► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥

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GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥ Empty
MessageSujet: GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥   GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥ EmptyMer 22 Fév - 18:03



« Alors je peux partir comme un loup solitaire qui, blessé, s'en ira mourir auprès d'un hêtre. Moi, j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la Terre, oublier qui je suis et fermer les paupières. Comment te dire que tout est noir ? Comment j'ai peur, comment j'ai froid ? Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire ? » ☼ Que tout est noir, Damien Saez.


Le crâne entre les mains, je me demandais comment j'avais pu en arriver à ce stade-là en à peine quelques jours. J'étais assis contre le mur de mon salon, recroquevillé sur moi-même. La tête explosée, le coeur déchiré et le ventre tiraillé par une angoisse survenue il y a plus d'une semaine. Si j'étais dans un tel état, c'était uniquement de ma faute, moi qui semblais trop idiot pour voir la vérité en face. En effet, je me torturais l'esprit sans prendre conscience que je faisais tout pour fuir le sentiment amoureux, et tout ce que ce dernier pouvait bien me rappeler. Il m'avait anéanti autrefois et une des peurs qui se logeait au plus profond de mon être, était bel et bien de vivre à nouveau trahisons, déceptions et dépressions ; la folie. Alors, inconsciemment, je me retrouvais à terre, la tête posée entre les genoux, avec un cœur serré et ces angoisses qui me donnaient envie de gerber.
Je restai là toute la journée, enchaînant parfois avec l'ordinateur. Je ne pouvais m'occuper dans ce type de moments, étant donné que la peur est tellement grande, que même une télévision allumée ou un coup de téléphone pourrait facilement me faire sursauter. Je tentai de me contrôler par le biais d'internet, la seule chose qui aurait pu éventuellement me calmer. En vain. Je me contentai alors de mes maux et souffris en silence, dans le calme le plus complet. Je me surpris un instant de penser à autre chose qu'à Aaron, remerciant intérieurement Saphyr pour m'avoir gardé le gosse aujourd'hui. Je n'aurais pas pu supporter l'avoir près de moi, je l'aurais délaissé, repoussé, engueulé, accusé ; tel un pauvre type irresponsable et lâche. Puis, soudainement, cet homme hanta encore une fois mes pensées et l'envie de vomir reprit le dessus, en s'attaquant à mon estomac et ma gorge. Ce que, par ailleurs, je ne tardai pas à faire, en me précipitant vers les toilettes ; s'en suivit un brossage de dents qui me donna encore une fois l'envie de les rejoindre. Je ne saisissais pas clairement pourquoi j'étais dans un tel état mais je savais cependant qu'il ne s'agissait pas seulement de cette peur de revivre la même que dans mon passé. Au fond, je comprenais parfaitement que c'était la décision d'Aaron qui m'effrayait autant. Certains pourraient en dire que je n'étais qu'un idiot fini, car ma vie ne se résumait pas à lui. D'autres me conseilleraient de rester tranquille, en m'indiquant en passant que tout se passerait merveilleusement bien. Ou encore, des personnes tenteraient de me montrer la vérité de cette situation, celle qui pourtant, était véritablement apparente. Il ressentait des sentiments étranges à mon égard, des sentiments qu'il nous fallait, selon moi, repousser, détester, fuir. Il m'aimait, moi, être tatoué pervers et déglingué du cerveau, et pauvre barman. Je refusais certainement cette idée, la trouvant tout bonnement écœurante. Il était impossible que l'on puisse m'aimer. Alors j'éloignai cette possibilité de mes pensées, en essayant d'accepter la décision négative du brun qui me rendait dingue. Il fallait que je m'y prépare psychologiquement, afin de ne pas craquer devant lui tel un vrai sensible sentimental, mais cela s'avérait être bien plus difficile que je ne le pensais. Je ne pouvais concevoir qu'il me rejette après toutes les choses que nous avions pu échanger -si toutefois elles étaient vraies. Sachant qu'en plus de ça, ma vie en détenait sérieusement. Cela peut paraître niais ou qu'un maudit mensonge, mais je n'avais aucun doute qu'Aaron puisse entièrement changer ma vie s'il le souhaitait. La rendre parfaite.

