La tête baissée j'avance d'un pas lent évitant les lignes du trottoir. Un jeux complètement stupide digne d'un univers des enfants. Absorbé par le mouvement de mes pieds , je ne vois presque pas les rues défilées. Quelques personnes m'accrochent au passage comme un objet abandonné sur le long du chemin. Je les regarde s'évaporer un peu plus loin sous les nuages gris comme des âmes abandonnées. L'air frais de l'été qui a été amorcé par mère nature me picorent les joues , mais j'enfonce mon nez à l'intérieur de ma veste. Je l'entend rire , je sens ses mains fragiles qui prennent les mèches de mes cheveux , sa petite bouche venir caresser mon visage de baisers tendres. Ses gloussements ressemblant à des éclats de cristal et ses yeux remplies d'étoiles , chargés d'un bonheur pur et innocent. Ma petite , toi que j'ai abandonné , celle que je n'ai même pas laissé guérir les saignements de mes blessures. Apporter un éclat sur mon cœur meurtri et mon visage assombri. Je me dirige encore une fois plus devant chez toi , ta famille , cette personne fausse qui t'habille et que tu appelle ta maman. Mon plus grand souhait l'entendre me dire «maman». Ton mieux c'est ce que je voulais , mais j'ai oublié un détail , non loin de là je laissais mes sourires se dessécher. Un lien si fort , juste au contact de tes prunelles vertes le jour de ton premier souffle. Ta peau parfaitement blanche et ton calme tu étais une perle dans un drap de soie. Un joyaux. Une fois encore , une fois de trop , je suis devant chez toi et je reste là à la regarder. J'ai pris la fâcheuse habitude de m'arrêter et de rester là sans rien faire pour après repartir vers mon appartement. Un nœud se forme dans mon estomac et j'avance inconsciemment vers la porte , dans ce même élan je cogne à la porte les jambes tremblantes. Déjà dans le cadre de la porte Florence se tient raide comme un piquet le regard chargé d'éclair et découragement. Juste , je t'en prie , je ne te demande qu'une chose «Laisse moi la voir...» Ses lèvres se retroussent comme son nez se plisse et je vois Ivory étendue sur le sofa beige endormie , perdue dans ses rêveries sous des aires d'ange magnifiques.«Tu as fais une croix sur elle.» Une croix ? Non jamais. Mettre le calme dans ma vie voilà ce que j'ai tenté. Lui offrir un monde meilleur , un soutient maternel stable , mais cette année c'est transformée en un objet de lâcheté à vos yeux. «C'est ma fille...» Ma bouche tremblote comme une feuille au gré de mes mots brisées par les larmes qui remontent au long de ma gorge.«Plus maintenant...» Sèche , froide , sa phrase me frappe en plein visage et la porte se referme en un éclat de vent. Des secondes , des minutes , je ne saurais dire le temps que je suis resté là , figé par la douleur , torturé par la réalité. J'ai reculé d'un pas long dans une image flou et confuse , mes membres refusant de m'obéir. Faible et inerte à l'intérieur. L'orage grinça dans le ciel tout comme dans ma tête et la pluie me trempa en emportant les perles de mon abattement. Sous les cordes , perdu à l'abandon , un corps chancelant digne d'un cadavre devenait ma nouvelle image. Une brûlure et des hoquets de torture effrite mes cordes vocales rougissant mes yeux. Je m’effondre , je tombe contre l'herbe dans un parc plus loin détrempée sous les nuages noirs de ma mélancolie qui continues de se décharger sans peine. Je finis par trouver un sachet de cocaïne à l'intérieur d'une de mes poches que j'enfile rapidement dans l'une de mes narines. La poudre blanche s'amuse avec mon subconscient et je me dirige vers une nouvelle destination le seul endroit qui me semble convenable. Je cogne à sa porte , pupilles dilatées , les pommettes terreuses par l'herbe mouillés , chevelure dégoulinante se collant à mes tempes et mes vêtements qui me collent à ma peau. Gelée dans les deux sens , je suis pâle comme une lune laiteuse et je frissonne de toute part. Il m'ouvre enfin . Je lui fais un léger sourire en coin. «Suis-je bien au club des parents indignes ?»Je m'enfonce par la suite chez lui sans lui demander sa permission et me laisse tomber assise sur le sofa après une trainée de gouttelettes . Je t'en prie ne me juge pas, ne me dit pas que je suis dans un état médiocre , ne me dit pas que je n'ai fais qu'une erreur. Non prend moi seulement dans tes bras et réchauffe mon épiderme comme mes sentiments. Ne laisse pas plus longtemps l'épave sous l'eau , elle finira par sombrer. Il est sans doute déjà trop tard , mais il a encore sa main qui dépasse de la surface . Nemo , je te regarde peut-être avec un demi sourire sur ton canapé , mais ne laisse pas le mirage te créer des illusions. Déjà mince et démunie. Démunies de forces comme de courage, les barrières se referment encore et on t'enfonce sans oublier de te noyer à travers tes sanglots qui deviennent la propre mer de ta noyade.
