Il a l'air très surpris de me voir et même mécontent. Pourtant la dernière fois je lui ai laissé un pourboire conséquent. Je reste proche de lui et je le regarde avec envie. Sa façon de dire ''Monsieur Williams'' n'a pas changé et est toujours aussi séduisante. Il me pose une question avant de la retirer en s'excusant et prétextant que c'est déplacé. Lui répondre ne m'aurait pas gêné, après tout je suis à Paris pour des affaires et j'habite ici désormais. Mais c'est sa question suivante qui me gêne, qui me gêne beaucoup « Toutes ces années ? Je t'ai vu il n'y a même pas deux semaines Antoine. » je lui réponds, blessé qu'il ne se souvienne pas de moi. Qu'il oublie ses autres clients, c'est bien le dernier de mes soucis, mais que je sois une donnée tellement négligeable qu'il m'a oublie, je n'aime pas du tout. Lui si haut dans mon estime baisse considérablement. Je ne suis pas un homme qu'on oublie, mon ego en prend un sacré coup. Évidemment j'ignore qu'en fait c'est son jumeau que j'ai vu et avec qui j'ai couché et que j'ai payé tout en continuant de l'appeler Antoine donc révélant son secret sans me douter. Cela fait tout de même très longtemps que je ne l'avais pas revu et j'ai mis les minimes différences sur le temps une fois qu'on fut dévêtu parce qu'ils ont réellement le même visage, même pour des jumeaux c'est impressionnant autant de similitude. L'envie de le payer baisse, si c'est pour encore me sortir la prochaine fois que cela fait des années.

Je me rapproche de lui, réduisant à néant le mètre de distance qu'il avait mis entre nous. « Je suis si oubliable que ça ? Tu t'es tellement fait baiser le reste du temps que tu m'as oublié ? » je lui sors, méchamment et sans me sentir coupable le moins du monde. Si il veut me traiter comme n'importe quel client alors je vais le traiter comme n'importe quel gigolo. Mon regard est mauvais, mon corps entier est tendu. J'ai peu de règle mais je les suis et ne pas frapper une personne en est une, je l'ai déjà franchi une fois avec Antoine et c'est bien la seule fois où j'ai regretté un geste envers lui mais oser me dire que je suis rempli de MST alors que c'est lui qui baise à tout …
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyLun 21 Mai - 17:11

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Jayden était un homme on ne peut plus spécial, du moins du point de vue d'Antoine. Cet homme d'affaire, il ne fallait pas chercher à le comprendre, enfin, encore fallait-il être suffisamment fort pour parvenir ne serait-ce qu'à le cerner. Auparavant, lors de leurs ''réunions spéciales'', Antoine avait eu plus d'une fois le sentiment de représenter quelque chose aux yeux de Jayden, mais Anty revenait à chaque fois à la réalité. Si Jayden revenait, c'est uniquement parce qu'Antoine baisait bien, un point c'est tout. Sir Williams avait ce qu'il voulait, Antoine se contentait d'avoir ce qu'il lui donnait. Un homme tel que celui-ci ne pouvait aimer personne d'autre à part sa petite personne, pourquoi Antoine pauvre SDF à ce temps-là aurait-il fait l'exception ? « Toutes ces années ? Je t'ai vu il n'y a même pas deux semaines Antoine. » Ah bon ? Ils s'étaient vus ? Antoine n'en avait pourtant aucun souvenir. Jayden en était-il certain ? Ne divaguait-il pas ? Non, le problème ne venait probablement pas de monsieur Williams, jusqu'à preuve du contraire, tout ce qu'il avait avancé s'était avéré vrai. Le problème ne pouvait que venir de lui alors. Peut-être que ce jour-là, Antoine avait un peu trop bu ? Et donc tenant très mal l'alcool, ne s'en souviendrait pas ? « Vous devez probablement faire erreur, monsieur. » répondit-il avec un mince sourire. Contredire Jayden, s'était comme essayer de défier un lion, le combat était presque perdu d'avance, sauf si les bonnes armes étaient utilisées.

Jayden s'approcha de lui de manière menaçante. Son attitude, sa voix, son regard, tout était tellement contracté... Pourquoi tant de fureur tout à coup ? Qu'avait-il dit de mal, qu'avait-il fait de travers ? « Je suis si oubliable que ça ? Tu t'es tellement fait baiser le reste du temps que tu m'as oublié ? » Cette phrase sortit tellement facilement que cela en serait presque effrayant. Surtout comblé avec ce regard mauvais... Antoine cherchait tant bien que mal à reconstituer ce qui s'était dit jusqu'à présent afin de mettre la main sur ce qui mettait Jayden dans un cet état. Jusqu'à ce qu'Antoine comprenne... Je t'ai vu il n'y a même pas deux semaines. Cette phrase résonna comme un écho dans sa propre tête et il fut pris d'un léger vertige. Antoine commençait à comprendre, même s'il aurait peut-être préféré ne pas pouvoir faire le rapprochement. Oh oui, Jayden avait couché avec lui, mais avec son autre lui ! Son double, son frère... Une boule s'était formée dans l'estomac d'Antoine, alors qu'il avait l'impression que le monde autour de lui s'était arrêté. Il avait si mal à la poitrine. Son frère... pourquoi lui, pourquoi avec lui ? Il ferma les yeux dans l'espoir de contenir sa colère, mais il n'était pas maître de cette émotion et lorsqu'il ouvrit les yeux, ce fut uniquement pour coller son poing au milieu du visage de Jayden. « C'était pas moi, putain ! Vous avez couché avec mon frère ! » s'écria Antoine, hors de lui. Pourquoi se mettait-il dans cet état ? Après tout, Jayden n'était qu'un ancien client, non ? C'est ce qu'Antoine s'obligeait à se faire croire, que cet homme ne représentait rien à ses yeux, alors qu'il était tellement tout...

« C'était avec mon jumeau... » ajouta Antoine avec la voix quelque peu tremblante, et sur un ton bien plus calme, à peine audible d'ailleurs. Son frère... Son propre frère ! Antoine en était jusque perdu. A qui devait-il en vouloir ? À Jayden qui ne connaissait pas l'existence de Sylvain ? Ou à Sylvain qui s'était laissé faire par Jayden ? Tout s'embrouillait dans la tête du trentenaire qui au fur et à mesures que les secondes s'écoulaient, regrettait son geste. Notamment à cause de son poing qu'il s'était à nouveau blessé suite à l'impact du coup, mais surtout à cause de Monsieur Williams qui était loin d'être un tendre. Et dans l'état vulnérable dans lequel Antoine se trouvait, il ne serait pas si difficile à Jayden de l'anéantir. Et ça, l'homme d'affaire le savait, il en était conscient. Il l'avait probablement compris lors de ces quelques années à se fréquenter. Même si leurs échanges n'étaient pas toujours verbales, Jayden était loin d'être un abrutit, et donc avait certainement dû cerner Antoine. La colère d'Antoine semblait s'être atténuée, mais pour mieux laisser place à sa jalousie. D'ailleurs, cette dernière amena Antoine à pousser violemment Jayden qui faillit trébucher sur le béton Parisien. « C'était mon frère jumeau, espèce de connard ! » cria-t-il finalement, oubliant la douleur à son poing qui s'était remis à saigner... Jaloux oui, mais duquel ?
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyMar 22 Mai - 10:41

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Je ne pense pas être l'homme le plus difficile à comprendre, il suffit de savoir que je pense d'abord à moi avant tout et que les autres passent bien après moi. Je suis un requin dans le monde des affaires, je ne laisse pas filer un client sans lui avoir fait signer un contrat juteux pour moi et je n'hésite pas à écraser la concurrence. Je ne joue pas à la loyale, le plus important n'est pas de participer mais de gagner et détruire l'adversaire est toujours un plaisir. Je ne suis pas le genre d'homme à m'attacher normalement mais étrangement je me suis attaché à Antoine, peut-être une erreur de jeunesse après tout on était bien jeune tous les deux à l'époque. Je revenais vers lui pour le sexe évidemment, il se montrait plus que compétent dans ce domaine, mais ce n'était pas la seule raison bien que je ne peux nommer cette raison, ne la connaissant pas moi même. Antoine ne semble pas se souvenir de m'avoir vu il n'y a même pas deux semaines, pour lui cela fait des années. Autant dire que je n'apprécie pas d'être oublié, de n'être qu'un vulgaire client ou pire encore un coup tellement mauvais qu'il préfère m'oublier. « Vous devez probablement faire erreur, monsieur. » et il insiste encore. Non je ne fais pas erreur, je pourrais même lui détailler tout ce qu'on a fait ensemble et combien je lui ai donné pour rafraîchir sa mémoire.

La colère s'empare de moi et Antoine sait très bien que c'est une mauvaise chose de me mettre en colère, je suis très loin d'être un tendre bien que je n'aime pas utiliser mes poings, les blessures physique se soignent tellement plus vite que celles infligées à l'âme. Le regard rempli de colère, mon corps touchant presque le sien, je sais que je l'intimide. Antoine essaye visiblement de se rappeler de la dernière fois et peut être aussi de trouver une excuse valable. Et ce n'était absolument pas la réaction à laquelle je m'attendais que je reçus. Je m'attendais à des plates excuses mais pas à recevoir son poing en pleine figure en plus de me faire gueuler dessus par un français très remonté « C'était pas moi, putain ! Vous avez couché avec mon frère ! » me dit-il. J'étais abasourdi par le coup – plus par le choc d'avoir été frappé que par le coup lui même – et ma colère se transforme en rage. Cette petite merde a osé me frapper ! Peu importe son excuse, j'en ai rien à foutre et je vais lui faire payer. « C'était avec mon jumeau... » il ajoute avant de me pousser sur le bord de la route, me faisant presque tomber pour dire ensuite « C'était mon frère jumeau, espèce de connard ! ». Il ne doit pas tenir à la vie cet idiot. Je me rapproche de lui et j'entoure son cou d'une main, me foutant bien de l'étouffer. Je le plaque contre le mur le plus proche et je serre son poing blessé de toutes mes forces pour lui faire bien mal. « Tu oses me frapper encore sale pute et je te descends, c'est clair ? » mais je n'en ai pas fini avec lui. Je ne vais pas le laisser s'en tirer à si bon compte. Je serre encore plus ma prise autour de son cou avant de le relâcher, le voyant avoir ien trop de mal à respirer. Oh non je ne vais pas mettre fin à son calvaire aussi simplement et si tôt. « Tu devrais aller prendre des cours chez ton frère, il sait tellement mieux satisfaire un homme que toi. » je lui dis sans une once de gentillesse, avec une voix froide. J'amène ma bouche à son oreille et j'ajoute « Tu verrais comment il a utilisé sa bouche et sa façon d'en redemander, rien qu'à y penser j'ai encore envie de lui. » le faire souffrir psychologiquement, voilà mon but. Je lâche sa main ensanglantée et je vois que j'ai un peu de sang sur la mienne, le tissu n'a pas pu tout absorber visiblement. « Tu as intérêt à trouver un moyen de te faire pardonner ou tu préfères que ton frère le fasse ? Je suis sûr qu'il adorerait. » J'ai bien vu qu'Antoine est au bord du gouffre dès que j'ai posé mon regard sur lui et j'ai envie de le pousser, de le briser. Quelques passants nous regarde mais c'est le dernier de mes soucis et si jamais les flics se ramènent, je peux faire venir mon avocat en cinq minutes contrairement à Antoine qui ne doit pas en avoir et le voir passer une ou deux nuits en prison serait un délice après ce qu'il m'a fait. J'ai beau affirmer que son frère est meilleur, je mens mais je sais que je mens aussi bien que je dis la vérité et même si je mentais mal Antoine me croirait vu son désarroi.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyMar 22 Mai - 22:23

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Antoine attendait les représailles nerveusement, car il y en aurait. Mais pourquoi restait-il là, à attendre que les foudres de Jayden s'abattent sur lui ? Tout simplement parce qu'Antoine était ce qu'il était, un petit raté, gigolo par le passé, détruit par la vie, mais il gardait une certaine fierté et fuir n'était pas dans ses principes. Cependant, quand il croisa à nouveau le regard de Jayden il ne pu s'empêcher de déglutir et de se dire que finalement, il aurait peut-être mieux fait de s'en aller. Ce regard, jamais encore il ne l'avait vu, même pas la fois où il s'était fait giflé. Je vais crever, pensa-t-il en voyant monsieur Williams s'approcher dangereusement de lui. Antoine était déjà tétanisé par avance et ça l'empêchait de reculer, de fuir ou de faire quoique ce soit d'autre qui aurait pu l'amener autre part que dans le champ de vision de cet homme en colère... ou plutôt en rage. Tout se passa tellement vite... Antoine se retrouva contre le mur, la gorge serrée par cette main qui lui paraissait si grosse à présent. C'était tellement simple de s'en prendre à un pantin... Le trentenaire tenta de retirer la main de Jayden de sa gorge, mais il lui paraissait tellement fort. Ensuite, sans même s'y attendre, une douleur atroce survint à sa main, et l'obligea à l'extérioriser par un cri, étouffé sous cette main qui se resserrait contre sa peau. « Tu oses me frapper encore sale pute et je te descends, c'est clair ? » Venant de Jayden, Antoine n'en doutait pas une seule seconde. D'ailleurs, peut-être allait-il le tuer à l'instant, avec comme arme du crime cette main qui se resserrait encore et encore contre son cou le privant totalement d'oxygène. Il tenta d'arracher la main de Jayden, sans grand succès... Il l'étouffait et lui martyrisait en même temps la main droite... Aucune échappatoire ! L'anglais daigna le relâcher, et les poumons d'Antoine prirent un méchant coup. Une trop grande inspiration, un trop plein d'oxygène... Il toussa à s'en arracher la gorge qui lui brûlait, et tenta par la suite de reprendre son souffle, il le devait, car ce n'était pas fini. Voyait-on seulement la fin avec monsieur Williams ?