La sonnerie retentit et je ne perdis pas plus d'une seconde pour me lever et ouvrir la porte. Je n'affichai aucun sourire sur mon visage, je me contentai simplement de baisser la tête. Je ne me sentais pas honteux de quelque chose, ce qui m'aurait poussé à opter pour cette réaction, j'étais véritablement triste et je tentais donc de dissimuler cette expression. Néanmoins, j'étais heureux de le voir, ce n'était pas visible, mais mon cœur débuta un rythme des plus accélérés. Je n'avais pas besoin de le regarder ou le toucher pour cela, il suffisait uniquement de sa présence. Je restais tout de même persuadé qu'il me donnerait une réponse négative, brisant en passant tout espoir d'une vie heureuse. Tandis que je m'apprêtai à prendre parole pour lui indiquer que je comprenais tout de même son choix quant à la décision à prendre, il me perturba au plus haut point. Non seulement il me plaqua doucement contre le mur pour m'embrasser, mais en plus de ce geste si terrible pour mon pauvre cœur qui n'arriverait pas à s'en remettre, il poursuivit en insistant sur le fait qu'il ne désirait que moi. Je crus tout simplement mourir. Il venait de m'achever littéralement de joie et la tristesse avait disparu plus rapidement que je ne l'aurais cru. Un sourire se dessinait sur mon visage, pendant que mon cœur s'emballait sans que je puisse y faire quelque chose, et que mes yeux optaient pour une brillance qui montrait clairement le bonheur ressenti à ce moment précis. Je me détestais de paraître aussi niais, mais bon Dieu que cela faisait du bien. J'avais eu besoin de lui toute la journée, pendant laquelle je m'étais d'ailleurs imaginé diverses scénarios. Aucun ne concordait avec ceux crées par mon imagination, aucun n'aurait pu être plus parfait. J'avais depuis quelques semaines, rêvé qu'il pose ses lèvres contre les miennes -pas que, il faut l'avouer- et maintenant que c'était fait, j'en avais l'estomac tout retourné. Ma tête aussi. Le cœur également. Aaron secouait décidément chacun de mes organes.
Doucement, mon poignet droit échappa à son emprise, afin de se loger sur son torse. J'avais cette irrésistible envie de le toucher, il m'était impossible de la contourner alors qu'il était face à moi. Je descendis lentement ma main, puis je la freinai finalement dans son élan, afin de la poser en bas de son dos, sous son haut ; une bonne manière pour l'attirer et serrer davantage contre moi, ce qui, par ailleurs, ne tarda pas à me faire frissonner. Aussi, nos visages étaient beaucoup trop proches pour ne pas succomber à un autre baiser. J'approchai alors mes lèvres des siennes dans le but de voyager à travers ce contact effectué avec fougue. Pendant que je m'amusai avec sa langue, mon bas ventre commença à faire des siennes, me tiraillant de désir. Écartant légèrement la tête, je fermai doucement les yeux afin d'éviter d'être intimidé par ses magnifiques yeux, bredouillant un simple « Putain. » Un putain qui l'éclaircissait sur mon état. Premièrement, ce putain lui signalait qu'il me rendait totalement fou. Deuxièmement, qu'il était imprévisible et que pour le coup, il m'avait clairement pris par surprise. Troisièmement, ces baisers m'avaient rendu encore plus dingue de lui. Quatrièmement, il n'y avait pas que la folie qui s'agitait dans mon corps tout entier, mais surtout une avidité que je ne pourrais certainement pas repousser ce soir, encore moins après ce qu'il venait de dire et entreprendre ; deux signes qui m'indiquaient visiblement qu'il n'était qu'à moi et donc, en toute logique, que je pouvais en faire ce que j'en désirais. Évidemment, j'étais incapable de nier qu'il me donnait bien des idées en étant aussi proche de moi, bien que j'avais pris volontairement le soin de l'obtenir contre moi.
J'ouvris ensuite les yeux, me noyant directement dans les siens, d'un bleu à couper le souffle. Il me tuait, c'était évident. Je lui sortis mon sourire de séducteur en me mordillant la lèvre inférieure, tant l'envie de lui était présente. Je ne savais pas s'il comptait réellement discuter de tout ça, ou s'il souhaitait tout comme moi, se libérer de cette tension sexuelle rongeant mon pauvre corps depuis au moins un mois. Quant à moi, je comptais évidemment discuter de sa décision... plus tard, car je ne pouvais malheureusement me contenir plus longtemps ou encore résister à cette tentation. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de le charmer, voire plus, l'exciter, en lui glissant à l'oreille d'une voix lente et sensuelle : « Oh god, que toi et moi, Parker. » Je souhaitais qu'Aaron m'appartienne et je comptais bien lui faire savoir... à ma façon. Mes deux mains vinrent s'accrocher finalement à ses épaules, afin de lui retirer son manteau, en le laissant glisser pour qu'il atterrisse à ses pieds. Aaron était bien plus habillé que moi et je me devais d'y remédier. En effet, je ne portais qu'un slim noir et un t-shirt extrêmement large, déchiré aux extrémités jusqu'au bas de mes côtes, ce qui laissait une vue sur un bon nombre de mes tatouages. Regardant par la suite Aaron les yeux dans les yeux, avec ce regard envieux et séducteur, je commençai à déboutonner chacune des pressions de sa chemise, dans le but de découvrir son torse musclé. Je ne me gênais aucunement pour détailler son corps du regard en souriant, et finir par poser mes mains contre. Il était incroyablement beau, mais essentiellement irrésistible, et j'étais définitivement impuissant face à lui. Je laissais mes mains libres de parcourir ses muscles, prêt à lui sauter dessus s'il ne le faisait pas avant moi ou s'il ne m'arrêtait pas dans mon élan. Après tout, peut-être qu'il avait envie de parler de cette situation autour d'un thé en jouant à la dinette. Ahah.


Dernière édition par Grayson K. Langlois le Mar 15 Mai - 10:12, édité 6 fois
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GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥ Empty
MessageSujet: Re: GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥   GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥ EmptySam 28 Avr - 18:07



« Alors je peux partir comme un loup solitaire qui, blessé, s'en ira mourir auprès d'un hêtre. Moi, j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la Terre, oublier qui je suis et fermer les paupières. Comment te dire que tout est noir ? Comment j'ai peur, comment j'ai froid ? Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire ? » ☼ Que tout est noir, Damien Saez.