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Sujet: Re: Yes I'm pathetic ☆Nemo Dim 20 Mai - 4:28
let the flames begin.
Il se recule un peu pour me laisser finalement quitter son appartement. 'Noooooon, viens ici.' Je le prends par la taille, je l'attire vers moi à nouveau, je l'embrasse amoureusement. Ça me fait mal à chaque fois que je le quitte parce que ... je ne veux pas partir, je ne veux pas le laisser, j'ai seulement envie de me coller contre lui ou de passer mon temps à ses côtés. Je lui souris tristement avant de l'embrasser pour la millième fois. 'Je t'aime Yann.' Et puis, je l'embrasse une dernière fois avant de partir une bonne fois pour toute. Les papillons continuent de papillonner dans mon estomac. Foutu travail à la noix qui m'a obligé à me lever de ce lit. D'accord, je l'admets, il était plus de midi, mais putain, j'étais bien moi, couché avec Yann dans mes bras à dormir, il fallait que mon patron ait besoin de moi à la dernière minute. Parfois, je me dis que je devrais foutre ce job, même si c'est un job que j'adore, seulement pour avoir plus de temps de faire c'que j'aime vraiment faire pendant des heures. Du genre, manger, dormir, être au parc à faire du skate, embrasser Yann, jouer avec Mr. Gingles, voir des humains. Clope entre les doigts, je m'avance dans la rue de ma maison de disques et je rentre à l'intérieur. Je salue un peu tout le monde après tout ce temps où je travaille ici, je vole un muffin à Pierre, je rentre dans le bureau du patron. Et qu'est-ce que j'apprends ? 'Je t'ai appelé pour rien, le groupe ne vient pas enfin de compte aujourd'hui, c'est demain.' 'TU RIGOLES ?!?' Il secoue la tête de droite à gauche. Je me donne une tape dans le visage et je sors de l'immeuble émotionnellement frustré et surtout, indigné de ce lever du lit pour rien. Je respire un bon coup, je tente de calmer ce volcan dans mon cerveau et je rentre à la maison pour défaire encore des boîtes de déménagement. En rentrant, il y a un frisson qui parcours mon dos. C'que cet appart me fou le cafard, j'avoue qu'il ressemble à un centre de torture quand on y pense plus sérieusement. J'avale de travers et je me jette sur mon unique amour. 'C'que t'es beau ! Nooon, on liche pas papa, tu viens sûrement de faire ta toilette. Bordel c'que t'es gros Mr. Gingles. Noon, mais je t'aime quand même.' Je l'embrasse sur la tête avant de déposer cette future énorme boule de poils sur le sol et je vais allumer mon système de son à fond. Bon, si un tuer en série rentre, je me vais tuer. Les heures passent, et les millions de pensées habituelles reviennent. Je tente de les faire taire, mais comme à toutes les fois, je n'y arrive pas. Je finis par prendre place sur le sol, entre toutes ses boîtes et je dépose ma tête entre mes mains. Pourquoi c'est merdique de même la vie quand on y pense ? Pourquoi faut-il que je perde l'être que j'aime le plus sur le planète dans quelques années ? Pourquoi mon père n'a pas pris la peine de ce reposer comme le médecin lui avait ordonné ? Pourquoi mes jambes sont des connes et qu'elles font qu'à leur tête ? Pourquoi Keilana m'a laissé en plan ? C'est toujours ces trucs qui me reviennent en tête, toujours et je suis pas capable de m'en défaire. J'aimerais tellement me défaire de tout ça, partir à plus de 100 000 kilomètres d'ici avec Yannie et vivre heureux tient. Ça serait bien. Je commence à avoir mal aux jambes. 