Roxan and Sylvester

Ah, Sylvester ! Que dire de plus que j'aurais tout fait pour ce mec. Je l'aimais. Je le kiffais et cela comme un Pikachu ne pouvant quitter les semelles crottées de son Sacha. Mais, si Sacha, tu le connais, l'autre roumain qui va pas à l'école alors qu'il a l'air d'avoir pas plus de douze-ans ? Mais, si celui qui passe sa vie dans les bois, tu remets ? Moi, aussi je passe ma vie dans les bois mais, c'est pour d'autres recherches. Qui a dit qu'on ne pouvait pas mettre plusieurs Pokeball dans sa poche ? Ah, désolé, si je te choque. Bref, Sylvester m'avait inquiété. Dés qu'il m'avait envoyé un sms un peu étrange en début de matinée, comme quoi il ne quitterait pas son lit aujourd'hui. J'avais annulé mes ménages. J'avais fait une razzia dans une pharmacie et je m'étais empressé de me rendre chez lui. Pourquoi ? Il fallait une raison pour m'inquiéter pour mon ami ? Je savais que c'était plutôt difficile en ce moment pour lui depuis qu'il avait arrêté de consommer. Et, pourquoi, fallait-il une raison pour être gentil ? Sylvester m'avait touché et je trouvai qu'on se ressemblait sur certains points. La musique nous avait rapprochés. J'aimai sa fragilité et je dois dire que je prenais un plaisir sans borne à débarquer chez lui à l'improviste et même si Ash était là.

J'étais ce tourbillon de bonne humeur qui aimait sauter partout, le taquiner et m'imposer même dans les pires situations. Combien de fois je m'étais glissé dans ses draps alors qu'il était avec Ash ? - Note pour moi pour plus tard, des coups de pieds dans la gueule cela fait mal...- Combien de matin après lui avoir emprunté sa douche, j'avais traversé son appartement les fesses à l'air tout en faisant l’hélicoptère avec mon sexe ? J'étais fou et Sylvester le savait, et je suppose que si nous étions toujours amis aujourd'hui ce qu'il aimait cette folie chez moi, non ? Je débarquais donc devant sa porte, mais à force je n'avais même pas besoin de sonner. Je savais où le bougre cachait le double de ses clés. J'entrai donc avec mes trois sacs de médicaments et je tonnai de ma voix. « Bon, Link est là ! Où est le vilain boss qui te fait des misères ? On va le tuer ! On va l'annihiler et surtout je vais te sortir de ton lit, même si je dois te tirer par le gland.» Je cherchai Sylvester tapant dans mes mains avec énergie.

Sylvester Ҩ Roxan

« certains jours, mettre un pied devant l'autre relève de l'exploit. »

« Je sors pas aujourd'hui finalement, j'vais rester au lit toute la journée je pense. On se voit plus tard. » Message envoyé. Sylvester reposa péniblement son blackberry sur sa table de nuit, refermant doucement les yeux et se rendormit. Peu de temps après, bien trop peu, l'objet vibra et tira Syl de ce sommeil dont il avait pourtant bien besoin. Il insulta son téléphone d'émettre autant de lumière alors que sa chambre était plongée dans le noir complet, lisant avec difficultés la réponse de Roxan ; il comptait venir. Bonne ou mauvaise nouvelle, Roxan viendrait, point. Ce garçon n'était pas méchant, il était même tout le contraire : bienveillant au possible, toujours de bonne humeur et avec ce perpétuel sourire aux lèvres mais il était disons … Hyperactif, fou, dingue. Et c'était un bon comme un mauvais côté, un défaut comme une qualité. Certes il lui redonnerait le moral mais pour l'instant, Sylvester n'avait envie que de dormir et il savait qu'avec son ami, ce serait chose impossible. Alors dans un soupire qui se voulait plaintif, il reposa son portable et profita du mieux qu'il put de cet instant de calme et de tranquillité avant que le blond ne débarque avec ses idées saugrenues.