Apparemment, Aaron n’avait pas l’air contre l’idée de coucher ensemble directement, puisqu’il se laissa faire lorsque je lui retirai son haut. Je ne pensais pas que les choses allaient se passer de cette façon, et encore moins si rapidement. Cependant, j’en étais ravi, bien que j’aie eu du mal à croire que c’était possible. J’avais l’impression de rêver. C’était évident que nos messages et conversations explicites n’avaient fait que me crever de désir ; j’en étais arrivé à un stade où je ne pouvais plus attendre pour le toucher, l’embrasser et lui faire l’amour pendant des heures. Le fait qu’il soit placé devant moi, torse-nu, le regard à m’en couper le souffle, accentuaient ces profondes envies. Néanmoins, je ne m’étais pas attendu à ce qu’il me fasse un tel effet une fois devant moi. Je n’avais pas prévu qu’il lui suffisait d’à peine me toucher pour m’en rendre encore plus dingue. Alors c’était forcément pire lorsqu’il m’embrassa, retira mon large t-shirt afin de se coller à moi. Cela faisait des jours durant que j’avais rêvé du contact de sa peau contre la mienne, de ses lèvres contre les miennes, de son sexe contre le mien, de son corps tout entier. C’était fou à quel point j’avais envie de lui à ce moment là et je comptais bien continuer tout ça – peu importe où dans l’appartement, je m’en fichais, tant que cette frustration disparaissait, tant que mon désir était comblé. Et je le voulais tout de suite, raison pour laquelle je ne me gênais pas à lui faire comprendre en glissant ma main dans son jean, au niveau de son sexy postérieur. Il me rendait totalement fou. L’estomac tout retourné, le cœur palpitant à une vitesse incroyable, et déjà des gémissements sortant de ma bouche tant ses caresses, son contact et ses regards me perturbaient. Mais tout ceci se termina au moment où Aaron quitta mes lèvres, où il souhaitait débuter cette soirée par une discussion, ce que je craignais. J’allais râler, mais il ajouta des belles paroles très tentantes. Le ventre en compote, les reins en feu. Bon Dieu, comment il pouvait me dire ça alors qu’il me faisait encore patienter ? J’avais envie de lui faire l'amour, tout de suite ! J’avais l’impression de ne pas pouvoir me contenir plus longtemps, et pourtant j’en étais forcé. Très déçu d'en arrêter là, je fis la moue et retirai mes mains de son jean.

« Tu as fini de me faire attendre ? » dis-je en riant, parce qu’au fond, je ne faisais que plaisanter là-dessus. Je ne lui lançai aucunement un reproche sous cette question, il s’agissait uniquement de lui indiquer qu’il me frustrait à ce moment-même, et d’en rire. D’un côté, cela faisait déjà quelques mois que je désirais Aaron ; tellement fort que je nous avais imaginé bien des fois nus dans un lit, pour tenter de retirer cette maudite frustration. Seulement, c’était évidemment une mauvaise idée, puisque le désir n’a fait que s’intensifier. Il faut dire aussi que nos commentaires salaces sur facebook avaient le don de mettre mes reins en feu, et de vouloir encore plus Aaron dans mon lit – ou n’importe où d’ailleurs. Par le biais de ma question, j’insistais alors sur le fait que je m’impatientai à l’idée de lui faire l’amour, acte dont je rêvais depuis que je le connaissais. Mais aussi que j’en avais assez d’attendre, je n’avais fait que ça lorsqu’il était encore en couple avec son Cassandre. Toutefois, il ne s'agissait pas d'attente, puisque cet acte était inenvisageable auparavant. De plus, il venait de m’allumer et persistait à me rendre fou de désir, lorsqu’il me déclara que je pourrais faire n’importe quoi de lui ensuite. Je répondis avec un sourire des plus pervers, en collant ma bouche contre son oreille. « T’en fais pas, je m’occuperai bien de ton cul. » J’avais tellement attendu ce moment-là, pouvoir lui sauter dessus, qu’il m’était difficile de me contenir. Seulement, c’était important pour lui et ça me suffisait pour rester sage le temps d’une conversation. Je me laissai alors guider jusqu’au canapé avant de m’asseoir dessus. J’étais loin d’être impatient de discuter, sachant parfaitement quel sujet il voudrait aborder. Je savais aussi pertinemment que cela allait m’énerver, me rendrait furax car je n’avais pas la même vision de cette soirée là qu’Aaron. Pour moi, il n’y aurait du y avoir qu’un simple lui et moi, et rien d’autre. Néanmoins, je comprenais qu’il ait besoin d’explications, et d’en savoir plus sur la semaine passée et cette histoire entre Gaël et moi. Et je ne fus pas surpris qu’il débute la conversation par ces questionnements.

