Ici à Paris, c’est la fête. La vie merveilleusement bien éclairé de toute part, promet de donner un spectacle complètement magnifique afin d’honorer cette nouvelle année. Un jeune homme, du nom de Ruben, savoure une coupe de champagne au bord d’un balcon de la capitale, afin d’admirer le feu d’artifice qui risquait de commencer dans quelques secondes. A ses côtés se tenait un beau jeune homme, musclé, et bien plus grand que lui. Ce soir là, ils avaient passé la soirée ensemble afin de se connaitre davantage, créant une alchimie plutôt particulière. « Il n’y a rien de plus beau qu’un feu d’artificle, n’est-ce pas ? » bafouilla Ruben d’une voix particulièrement maladroite. A ses mots, Ashton lui adressa un tendre sourire. « si, toi. » Un rire nerveux, profondément mal à l’aise, se vit à travers les traits crispés de Ruben. Ce dernier baissa la tête d’une façon particulièrement touché, incapable de répondre quoi que ce soit. « Je ne dois certainement pas être le premier à te dire ce genre de chose, tu sais. » répliqua Ashton d’une voix beaucoup plus adoucie. Oh si, c’était le premier, le premier homme qui lui disait ce genre de mot, le premier pour qui il ressentait d’étrange sensation, le premier qui l’éloignait de ce coté hétéro qu’il avait tant prétendu être. Il ne fallait pas qu’il sache qu’il n’était qu’un novice dans ce monde, qu’il n’avait jamais connu l’amour avec un homme, et qu’il n’avait jamais été attiré par l’un d’entre eux jusque là. « oh pas le premier non, j’en ai connu plein, d’homme. » ce fut les mots de Ruben. A la fois maladroit, et touchant, il n’était pas difficile pour deviner qu’il mentait, qu’il n’y connaissait rien, mais qu’Ashton avait un effet inévitable sur lui. Au moment ou le feu d’artifice commenca, tout deux furent émerveillé du spectacle qui leur tenait face. Lorsque tout à coup, Ashton regarda sa montre, en poussant un petit juron. « Merde, je peux pas rester, je dois vite..partir. » totalement surpris de cette réaction, pensant tout simplement que Ashton avait quelques choses de prévu, il se contenta de sourire. « Quand te reverrais-je ? » yeux dans les yeux, il comprit aussitôt qu’il n’était même pas sur, qu’un jour ils se reverraient. La mine profondément triste de Ruben, marqua fortement Ashton, qui tout en commençant à s’éloigner, souffla d’une voix à peine audible « je te fais la promesse de revenir Ruben, oui je reviendrais à Paris. »