« Tu devrais aller prendre des cours chez ton frère, il sait tellement mieux satisfaire un homme que toi. » Finalement, pour entendre ça, Anty aurait préféré recevoir des coups, il aurait guérit... Non seulement Jayden s'amusait avec le fait qu'il avait couché avec Sylvain, mais en plus de ça, il rabaissait Antoine, le réduisant à rien, à un homme même pas capable de baiser correctement un autre homme. « Tu verrais comment il a utilisé sa bouche et sa façon d'en redemander, rien qu'à y penser j'ai encore envie de lui. » ajouta Jayden en ayant approché ses lèvres près de l'oreille d'Antoine. Ce dernier ferma les yeux et se mordit la lèvre inférieure. Non, il ne voulait pas entendre ça. Pas venant de lui, pas avec son frère. Il s'imaginait la scène et ne voulait pas assister à ça, ça lui faisait trop mal au cœur. Bande d'enfoirés ! Aucun doute là-dessus, monsieur Williams avait dès à présent trouvé le point faible d'Antoine. Ce dernier avait le regard rempli de larmes qu'il essayait tant bien que mal de refouler en lui, tout comme il essayait de les dissimuler à l'anglais. Anty ne voulait pas lui offrir cette satisfaction d'avoir réussi à l'atteindre, même si au fond il savait déjà que s'était fait... Tout comme pour sa gorge, lorsque Jayden relâcha la pression de sa main, cette dernière le fit souffrir davantage. Antoine porta son regard vers son bandage qui était imprégné de sang, mais surtout enfoncé à certains endroits dans la plaie.

Le trentenaire retira la bande en grimaçant légèrement, avant de porter son regard en colère et à la fois anéantit dans celui de son tortionnaire. « Tu as intérêt à trouver un moyen de te faire pardonner ou tu préfères que ton frère le fasse ? Je suis sûr qu'il adorerait. » Espèce de... Antoine lui cracha au visage. Le frapper ne l'aurait mené à rien, si ce n'est peut-être à l'hôpital ou six pieds sous terre... « Vous prétendez que mon frère est bien meilleur que moi... Mais alors dites-moi pourquoi vous êtes venu autant d'années baiser cet incapable que je suis ?! » demanda Antoine sur un ton froid, limite narguant. Oui il jouait avec le feu, oui il savait qu'il allait se brûler, mais après tout n'avait-il pas raison ? « Oh et puis allez vous faire foutre, Jayden ! » ajouta Antoine en lui balançant la bande immaculée de sang à la tronche. « Oups, attention monsieur Williams, la petite pute que je suis à peut-être le SIDA ! » ricana Anty en ne le lâchant pas du regard. En réalité, Antoine était terrorisé, mais d'un côté il voulait se persuader que Jayden n'était pas aussi mauvais qu'il ne voulait le laisser paraître. Même si essayer de découvrir la vérité était douloureux, très, trop douloureux.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyMer 23 Mai - 16:12

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Antoine n'est pas un homme stupide, du moins c'est ce que je croyais. Durant ces années, il a dû bien abîmer ses neurones avec de l'alcool et de la drogue pour oser me frapper. Il sait pourtant très bien que non seulement je peux le faire souffrir dix fois plus mais que je vais le faire. Je vais trouver son point faible et je vais l'utiliser contre lui pour l'anéantir. C'est ce que j'aurais fais à n'importe quel concurrent mais je n'irais pas aussi loin avec lui, pour une raison que j'ignore … ou que je veux ignorer. Ce n'est pas pour autant que je vais le laisser s'en tirer aussi facilement, il n'en sortira pas indemne. Je me rapproche donc de lui et je l'étrangle d'une main tout en le plaquant contre un mur, je profite de sa main blessée pour le faire encore plus souffrir en la serrant. Je l'avertis de ne jamais refaire ce qu'il vient de faire – certains diront que je le menace mais c'est juste un avertissement. Et il sait que j'en suis capable, je le vois dans ses yeux. J'en serais capable, si ce n'était pas lui, mais je préfère qu'il n'apprenne pas ce détail. Il doit peut-être même s'imaginer que j'ai déjà tué des gens de mes propres mains. Je le vois manquer grandement d'air alors je le lâche. Il reprend son souffle avec du mal et j'apprécie de le voir ainsi. Je décide d'enfoncer encore le clou, parlant de son frère et du moment intime que j'ai partagé avec lui. Je sais que son jumeau est son point faible.

Antoine retire la bande devenue rouge de sa main et il me crache dessus. Cet idiot ne sait pas quand s'arrêter. J'ai insinué que son frère est meilleur que lui mais je n'ai pas pour autant dit qu'il n'était pas doué dans ce domaine. Je me rappelle encore des nuits en sa compagnie, des purs moments de plaisir. Il oublie le ''monsieur'' et m'appelle par mon prénom, me surprenant encore plus et il finit par me jeter sa bande à la figure en souhaitant me refiler le SIDA si jamais il l'a. Il ne sait vraiment pas quand s'arrêter. J'ai la bande dans ma main et je la laisse tomber sur le sol. Je le replaque contre le mur, encore plus violemment et je lui donne un coup de genou dans une zone stratégique chez tout mâle. « C'est monsieur et pas Jayden ! » je lui lance, je ne lui laisse pas le temps de se recroqueviller que je serre de nouveau ma main autour de son cou. « Excuse-toi, je ne voudrais pas abîmer ton outil de travail. » je lui dis avant de le relâcher pour lui donner une gifle bien plus forte que celle de l'hôtel il y a des années de cela. « Et je n'ai jamais dis que tu es un incapable. » je lâche en anglais, pour ne pas me faire comprendre alors que je lui lance un compliment – parce que c'est bel et bien ce qu'il aura de plus proche d'un compliment de ma part.

Je sais qu'il n'a pas le SIDA vu la dispute qu'on a eu parce que j'ai oublié un préservatif une fois, je sais qu'il fait très attention à cela de plus la bande ensanglantée n'a touchée aucune blessure ouverte donc je suis tranquille. Je m'approche de nouveau de lui, je passe une main derrière sa tête avant d'agripper ses cheveux sans tendresse puis je l'embrasse. Un baiser violent mais Dieu ce que ça fait du bien ! Je l'empêche de reculer et je force l'entrée de sa bouche avec ma langue, de mon autre main je caresse ses fesses. J'ai beau avoir dit que son frère est meilleur que lui, j'ai menti et rien qu'à sa façon d'embrasser je le préfère. Je l'ai très mal pris quand il est parti du jour au lendemain sans me prévenir mais cette fois il ne partira pas sans annonce parce que je peux contacter son frère et Antoine n'a sûrement pas la moindre envie de me voir en compagnie de son frère.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyMer 23 Mai - 23:49

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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A force jouer avec le feu, il arrive toujours un moment où on fini par se brûler. Mais peu importe la situation, avec Jayden, à tout moment il pouvait se brûler, et il le savait... C'était le diable en personne cet homme. Et pourtant, le trentenaire ne trouvait rien de mieux à faire que de le défier, de l'énerver et de le pousser à bout. Que cherchait-il au fond ? A être réduit en cendres ? L'homme d'affaire laissa tomber la bande au sol, comme dégoûté d'avoir tenu ça entre ses mains et son regard croisa à nouveau celui d'Antoine. L'attitude de ce dernier face à Jayden eut l'effet escompté et il se retrouva à nouveau plaqué contre ce mur. Si l'esprit de l'ancien gigolo n'était peut-être pas aussi dérangé à ce moment-là, peut-être aurait-il évité de provoquer monsieur Williams avec un sourire aux lèvres en plus, comme si ce que lui faisait Jayden le laissait indifférant, alors qu'au fond, son cœur en était meurtrit. Cependant, ce sourire il le perdit rapidement en sentant une douleur le submerger, cette douleur se caractérisant par un cri qu'il ne pu s'empêcher de retenir. « C'est monsieur et pas Jayden ! » Comme tout homme l'aurait fait après un tel coup dans cette zone, Antoine voulu se recroqueviller sur lui-même, mais cet enfoiré ne lui laissa pas cette chance, le serrant à nouveau à la gorge, l'obligeant par la même occasion à garder sa tête contre le mur. « Excuse-toi. Je ne voudrais pas abîmer ton outil de travail. » Antoine serra les mâchoires en l'entendant parler de la sorte. Il mériterait encore et encore des gifles, et peut-être méritait-il de ne jamais se redresser, mais ça, ce n'était pas Antoine qui saurait s'en charger, il était bien trop faible pour pouvoir commettre un tel acte. Et puis, pas sûr qu'il saurait faire ça à Jayden, ce dernier restait après tout l'une de ses meilleurs connaissances. Monsieur Williams finit par relâcher Antoine qui content de retrouver son souffle, resta le souffle court à la suite de cette gifle qu'il venait de recevoir. Le claquement, les picotements et ensuite cette sensation de brûlure venant petit à petit chauffer sa joue. Jayden n'y avait pas été de main morte non plus cette fois-ci, il l'avait même giflé bien plus fort que la dernière fois. Enfin, Anty préférait de loin ce genre d'agression plutôt que de se faire étrangler... D'une manière ou d'une autre, Jayden allait regretter. « Et je n'ai jamais dis que tu es un incapable. » ajouta l'anglais dans sa langue maternelle. Antoine baissa légèrement la tête, et fit mine de rien, comme s'il venait de se faire insulter. Il avait très bien comprit ce que venait de lui dire son ancien client. Antoine préférait éviter de lui dire qu'il n'était pas le seul à être bilingue, lui aussi il parlait et comprenait très bien l'anglais, mais cet atout, le trentenaire préférait le garder secret auprès de Jayden. Après tout, il avait l'occasion d'apprendre les pensées de son mâle préféré sans que ce dernier ne se rende compte de rien.

Antoine vit l'homme d'affaires se rapprocher de lui. Qu'allait-il lui faire maintenant ? L'étrangler, encore ? Le gifler ? Le défigurer ? Le mordre ? Lui arracher la main ? Lui donner un second coup de pied dans les parties ? Peu importe, cette fois-ci il avait bien l'intention d'essayer de mieux se défendre, quitte à lui faire mal, quitte à le faire entrer dans une rage encore plus dangereuse. Antoine sentit la main de Jayden derrière sa tête pour finalement sentir ses lèvres contre les siennes. Et puis quoi encore ?! Il le terrorisait depuis tout à l'heure et il voulait en plus de ça l'embrasser ?! Le trentenaire posa ses mains contre le torse de monsieur Williams et tenta de le repousser, sans grand succès. Ce dernier l'empêchait de reculer et l'embrassait davantage, allant jouer avec sa langue, tout en caressant ses fesses. Mais pourquoi vous me faites ça ?! pensa Antoine complètement paumé. Il venait de ramasser jusqu'à présent, et là, Jayden l'embrassait, se faisait désirer, et donnait envie à Antoine. Plus attendrit qu'il ne le pensait, Antoine prit goût au baiser et se laissait aller, baissant sa garde. Quand il se rendit compte de son erreur, il repoussa son ancien client le plus violemment possible. Jayden ne bougea pas vraiment place, mais suffisamment pour qu'Antoine se libère de son emprise. Suite à sa main blessée, le trentenaire remarqua les traces de sang qu'il venait de laisser sur les vêtements de monsieur Williams. Ceux-ci devaient probablement coûter une fortune... « J'ai abîmé vos vêtements avec mon sang. Qu'allez-vous me faire à présent ? Encore m'étrangler ? Me gifler ? Pire encore ? Mais autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas certain de tenir encore longtemps ainsi. Alors, si vous souhaitez ma mort sur votre conscience, allez-y défoulez-vous sur moi... Vous attendez des excuses de ma part... mais c'est difficile d'en présenter sous la douleur de vos coups... Cessez donc de me cogner, et peut-être aurai-je la force de vous présentez des excuses... » dit-il d'un voix légère, d'une voix calme en l'observant attentivement.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyJeu 24 Mai - 10:36