En vérité, j’étais ravi de la tournure qu’avait prise la situation, même si j’en restais quand même étonné. Pas un instant j’avais cru que la visite d’Aaron signifiait d’être aussi proches physiquement, de s’embrasser fougueusement et d’avoir cette avidité logée dans chacun des membres de nos corps. J’avais imaginé maintes fois cette rencontre et toutes mes versions se montraient relativement négatives. Je n’étais pas habituellement pessimiste, mais à ce sujet je l’étais véritablement, n’ayant eu aucun espoir quant à une possible relation. Je croyais qu’il viendrait dans mon appartement pour me prévenir que notre histoire était bel et bien impossible, qu’il resterait avec Cassandre, mais aussi parce qu’il avait la politesse de me l’annoncer en face plutôt que par un misérable message. Depuis que nous avions communiqué par le biais d’une discussion instantanée, après que Gaël m’ait révélé les confus sentiments d’Aaron, j’en étais encore plus troublé qu’auparavant, perdu. J’avais bien l’intention d’oublier mes propres sentiments, le laisser vivre sa vie tranquillement et poursuivre sa relation avec Cassandre. Jamais je ne lui aurais avoué si je n’avais pas appris qu’ils étaient réciproques, jamais je n’aurais voulu le brusquer. D’autant plus qu’il m’avait confié qu’il trouvait leur relation simple et reposante, que Cassandre était parfait et savait le rendre calme rien qu’avec sa présence. Alors, s’il était heureux à ses côtés, je ne comprendrais pas pourquoi il gâcherait leur lien pour moi, tatoué incompréhensible dont il ne connaît strictement rien. Raison pour laquelle j’en étais encore sous le choc. J’avais stressé toute la semaine, m’étais rempli la tête d’idées négatives et avais même essayé de m’y faire à cette impossible relation. Je m’étais tellement imaginé que ça serait impossible, que je m’étais servi de Gaël comme lot de consolation. J’avais tenté d’oublier Aaron et mes absurdes sentiments dans les bras de mon ancien plan cul. C’était tout simplement affreux, dans le sens où je n’avais pas celui que je voulais, pourtant je pensais évidemment que c’était le mieux pour moi, comme pour Aaron. J’allais en crever de folie du fait qu’il ne m’ait pas choisi, crever de jalousie en pensant et imaginant son couple avec Cassandre, et j’allais être vraiment déchiré. Quant à Aaron, il n’aurait plus besoin de se torturer l’esprit à trouver une réponse, et de toute façon, il était bien avec son infirmier, à quoi bon changer ça ? Et si j’en étais rendu à me mettre en couple avec un autre, ce n’était pas par envie, mais uniquement car c’était préférable ; je voulais l’oublier rapidement. Néanmoins, mon plan n’a pas fonctionné comme je l’aurais espéré. Gaël avait bien remarqué que mon cœur en préférait un autre, que ma tête ne pensait qu’à l’Anglais et que c’était bel et bien lui que je désirais. Pas un autre. Alors il m’a lâché, a gentiment laissé la place à Aaron. Sauf que, moi, j’avais l’impression d’avoir échoué, et j’étais encore plus mal qu’auparavant. Non pas parce que je venais de me faire larguer, mais tout simplement car je ne savais plus quoi faire pour le retirer de ma tête. Pour qu’il s’en aille de mon cœur, aussi. Par ailleurs, la semaine fut difficile, tant je ne parvenais pas à l'oublier et qu'accepter qu'il était impossible qu'il quitte son petit-ami pour moi s'avérait difficile. Pourtant, il suffisait de voir les quelques minutes qui venaient de passer pour me réchauffer le cœur et comprendre enfin ses sentiments. Et ça faisait beaucoup de bien.

Pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'être énervé. Le fait de parler de Gaël alors que notre 'rendez-vous' était censé être réservé pour lui et moi, m’agaçait. Je comprenais qu'il ait besoin d'explications, mais j'aurais préféré lui en donner un autre jour. Toutefois, pas ce soir. Je me levai alors, car de toute façon, je ne tiendrai pas en place, assis sur ce pauvre canapé lors de cette discussion. Je me plaçai en face de la fenêtre, tentant vainement de trouver quoi lui répondre. Au fond, je saisissais enfin à quel point il a du en souffrir lui aussi, cette semaine, à me savoir dans les bras d'un autre pendant son absence. Il ne devait certainement pas comprendre tout ça, et quant à moi, je fermai un instant les yeux, m'accordant encore une demi-minute de silence avant de finalement attraper mon paquet de Lucky Strike dans ma poche droite de mon jean. Je pris une cigarette que je plaçai au coin de ma bouche et allumai avec un briquet ; et reposai finalement ce dernier et le paquet sur le recoin de la fenêtre. Tant pis s'il n'aimait pas l'odeur ou que sais-je encore, j'en avais besoin, sinon j'allais m'attaquer à lui sans raison. Un grand besoin de me calmer. Je jetai la cendre dans le cendrier puis repris une bouffée, tout en me retournant. Cette idée me parut bien vite mauvaise, lorsque j'aperçus une nouvelle fois son torse nu. Bordel, c'était inconcevable de discuter alors que nous n'avions même pas de hauts, et en repensant à ce que nous voulions faire quelques minutes auparavant. Je tentai pourtant tant bien que mal de regarder le sol, ne voulant pas risquer de lui sauter dessus une nouvelle fois en observant son sublime corps bandant. Je soufflai un instant puis démarrai.