Et effectivement, ce dernier ne tarda à arriver. En l'entendant hurler dans l'appartement Syl se redressa doucement. « Putain … » lâcha t-il sans retenue en soupirant. « T'es flash quand il faut pas toi ! T'aurais pu ralentir, j't'en aurais pas voulu … » Être malade ne rendait pas le jeune écrivain de très bonne humeur qui de plus, ressentait depuis quelque temps cet effet de manque constant devenant pratiquement insupportable. Le pire était sans doute qu'il ne puisse prendre de médicaments, non, s'il le faisait, alors il craquerait. Ses anciens comprimés lui manquaient et tout ce qui pouvait s'en approcher était à bannir : advil et toutes les conneries de ce genre-là. « Me laisser dormir, c'pas possible j'imagine ? » Il passa une main dans ses cheveux, le mal de tête le reprenant aussitôt que la lumière de la chambre fut allumée. « T'étais pas obligé de venir, tu sais … J'ai juste la c … » Syl éternua avant de pouvoir terminer sa phrase. « Crève. » Bien entendu, les intentions de Roxan étaient tout à fait honorables mais impossible pour le brun de voir les choses du bon côté. « T'aurais mieux fait d'apporter à boire, ç'aurait été plus utile ... » souffla t-il en retombant dans son lit en n'ayant pas le courage de se lever. « Zelda vit une grande histoire d'amour avec son pieux, désolé Link on baisera une autre fois. » fit-il ironiquement par rapport au surnom que le blond s'était lui-même approprié.

A peine rentré, je l'entendis déjà brailler mon pote et je dois dire que j'en prenais grand plaisir. Je ne pouvais m'empêcher de sourire alors que je l'entendais critiquer ma rapidité. Il était hors de question pour moi de m'excuser. C'était très mal me connaitre. J'avais toujours répondu à mon ami et j'allais pas arrêter. « Ta gueule ! La soumise. Sinon, je te jure j'ai acheté des supo' et je vais prendre un malin plaisir à te les foutre dans le cul.» C'était fleuri. C'était du Roxan Mikaël Meyer. Je débarquai comme une tornade dans sa chambre tout en allumant la lumière. Je déposai mes sacs en plastique sur le bout de son lit. Je n'ai pas eu besoin de l'entendre pour comprendre qu'il avait la crève. «Je vois ça...» Heureusement, j'avais tout prévu, je sortis un paquet de mouchoir que je balançai à la figure de Syl'. Non, la douceur je connaissais pas. Je savais qu'il ne pouvait prendre des médicaments dit traditionnels. Mais, j'avais acheté, des baumes, des trucs aux plantes et à inhaler. Des trucs qui allaient cingler du troll mais qui avait au moins rien à l'intérieur qui pourrait mettre en danger mon pote. «Pour l'eau, cela pourrait s'arranger, si tu prononçais le mot magique ?» Ce qui m'empêcha en rien de me déplacer jusqu'à sa cuisine pour en tirer une bouteille d'eau. Je reviens bien vite et je posais mes fesses prêt de mon ami.«Oh ! Quel dommage ! Moi, qui pensais que j'allais enfin savoir si Zelda était une grosse cochonne...», répondis-je avec ironie. Je lui tendis la bouteille d'eau tout en posant une main sur son front - mais pas trop longtemps, j'ai peur qu'il me morde. Puis, l'envie de le faire rire me donna envie de faire une de mes conneries légendaires. Je plongeai une main dans les poches de mon jeans en cherchant un objet bien particulier. Une fois en main, je sortis de ma poche un préservatif et je le jetai sur Sylvester. «Pourtant, j'avais tout prévu...» C'est qu'il faut toujours sortir couvert. Pas que je pensais faire quelque chose avec Sylvester, mais j'étais du genre à toujours en avoir pleins mes poches. Je décidai alors pour rire de tous les sortir, je les jetai un à un sur mon ami malade, comme une Mary Poppins avec un sac sans fond.«Putain..Tu es dur à attraper, mec ! Combien de masterball il faut que je te balance à la gueule ?», terminai-je en explosant de rire.

Sylvester Ҩ Roxan

« certains jours, mettre un pied devant l'autre relève de l'exploit. »