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Antoine a vraiment dû perdre son intelligence pour continuer encore et encore à me chercher. Cherchait-il à se faire frapper ? Je n'aime pas utiliser mes poings en règle général mais Antoine ne m'a pas laissé le choix en plus d'avoir été le premier à donner un coup. Ce n'est pas comme si je savais qu'il a un jumeau ou que son jumeau a fait quelque chose pour montrer qu'il n'est pas Antoine – certes au début il agissait bizarrement mais j'ai mis ça sur le compte des années. De nouveau plaqué contre un mur, l'ancien gigolo fait le malin avec son sourire, à croire qu'il cherche à attiser le feu de ma colère. Mais je sais que derrière cette façade, c'est la peur qui règne et non la confiance. C'est après avoir bien fait rougir sa joue à l'aide d'une gifle qui a bien claqué que je le laisse. Je laisse même échapper un mot gentil – quand on me connaît c'est effectivement ce qui se rapproche le plus d'un compliment. Quand je dis qu'il n'est pas un incapable cela veut dire qu'il est tout à fait capable et même bon ( et dans le cas d'Antoine exceptionnel ) dans ce qu'il fait. Le français n'a jamais montré un seul signe qu'il comprend l'anglais il y a des années de cela et je ne pense pas qu'il est allé à l'école entre nos deux dernières rencontres donc j'en conclus qu'il ne comprend pas l'anglais … et je me fais avoir comme un bleu. Avoir l'air plus bête que l'on est réellement, une tactique aussi vieille que le monde. Jamais je n'aurais révélé cela si je savais qu'il comprenait ma langue maternelle. Avec mon métier, j'ai appris à parler plusieurs langues – certaines avec plus de succès que d'autres. Je parle ainsi parfaitement l'anglais et le français, je peux tenir une discussion en espagnol et en allemand et je comprends relativement le japonais ainsi que le mandarin. Et j'ai moi-même fait semblant de ne pas comprendre ce que mes opposants disaient dans une autre langue pour l'utiliser contre eux par la suite.

Je suis un sadique – on le sait tous les deux – et je n'ai pas envie de le frapper alors pour le faire taire et nous faire du bien, je l'embrasse, suivant une pulsion qui attend depuis bien trop longtemps. Je l'empêche de reculer à l'aide d'une main derrière sa tête et j'en profite pour venir caresser ses fesses qui m'ont tant manqué. Non je ne suis pas accro à lui … ce n'est pas comme si j'étais allé à Marseille juste pour lui plusieurs fois … Je le sens essayer de me repousser mais je ne me laisse pas faire et je me fais encore plus insistant. Il abandonne et se laisse faire. Et apprécie aussi ce baiser. Mais il ne veut pas l'apprécier, pas après ce que je viens de lui faire. Ce que je peux comprendre mais ce que je ne veux pas pour autant. Il me repousse alors et tâche mon costume italien avec son sang. Il doit s'attendre à un nouveau coup mais j'en ai fini de le frapper ( sauf si il me frappe encore une fois ) et je sais que ce n'est pas intentionnelle. J'enverrais ma secrétaire faire laver mon costume. « J'ai abîmé vos vêtements avec mon sang. Qu'allez-vous me faire à présent ? Encore m'étrangler ? Me gifler ? Pire encore ? Mais autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas certain de tenir encore longtemps ainsi. Alors, si vous souhaitez ma mort sur votre conscience, allez-y défoulez-vous sur moi... Vous attendez des excuses de ma part... mais c'est difficile d'en présenter sous la douleur de vos coups... Cessez donc de me cogner, et peut-être aurai-je la force de vous présentez des excuses... » et effectivement il craint des répercussions. « À deux conditions. Tu arrêtes de me frapper et tu m'embrasses. » je lui dis en le regardant dans les yeux avec un sourire charmeur. Je suis ouvert à la discussion sur une des deux conditions tout de même mais je n'ai pas envie qu'il le sache. J'approche mes mains de lui et je sens qu'il se méfie mais je les pose sur sa veste que je remets bien, comme un signe de paix. « You idiot » je dis en anglais, bien que pour le coup je suis sûr qu'il ait compris, avec un ton affectif … je me ramollis à ses côtés. « So darling, tu acceptes ? » je lui demande, rapprochant mon visage du sien et descendant une main sur son torse puis de plus en plus bas alors que l'autre monte sur son visage en douceur, lui laissant ainsi le choix de refuser ce baiser, pour une fois qu'il a le choix.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyDim 27 Mai - 16:57

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Antoine ne savait pas sur quel pied danser avec Jayden. Ce dernier l'avait giflé, l'avait rabaissé, l'avait frappé à cette zone si sensible, et l'avait jusque étrangler pour ensuite faire preuve de force et de douceur à la fois en l'embrassant. Du moins en l'obligeant à l'embrasser. Antoine – bien qu'il se soit montré défiant – était on ne peu plus terrorisé par Jayden. Cet homme l'effrayait comme il l'intriguait à la fois. Le trentenaire avait cette sensation d'être mis continuellement en danger à ses côtés, comme il avait cette impression aussi d'être en sécurité. Avec monsieur Williams, il y avait toujours un bon, et un mauvais côté, jamais d'exception. Et ce baiser n'échappait pas à la règle. Antoine avait adoré ce baiser comme il l'avait détesté. Ou plutôt il se détestait de l'avoir apprécié. Comment pouvait-il le laisser lui faire ça ? Jayden jouait avec lui comme avec un vulgaire pantin, mais pourquoi ? A la suite de ses propos, l'ancien gigolo s'attendait déjà à recevoir une autre gifle ou encore d'autres phrases blessantes de la part de son ancien client, mais ce dernier n'en fit rien et se contenta de reprendre la parole. « À deux conditions. Tu arrêtes de me frapper et tu m'embrasses. » La première condition le laissait quelque peu perplexe. Après tout Jayden n'avait eut que ce qu'il méritait, comme son frère allait le mériter lui aussi... La seconde condition était bien plus tentante, mais encore une fois, Antoine repensait à la colère de son ancien client. Il avait encore l'impression que la main de Jayden était serrée à son cou qui restait douloureux.

Lorsque Jayden s'approcha à nouveau de lui, Antoine ne pu s'empêcher de faire un pas en arrière, par crainte de l'attitude de monsieur Williams. Plus de peur que de mal d'ailleurs, étant donné que son ancien client se contenta de défroisser la fine veste que portait Antoine en la lui remettant correctement. Signe de paix ? Au fond, Anty l'espérait. « You idiot » dit-il sur un ton... différent. Mais un ton que l'ancien gigolo appréciait tout en ayant comprit ce qu'il lui disait. Plus doux, plus calme, s'était ainsi qu'il préférait l'homme d'affaire. Il posa un instant son regard dans le sien avant de le descendre à ses lèvres, quelque peu honteux. Comment avait-il pu en venir à le frapper ? Par un simple regard, cet homme parvenait à le faire regretter son acte, tout en lui donnant raison. « Je sais... et je m'en excuse, monsieur. » murmura-t-il sans même oser regarder Jayden. Il venait de s'excuser. Au final, monsieur Williams avait encore ce qu'il voulait, comme toujours d'ailleurs. « So darling, tu acceptes ? » L'envie devenait de plus en plus irrésistible. Il adorait son accent, et surtout pour l'entendre prononcer ce genre de mot. Antoine se laissait attendrir facilement par cet homme, et ce dernier le savait et savait exactement comment s'y prendre avec lui, le bon... et le mauvais côté de Sir Williams...

Antoine le laissa s'approcher de lui, n'ayant plus aucune crainte à se faire, du moins pour l'instant. Il était confiant et quand il sentit la main de son ancien client lui toucher le torse pour mieux glisser plus bas, il se raidit quelque peu tout en étant assez mal à l'aise. Après tout, ils étaient en pleine rue, en plein jour. Ils ne pouvaient pas se permettre ça ici et maintenant... même si l'ancien gigolo n'avait pas l'intention d'aller plus loin avec lui aujourd'hui ou dans les jours à venir. Il s'était excusé, mais n'avait pas pour autant pardonné son plan cul avec son frère. Et rien qu'en pensant à lui, sa jalousie ne fit que s'accroître et il prit délicatement le visage de Jayden entre ses mains avant de sceller ses lèvres aux siennes. Tout en l'embrassant, il fit remonter la main de son ancien client pour la poser sur sa taille, tout en se collant à lui. Anty prenait de plus en plus goût à ce baiser qui se faisait beaucoup plus langoureux. Ce qu'il aimait cette langue... C'est certain que s'il ne mettait pas rapidement une barrière entre eux, il finirait rapidement dans son lit, et il ne voulait pas donner ça à Jayden aussi facilement. Il n'était plus ce gigolo en manque d'argent. Antoine mit un terme au baiser – avec un peu de regret malgré tout – et resta dans les bras de Jayden, le temps de reprendre son souffle. « Ma réponse vous convient-elle ? » demanda-t-il avant de s'éloigner de lui afin de ne pas céder une nouvelle fois à la tentation. « Vos lèvres m'ont manqué... » avoua-t-il en posant son regard dans le sien. Comment allait-il lui résister ?! « Puis-je me permettre de vous inviter à aller boire un verre, un café... ou un thé ? Histoire de parler de notre mal entendu de manière civilisée. » Antoine avait de quoi payer, bon peut-être pas un verre d'Hennessy – encore fallait-il qu'il en trouve dans les bars Parisiens – il ne voulait pas que monsieur Williams paye encore quoique ce soit. Il lui avait déjà suffisamment offert de cadeaux inutilisés, gardés et rangés précieusement.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyLun 28 Mai - 11:40

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Antoine sait comment me mettre hors de moi et pourtant je n'arrive pas à lui en vouloir bien longtemps. Me frapper parce que j'ai couché avec son frère … j'aurais pu le mériter mais pour commencer je ne savais pas qu'il a un jumeau, ce-dit jumeau n'a rien fait pour me faire comprendre qu'il n'est pas Antoine et en plus je l'ai payé comme je l'ai toujours fait avec le gigolo. J'espère pour ce dernier que son frère connaissait son métier avant de me rencontrer, ça risque de faire une conversation intéressante pour le prochain dîner en famille. Je n'aime pas frapper, je préfère blesser avec des mots qu'avec mes poings – c'est plus difficile à prouver donc à être condamné de plus cela reste plus difficile à guérir qu'un simple coup de poing – mais Antoine a commencé, c'est lui qui a donné le premier coup. Après il se peut que je me sois légèrement emporté. Le français sait pourtant très bien à quoi s'attendre avec moi mais il a continué encore et encore. Regretter mon comportement et le dire ou même le montrer reste cependant deux choses très différentes. Arrêter de le frapper pour enfin avoir des excuses ? C'est un bon compromis … sauf que je veux plus. Je veux de nouveau sentir ses lèvres contre les miennes, sa langue contre la mienne. Si je peux avoir plus, je ne refuserais pas non plus mais je le sens très peu accueillant pour ce genre d'action avec moi pour le moment.

Enfin il récupère la raison, alors que je me rapproche de lui, il recule. Mais je n'avance pas pour le frapper. J'en ai fini avec ça, sauf si il recommence. Je défroisse sa veste, la remettant comme avant notre petite altercation. Un signe de paix ? Oui. Je ne détache pas mon regard du visage d'Antoine quant à ce dernier, il passe de mes yeux à mes lèvres. « Je sais... et je m'en excuse, monsieur. » enfin, il en aura mis du temps. Il ne m'a pas regardé … mais je ne lui en veux pas, c'est déjà assez dur pour lui de s'excuser, je ne vais pas en demander plus. Je me suis rendu compte qu'il trouve mon accent attirant il y a des années de cela et j'en profite donc, cherchant à avoir la seconde part du marché. J'aime obtenir ce que je désire et je fais tout pour l'avoir. Pour le moment, ce que je veux c'est un baiser d'Antoine. Un baiser comme on en a partagé par le passé, le parisien embrasse bien mieux que mon ex-femme … ou toute autre personne que j'ai connu d'ailleurs. À l'époque, je me demandais si il embrassait tous ses clients ou si j'étais une exception. Maintenant, je m'en fiche, même si cela flatterait mon ego.