« Gaël. » Je ris nerveusement, trouvant la situation étrange, étant donné qu'Aaron ne pouvait pas le voir, ni entendre son nom. Alors pourquoi voulait-il en parler nom de Dieu ? De suite, je devins froid, et je poursuivis. « Et toi, c'est si difficile que ça de croire que je puisse vouloir être avec toi également ? C'est si difficile de me laisser te le montrer ? Pourquoi tu es obligé de parler de lui, ce soir ? Je.. tu vois.. je pensais que ça serait uniquement toi et moi. Au moins pour ce soir. J'en avais besoin. » Je m'arrêtai, j'aspirai à nouveau une bonne bouffé et reposai ma clope sur un coin du cendrier. Je secouai légèrement la tête, restant toujours au même endroit, adossé au mur près de la fenêtre et je fixai enfin Aaron, redevenant directement calme. « Mais puisque c'est important pour toi, je vais quand même répondre à tes questions. J'ai vu Gaël deux trois fois cette semaine, et avant que ça te fâche, sache juste que la raison du pourquoi j'ai décidé de me mettre avec lui, c'était uniquement parce que je n'ai jamais cru à notre histoire, effectivement. Peu importe ce qu'il a pu me dire, j'étais perdu parmi tout ça et jamais je n'aurais cru que tu viendrais ici pour m'annoncer quelque chose de positif. J'ai toujours pensé que tu resterais avec Cassandre, pas une seule seconde je te voyais le quitter. Alors, prends moi pour le plus grand débile aveugle si tu veux, mais comprends moi. Je ne me suis pas mis avec Gaël pour te blesser, mais c'était le mieux pour nous deux, Aaron. Je le pensais sincèrement. Et avant que tu dises quoique ce soit d'autre, sache aussi que c'est lui, le lot de consolation. Oui, je pensais tellement que ce toi et moi était impossible que je me suis consolé dans ses bras cette semaine. Parce que je voulais absolument... t'oublier. Oublier ce que je ressentais. » La bombe était lâchée, un poids en moins en tout cas. Bien que je ne lui avouais pas le fait que j'avais bien profité de coucher avec Gaël et que si je voulais l'oublier, c'était pour ne pas devenir fou ; une partie de ma vie que j'aimerais dissimuler. J'espérais que tout était enfin clair, qu'il ne poserait plus de questions à son propos, c'est pourquoi je m'approchai du canapé, pour m'assoir à nouveau. Cette fois, juste à côté de lui, tellement proche que j'avais l'occasion de pouvoir encore toucher son torse - et c'est ce que je fis. Accompagné d'un grand sourire, je continuai. « Et je t'en veux de me faire parler autant, p'tit con. » C'est vrai que je n'étais pas le plus grand bavard, et toutes ses questions auraient pu se répondre par une simple phrase, que je prononçai alors, contre ses lèvres. « Je ne veux que toi Parker. Il n'y aura plus jamais de Gaël, je te le promets. Juste toi et moi. Que ce nous. Parce que tu es le seul à pouvoir me rendre aussi dingue. » Et j'étais sincère. Maintenant qu'il était venu me dire qu'il quittait Cassandre pour moi, que j'étais pratiquement certain que ses sentiments étaient réciproques et que Gaël me laissait définitivement tranquille, rien ne pourrait se mettre entre ce lui et moi. Pourtant, je restai inquiet à l'idée qu'il ne me croie toujours pas, qu'il doute ; et donc que je n'aie pas été suffisamment rassurant. Pour moi, c'était évident que je l'aimais, mais c'était aussi dur de lui déclarer. Je ne savais pas comment m'y prendre, puisque j'étais loin d'être doué dans ce domaine. Alors, j'optai pour le geste et l'embrassai une énième fois, en prenant soin de laisser ma main dessiner encore le contour de ses muscles.
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GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥ Empty
MessageSujet: Re: GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥   GRAYSON • & there's a side to You that I never knew, never knew. ♥ EmptyDim 27 Mai - 17:31



« Alors je peux partir comme un loup solitaire qui, blessé, s'en ira mourir auprès d'un hêtre. Moi, j'aurais tant voulu que cet être soit toi, tant voulu avec toi être un autre que moi. Au profond de ton ventre faire plus belle la Terre, oublier qui je suis et fermer les paupières. Comment te dire que tout est noir ? Comment j'ai peur, comment j'ai froid ? Comment te dire, quand t'es pas là, que moi sans toi, ça ne veut rien dire ? » ☼ Que tout est noir, Damien Saez.

J’avais cette impression de rêver, de me trouver toutefois extérieur à la réalité, tant il m’avait été impossible d’imaginer cela il y a quelques heures. J’avais beau avoir eu le fantasme qu’il m’embrasse, se serre contre moi, me touche et me baise dans un beau final, jamais je n’avais cru qu’il s’agirait plus que ça. C’est pourquoi il m’était difficile de croire à cet instant que s’était produit tout ce que demandaient mes plus grandes envies. J’avais en plus ce goût en bouche qui ne faisait qu’intensifier ma douce rêverie, et me poussait à reproduire à nouveau tous ces gestes, afin d’en profiter jusqu’à ce que je me réveille. Pourtant, les sensations que me procurait Aaron semblaient réelles ; un rêve n’était jamais à ce point fourbe et trompeur. Elles n’avaient de cesse de me rendre encore plus fou de lui. Est-ce que le rêve a cette capacité de nous rendre plus amoureux/attiré/attaché à quelqu’un ? Je ne pensais pas, ainsi j’étais contraint de faire face à cette opposition du rêve et du réel, j’étais obligé de me poser des questions. Seulement, bien que j’aie des doutes, je ne me permettrais pas de ruiner un tel moment. Mon fantasme se réalisait enfin, alors qu’il soit réel ou non, je comptais bien profiter pleinement du moment magique qui s’offrait à moi et de tout ce que je pourrais ressentir grâce à Aaron.