Roxan était dingue. Roxan était tordu. Mais bon dieu, Roxan était un mec bien. Un mec drôle, tout ce qu'il fallait à Sylvester quand il déprimait. Déprimait certes mais quand il était malade, Sylvester se passerait volontiers de ses services. D'ailleurs, pourquoi lui avoir envoyé un message ? Tout aurait été plus simple s'il s'était contenté de rester coucher sans rien dire mais peut-être qu'inconsciemment, l'écrivain voulait avoir son beau blond près de lui. Bien qu'il ne veuille s'attacher, parfois son coeur le désirait tellement fort qu'il ne pouvait s'en empêcher. La preuve, voir Roxan débarquer était tout de même assez touchant bien que lui-même ne soit pas très doux. Et au fond de lui, Syl était content de le voir mais alors, bien au fond … Il soupira en l'entendant, grognant un peu. « La soumise ? Mais va te faire foutre ouais, c'toi le dominé pas l'inverse. » Tout de même un peu amusé, il plaisanta avec lui. « Oh ouaiiis … Vas-y, fous les moi dans l'cul et bien profond … comme ça t'auras servi à quelque chose. » Il se redressa un peu, s'appuyant sur les coudes pour pouvoir le regarder avant de se prendre le paquet de mouchoirs dans la tête. Syl ne se gêna pas pour le lui renvoyer, lui réclamant plutôt à boire. Cependant, Roxan ne comprit pas ses paroles. Il était certes jeune et innocent, mais tout de même … Alors le garçon ne put retenir une réflexion quand son ami revint près de lui. « J'veux bien que tu sois encore puceau gamin mais là tu m'choques presque. En parlant de boire, j'aurais préféré de l'alcool tu vois, histoire d'au moins s'amuser un peu, puisque t'es là … Mais soit, je crois que j'peux rêver. » Tant pis, il se contenterait de l'eau que venait de lui apporter Roxan. « Puis d'accord, j'prononce le mot : magique. » finit-il, aimant lui aussi les blagues qui ne volaient pas bien haut. Sylvester arqua un sourcil intrigué en voyant le préservatif, se demandant un instant ce qu'il avait pensé en venant ici puis fut d'autant plus surpris quand son ami se mit à lui jeter tout ce qu'il avait, sortant encore une de ces conneries qui ne manqua pas de le faire rire. Il regarda le nombre incroyable de capotes, n'en ayant lui même pas autant dans ses affaires. « Eh eh j't'aime bien Roxan mais si tu pensais t'faire sauter en venant ici tu rêves. Attends au moins que j'sois guéri, quoi … » Quitte à s'amuser, autant le faire marcher un peu. Syl éternua, le regardant ensuite. « Je suis tout sauf sexy là, quoique … j'suis quand même en boxer sous la couette. »

Roxan and Sylvester

Je ne m'étais jamais retenu avec Sylvester, même si je le respectais et surtout que je respectais trop en tant qu'ami. Non, je n'étais pas ce genre de salope garçon à sauter sur tout ce qui bougeait et cela même si j'étais assis sur son lit. Et j'aimais notre relation avec Sylvester car on s'amusait, on se vannait et on rigolait bien. Nos échanges volaient souvent pas haut, mais bon, on imposait à personne nos joutes. Pour cela, que j'éclatais de rire en voyant que malgré la grève, mon pote avait encore du répondant. Il voulait me faire pisser de rire ou quoi, moi qui voulait avoir juste la politesse de lui donner des mouchoirs ? « Moi la soumise ? Va mater ta gueule dans le miroir, Syl'.» Mais s'il préférait se moucher dans ses draps c'étaient son problème. Je pouvais aussi bien les reprendre. « Tu vois c'est toi qui demande à les avoir dans le cul. Et, tout paris sait bien qui écarte les cuisses quand tu es avec un mec. Petite gourmande va !» Clin d’œil, grand sourire et je lui tire la langue. C'est si facile de l'énerver mon pote. Et, moi je prends trop de plaisir à appuyer sur les boutons que je connaissais. En même temps, Sylvester avait raison sur un point, j'étais une grosse soumise dans un lit, mais c'était pas à l'ordre du jour et surtout cela ne le regardait pas. Par contre la suite, ne m'amusa pas du tout. Si je pouvais être un marrant, je n'hésitais à faire preuve de ma [speudo] autorité quand je le voulais. Quand mon camarade plaisanta sur le fait que je lui rapporte plutôt de l'alcool. Ma main alla rencontrer le derrière de son crâne et même s'il était malade, je lui donnai une claque sans me retenir. « Je veux même pas que tu plaisantes avec ça ! Je te jure, que si je te vois boire de l'alcool. Cela va mal finir pour ton cul, comme dans certains des pornos qui trainent sur ton ordi. Et, fais pas l'innocent, j'ai maté la dernière fois.» Je lui tendis donc de l'eau car il m'avait dit qu'il avait soif. La suite était assez simple, j'ai vidé toutes les capotes que je gardais dans mes poches sur Syl'. Pourquoi ? Tout simplement car je trouvais cela drôle. Il faut pas chercher plus loin chez moi. Au moins, je l'avais fait rire et c'était cela le plus important. Maintenant, mon méfait accompli, je ramassai les bouts de plastique pour vider son lit et quand mon pote plaisanta sur le fait que j'étais venu pour me faire sauter. J’arquai un sourcil. « Je suis pas désespéré à ce point, Syl'.» Mais, le fait qu'il rappelle qu'il était en caleçon sous sa couette, me donna encore plus envie de faire le pitre. Je soulevai d'un geste rapide la couette et je m'y glissai, non pour pratiquer quelques techniques buccales, mais plutôt pour les simuler. Mes mains glacés sur ses hanches, je me déchaine en le chatouillant. Ma tête montant et descendant de façon pas du tout naturel. « Oh ! Oui, Syl' ! Elle est si grosse !! Oh mon dieu ! Oui ! Oui ! Je crois qu'elle est entrain de toucher mon estomac.» Mais, ne pouvant m'empêcher - pervers mind - je tirais d'un coup sec sur son boxer et j'allai déposai un smack sur son gland avant de relâcher l'élastique du vêtement pour bien le faire claquer. Puis, je glissai sur le côté du lit encore vide et même si j'étais complétement habillé. Je sorti juste ma tête de la couette pour regarder mon ami un énorme fou-rire. « Oh ! C'est trop bon. Tu m'as nourri au moins pour UNE semaine. »