Être dans la rue et durant le jour ne me gêne pas. Ce n'est pas comme si je compte le déshabiller ici. Non, je préfère être dans un endroit privé pour cela. Si des passants sont gênés par deux hommes s'embrassant, qu'ils continuent leur chemin, ce n'est pas eux qui vont m'empêcher d'obtenir ce que je veux. Je me rapproche encore plus de lui, cherchant à lui donner l'envie de m'embrasser. Je pose une main sur son torse mais je la descends. Je le sens se raidir, a-t-il peur de se faire surprendre ? Est-ce parce que c'est moi ? Craint-il que je le frappe de nouveau ? Je ne sais pas et je m'en fiche rapidement vu qu'il prend mon visage entre ses mains pour ensuite m'embrasser. Il remonte par la même occasion ma main, j'en conclus donc que c'est le risque de se faire surprendre. Mais je suis trop accaparer par son baiser pour penser correctement et lui en vouloir. Si je m'écoutais, on serait déjà dans une chambre d'hôtel et je lui ferais l'a … je coucherais avec lui avant de lui donner le montant qu'il désire pour sa prestation que je sais extraordinaire. Mais Antoine ne doit pas être du même avis. Il arrête le baiser et me pose une question « Ma réponse vous convient-elle ? » à laquelle je réponds « Beaucoup. » et je le vois reculer une nouvelle fois. A-t-il peur de se faire frapper ? J'ai vraiment dû aller trop fort sur lui. « Vos lèvres m'ont manqué... » mais ce n'est pas mes coups qu'il craint mais moi et son attirance pour moi. « Alors embrasse-moi encore. » je ne vais quand même pas lui dire de ne pas m'embrasser alors que j'en meurs d'envie ? Je me rapproche de lui une nouvelle fois « Où tu veux que je t'embrasse ? » je lui propose avec un sourire, un sourire enjôleur. Et je ne m'attendais absolument pas à sa proposition « Puis-je me permettre de vous inviter à aller boire un verre, un café... ou un thé ? Histoire de parler de notre mal entendu de manière civilisée. » me dit-il « Si c'est moi qui paye. » après tout c'est un gigolo, non ? Et pis je suis de loin le plus riche entre nous deux.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyLun 28 Mai - 23:13

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Jayden si proche d'Antoine ravivait de nombreux souvenirs. Des souvenirs qu'il préférait jeter aux oubliettes, comme son passé de gigolo. Il était loin d'en être fier, et s'il y avait bien une chose qu'il voulait garder pour lui et cacher aux autres, c'était cette partie sombre de sa vie. Il ne voulait pas que Sylvain sache qu'il s'était prostitué pendant des années. Il ne voulait pas donner raison à son cousin, Cassandre qui avait commencé à avoir des doutes sur la vie que menait Antoine à ce temps-là. Antoine ne voulait pas qu'ils sachent tout ça, de peur d'être juger ? Maintenant, c'était trop tard. Sylvain devait déjà avoir compris en quoi consistait ses anciennes activités, et tout ça par la faute de Jayden. Mais au fond, pouvait-il vraiment lui en vouloir ? Cela évitait au trentenaire de devoir mentir à son jumeau, ce qu'il n'avait jamais fait jusqu'à présent... « Beaucoup. » Ce fut la seule réponse dont Antoine se contenta. Suffisante, ceci dit. Il n'empêcha pas son sourire prendre possession de son visage qui était jusqu'à présent encore froid. Comment rester de marbre et ne pas sourire face à son ancien client qui venait de lui avouer à moitié qu'il appréciait encore ses baisers ? Antoine ne pouvait pas nier ce qui le touchait. Après le petit aveux d'Antoine sur les lèvres de Jayden, ce dernier s'approcha à nouveau de lui. « Alors embrasse-moi encore. » Ce n'est pas l'envie qui m'en manque, pensa Antoine en l'observant. Il avait envie de l'embrasser, mais il devait résister et ce n'était pas ce qu'il y avait de plus facile pour Anty qui pendant cinq années avait passé les meilleurs instants dans les bras de ce client. Le seul qu'il s'autorisait à embrasser. Le seul qu'il laissait être actif. Antoine aurait même bien voulu faire ça gratuitement tellement les moments avec lui étaient uniques... mais ne rien réclamer comme argent aurait peut-être été assez mal vu auprès de Jayden. « Où tu veux que je t'embrasse ? » Oh oui, embrassez-moi, pensa-t-il en se mordant la lèvre inférieure tout en ne quittant pas son regard. Faut que j'résiste, faut que j'résiste, faut que j'trouve de quoi changer d'air, continua-t-il dans ses propres pensées. Il proposa donc d'aller boire quelque chose. Bon, ce n'était peut-être pas mieux... S'il voulait résister, il devait s'éloigner de Jayden et non passer plus de temps avec lui... « Si c'est moi qui paye. » Antoine ne pu s'empêcher de soupirer en entendant les propos de son ancien client. Il le reconnaissait aussi là-dedans, dans sa façon de vouloir gérer tout, jusqu'au moindre petit centime. Anty savait entre autre qu'essayer de discuter avec Jayden de ça était tout simplement impossible, et pourtant, comme à chaque fois, Antoine finirait malgré tout par vouloir payer au moins sa propre part.

« Je connais un petit café sympa... Maintenant je ne pense pas que se sont ceux que vous fréquentez en général. » dit-il en posant son regard sur ses lèvres. La richesse qu'il avait devait probablement l'amener à de grands banquets ennuyeux, ou bien à des clubs dont Antoine ne risquait pas de voir la couleur de son vivant. « Mais ce café à plusieurs avantages, les thés y sont bons, les cafés aussi, la musique est fabuleuse, normal c'est anglais et... » Les lèvres de Jayden vinrent se sceller aux siennes, l'empêchant de parler. Antoine se rapprocha de lui, posant une main dans sa nuque, l'autre dans le bas de ses reins. Impossible de résister à cet homme, il était trop faible pour pouvoir y arriver. Après de longues secondes, Antoine mit fin à ce baiser. Tout en restant dans ses bras, il porta son regard vers le sien. « Je parle trop... » dit-il avant de se détacher à nouveau de lui pour commencer à marcher vers ce-dit café. Il marchait aux côtés de Jayden bien plus grand que lui depuis un instant lorsqu'il entendit un homme l'interpeller. Ou du moins, interpeller son frère. « Sylvain ! Quelle bonne surprise. » Antoine s'arrêta – à contre cœur – et lorsque cet ''inconnu'' s'approcha de lui, il le reconnu immédiatement. C'était un de ses anciens amis, même un très bon ami qu'il avait lorsqu'il était au lycée. Il avait changé, il avait vieilli... C'était devenu un homme. Un homme sexy même. « Jules ! Que fais-tu ici ? » demanda nerveusement Antoine, par crainte d'être reconnu par cet ancien ami. Ce dernier s'approcha du trentenaire et fit une étreinte typique masculine avant de se reculer, surpris. « Antoine ?! » Le visage de ce dernier se décomposa. Non ! tout s'enchaînait trop vite. Ses retrouvailles avec son frère, celles avec Jayden, maintenant les retrouvailles avec d'anciennes connaissances commençaient déjà à se faire... Il n'avait même pas le temps de s'habituer à nouveau à Paris qu'il voulait déjà le fuir. « Ah non, tu fais erreur. Je suis Sylvain, moi. » répondit Antoine sur un ton faussement joyeux. Il n'osait même pas regarder Jayden à cet instant précis. Merde, mais pourquoi il fallait qu'il tombe sur lui, alors qu'il était avec un ancien client ? « Arrête de le nier, j'ai vu la petite tâche de naissance au creux de ton oreille gauche... Tu es donc revenu à Paris, après toutes ces années ? ... Tu m'as manqué... » Piégé. Antoine avait effectivement une petite tâche de naissance au creux de son oreille et c'est bien ce qui le différenciait de son jumeau. « Je suis pressé, mon a... ami et moi sommes attendu quelque part. Et arrête de me confondre avec mon bouffon de frère ! Il est parti, il est mort à mes yeux ! » Antoine continuait malgré tout à se faire passer pour Sylvain et tentait même de répondre comme l'aurait peut-être fait son frère durant sa si longue absence. Antoine tourna les talons pour reprendre le chemin de ce café tout en ayant jeté un bref regard à Jayden pour que ce dernier le suive. Ou pas.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyMer 30 Mai - 20:34

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Je n'ai pas le même point de vu qu'Antoine sur son passé, peut-être parce que ce n'est pas moi qui me prostituais ou peut-être parce que j'ai été son client et que je ne dirais pas non à l'être une nouvelle fois. Il a fait ce qu'il avait à faire pour survivre, pour avoir de quoi se payer de la nourriture et une nuit sous un toit. Je ne juge pas, en tout cas je ne le juge pas négativement. Je ne sais pas comment j'aurais réagi ans sa situation, être sans le moindre centime dans une toute nouvelle ville. Antoine sait maintenant que son frère est au courant de son passé à cause du moment que j'ai passé avec Sylvain. J'aurais dû remarquer les différences entre les jumeaux, reconnaître Antoine de son double, j'ai parcouru tant de fois le corps de l'ancien gigolo que j'aurais dû en être capable. L'engueulade est maintenant derrière nous et l'envie de me frapper semble l'avoir quitté contrairement à l'envie de partager un nouveau baiser vu son regard. Je ne cache pas mon envie de l'embrasser – ou même de passer un moment dans une chambre de l'hôtel le plus proche pour visiter de nouveau ce corps divin. Antoine résiste à la tentation, je le vois bien lutter pour ne pas céder et ne pas m'embrasser alors je l'aide en lui proposant de commencer le baiser. Il se mord la lèvre inférieure, si ce n'est pas un aveu … mais il propose qu'on se dirige dans un café pour boire un verre. J'accepte, posant comme condition que je suis celui qui paye à la fin. Je ne suis pas avare, amasser de l'argent pour ne pas le dépenser ne m'intéresse pas, je sais comment l'investir, je sais en garder suffisamment mais je veux aussi le dépenser. Et ce n'est pas un café qui va me ruiner. Il ne répond rien, ce qui est la meilleure réponse car je sais qu'il a sa fierté et qu'il va quand même vouloir payer, au minimum sa part. C'est du déjà-vu, à croire que malgré les années, on n'a pas oublié ces détails.

« Je connais un petit café sympa... Maintenant je ne pense pas que se sont ceux que vous fréquentez en général. » me dit-il avant de poser son regard sur mes lèvres, attisant mon désir de l'embrasser encore plus et il ajoute « Mais ce café à plusieurs avantages, les thés y sont bons, les cafés aussi, la musique est fabuleuse, normal c'est anglais et... » mais je le coupe en venant poser mes lèvres contre les siennes. Il cède à la tentation et met une main sur ma nuque et l'autre sur le creux de mes reins. Je prolonge ce baiser et je viens mettre mes deux mains sur ses fesses. J'aurais pu l'embrasser bien plus longtemps que la durée de ce baiser mais le français nous coupe. « Je parle trop... » je souris légèrement en l'entendant. En temps normal, je préfère que les autres parlent le moins possible mais lui j'aime l'écouter. « Effectivement. » je lui réponds, même si ce n'est pas le cas et c'est simplement parce que j'ai envie de l'embrasser. Alors qu'on marche vers le café, un homme appelle un dénommé Sylvain, et vu la réaction d'Antoine je sais enfin le vrai prénom de l'homme avec qui j'ai couché. Je suis la conversation sans intervenir, gardant un œil sur Antoine qui semble surpris et pas des plus heureux de voir ce Jules. Un homme attirant qui lui remarque la différence entre les deux jumeaux, de quoi me le faire encore moins apprécier. Après Sylvain qui se fait passer pour Antoine, j'ai le droit de voir Antoine se faire passer pour Sylvain ce qui peut causer un quiproquo comme coucher avec l'autre jumeau et le payer révélant ainsi un secret. Les mots d'Antoine – qui essaye d'être Sylvain – sont durs envers lui-même. D'après ce que j'ai compris, les jumeaux ne se sont pas quittés en excellent termes. Jules part enfin et Antoine se dépêche de continuer son chemin. « J'ai le droit à une explication ? » je lui demande bien que mon ton soit plus celui d'un ordre que d'une requête. Ce n'est pas comme si j'ai l'habitude de faire des requêtes et de ne pas donner des ordres après tout. « Ce Jules semble être ravi de te savoir à Paris. » un peu trop ravi d'ailleurs et il a dû comprendre que c'est que j'ai voulu dire. Un peu de jalousie dans ma voix mais je me dis qu'il va penser que c'est simplement parce que je suis un homme possessif et que je l'ai embrassé il y a peu et que je compte lui faire bien plus si j'en ai la possibilité. « Et tu as allé dire quoi avant de te reprendre ? » je lui demande avec un sourire taquin, j'ai presque cru qu'il allait dire ''amant'' et non ami. Je ne serais pas contre d'ailleurs. « Parce que je n'ai jamais pensé notre relation comme amicale. » parce qu'on ne couche pas entre ami, on ne paye pas son ami, on ne frappe pas son ami, on ne terrorise pas son ami et je peux encore continuer.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptySam 2 Juin - 23:46

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« Effectivement. » Face au sourire que Jayden lui faisait, Antoine ne pu se résigner à lui en adresser un. Cet homme d'affaire avait tout pour plaire, ça passait au plus infime détail, comme au plus gros. Chez lui, tout était divin. Et Antoine pouvait l'affirmer haut et fort pour avoir parcouru chaque parcelle de son corps... Effectivement... effectivement qu'il parlait trop. On le lui avait suffisamment reproché par le passé, de nos jours aussi, d'ailleurs. Il devrait parfois écouter les conseils qu'on lui donnait, ça éviterait probablement à ce qu'il se mette lui-même dans des situations gênantes, comme celle-ci avec l'arrivée de Jules, qu'il aurait mieux fait d'ignorer et faire comme si ne rien n'était. A cause de lui, à cause de cette ancienne connaissance, il en avait un peu plus révélé sur lui-même auprès de Jayden, allant même jusqu'à reproduire la même erreur que son frère en se faisant passer pour lui. C'était injuste. Jayden savait presque tout, Antoine presque rien... « J'ai le droit à une explication ? » demanda monsieur Williams en l'ayant finalement rejoint. Était-ce réellement une question ? Antoine n'en était pas certain. Ça ressemblait plus à un ordre qu'autre chose. Et puis, venant de Jayden, ça ne l'étonnerait même pas. « Pouvez-vous me dire ce que ça vous apportera de savoir ces informations ? N'en savez-vous pas suffisamment ? » Après tout en quoi est-ce que ça l'intéressait ? Comptait-il les utiliser comme un nouveau moyen de pression pour atteindre Antoine ? De le blesser encore plus, de le faire sombrer ? Car si telle était la raison, Antoine préférait se taire.