'Pas déjà ?!?' D'habitude, ça m'arrive plus vers la fin de la journée lorsque c'est des journées normales comme aujourd'hui. Je ferme la musique, je soupire en me rendant en boitant un peu et j'avale mes médocs. Dans la salle de bain, j'entends l'écho d'un cognement à la porte. Je me dirige vers celle-ci, je l'ouvre et je vois cette petite tête de feu. Je lui souris, mais je perds ce sourire après sa remarque. Je ne lui réponds rien. Flavie rentre sans rien demander et je la laisse faire. Je vois bien qu'elle est sous coke ou je ne sais quoi, juste par voir son allure, mais je ne dis rien, je ne fais que la suivre jusqu'au canapé. Si ça l'aurait été qui aurait été dans cet état, je serais hors de moi, mais puisque c'est Flavie, je ne fais rien. Je suis devant elle, elle est toute trempée. J'ai envie d'aller lui chercher des vêtements, mais ce n'est pas de ça qu'elle a de besoin en ce moment. J'enlève la veste que j'ai sur le dos et je lui donne. Après qu'elle l'ait enfilée, je m'assis à mon tour et je l'attire dans mes bras lentement pour la réconforter. 'Ivory ... ?' Je ne sais même pas pourquoi que je lui pose cette question. Je l'embrasse dans les cheveux et je passe ma main dans ces derniers. 'Elle a encore refusé que tu vois la petite c'est ça ?' Je fulmine un peu de l'intérieur. Flavie n'est pas parfaite, c'est vrai, mais je ne crois pas qu'elle serait une mauvaise mère pour autant. Je le crois et je le pense. Je sais un peu la douleur qu'elle peut ressentir, même si ma situation face au bébé qui n'est jamais né n'est pas la même, même si je n'ai pas eu l'occasion de connaître ce petit, et je crois que c'est ce qui me fait le plus mal autre le fait que Keilana soit partie, autre le fait je n'aurais pas pu lui donner le père idéal. 'Tu veux manger un truc ?' C'que t'es con.
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Sujet: Re: Yes I'm pathetic ☆Nemo Dim 20 Mai - 13:32
Nemo & Flavie ∇
L'aire vide , les yeux bordées par l'eau qui ne retient qu'à un file , le silence retombe sur nos épaules et rappe les murs. Il prononce le nom de ma fille et ça me poignarde , comme une décharge , je sens la lame froide s'enfoncer dans ma poitrine. Je mords ma lèvre sans le moindre remord lui arrachant une goûte de sang qui glisse au bord de mon menton. Ses bras m'entoure et malgré sa chaleur corporelle , cette once réconfortante n'apaise même pas la douleur qui vibre à l'intérieur de moi. Que puis-je dire sur Nemo ? Une porte ouverte pour ce genre de moments ? Non bien plus que ça. Une amitié forte qui se mélange en plusieurs points communs qui nous unie. Un baiser vole sur ma chevelure et mes nerfs restent aussi tendu qu'une barre de fer. La flamme de l'espoir vient d s'éteindre. Le rêve se brise et disparait. L'envie que de lui caresser son visage et de lui dire que je l'aime , l'erreur que j'ai commise , mais autant qu'elle est mieux là-bas. Je ne voudrai jamais l'avouer à ce stade , car cette famille était ce qui avait de mieux il y a bientôt quatre ans. Une mère pratiquement défoncée à chaque soir ne serait s'occuper d'un bébé. Lui apporter le bonheur nécessaire. Pourtant les vents ont changés de bord quand j'ai passé mes premiers moments avec elle. Quand j'ai joué avec elle dans l'herbe. Mon secret , la chose la plus enfouie de moi que je cache. je ne peux la considérer comme un dérapage , c'est une vie , une partie de mon âme à l'intérieur de chacun de ses membres , elle est la source d'un sourire qui n'a malheureusement pas été formé sous le fruit d'un amour. Les gouttes d'eau retombe sur les bras de mon ami et je me perds quelques secondes à travers la baie vitré du salon. Lui qui n'a pas eu la chance d'avoir son enfant entre ses bras , semble partager une partie de ma blessure , mais elle n'a pas eu la chance de s’agrandir d'avantage comme il n'a pas