Une fois de plus, lorsque mes lèvres touchèrent les siennes, mon cœur ne se contrôla plus et ne se gêna aucunement à battre contre ma poitrine d’un rythme accéléré. Quant à mon ventre il se noua, et j’obtins la sensation des amoureux, ces fameux papillons dans le ventre. Et mon corps, lui, se crispa, je ne parvenais plus à bouger tant mes lèvres étaient obnubilées par les siennes. Il m’était impossible de m’agiter tout simplement car mon corps entier était concentré uniquement sur la sensation de sa bouche contre la mienne. Le sentiment d’oubli, de bien-être, de perfection. Un sentiment pourtant si réel qui pourrait faire de moi un véritable soumis. Effectivement, la sensation était beaucoup trop intense qu’elle me changea en immobile, et qui renda ma bouche comme la seule partie de mon corps ayant la capacité de s’activer. Et je n’allais certainement pas de mains mortes en introduisant ma langue dans sa bouche, pour caresser la sienne et m’amuser avec. Je la découvris plus le temps passait et nos langues s’unissaient comme une évidence, comme si elles s’étaient rencontrées depuis longtemps. Peut-être était-ce le rêve qui donnait un énième goût de perfection, ou alors il s’agissait de la réalité qui nous montrait le fait que nous nous étions bien trouvés. Comme quoi, le Destin, phénomène du réel, pouvait être utile parfois. Utile car il m’avait donné la chance de rencontrer cet homme brillant, et apparemment vu où nous en étions depuis ces quelques mots salaces échangés sur un réseau social, c’est que nous devions absolument nous rencontrer.

Soudainement, je me sentis basculer vers l’arrière et j’eus directement le réflexe de m’accrocher à son cou de la main droite, afin de ne pas me détacher de ses lèvres ne serait-ce qu’une seconde. Après nos bouches parfaitement liées, c’était désormais au tour de nos corps de s’unir. Une nouvelle fois, il se colla à moi et chaque parcelle de ma peau frissonna à son contact, à son odeur masculine qui m’envahit encore plus les narines du fait qu’il soit collé contre moi. En un instant, il me fit perdre totalement la tête et encore une fois, il me suffisait d’un baiser et de sa chaleur pour que je sois d’autant plus désireux. Je le voulais nu, je le voulais dans mon lit tout de suite, je le voulais à l’intérieur de moi. C’était ce désir qui ne faisait que revenir dans mes tripes ; cette envie de baiser comme des chiens, toute une nuit s’il le fallait, uniquement pour retirer cette avidité trop grande, encore jamais ressentie à ce point auparavant. Pour je ne sais quelle raison, certainement me frustrer davantage – comme si je ne l’étais pas assez en ce moment – je plaçai mes mains autour de sa taille, pris le soin de le coller encore plus contre moi, en donnant une légère pression à ce niveau. Alors que le désir semblait être à son maximum, je remarquai rapidement que je m’étais trompé. Aaron lâcha brusquement ma bouche, et avant même que je puisse l’embrasser à nouveau, il plongea dans mon cou, secouant en passant mon ventre et augmentant cette envie de lui. Mon estomac se retourna, mes yeux se fermèrent automatiquement et quant à moi, je planai. Je m’abandonnai à cette sensation ressentie, à ce plaisir intense qui ne cessa de torturer chacune des parties de mon corps, les retournant dans tous les sens. Je perdis le contrôle de moi-même, je n’étais plus conscient de la réalité et m’étais plongé dans ce paradis que m’offraient ses lèvres suçotant mon cou. Je ne pus m’empêcher d’attraper doucement les cheveux bruns du neurochirurgien de ma main gauche, comme pour éviter de quitter complètement la réalité, afin d’avoir la certitude que je n’étais pas en train de rêver, qu’il était bien présent à mes côtés. Je passai alors ma main dans ses cheveux, me laissant pourtant tout de même guider vers cette plénitude. Les gestes d’Aaron étaient lents, tellement qu’il prolongea et augmenta d’autant plus le désir ; j’entrouvris les lèvres, prêtes à laisser mon corps s’exprimer avec de longs soupirs de satisfaction. Je sentis ses lèvres descendre petit à petit jusqu’à mon bas de ventre et sa lenteur était une véritable torture, sachant qu’elle ne faisait que retourner mon ventre encore et encore.
Les yeux toujours fermés, je me mordis la lèvre inférieure, tentant de retrouver quelque peu de lucidité tant j’avais la nette impression de m’éloigner du réel. Je perdis totalement la tête et mon dos se cambra lorsque sa bouche rejoignit mon bas-ventre. Je m’efforçai de garder toute cette frustration et ce désir intense à l’intérieur de moi, à défaut de finir par crier considérablement au contact de ses lèvres mouillées et douces sur mon corps, déjà assez excité. La sensation ne tarda pourtant pas à me faire doucement gémir, même s’il était de toute façon évident que je ne puisse pas me contenir, étant donné qu’il toucha à mes points sensibles. Je n’étais pas encore parvenu à rouvrir les yeux jusque là mais lorsqu’il s’arrêta avec ses lèvres, je le regardai un instant, joignant mon sourire pervers au sien, accompagné d’un regard qui le supplia de poursuivre. Je me laissai faire quand il commença à retirer mon jean, l’abaissant doucement. Non seulement parce que c’était une étape en moins pour arriver à ce que nous voulions tous les deux depuis des mois, mais aussi car mon sexe serait dorénavant plus… aéré. Je l’avais senti se durcir pendant que la bouche d’Aaron s’occupait de découvrir quelques parcelles supplémentaires de mon corps. Je n’avais jamais eu un début d’érection aussi rapide, à croire que les sentiments y étaient pour quelque chose, ou encore qu’Aaron avait cette capacité de me rendre à l’état d’un gamin précoce avec juste la pression de ses lèvres sur mon corps. Il avait ce don de provoquer chez moi un dérèglement hormonal. Je me sentis quelque peu honteux d’avoir une réaction aussi immédiate, pourtant j’en souris davantage avec cette pointe de perversité qui m’était propre.