« Ce Jules semble être ravi de te savoir à Paris. » Qu'est-ce que Jayden lui faisait, là ? Une crise de jalousie ? Non, impossible, faudrait déjà que tu sois important pour lui, raisonna Antoine en portant son regard vers son ancien client. Antoine avait rencontré Jules pendant ses premières années de collège et ils ne s'étaient plus lâchés d'une semelle, faisant leurs études au lycée ensemble. Ils passaient beaucoup de temps ensemble, se confiaient l'un à l'autre et au final ils étaient devenus meilleurs amis. Jusqu'à ce qu'Antoine comprenne que Jules avait d'autres sentiments à son égard, des sentiments bien plus fort, des sentiments non réciproque. « C'était mon meilleur ami au lycée, et il m'aimait plus que ce que moi je ne l'aimais. J'ai mit un terme à notre amitié afin de ne pas le faire espérer quelque chose de plus, afin de ne pas le blesser. » répondit Antoine sur un ton neutre tout en continuant de se diriger vers le petit café qui n'était plus très loin d'eux à présent. Mettre fin à cette amitié n'avait pas été une partie de plaisir, ils s'étaient tous les deux attachés l'un à l'autre et la séparation avait été à la fois haineuse et douloureuse. Jules en avait jusque chialé... « Et tu as allé dire quoi avant de te reprendre ? » Non, mais c'était quoi ce foutu interrogatoire ? Comment pouvait-il se permettre ? Si Antoine avait le malheur d'essayer d'en savoir trop sur son ancien client, ce dernier se braquait et refusait de parler. « Parce que je n'ai jamais pensé notre relation comme amicale. » Même si Antoine était conscient que leur relation n'était pas amicale, l'entendre dire ainsi le perturba. Il était vexé, même. Il n'était donc que le vide-couille de cet homme riche... « Vous n'êtes pas mon ami, j'en suis conscient. Un type dans votre genre ne saurait pas être mon ami... Vous êtes simplement mon ancien client, et c'est ce que j'ai failli dire à Jules. Je n'ai jamais pu lui mentir, et aujourd'hui, j'ai été amené à le faire pour lui cacher mon passé. Passé que j'aurai aimé garder secret, mais que vous avez déjà gâché avec mon frère. » Oui Antoine était franc, peut-être même un peu fou de reprocher à nouveau cette histoire à Jayden dont le tempérament changeait constamment. Mais même avec toute la volonté du monde, il lui serait incapable d'oublier ce geste et il lui en voudrait probablement pendant un certain temps. Devant le café, Antoine poussa la porte et la retint pour Jayden avant de repérer une table vers le fond du café, un endroit où ils seraient tranquille. Tout en parcourant l'endroit du regard, il prit place face à son ancien client.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyDim 3 Juin - 14:59

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Le sourire d'Antoine est toujours aussi captivant, je suis certain que ce sourire a dû lui servir plus d'une fois pour attirer clients et clientes quand il en cherche. Je ne sais toujours pas qu'il a arrêté il y a bien longtemps de vendre son corps et même si il est âgé dans le milieu de la prostitution, il est plus sexy que jamais à mes vieux et il doit gagner relativement bien sa vie. Il a tendance à beaucoup parler mais cela ne me gêne pas vraiment surtout si j'ai l'occasion de le faire taire en unissant nos lèvres. Cette rencontre fortuite avec Jules me révèle un peu plus le passé de Antoine qui ne semble pas apprécier revoir cette connaissance … ou le revoir alors que je suis à côté de lui. Je n'aime pas la façon dont Jules le dévore des yeux, est-il lui aussi un ancien client ? À sa façon de déshabiller Antoine des yeux, ça ne m'étonnerait pas qu'il soit capable de donner de l'argent pour profiter – abuser – de ce corps. Antoine essaye de se faire passer pour son jumeau mais l'autre arrive à les différencier contrairement à moi, il faut vraiment que je sois en face des deux hommes pour que je trouve les différences et ainsi pouvoir savoir qui est qui sans aucun doute. « Pouvez-vous me dire ce que ça vous apportera de savoir ces informations ? N'en savez-vous pas suffisamment ? » répondre par deux questions à une question … cela me donne encore plus envie de savoir, j'aime découvrir ce que me cache les autres et une réponse de ce genre cache forcément quelque chose. « Je n'en sais jamais assez. Cela ne m'apportera sûrement rien mais j'aime savoir. Et tu te fais passer pour ton frère ce qui est exactement la raison de notre dispute je te rappelle. » et j'ai aussi envie d'apprendre à te connaître en dehors d'une chambre d'hôtel … évidemment je ne vais pas lui dire cela, il ne me croirait probablement pas en plus.

« C'était mon meilleur ami au lycée, et il m'aimait plus que ce que moi je ne l'aimais. J'ai mit un terme à notre amitié afin de ne pas le faire espérer quelque chose de plus, afin de ne pas le blesser. » je n'en apprends peut être pas beaucoup plus sur Antoine mais j'en apprends bien trop sur ce Jules. Ainsi l'ancien gigolo a préféré arrêter une amitié pour ne pas donner de faux-espoir à ce Jules qui semble malgré les années avoir toujours espoir. « Et il sait que tu couche avec des hommes maintenant ? » parce que je sais que Antoine est ''hétérosexuel'' enfin c'est ce qu'il a essayé de me faire comprendre notre première fois. « Je suis prêt à parier qu'il te payerait pour passer une heure avec toi. » je lui dis, sûr de moi parce que je sais reconnaître ce genre de regard plein d'envie … et Antoine devrait aussi savoir le reconnaître. Je continue mes questions et nous savons tous les deux que si la situation était inversé alors je ne répondrais pas. Peut être que je le laisserais me poser une ou deux questions … cela dépendra des questions tout de même. « Vous n'êtes pas mon ami, j'en suis conscient. Un type dans votre genre ne saurait pas être mon ami... Vous êtes simplement mon ancien client, et c'est ce que j'ai failli dire à Jules. Je n'ai jamais pu lui mentir, et aujourd'hui, j'ai été amené à le faire pour lui cacher mon passé. Passé que j'aurai aimé garder secret, mais que vous avez déjà gâché avec mon frère. » « Que j'ai révélé à ton frère qui s'est fait passer pour toi je te rappelle. Et ça veut dire quoi un type dans mon genre ? » je sais très bien la réponse mais je me demande si il va oser me répondre, car cette réponse ne sera pas tendre. gentil bonhomme , connard, enfoiré, égoïste, arrogant, qui se croit tout permis, j'en ai entendu des adjectifs pour me décrire et rare étaient les compliments. Je le remercie avec un sourire quand il me tient la porte et je le suis jusqu'à une table au fond du café. Un serveur arrive rapidement « Je vais prendre votre meilleur thé et mon ami va prendre un double expresso sans sucre et sans lait. » je dis avec un sourire, appuyant bien sur le mot ami pour taquiner le parisien. « C'est bien ce que tu veux, darling ? » je lui demande en lui souriant. Je n'ai pas oublié ce qu'il aime et j'écoute bien ce qu'il me dit, ce qui risque de l'étonné. Je ne le considère pas comme une vulgaire pute que je ramassais sur le trottoir bien que lui me considère seulement comme un client comme il me l'a si bien dit.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyDim 3 Juin - 17:14

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Antoine se remémorait les paroles qu'il avait dites à Jules. Il s'était énervé dessus et l'avait pratiquement remit à sa place alors que ce dernier n'avait fait que montrer son affection pour lui. Il lui avait manqué de respect en lui tournant le dos, réduisant peut-être à néant tout espoir de se retrouver, comme au beau vieux temps. Après tout, Jules était peut-être passé à autre chose, ses sentiments amoureux s'étaient peut-être estompé avec le temps, qui sait... Antoine regrettait un peu son attitude face à son ancien meilleur ami, ils avaient été tellement proche... et au final en présence de Jayden il l'avait réduit à rien du tout. Le trentenaire ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Il jeta un bref coup d’œil par dessus son épaule... Jules n'était plus là. Antoine s'en doutait en même temps. « Je n'en sais jamais assez. Cela ne m'apportera sûrement rien mais j'aime savoir. Et tu te fais passer pour ton frère ce qui est exactement la raison de notre dispute je te rappelle. » Il reporta son regard sur Jayden, comme si rien n'était. Il n'avait pas tort. C'est enfoiré avait une fois de plus raison. Mais il était hors de question pour Antoine de faire plaisir à Jayden en lui révélant ce qui l'avait poussé à agir de la sorte. Surtout si ce n'était que pour favoriser la curiosité de Monsieur. Alors il se tut et continua son chemin, dans l'espoir que son ancien client ne revienne pas à la charge plus tard.


« Et il sait que tu couche avec des hommes maintenant ? » Les mâchoires d'Antoine se serrèrent quelque peu. Non. Normalement personne n'aurait du le savoir. Ses connaissances parisiennes voyait Antoine comme le garçon hétérosexuel. Pourtant, dès son départ – forcé – du cocon familial il n'avait eu d'autre choix que de se prostituer, et grâce à l'expérience de ses ''collègues'', il avait pu comprendre qu'il se ferait plus d'argent s'il acceptait de coucher avec des hommes. Ça n'avait jamais été une partie de plaisir de coucher avec la gente masculine, ça le dégoûtait, car ceux-ci s'y prenaient comme de vrais manches. Jusqu'à ce qu'Antoine tombe dans les bras de ce beau mâle face à lui. Ce dernier lui avait appris à apprécier le sexe entre deux hommes. Il l'avait jusque fait préférer l'acte homosexuel. « Je suis prêt à parier qu'il te payerait pour passer une heure avec toi. » Mais qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire qu'il couche avec Jules, ou un autre homme ? « Eh bien dans ce cas vous auriez perdu le pari, car je ne l'aurais pas fait payer, entre amis, c'est gratuit. » répondit Antoine avec un léger sourire narquois sur le bout des lèvres. Il mentait. L'unique but de cette phrase étant d'énerver Jayden, ou de le rendre jaloux, oui il avait envie d'y croire. De croire qu'il pouvait rendre son ancien client jaloux. Mais il savait aussi que monsieur Williams se prenait pour le centre du monde, mais pensait-il sincèrement qu'Anty avait fait vœux d'abstinence depuis toutes ses années ? Il avait fait l'amour avec sa petite amie de nombreuses fois, comme il l'avait trompé plusieurs fois avec quelques hommes. Et l'avortement qu'avait fait Carter – même si cela l'avait blessé – n'avait été qu'un prétexte pour la quitter, car il ne supportait plus l'idée de vivre avec une femme, faire semblant de l'aimer, et de lui faire l'amour sans en ressentir le moindre plaisir.

