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 Allons faire semblant d'être heureux, car rien ne sera jamais beau [Gary]

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MessageSujet: Allons faire semblant d'être heureux, car rien ne sera jamais beau [Gary]    Allons faire semblant d'être heureux, car rien ne sera jamais beau [Gary]  EmptyMar 8 Mai - 16:43

Allons faire semblant d'être heureux, car rien ne sera jamais beau [Gary]  Tumblr_m3pbeeJpqU1qht3vao1_500
    Tu sais que tu es déjà dans la merde Keith, alors pourquoi t'enfoncer encore plus ? Tu as le gout de la douleur encrée dans la bouche, tu en baves d'avance d'ailleurs. Tu envois ton venin là où tu vois un bonheur que tu ne pourras jamais plus atteindre. Alors pourquoi dire je t'aime comme une putain, puisque tu es bloquée dans une parodie de bonheur au bras de bouffon envoyé tout droit du royaume à papa ? Des bouffons par centaine, par millier, c'est donc ça le bonheur ? Ce foutu bonheur dont tout le monde parle, sans jamais dire que c'est loin d'être aussi beau que ce qu'on imagine. Autant courbé l'échine sous le poids des responsabilités, autant courbé l'échine afin de récolter un bonheur entier. Peut-être que tu profiteras peu de ce bonheur, mais lui sera la seule chose vraie que tu connaîtras dans ce monde trompeur. Tu plies sous le poids d'un maudit "oui" juste pour préserver une illusion, tu es pitoyable Keith. Dis oui à tout, toujours oui, tu ne vis qu'à travers des mensonges, de faux espoirs, d'ordres. Tu ne sais faire que ça, lécher les bottes à papa afin de récolter un sucre. Tout ce que tu touches finira à la poubelle comme ton cadavre. Alors pourquoi vivre dans de telle condition Keith ? Ca t'amuse peut-être de voir le visage de naïf se décomposer après que la vérité les rattrape, car tu le sais déjà toi, que la vérité nous rattrape toujours. Et que lorsqu'elle arrive, elle vous frappe à sang jusqu'à la mort. D'ailleurs, elle n'est pas loin derrière toi, tu l'entends déjà enfiler son manteau afin de te remettre à ta place, dans un vieux sac poubelle. Peut-être aurais-tu dû rester dans cette maudite capote. Quel tragique vie, quel tragique destin, à quoi bon se battre pour une telle merde ? Tu as parfois raison de rester soumise et de profiter de ce qu'on te laisse vivre, esclave de la vie, de ton père. Continue a essayé de faire quelque chose de bien, mais saches qu'à la fin tu finiras par tout perdre. Tout redeviendra poussière et personne ne se souviendra de toi, car tu es et tu resteras une merde. Alors oui, va rejoindre, Grayson, va faire semblant qu'il t'a manqué. Mais on sait que ce n'est que vengeance, tu ne peux pas supporter qu'il soit heureux avec un mec. Tu n'as qu'une envie, les pourrir jusqu'à la moelle. Bien sûr, tu te bourres le crâne de bonne intention mais à quoi bon ? On sait que tu es vexé, tu sens l'hypocrisie à cent mètres à la ronde, mais on s'en fout, tout n'est qu'une vaste connerie.

    J'attends, deux minutes de retard, dans ma tête j'ai l'impression que cela fait déjà deux heures. La douleur est partout, la jalousie empeste l'air que je respire. Je souris, oui encore, j'arrive encore à sourire. Je suis impatiente de boire un verre et de laisser l'alcool prendre le contrôle, je suis fatiguée de tous ça. Je veux Grayson, maintenant. Trois minutes, il sait que j'ai horreur d'attendre, il ne va pas tarder, je le sais. Enfin, j'espère. Il est là.. oui il arrive. Je ne peux retenir un petit soupire de soulagement, et j'approche doucement. Trois minutes de retard, c'est déjà trop tu sais ?


[excuse, c'est pas top, mais je suis jamais vraiment douée pour les débuts >>]
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MessageSujet: Re: Allons faire semblant d'être heureux, car rien ne sera jamais beau [Gary]    Allons faire semblant d'être heureux, car rien ne sera jamais beau [Gary]  EmptyMar 15 Mai - 11:27

Allons faire semblant d'être heureux, car rien ne sera jamais beau [Gary]  Tumblr_lzuur51hcw1qg8euio1_500

« Encore, encore une soirée où la jeunesse France, encore, elle va bien s'amuser. Puisqu'ici rien n'a de sens, alors on va danser, faire semblant d'être heureux, pour aller gentiment se coucher mais demain rien ira mieux. » ☼ Jeune et con, Damien Saez.