Alors que mon sexe gonfla d’autant plus quand il se sentit libéré, je fus surpris de comprendre qu’Aaron était toujours autant angoissé, qu’il était rempli de doutes malgré ce qu’il venait de se passer. Mon jean resta bloqué au niveau de mes cuisses et je saisis qu’il faudrait patienter encore un peu pour parvenir à notre nudité. Cela ne m’exaspéra pourtant pas, même si je continuai à être énormément frustré, car ce que je souhaitais, c’est qu’il se sente bien. Je voulais qu’il soit rassuré, qu’il puisse se lancer dans cette relation sans devoir se poser des questions à mon sujet, douter de moi durant cette soirée et être perturbé par tout ça. Je ne voulais qu’une chose : qu’il oublie. Oublie tout ce qu’il avait dans le crâne, tout ce qui s’était passé durant son voyage à Londres, ce qu’il s’était passé entre moi et Gaël. Je le voulais car il n’y avait rien d’autre de plus important que lui et moi, et il ne devait pas en douter un seul instant. Je désirais qu’il ne se concentre que sur nos deux personnes, sur ce qu’il allait se dérouler dans quelques minutes, et qu’il cesse cette inquiétude inutile. Seulement, il m’avait légèrement paniqué avec ses questions, je ne savais plus quoi répondre. Mon sourire se perdit, je cherchai mes réponses sans savoir quoi lui dire. Il continua en disant que ce n’était pas important, qu’il s’en fichait de savoir tout ça, mais je sentais bien avec son regard baissé et le ton adopté, qu’il mentit. Si je ne répondais rien, je supposais que ça allait lui prendre la tête ensuite, parce qu’il allait se poser encore plus de questions, alors autant mettre les choses au clair tout de suite. Alors que je comptais lui expliquer, il m’embrassa à nouveau brusquement, et j’embarquai dans cet instant de violence, en lui mordillant férocement les lèvres. S’en suivit une proposition alléchante de rejoindre ma chambre, et je ne pouvais refuser, bien que j’avais la sensation de ne pas être capable de me contenir plus longtemps.
Cependant, avant cela, je devais stopper ses doutes et interrogations, c’est pourquoi je me relevai à l’aide de mes coudes, penchai ensuite ma tête vers son oreille. D’un seul souffle, je lui déclarai : « Je n’ai jamais été plus sûr de moi qu’en cet instant. » Je ne lui mentais pas, j’étais sincère et honnête dans tout ce que j’avais pu lui dire jusqu’à maintenant. Je n’avais plus aucune raison d’hésiter ou d’être effrayé désormais. J’avais flippé toute la semaine en pensant à la déception et la souffrance que je ressentirais quand il m’annoncerait que notre relation était impossible. Alors je m’étais laissé guidé vers d’autres chemins, afin d’éviter de me sentir trop mal par cette réponse qui était fixée dans mon crâne, sans même que j’aie la vérification qu’elle soit vraie. Pourtant, il était évident qu’Aaron obtenait dorénavant une trop grande place dans mon cœur, bien plus que celle occupée par Gaël, et je n’avais aucun regret à me lancer là-dedans, dans ce qui pourrait me rendre définitivement heureux. Je prenais conscience que les jouets cassés avaient la chance – et peut-être qu’elle ne se reproduirait plus jamais – de se réparer entre eux, alors nous devions la saisir sans se prendre la tête. Je savais qu’il pourrait rendre ma vie meilleure, même parfaite. Je savais que c’est le genre de petit-ami parfait, tellement que parfois on pourrait presque se demander s’il est vraiment réel. Je savais qu’il serait là pour moi, puisqu’il était venu m’annoncer qu’il ne voulait que moi, qu’il s’offrait à moi. Maintenant que je comprenais qu’on serait désormais ensemble après cette soirée qui s’annonçait magique, je n’avais plus aucun doute, plus aucune peur.
Son arrivée dans mon appartement, ses gestes, ses quelques paroles très explicites, firent en sorte de me retirer chacune de mes angoisses de ma tête, de mon ventre. Aaron était finalement le remède contre mes peurs, contre la tristesse, et ça, je l’avais bien compris suite à nos nombreuses conversations sur ce réseau social. Il était brillant, c’était un superman, ou plutôt ça pourrait être mon superman. Il pouvait m’aider à être heureux, et je n’avais pas le droit de refuser ou de fuir ce qu’il allait m’offrir. Je pouvais aussi me planter, peut-être que je serai plus heureux avec une liberté qui me donnait la possibilité de baiser qui je voulais, de faire ce que bon me semblait. Pourtant, même la liberté n’apparaissait pas meilleure que les sensations ressenties grâce à Aaron. Par la suite, je plaçai mon visage devant la sien, caressai sa joue de mes mains tatouées, pour finir par lui dire. « Alors calme-toi. J’ai beau tenir à Gaël, il n’est pas plus important que ce que je ressens pour toi. »Oui, je faisais du mal à mon ancien petit-ami, tout comme Aaron en ferait à Cassandre. Pourtant, le neurochirurgien devait me comprendre, peu importe le mal que je ferais autour de moi, je ne souhaitais pas que ses sentiments partent, je ne voulais pas non plus les éviter ou les fuir, je voulais les vivre, parce qu’ils me rendaient vivant. Alors en effet, rien ne valait ce que je ressentais pour lui, rien ne pourrait effacer ça et rien ne pourrait me faire changer d’avis. Je souhaitais me lancer dans cette relation, alors je m’y lancerai. Je fixai ensuite Aaron intensément, histoire de lui faire comprendre que j’étais sincère, qu’il n’y avait plus aucune raison de douter, d’avoir peur. Parce que je n’allais pas fuir, je n’allais pas le laisser alors que j’avais attendu cette réponse positive depuis au moins trois semaines, alors que je le voulais depuis des mois. J’espérais de tout cœur qu’il l’avait saisi et que nous pouvions arriver à ce que nous voulions réellement tous les deux. Je retirai mon jean délicatement à l’aide de mes pieds, que je sentis ensuite rejoindre le sol, tandis que mes lèvres rejoignirent à nouveau celles d’Aaron.