« Que j'ai révélé à ton frère qui s'est fait passer pour toi je te rappelle. Et ça veut dire quoi un type dans mon genre ? » Il n'y avait pas à dire, Jayden le rendait nerveux. Il était énervé à cause de cet interrogatoire que lui faisait passer monsieur Williams. Il était tiraillé entre l'idée de l'envoyer chier, ou de tout lui révéler pour être tranquille. « Vous ne savez même pas quel genre d'homme vous êtes, faut-il donc tout vous expliquer ? Vous êtes un type suffisamment malsain pour baiser le frère d'une ancienne conquête. Un connard bien trop arrogant incapable de présenter des excuses lorsque celles-ci doivent être dites. Un égoïste qui ne pense qu'à sa propre petite personne, qui s'en fout des autres et qui aime les rabaisser, les écraser et les blesser, mentalement ou physiquement. Voilà pourquoi nous ne seront probablement jamais amis, nous sommes bien trop différent, bien trop opposé. » Antoine était incapable de prédire si ces propos allaient toucher ou non son ancien client, mais il s'en foutait complètement. Il se permettait bien de le détruire à petit feux, il ne pouvait qu'espérer en faire de même. Alors qu'ils s'étaient installé, un serveur – pas des plus moches d'ailleurs – vint prendre leur commande. « Je vais prendre votre meilleur thé et mon ami va prendre un double expresso sans sucre et sans lait. » Le visage d'Antoine se contracta légèrement. Il se souvenait de ses goûts. Ce n'était pas grand chose, pourtant, il voyait ça comme quelque chose d'important. Il n'était peut-être pas simplement que ce petit gigolo à ses yeux... Merde. Lui qu'il venait de rabaisser Jayden... « C'est bien ce que tu veux, darling ? » Le trentenaire ignora totalement son sourire et porta son regard vers le serveur. « Non, c'est un double expresso avec deux sucres et beaucoup de lait. » Le serveur acquiesça et s'en alla. Antoine s'adossa à sa chaise, tout en portant son regard sur l'homme d'affaire. « La preuve que nous ne sommes pas amis... Vous ignorez mes goûts, ou vous vous en foutez. » dit-il en lui adressant un léger sourire. Il mentait, encore. Mais comment pouvait-il se dire qu'un homme aussi puissant que Jayden puisse se souvenir de ce détail aussi insignifiant. Qu'avait-il de plus que les autres ?
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptySam 9 Juin - 22:24

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Antoine ne semble pas vouloir me révéler des choses sur son passé, je ne peux pas le forcer à me confier ce genre de chose pourtant il sait très bien que je ne suis pas du genre à abandonner, je compte bien avoir des réponses. Mais je dois bien dire que je ne suis pas étonné qu'il ne me révèle pas son passé, après tout il ne sait presque rien de moi et il ne me fait pas confiance – et il a bien raison de ne pas avoir confiance. Si il m'avait répondu, je lui aurais sûrement poser d'autres questions mais son silence attise lui aussi ma curiosité. Que peut-il bien me cacher ?

À ma question, je le vois serrer des dents, j'ai visé juste visiblement. J'ai bien compris que Antoine est un ''hétérosexuel qui ne fait ça que pour l'argent'' du moins c'est ce qu'il essayait de se convaincre à l'époque. Continue-t-il à se convaincre ou a-t-il admit sa bisexualité ? « Ça veut dire non je suppose. » je dis, cherchant une réaction de sa part. Je me souviens encore de notre première fois, Antoine était alors certain que je ne serais pas capable de lui donner du plaisir quand je lui ai proposé de l'argent et je me souviens aussi encore très bien de son regard après. Il avait aimé et il avait été plus que confus. Autant dire que mon ego a beaucoup apprécié. « Eh bien dans ce cas vous auriez perdu le pari, car je ne l'aurais pas fait payer, entre amis, c'est gratuit. » sa réponse à ma remarque me touche, me blesse, mais je ne laisse rien paraître ou du moins je l'espère. Il est satisfait de sa réponse vu son sourire. J'ai envie de le plaquer contre un mur et lui faire comprendre qu'il est à moi et à moi uniquement, lui faire comprendre que coucher avec cet abruti d'ancien ami serait une grave erreur. Et je n'aime pas ce qu'il me fait ressentir en me répondant cela. J'ai presque l'impression d'être jaloux, ridicule non ? Je me doute bien que depuis notre dernière rencontre, il n'est pas resté fidèle à sa main droite mais entre le supposer et en avoir le cœur net il y a une différence.

Je sais très bien le genre d'homme que je suis mais j'ai besoin de savoir ce que lui pense de moi alors que je me fiche bien de l'opinion des autres. Mais qu'est-ce-qu'il m'a fait ? Pourquoi est-ce-que son avis compte ? « Vous ne savez même pas quel genre d'homme vous êtes, faut-il donc tout vous expliquer ? Vous êtes un type suffisamment malsain pour baiser le frère d'une ancienne conquête. Un connard bien trop arrogant incapable de présenter des excuses lorsque celles-ci doivent être dites. Un égoïste qui ne pense qu'à sa propre petite personne, qui s'en fout des autres et qui aime les rabaisser, les écraser et les blesser, mentalement ou physiquement. Voilà pourquoi nous ne seront probablement jamais amis, nous sommes bien trop différent, bien trop opposé. » et sa réponse ne laisse aucun doute. Je ne suis qu'un ancien client qu'il n'apprécie pas du tout et il doit sûrement rester ici parce qu'il a peur de ce que je pourrais lui faire si il essaye de partir avant que je lui ai fait comprendre que je ne souhaite plus sa présence. Même si je suis d'accord avec ce qu'il dit, l'entendre est difficile. Enfin je ne suis pas d'accord sur un point, j'ai couché avec son jumeau certes mais j'étais persuadé que c'était Antoine donc ça ne compte pas. Mon ex-femme aurait pu me dire cela que je lui aurais ri au nez et je lui aurais dis que je suis fier d'être ainsi. L'ancien gigolo qui me dit ça et j'ai envie de partir pour qu'il ne voit pas ma réaction. Grâce à mon métier, j'ai appris à cacher mes émotions et à toujours paraître sûr de moi sans montrer que le comportement de mon client m'énerve à un point où j'ai envie de le faire sortir à coups de pieds. Par chance le serveur vient me sauver et je commande pour nous deux, prenant soin de prendre exactement ce que Antoine prenait à l'époque. Et je lui demande confirmation avec un sourire taquin, prouvant que ce qu'il vient de dire est faux … « Non, c'est un double expresso avec deux sucres et beaucoup de lait. » sauf que je me trompe visiblement. « La preuve que nous ne sommes pas amis... Vous ignorez mes goûts, ou vous vous en foutez. » et il enfonce le clou « Je suis un connard bien trop arrogant et égoïste alors je dois m'en foutre. » je lui réponds en le regardant droit dans les yeux. Le serveur arriva rapidement avec leur deux tasses et je lui tends un billet de cinquante euros, payant pour nous deux en plus d'un bon pourboire. « Gardez la monnaie. » je lui dis sans quitter Antoine des yeux, sachant très bien qu'il veut payer au minimum sa part mais je l'en empêche en payant ainsi le serveur. Après tout si il est encore ici ça ne doit être qu'en tant que gigolo vu à quel point il me déteste alors pourquoi payerait-il ? « Bois donc ta boisson préférée. » je lui dis, pas convaincu le moins du monde de m'être trompé. Je prends ma tasse que j'approche de mes lèvres. Le thé est bon, même si cela ne vaut pas ceux de Londres. « Je veux prendre un rendez-vous avec toi. » je lui dis d'un coup, il me considère comme un client alors je vais agir comme tel et essayer de le traiter uniquement comme ce qu'il est : un homme qui se vend. Je dois arrêter de voir plus.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyDim 10 Juin - 18:48

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Hétérosexuel, bisexuel, homosexuel. Des mots si simples, mais à la fois si compliqués... Antoine s'était toujours demandé ce qu'il était. S'il était plus Adam et Eve, ou bien Adam et Adam. Il ne pouvait pas bannir les bons moments qu'il avait passé aux côtés de son ancien meilleur client, Jayden, celui qui lui avait fait apprécié le même sexe que lui. Ensuite, il ne pouvait pas tirer un trait sur près de quatorze ans de vie commune avec Carter. Cette femme qu'il avait mis enceinte trois mois plus tôt, cette même femme avec qui il avait peut-être failli fonder une famille... Failli, car Carter avait préféré interrompre la grossesse, sous prétexte de ne pas être prête à être maman. Fonder une famille était dans les projets d'Antoine, mais à présent, ce projet était tombé à l'eau en quittant Carter. Pas de femme, alors pas d'enfant, l'adoption n'était même pas quelque chose d'envisageable pour ce Lefèvre. Ces derniers jours, son ex-petite amie avait essayé de le joindre plus d'une fois sur son portable. Antoine avait écouté tous ses messages, dans lesquels elle ne faisait que répéter qu'elle était désolée, qu'elle avait agi sur un coup de tête, qu'elle aurait dû lui en parler, qu'elle l'aimait, qu'il lui manquait et blablabla. Antoine avait la rage contre son ex-petite amie, sur ce qu'elle avait fait. Et plus ses appels étaient fréquents, et plus le trentenaire avait cette envie de décrocher et de lui avouer que pendant quatorze ans, il avait été voir ailleurs, qu'il avait couché avec des hommes, uniquement pour qu'elle arrête de l'emmerder. Mais il hésitait, car à entendre les messages de l'américaine, elle était limite suicidaire, et lui avouer une telle chose l'achèverait... D'un point de vue – d'un type dans le genre de Jayden – Antoine serait enfin tranquille, et ne serait plus obligé de voir sur l'écran de son téléphone portable le prénom de son ex s'afficher. Mais de son point de vue à lui, il s'en voudrait jusqu'à la fin de sa vie s'il arrivait quoi que ce soit à Carter, il ne pouvait pas non plus effacer le fait qu'elle avait été la personne qui l'avait fait sortir des rues.

« Ça veut dire non je suppose. » dit-il en l'observant. Antoine ne cherchait même pas à regarder son ancien client, car il lirait dans son regard la vérité. Non, Jules n'était pas au courant de toute cette histoire et il ne comptait pas le mettre de toute façon. Étrangement, Jayden resta silencieux face à sa remarque comme quoi ses services étaient gratuits pour ses amis. Ce qui intrigua Antoine qui ne pu s'empêcher de porter son regard vers lui, malgré ce sourire narquois qui essayait de prouver à Jayden qu'il n'était qu'un homme ordinaire aux yeux d'Antoine, ce dernier ne pouvait s'empêcher d'admirer cet homme qui avait réussi dans la vie et qui avait changé la sienne. Il ne disait rien, il ne répondait rien, ce n'était pas normal. Le non-verbal de l'homme d'affaire en disait long à Antoine, il l'avait énervé. Mais pourquoi ? Pourquoi s’énervait-il ? Était-il réellement jaloux ? Mais cela voudrait dire qu'il avait plus d'importance aux yeux de monsieur Williams, que ce qu'il pensait... L'homme d'affaire resta également silencieux face à la description qu'Antoine avait fait de lui. Description aussi vraie que fausse, le trentenaire commençait petit à petit à le cerner. Même s'il restait silencieux, Antoine comprit qu'il avait peut-être été trop loin suite au regard que lui lançait son ancien client, un regard noir, furieux, celui qu'il avait vu plus tôt lorsqu'il se faisait étrangler. Ai-je vraiment atteint un homme tel que vous ? pensa Antoine dont la culpabilité, mais la satisfaction également, envahissaient son âme. Il essayait de faire bonne figure, de montrer aucun signe de crainte, alors qu'au fond il avait peur de lui. Peur de ses mains étrangleuses, qui même si elles n'étaient plus contre sa gorge, lui faisaient encore mal. Son cou allait probablement avoir des traces rouges et mauve pendant quelques jours, sa main dont la plaie s'était ouverte à nouveau allait probablement le faire souffrir quelques temps, heureusement, elle avait cessé de saigner.

« Je suis un connard bien trop arrogant et égoïste alors je dois m'en foutre. » répondit Jayden sans même le lâcher du regard. Rien. Il ne laissait rien transparaître dans son regard. Ou peut-être était-ce lui qui ne savait pas y lire ce qu'il souhaitait ? S'en foutait-il réellement de lui ? Ce n'est pas ce qu'il avait pensé tout à l'heure... « C'est bien de le reconnaître. » répliqua Antoine sur le même ton. Il jouait avec le feu en le cherchant, il en était conscient, mais il ne voulait pas le laisser dire, le laisser faire sans même tenter de se défendre au minimum. Le serveur arriva avec leurs boissons qu'il déposa en face d'eux et Jayden brandit un billet de cinquante euros. « Gardez la monnaie. » dit-il en s'adressant au serveur, bien que son regard soit toujours plongé dans celui d'Antoine. Ce dernier soupira afin de montrer son mécontentement. Il n'avait pas anticipé la chose, il aurait dû prévoir à l'avance de payer sa tasse, ou bien il aurait peut-être dû tout simplement éviter d'inviter Jayden... « Bois donc ta boisson préférée. » ajouta Jayden qui de son côté goûtait le thé qu'il avait commandé. Pour un anglais, la qualité de ce thé devait probablement être médiocre comparée à celle qu'il avait lorsqu'il retournait en Angleterre. Du côté d'Antoine, imbécile dans son genre, il n'avait rien trouvé de mieux que de commander une tasse de café avec un supplément de lait et de sucre dans l'unique but de contredire son ancien client. Attitude aussi maligne que conne. Il ajouta deux sucres, avec une tonne de lait dans sa tasse. Ignoble de faire subir ça à un café, ignoble pour son organisme qui allait devoir ingérer ça, par simple fierté.