Sylvester Ҩ Roxan

« certains jours, mettre un pied devant l'autre relève de l'exploit. »

Les plaisanteries faisaient parties de Sylvester. Il ne pouvait s'empêcher de plaisanter malgré la maladie ou même dans la dépression et les blagues salaces étaient celles qu'il préférait. Et selon lui, Roxan avait bien l'apparence du dominé. Du passif, de celui qui se faisait prendre. Une simple intuition … qu'il ne manqua pas de lui faire partager en l'insultant de soumis. « Alleeez assume un peu va. Assume que t'aimes les gros membres genre de la taille du mien en toi. Avoue. Et puis j'ai pas besoin de toi pour me regarder dans la glace, j'me trouve beau, j'en profite ! » Il sourit un peu, passant une main dans ses cheveux après avoir poussé un soupir. « T'es un gros cochon en fait … j'ai toujours voulu en avoir ! Aller au texas pour en élever une dizaine et … et leur apprendre le patinage artistique ! J'suis fan du patinage artistique. T'en dis quoi ? » il lui tira la langue, riant ensuite. S'il n'avait pas autant de fièvre, on aurait pu imaginer que le garçon faisait semblant d'être malade. Quoiqu'un Roxan aussi sexy et prévenant s'occupant de lui c'était … ô combien tentant. « Oh mais Rox, moi j'assume. Sauf que non je ne suis pas que dominé. J'suis partant pour les deux, j'aime ce qui est bon c'est tout. Et puis … tout Paris, tout Paris … j'ai pas couché avec toi par exemple ! » Comme s'il était désespéré, il pria à son ami de lui ramener de l'acool mais ce dernier redevint étrangement sérieux. Un sérieux que Syl ne lui connaissait d'ailleurs pas. « Eh mais calme toi c'est bon. Je peux bien boire tout l'alcool que je veux ! Je suis un grand garçon tu sais … Mes po … » Il arqua un sourcil, réalisant enfin. « Quoi, t'as maté mes pornos ?! Non mais ça va tu te fais pas chier oui ! J'ai bien le droit d'en avoir, va pas m'faire croire que t'es innocent et que t'as rien de ce genre. » L'écrivain reposa sa tête sur l'oreiller, un sourire toujours dessiné au coin de ses lèvres. Il saisit le verre d'eau et n'en but qu'une gorgée avant de le reposer sur la table de nuit, regardant son ami avec cette éternelle envie de rire. « Pas désespéré ? Ah ouais ? Si on couchait ensemble t'aurais une chance énorme. Et pas que ça d'énorme d'ailleurs. » La suite l'étonna au plus haut point. Alors qu'il défiait en quelque sorte le blond du regard, ce dernier après avoir plus ou moins mimé une fellation, souleva sa couette et son boxer pour poser ses lèvres sur son membre. Il crut rêver et n'aurait en réalité jamais pensé Roxan, qui avait l'air si sage d'apparence, capable de ce genre de choses. Le pire était sans doute les sensations d'excitation et de chaleur que Sylvester avait récupérées de son acte. Troublant. Il se redressa doucement en regardant le garçon fier de lui et rougit même un peu. Mais pour ne pas lui montrer tout cela, il attrapa le verre d'eau et le lui versa sur la tête, riant de plus belle. « Mais t'es pas bien dans ta tête oui ? Et puis, soit tu vas jusqu'au bout, soit tu ne fais rien ! » Et il était vrai que c'était assez frustrant. Il se recula et quitta ses couvertures. « C'est malin, c'est trempé maintenant. »