Je ne perdis pas plus de temps pour me souvenir de sa proposition très tentante et quitter non seulement la bouche d’Aaron mais aussi le canapé. J’attrapai sa main en passant pour l’attirer et le coller à moi en tenant sa taille d’une main, pendant que l’autre s’occupa de tenir son cou. Mes lèvres ne parvenaient pas à se détacher des siennes très longtemps apparemment, puisqu’un baiser s’enchaîna. Rapidement et brusquement, je le poussai contre le mur, m’appuyant ensuite contre lui – tellement qu’il devait sentir mon érection désormais. Nous restâmes à cet endroit quelques secondes, le temps que je déboutonne son jean et que je l’embrasse assez pour que je sois satisfait. Je poursuivis le chemin jusqu’à ma chambre en l’entraînant dans le couloir, ouvrant deux trois fois les yeux pour pas qu’il se cogne contre un des murs. Une fois dans la chambre, je fermai directement la porte, tout en continuant jusque devant le lit. Mes lèvres finirent par lâcher les siennes, et c’était désormais mes yeux qui le fixèrent pendant un temps. Son regard avait le don de me faire littéralement craquer, fondre. Ses petits yeux bleu océan me rendaient dingue, et si je continuai à le regarder, j’allais vraiment finir en un petit soumis, raison pour laquelle je le poussai rapidement pour qu’il atterrisse allongé sur le lit. Avant de le rejoindre, je tirai sur son jean dont l’attache était déjà défaite, afin de lui enlever complètement, le jetant ensuite à terre. Je passai ensuite au-dessus d’Aaron, lui faisant supporter mon poids plume, tandis que mes mains s’occupaient déjà à le toucher, et mes lèvres à l’embrasser. J’avais rapidement saisi qu’Aaron serait une addiction et il l’était, puisque ma bouche ne pouvait s’empêcher de s’accrocher à la sienne, et que sa peau me fit frémir à chaque fois que je rentrai en contact avec, me donnant par ailleurs un énième goût de perfection que je voulais vivre à n’importe quel moment. Bizarrement, j’adoptai pour la même découverte qu’Aaron, laissant glisser ma bouche sur son cou, lentement ; j’y restai bien deux minutes pour m’imprégner de ce parfum délicieux. C’est fou comme il sentait bon, aussi. Fermant les yeux, je me laissai guider parmi toutes ces sensations ressenties, entre l’extase, le désir et la satisfaction. Je ne me gênai pas pour dessiner ses muscles de ma bouche, arrivant rapidement au bas de son ventre, que je léchai doucement en remontant ensuite la tête pour le regarder. Tout en le fixant, je retirai petit à petit son boxer, lui souriant perversement.
Le boxer venait de retrouver son ami le jean, pendant que je m’étais empressé de rejoindre son sexe, pour lui donner des coups de langue. Je pouvais paraître rapide, mais il fallait comprendre que nous n’arrêtions pas de faire perdurer le temps pour arriver à ce moment, que nous avions même attendu deux mois pour se retrouver dans de telles positions, et je n’en pouvais plus. J’étais pressé parce que je voulais en finir avec cette frustration et ce retournement d’estomac qui ne cessait pas. J’enroulai alors ma langue autour de son sexe, prenant le soin de fixer Aaron en même temps, et de caresser d’une main son torse. Ma langue parcourut alors son service trois pièces, le sentant se durcir au fur et à mesure. Je ne m’arrêtai pas dans mon mouvement, l’accentuai même ; je glissai sa virilité à l’intérieur de ma bouche, pour débuter ensuite une série de va et viens durant quelques minutes. Une fois satisfait de sa rigidité, je regagnai ma place sur le corps d’Aaron, tandis que ma bouche reprit possession de la sienne et que ma main empoigna son sexe, en poursuivant ce que j’avais déjà commencé. Je voulais qu’il me baise tout de suite, je voulais le sentir entre mes reins. Et je ne tardai pas à lui faire comprendre en lui susurrant à l’oreille : « Vas-y, qu’est-ce que tu attends pour réaliser tes plus grandes envies ? » Nous avions tellement partagé niveau commentaires salaces sur réseau social, que j’avais juste l’envie que ça se produise enfin, la curiosité de ressentir et vivre tout ça. Il était temps.
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