« Je veux prendre un rendez-vous avec toi. » déclara monsieur Williams. Antoine était en train de mélanger son café quand il entendit les propos de Jayden, il ne savait pas se qui le retenait de lui jeter son café à la figure. Enfoiré ! Il porta un regard furieux vers lui. Évidemment, ce masque lui servait uniquement à cacher sa peine. Il n'était donc que ça à ses yeux ? Une pute qu'on baise, qu'on paye, qu'on jette ?! Jayden avait bien réussi à cacher son jeu. Une fois encore Anty s'était fait manipuler. Cet homme fidèle à lui-même ne pouvait éprouver quoique ce soit envers une autre personne. « Je veux ? Je veux ?! Ne vous a-t-on jamais appris à dire j'aimerais ?! Vous souhaitez l'exiger aussi, tant que vous y êtes ?! » répondit-il furieusement. Il s'en voulait d'avoir pensé représenter quelque chose pour lui. Un connard restait un connard. « De toute façon, peu importe ce que vous souhaitez, je ne suis plus celui que vous avez connu il y a dix-neuf ans. Allez donc vous vider dans les bras d'un autre ! » ajouta Antoine en amenant sa tasse à ses lèvres tout en gardant son regard plongé dans le sien. Un vulgaire gigolo, voilà ce qu'il était pour les magnifiques yeux bleus qui l'observaient... Le trentenaire ne se vendait plus, il espérait que Jayden allait comprendre, mais il espérait surtout qu'il allait accepté le fait qu'Antoine se refuse à lui pour la première fois. Il déposa sa tasse en avalant difficilement le café. Il détestait le goût de son café sucré, et son visage l'exprimait on ne peu plus clairement. Jayden gagnera-t-il sur tous les points ? Même les plus insignifiants ?
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyLun 11 Juin - 17:29

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Les mots d'Antoine à mon égard sont durs mais c'est la vérité. Je suis fixé, je sais ce qu'il pense de moi et ce que je peux attendre de notre relation. Je ne suis qu'un client, un client qu'il n'apprécie même pas d'ailleurs. Seulement mon argent doit l'intéresser. A-t-il simuler quand nous étions ensemble ? J'espère que non, mon ego en prendrait un trop grand coup et je ne pense pas vouloir le revoir dans ce cas. Je n'ai jamais imaginé qu'il puisse me détester certes je ne suis pas le plus gentil et doux des hommes mais je n'ai jamais montré mon pire côté à Antoine … si on oublie nos retrouvailles musclées. Mais il faut croire que même en me montrant sous un bon côté, je ne suis qu'un ''connard trop arrogant, égoïste et malsain'' pour le citer. Ses mots me blessent mais je ne laisse rien paraître, je mets mon masque d'homme d'affaires sur de lui et qui ne laisse surtout pas une faiblesse visible. Antoine a été celui à qui j'ai le plus souvent pensé pendant mes rapports avec mon ex-femme et je m'étais demandé ce que ma vie aurait été si il était à la place de mon ancienne épouse. Je ne me vois pas être père, je foirais l'éducation du gamin à coup sûr. Je sais ce que c'est d'être élevé par un homme comme moi, j'ai surpassé le maître que j'ai mis sur la paille par la suite. Aucun enfant ne devrait vivre ce que j'ai vécu, je n'ai certes pas eu une vie malheureuse mais le concept d'amour familial m'est inconnu. Avoir un enfant pour l'image de la famille, voilà le but de ma conception. Je ne veux donc pas d'enfant et quand mon ex est tombée enceinte, j'ai tout fait pour la faire avorter et j'ai réussi. Pourtant quand j'imaginais Antoine à sa place, un enfant ne m'aurait pas gêné. À quel point je suis stupide ? Qu'il me demande de l'argent pour le temps qu'il a perdu avec moi ne m'étonnerait même plus à ce niveau. Il reste sûrement dans l'espoir de coucher avec moi et dans ce cas là de gagner de l'argent, qu'est-ce-que ça pourrait être d'autre que cela ?

« C'est bien de le reconnaître. » je ne m'en fous pas du tout et j'ai juste utilisé sa description mais il semble vouloir me chercher. Il joue avec le feu, voulant me faire sortir de mes gonds. Mais non, ce qu'il pense de moi n'a aucune importance … c'est ce que j'essaye de me dire du moins. Savoir sa boisson favorite, ce qu'il préfère comme nourriture et quel parfum de glace il préfère n'a donc aucune importance. Si seulement je pouvais effacer les données inutiles de mon cerveau comme sur un ordinateur. Le serveur nous sert, la soit disant boisson préférée de Antoine et le meilleur thé de leur café, et je le paye avec un billet de cinquante euros. C'est amplement suffisant pour couvrir nos frais et donner un pourboire tellement ridicule qu'Antoine n'a aucune raison de vouloir payer sa part. Je suis le client donc je paye, non ? Je l'invite ensuite à boire son double expresso qu'il a noyé dans du lait et rempli de sucre tandis que je goûte leur thé. Buvable mais rien de comparable à ce que j'ai chez moi ou à Londres. Je lui demande ensuite un rendez-vous et je sais très bien qu'Antoine sait ce que j'attends de ce rendez-vous. Je veux coucher avec lui, je ne le mettrais pas dans mon lit en le draguant c'est certain. « Je veux ? Je veux ?! Ne vous a-t-on jamais appris à dire j'aimerais ?! Vous souhaitez l'exiger aussi, tant que vous y êtes ?! » dit-il avant d'ajouter « De toute façon, peu importe ce que vous souhaitez, je ne suis plus celui que vous avez connu il y a dix-neuf ans. Allez donc vous vider dans les bras d'un autre ! » pour ensuite boire son café. Je le vois avoir beaucoup de mal à avaler ce liquide et en grimaçant. J'ai donc vu juste et il a juste cherché à me contredire. « Quel dommage, je passerais un coup de téléphone à ton frère alors. Il m'a semblé plus que partant pour une future rencontre. » je dis dans le seul but de le blesser … et j'en suis bien capable. Finalement je suis malsain au point de couché avec le frère – jumeau en plus – d'une ancienne conquête. « Si tu n'es plus une pute, pourquoi tu restes avec moi ? Tu me détestes clairement. And I thought you like me. » je dis, parlant à la fin en anglais et dans ma barbe, ne voulant pas me faire entendre mais si il ne comprend pas l'anglais … d'après ce que je sais. « Tu restes parce que tu as peur de moi, do you ? » et voilà que j'ai failli parler en anglais, la colère me gagne et ma langue maternelle prend le pas sur ma langue d'adoption. Je ne sais pas si le oui me plairait plus que le non. Si il me craint tant que ça, je pourrais être capable de recoucher avec lui en le menaçant et tirer un trait sur lui. Si c'est non, il ne doit pas tant me détester que cela et c'est mieux, non ?
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Dernière édition par Jayden Williams le Lun 11 Juin - 23:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyLun 11 Juin - 23:35

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Allez donc vous vider dans les bras d'un autre ! Suite à cette phrase, Antoine eu un mauvais pressentiment. Sans le vouloir, il s'était lui-même jeté dans la gueule du loup, sachant déjà qu'il n'en sortirait pas indemne. Il allait en ressortir vivant, c'était certain, mais avec malgré tout quelques lacérations à l'esprit faites par ces crocs, ces derniers n'étant autre que les propos de Jayden. Il n'y avait aucun doute là-dessus, l'anglais était plus fort que lui pour rabaisser, et pour blesser mentalement. Bon... physiquement aussi, il suffisait de voir les démonstrations qu'il avait fait tout à l'heure... « Quel dommage, je passerais un coup de téléphone à ton frère alors. Il m'a semblé plus que partant pour une future rencontre. » Le regard d'Antoine remonta immédiatement vers celui de Jayden. Le mauvais pressentiment n'était pas uniquement qu'un pressentiment, ce qu'Antoine redoutait venait de se réaliser. Jayden était-il sérieux ? Stupide question. Bien sûr qu'il était sérieux ! Douter de ce que cet homme avançait serait totalement idiot de la part du trentenaire. Monsieur Williams était capable de faire ce qu'il disait, le contraire en aurait étonné plus d'un probablement. Antoine n'effaçait pas ce qu'il avait découvert aujourd'hui. Son jumeau avait couché avec son ancien client. Ou son ancien client avait couché avec son jumeau, peu importe, il fallait quand même être deux. Et malgré l'acte, Antoine arrivait encore à laisser le bénéficie du doute à Jayden, qui au finalement, ignorait peut-être vraiment toute cette histoire de jumeau. Tu aurais mieux fait de te la fermer, se dit-il à lui-même en posant son regard sur sa tasse, pour échapper au regard de son ancien client. Ce dernier restait avant tout un ignoble personnage, digne des méchants dans les contes de fées. La preuve, il venait à nouveau de blesser Antoine, non pas physiquement, mais mentalement. Ce n'était pas facile à encaisser de savoir qu'on était aussi facilement remplaçable, surtout dans l'état vulnérable dans lequel se trouvait Antoine depuis plusieurs jours.

« Si tu n'es plus une pute, pourquoi tu restes avec moi ? Tu me détestes clairement. And I thought you like me. » Une pute. En entendant ce mot, Antoine serra quelque peu les dents et passa sa main gauche sur son visage, dans l'espoir de refouler ses larmes. Jayden allait trop loin et Antoine essayait d'encaisser plus que ce qu'il ne savait. Il le torturait et le laissait lui torturer l'esprit. Il le laissait jouer avec ses émotions, ses nerfs. Il le traitait de pute, puis se permettait de dire cette phrase-là en anglais ? Bien sûr qu'Antoine l'appréciait, sinon il ne serait pas là, à le laisser le détruire. Et s'il l'appréciait, s'était uniquement parce que Antoine était persuadé que l'homme d'affaire le voyait comme quelqu'un d'important. C'était surtout pathétique de se retourner sur ce simple espoir qui n'était fondé sur rien du tout... « Tu restes parce que tu as peur de moi, do you ? » Antoine avait envie de vomir face à tant de confiance en soi. Il semblait si certain de lui... Même s'il n'avait pas tort... Le trentenaire avait peur de l'homme d'affaire, sans en avoir peur à la fois. Il se sentait en danger comme en sécurité à ses côtés et s'était une situation des plus épuisante pour une âme telle que celle d'Antoine. Ne pas savoir vers quel côté se pencher était atroce. Il voulait faire un choix, mais ce choix lui était impossible. « Je n'ai pas peur de vous, mais de ce que vous êtes capable de faire. » avoua-t-il sans même lui adresser la moindre attention, préférant boire ce café qu'il n'aimait pas. C'est vrai, il n'avait pas peur de lui. Antoine était encore capable d'encaisser des coups. Ce qui l'effrayait c'était l'idée qu'il s'en prenne à son entourage uniquement pour arriver à ses fins. Le trentenaire ne savait pas si l'anglais était capable de ça, il espérait que non... Il termina sa tasse et la posa sur la table tout en faisant une grimace bien plus voyante.

« La raison pour laquelle je reste avec vous est simple, monsieur. » commença-t-il en brisant le silence, tout en portant son regard vers le sien. « Quelque chose au fond de moi me dit que vous n'êtes pas celui pour qui vous vous faites passer. Peut-être est-ce pathétique de penser cela, mais honnêtement, je me fous de votre avis. » avoua-t-il sur un ton neutre. « Ensuite, sachez que je ne vous déteste pas. Si c'était le cas, jamais je ne vous aurai invité. Je ne vous déteste pas, et c'est bien là mon problème. J'ai envie de vous détester, mais j'en suis incapable... » continua Antoine sur un ton un peu plus bas, sans même sentir que ses yeux s'emplissaient légèrement de larmes. « En ce moment même, j'ai envie de vous détester, vous haïr pour ce que vous m'avez fait, et pour ce que vous m'avez dit, mais malgré ça, j'arrive encore à vous apprécier... » révéla-t-il en se redressant. « Alors non monsieur Williams, je ne vous déteste pas, même si au final cela aurait été plus simple à vivre... » termina Antoine en quittant Jayden du regard pour se diriger vers la sortie. Il essuya d'un revers de main une larme qu'il sentit couler le long de sa joue et sortit du café, sans même se retourner...
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyMar 12 Juin - 21:50

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
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Antoine me tend une perche en me disant d'aller voir ailleurs, c'est lui que je désire et si je ne peux pas l'avoir alors je peux avoir sa copie conforme physiquement. Je n'ai pas vu la différence entre eux, peut-être à cause des années ou peut-être parce que je ne voulais pas les voir. En tout cas, je peux affirmer sans mentir que c'est aujourd'hui que j'ai appris pour l'existence du jumeau d'Antoine. Il faut dire que visiblement ces deux hommes aiment se faire passer l'un pour l'autre. L'ancien gigolo m'a prouvé qu'il ne m'apprécie pas alors pourquoi je ferais des efforts pour me faire apprécier ? J'en ai suffisamment fait et sans succès après tout. Le français remonte alors son regard, quittant sa tasse des yeux, pour me regarder avant de vite retourner à sa tasse. Je sais que je viens de le blesser et je le regrette … un tout petit peu. Je suis bien capable de coucher avec Sylvain une nouvelle fois – sachant très bien cette fois qu'il ne s'agit pas de Antoine – mais est-ce-que j'ai vraiment envie de le faire ? En couchant avec Sylvain, je peux toujours prétendre qu'il s'agit de Antoine mais ce n'est pas pareil. Je peux toujours trouver quelqu'un d'autre, sans rapport avec Antoine et la famille Lefèvre. Blesser les autres est comme une seconde nature, je sais toujours où frapper pour faire le plus mal et j'ai bien remarqué le peu d'estime qu'Antoine a de lui-même alors c'est facile de l'attaquer en lui disant que je peux le remplacer en un coup de téléphone. C'est vrai que si je cherche uniquement du sexe, j'ai juste à téléphoner pour trouver un homme qui passera un moment en ma compagnie mais ce ne sera pas comme Antoine. Mais qu'est-ce-qu'il m'a fait ? Tomber sur lui n'est peut-être pas une bonne chose. Cet homme a l'art de me faire passer par bien trop d'émotions différentes en un laps de temps très court.