J’étais finalement resté une heure de plus dans l’appartement d’Aaron, afin de retirer la tristesse de mon petit-ami, qui m’inquiétait et déchirait le cœur ; mais également pour retrouver le goût de perfection des moments passés ensemble à Hawaï, durant ces cinq jours inoubliables. J’étais incapable de m’amuser loin de lui, alors que je le savais au plus mal. J’avais donc passé une grande partie de la soirée en sa compagnie, dans le but de lui remonter le moral comme je le pouvais. Et j’avais cette impression d’y parvenir, ce qui me décrocha un sourire au bout des lèvres. Non pas parce que j’avais réussi à éviter l’échec, mais car il avait l’air heureux ; et c’était son sourire qui faisait définitivement mon bonheur en ce moment. Ou encore tout simplement sa présence. J’étais contre lui, ma main caressant son torse nu, ma tête enfouie dans son cou, respirant agréablement son odeur et l’embrassant tendrement. C’était ce type de moments qui me faisait tourner la tête, renversait mon ventre et mon cœur, et pendant lesquels j’en oubliais absolument tout, beaucoup trop obnubilé par ce bonheur ressenti. Chaque fois que je me situais dans ses bras, je ne voyais plus le temps s’écoulait, comme si tout s’arrêtait, je n’avais plus conscience de rien, et il n’y avait plus que ce lui et moi ; et rien d’autre. Ce soir-là, je n’échappais pas à cette habitude et j’oubliai Keith inconsciemment. Heureusement qu'Aaron avait la notion du temps, puisqu'étrangement, c'est lui qui me rappela mon rendez-vous avec la blonde. Il me restait plus que quinze minutes avant d'arriver chez elle, et j'étais toujours en boxer contre mon petit-ami. Non seulement il me faisait oublier la réalité, mais en plus de ça, il m'était toujours difficile de le quitter. De nombreuses fois, je l'avais supplié de rester encore cinq minutes à m'embrasser avant qu'il s'en aille au boulot, parce que c'était bien trop dur de m'en détacher une seule journée. Une drogue, voilà tout. Bien que j'avais conscience qu'il ne s'agissait que d'une soirée, j'avais toujours autant de difficulté à quitter ses bras, sa peau, sa bouche. J'étais obnubilé par son corps tout entier, son lui. Parfois même, je me trouvais assez pathétique et niais à être autant addict, mais pourtant il n'y avait aucune solution miracle afin de retirer cette dépendance.

Je l'embrassai une énième fois, avant de quitter le lit et m'habiller rapidement de mon jean et d'un t-shirt Drop Dead large et déchiré jusqu'à mes côtes. J'enfilai une paire de chaussure, puis me dirigeai jusqu'à la salle de bain pour me recoiffer, et je ne me gênais pas à utiliser un des parfums d'Aaron, puisque je n'avais pas embarqué le mien. Enfin prêt, je ne perdis pas plus de temps pour courir dans les escaliers de l'appartement et de rejoindre ma voiture, qui gagna en une dizaine de minutes le Queen. Je ne tardai pas à trouver une place pour me garer et m'empressai à nouveau devant la discothèque, où j'y trouvais mon amie, accessoirement mon ex, à qui je fis un câlin dans le seul but de me faire pardonner. Je lui accordai un sourire, tentant de lui retirer la moue incrustée sur son visage. La petite boudait, je me devais d'y remédier. Elle me reprochait d'être en retard et j'en avais conscience, pourtant j'avais la nette impression que c'était beaucoup plus de trois minutes. « Oui, je sais. J'étais avec Aaron, je n'ai pas vu le temps passer. » Je ne précisai pas le fait que je n'avais pas non plus surveillé l'heure et que j'avais juste fait attention à ce que mon petit-ami m'adresse enfin un sourire ; c'était le plus important pour moi.

Je poursuivis, essayant d'obtenir une bonne solution pour qu'elle arrête de faire la tête. « Allez, je te paye un verre pour me faire pardonner ce retard. » J'attrapai sa main pour l'attirer de force - toutefois sans qu'elle ait le choix plutôt - dans la boîte. A peine la porte ouverte et la musique gagnait mes oreilles. Je souris en retrouvant mon ancien lieu de travail, dans lequel j'avais bossé plus de trois ans ; léger pincement au coeur en repensant à ces trois années de drague. Je gagnai le bar, m'asseyant sur l'un des fauteuils, donnant l'idée à Keith de me rejoindre. Je saluai mes anciens collègues, puis sans que je leur demande, un d'eux me déposa une vodka devant moi. Comme quoi, ils me connaissaient bien désormais. « Thanks man. Sers la même chose à la jolie blonde. » Je déposai l'argent sur le comptoir, ayant une étrange pensée en fixant ce dernier. Ça me rappelait le jour où Aaron m'avait secrètement tenu compagnie toute la soirée, pour me consoler. Sourire nostalgique. Et aussi cette profonde envie de lui faire l'amour là-dessus ; ce que c'était excitant ! Je tournai la tête vers Keith, tout en buvant une gorgée, pour finalement lui déclarer : « Tu m'as vraiment manqué blondasse. » C'était vrai que généralement, mes amis me manquaient, même si à présent, c'était effectivement Aaron qui comblait tout ça, qui me faisait oublier leur absence. C'était certainement pour cela que j'avais autant mal quand il me quittait, car je ressentais non seulement son absence, mais également celles des autres. Je lui demandai ensuite, toujours le sourire au bout des lèvres. « Alors, qu'est-ce que tu as foutu à Paris pendant que j'étais à Hawaii ? » C'est fou comme j'arrêtais pas de parler de lui, ou toutefois faire référence à nos moment passés ensemble. Lui lui lui. A croire qu'il m'obsédait. Enfin oui, c'était clair que c'était le cas.
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