Je ne comprends pas pourquoi il m'a invité à prendre un café avec lui. Il ne vend plus ses compétences sexuelles et il me déteste alors pourquoi veut-il passer du temps avec moi ? Il ne sortira pas d'ici plus riche et il me déteste donc il n'a aucune raison de vouloir être en ma compagnie. Je ne vois qu'une seule raison. Il a peur de moi - peur de ce que je suis capable de faire, aussi bien à lui qu'à sa famille - donc il ne veut pas me contrarier mais dans ce cas pourquoi use-t-il de mot si dur à mon égard ? Cela n'a pas de sens. « Je n'ai pas peur de vous, mais de ce que vous êtes capable de faire. » j'ai vu juste, mais mes actions me définissent donc il a peur de moi. Mais cela ne peut pas tout expliquer, il ne peut pas rester uniquement à cause de la peur sinon jamais il me parlerait ainsi. Qu'est-ce-qu'il y a d'autre ? « La raison pour laquelle je reste avec vous est simple, monsieur. Quelque chose au fond de moi me dit que vous n'êtes pas celui pour qui vous vous faites passer. Peut-être est-ce pathétique de penser cela, mais honnêtement, je me fous de votre avis. Ensuite, sachez que je ne vous déteste pas. Si c'était le cas, jamais je ne vous aurai invité. Je ne vous déteste pas, et c'est bien là mon problème. J'ai envie de vous détester, mais j'en suis incapable... En ce moment même, j'ai envie de vous détester, vous haïr pour ce que vous m'avez fait, et pour ce que vous m'avez dit, mais malgré ça, j'arrive encore à vous apprécier... Alors non monsieur Williams, je ne vous déteste pas, même si au final cela aurait été plus simple à vivre... » j'ai enfin la raison. Il souhaite me détester mais il n'y arrive pas. Il part du café et je me lève pour le suivre, j'ai déjà payé donc on va nous laisser tranquille. « Antoine ! » je l'appelle mais il n'a pas l'air de vouloir rester une minute de plus avec moi. J’accélère alors le pas pour le rattraper. J'attrape son bras et je le force à se retourner. « You … » je commence à parler anglais mais je me reprends « Tu ne peux pas dire cela et partir. » je commence avant de le regarder droit dans les yeux « Tu es un homme énervant et qui ose me dire en face ce que personne n'oserait me dire et pourtant tu sais de quoi je suis capable. Et … » et je ne suis pas doué avec les mots quand il s'agit de parler de sentiment. Je peux expliquer en long, en large et en travers un contrat que des avocats auraient du mal à comprendre mais parler de sentiment j'en suis incapable. Je prends son visage entre mes mains et je l'embrasse une nouvelle fois, forçant l'entrée de sa bouche avec ma langue tout en l'empêchant de reculer. J'espère que mon baiser lui fait comprendre ce que je ressens pour lui. Il n'est pas un vulgaire gigolo à mes yeux, j'ai même plus d'estime pour lui que pour la plupart des hommes.
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyJeu 14 Juin - 22:59

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
Jayden & Antoine

Avenue Emile Zola, Paris 15ème



Lorsqu'il mit les pieds à l'extérieur de ce café, l'air frais parisien lui fit un grand bien. Grâce à ça, il avait réussi à refouler toutes les larmes que cet abruti d'anglais avait causé uniquement par la parole. Quel con de l'avoir invité, d'ailleurs ! Il aurait mieux fait de s'abstenir, de le laisser pour ce qu'il était et de ne plus jamais en entendre parler. Même si le troisième point était impossible, monsieur Williams aurait probablement continué à faire parler de lui en allant coucher avec Sylvain son frère jumeau, ou son cousin Cassandre, ou peut-être même son ancien meilleur-ami Jules... plus rien n'aurait étonné le trentaine. « Antoine ! » Ah non, laissez-moi en paix, pensa Antoine en continuant sa route sans se retourner. Il accéléra un peu le pas pour ne plus le voir, pour ne plus devoir être confronté à lui, à ses beaux yeux, à ce sourire, à sa voix, à sa personnalité, à ce tout qui faisait qu'Antoine l'appréciait plus qu'il ne le devrait... Il appréciait cet homme, qu'il voulait tant détester. Il ne voulait pas de lui dans sa vie, il ne voulait plus souffrir, ces dix-neuf dernières années lui avaient suffit, il voulait être heureux à présent, même si le bonheur n'existait pour personne... Monsieur Williams le suivit et à peine fut-il à sa hauteur qu'il l'attrapa par le bras pour le faire pivoter vers lui, sans ménagement, évidemment. « You … » Quoi moi ?! pensa-t-il énervé s'attendant déjà à une quelconque critique. « Tu ne peux pas dire cela et partir. » Oh que si ! Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. Antoine n'avait pas d'ordre à recevoir de lui, et s'il voulait partir, il le faisait, même s'il devait en payer les conséquences par la suite. « Tu es un homme énervant et qui ose me dire en face ce que personne n'oserait me dire et pourtant tu sais de quoi je suis capable. Et … » Et s'était bien ça le problème d'Antoine. Il cherchait constamment Jayden. Ils ne s'étaient plus vu depuis des années, et pourtant il n'avait rien trouvé de mieux que de pousser à bout son ancien client en le frappant, il est vrai que les révélations que ce dernier lui avait fait y étaient pour beaucoup, mais le trentenaire aurait pu s'en tenir uniquement à le sermonner, à le traiter de connard, de salopard, mais pas à le frapper. En fait, il le testait, mais il ne souhaitait pas se l'avouer.

L'homme d'affaire s'était rapproché d'Antoine, l'obligeant à faire un pas en arrière. Mais l'anglais s'avança encore et encore pour finalement lui prendre le visage entre les mains pour l'embrasser. Antoine ne voulait pas. C'était trop facile ça. Il le menaçait de coucher avec Sylvain s'il refusait lui-même de coucher avec lui, et il venait l'embrasser, comme si de rien n'était ? Antoine tenta de repousser Jayden, mais ce dernier se fit plus insistant, forçant par la même occasion l'entrée de sa bouche qu'il tentait de maintenir serrée. Antoine ne savait pas ce qui le retenait de lui mordre la langue, trop de sympathie envers lui sûrement. L'anglais le forçait, l'obligeait et l'empêchait de reculer. Ce que monsieur Williams essayait de lui faire comprendre, produisait l'effet escompté sur Antoine. Ce dernier finit par poser ses mains sur son torse et le repoussa violemment. Le trentenaire l'observa durant un instant, cherchant à comprendre ce qu'il essayait de faire. Enfin, ce n'était pas compliqué. Il essayait de l'attiser, pour mieux l'avoir dans ses filets... « C'est triste. C'est triste de voir qu'un homme tel que vous ne veut – ou peut-être ne peut – que se contenter de gigolo dans mon genre. Vous voulez une pute ? Vous voulez que je sois celui d'autrefois ? D'accord ! Dans ce cas, que dites-vous de ce mardi dix-neuf vers vingt-deux heures ? Et sachez que ça ne sera pas par plaisir cette fois-ci, mais par simple contrainte ! » dit-il sur un ton froid, et ferme. Il était déçu, très, trop déçu de Jayden. Il avait un peu d'espoir pour lui, mais l'anglais avait tout gâché, et cet espoir venait de disparaître comme neige au soleil. « Je vais faire ma pute ce soir-là, mais je ne veux même pas de votre argent sale ! Gardez-le pour vous offrir d'autres gigolos. » Cette phrase n'était fondée sur rien du tout, peut-être sur de la simple méchanceté. Cette phrase était sortie toute seule, et ne servait à rien si ce n'est peut-être qu'à blesser Jayden. Était-il si inébranlable que ce qu'il montrait ?
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MessageSujet: Re: JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „   JAYDEN Ҩ “ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „ EmptyDim 17 Juin - 18:14

“ Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. „
Jayden & Antoine

Avenue Emile Zola, Paris 15ème

Antoine arrive à me faire sortir de mes gonds si facilement, il arrive à me toucher bien plus que n'importe qui et c'est perturbant. Personne n'a jamais eu ce genre d'emprise sur moi, j'ai envie à la fois de le fuir et de rester à côté de lui. L'ancien gigolo part du café après m'avoir fait comprendre qu'il aimerait me détester mais qu'il n'y arrive pas, je sais très bien ce qu'il ressent, je suis dans le même cas que lui. Je le rattrape alors, me fichant bien de faire une scène dans ce café où je ne retournerais probablement jamais et même si j'y retournerais un jour cela ne m'aurait pas gêné. Je l'appelle mais évidemment il continue sa route sans se retourner, le contraire m'aurait étonné. Je lui prends alors son bras et l'oblige à se retourner. J'essaye de lui faire comprendre ce que je ressens pour lui mais parler des sentiments n'a jamais été facile pour moi. Alors je l'embrasse, je l'embrasse pour lui dire que je tiens à lui, que je le veux et pas uniquement dans mon lit. Quand il s'agit de sentiment, je suis autant expérimenté qu'un gamin de douze ans qui a son premier béguin. J'aurais bien pu lui dire qu'il n'y a pas un jour durant lequel je n'ai pas pensé à lui, que c'est lui que j'imaginais quand je remplissais mon devoir conjugal, que c'était avec lui que ma vie se passait dans mes rêves. J'aurais pu mais je suis un attardé sentimentale.

Il essaye de reculer mais je l'en empêche et rend encore plus passionné notre baiser. Finalement je suis repoussé, Antoine me poussant fortement. Et ce n'est vraiment pas la réaction que j’espérais que j'obtiens. « C'est triste. C'est triste de voir qu'un homme tel que vous ne veut – ou peut-être ne peut – que se contenter de gigolo dans mon genre. Vous voulez une pute ? Vous voulez que je sois celui d'autrefois ? D'accord ! Dans ce cas, que dites-vous de ce mardi dix-neuf vers vingt-deux heures ? Et sachez que ça ne sera pas par plaisir cette fois-ci, mais par simple contrainte ! » me dit-il avant de finir par dire « Je vais faire ma pute ce soir-là, mais je ne veux même pas de votre argent sale ! Gardez-le pour vous offrir d'autres gigolos. » ce qui me rend triste mais je ne montre absolument rien. Qu'est-ce-que j'espérais après tout ? Il veut me détester et il doit probablement avoir réussi cette fois. « Bien, je vais prendre cette offre. » je réponds et je lui donne même ce sourire narquois qui montre que j'ai obtenu ce que je désire alors que ce n'est absolument pas le cas. Il se force à me voir pour que je ne touche pas à son frère, un frère qui aurait sûrement accepté bien plus joyeusement de remettre le couvert. « Voici mon numéro de téléphone et mon adresse. » je lui dis en lui tendant une carte de business que j'ai sorti de la poche intérieur de ma veste. « J'ai ce que je veux alors je vais te laisser. Au revoir Antoine. » je lui dis avant de me retourner et de partir sans lui laisser le temps de répondre et sans essayer de lui faire la bise, lui serrer la main ou l'embrasser pour lui dire au revoir. J'en ai envie mais je suis de trop mauvaise humeur. J'espère pour ma secrétaire qu'elle est prête à subir ma mauvaise humeur parce que je vais être encore pire que normalement. Une fois dans une rue différente, je sors mon téléphone pour savoir à quelle heure et où mon prochain client m'attend … et en profiter pour passer mes nerfs au téléphone sur ma secrétaire qui doit sûrement prévoir de me donner sa lettre de démission. Si il savait ce que je pense réellement des ''gigolo dans son genre'', il me détesterait sûrement moins. Je me contenterais plus que très bien d'un homme comme lui. Il se sous-estime beaucoup trop ou alors me sur-estime beaucoup trop – ou les deux. J'ai hâte d'être mardi et j'ai aussi envie que ce jour arrive dans plus longtemps, mardi je monte dans son estime ou je le perds.
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