vu la lumière du jour. Un autre question frappe mes tympans , mais je reste immobile et ma bouche ne s’entrouvre même pas pour glisser une syllabe. Non seul le silence est la profondeur de ma réponse. Elle ne t'a pas laissé la voir ? Non je n'ai eu le droit qu'à un claquement de porte au visage comme une vieille itinérante. Comme une babiole sans importance , aucune valeur prête à mourir au fond d'une poubelle. Elle le sait très bien ce qu'elle m’inflige , mais j'aimerais seulement savoir si le remord lui cour à l'esprit ? Si me voyant m’effondrer , insister sans cesse , la supplier même , ne l'éveille pas une petit étincelle de compassion. Je me retourne rapidement cette espérance sachant très bien que je ne suis qu'une bonne à rien pour ces personnes. Tu me berces avec une finesse de la pure tendresse et je me sens me détendre au file des balancements. Serre moi encore plus fort pour que je ne sente plus les écorchures de l'amertume sur mes bras. Serre moi encore plus fort pour que mes perles salées redescendent et se fleurissent en sourire. Oui serre moi encore plus fort pour que j'en oublie les minutes déjà défilés pour en retrouver une force. Une simple poussé pour m'avancer. Ton souffle proche de mes joues les attendrissent en les faisant revenir de leur couleur rosée habituel. Frigorifié , l'intérieur ne m'aide pas à ressentir un brin rayon de soleil. «Tu veux manger quelque chose ?» Mes sanglots éclatent et je me jette dans ses bras en le serrant par peur qu'il m'échappe. Si fort , et sans doute beaucoup trop. J’enfouis ma tête à l'intérieur de son cou et sa peau se fait baigné par les larmes qui ruissellent. Les mots ne suffisent pas , ne dit rien ils n'a valent tout simplement pas là peine. Tu sens mes larmes coulées sur toi , tu entends mes cries , comme une sorte d'énigme tu ne peux rien pour eux. Comme une poussière suis-je entre tes doigts , une brindille , quelque chose de trop délicat. Proche de la séparation , je vais me scinder en deux.«Pourquoi...Dit moi pourquoi ce qu'il y a la haut dans la ciel à décider de me l'enlever.» Les traits étaient déjà tirés. Un gribouillis sur des rêveries transformés en mirage. La seule chose que je veux qui m'échappe. Qui s'envole dans la brise comme une plume pour retomber entre les paumes de quelqu'un d'autre. Mes doigts se crispent et mes jointures deviennent blanches et j'enfonce mes ongles dans ma chaire pour ne pas penser. Pour me libérer. Légère. .«Et non je n'ai pas faim...mon estomac est remplie par les larmes.»Pleine jusqu'au bout de ma gorge. Pleine des embuscades , pleine de la tristesse dont on ne voit pas la fin. «Non. Apporte moi du chocolat.» Juste quelque chose pour ne pas me refiler encore de la drogue à l'intérieur de mon sang. Pathétique que tu es Flavie d'agir ainsi. Aveugle de volonté tu roule jusqu'à la falaise. Les seuls mots que tu poses à ton ami sont des questions sans réponse. Ressaisir , se secouer c'est envoler de ton vocabulaire. Je le lâche et je pose mes yeux embués sur lui. N'as tu pas peur de ce que tu vois ?
Je déteste la voir dans cet état, j'ai l'impression qu'une partie de moi se déchire par la même occasion. Je ne fais rien d'autre que la serrer le plus fort que je peux dans mes bras en lui flattant les cheveux. Ce n'est pas la première fois que ça l'arrive et pourtant, à tous les coups, je me retrouve démunie. Je sais qu'à l'intérieur d'elle c'est la tempête, une tempête noire qui ne semble pas vouloir partir pour laisser son petit monde tranquille et pour laisser le soleil briller. Mon coeur chavire de droite à gauche, comme un bateau sur une mer déchaînée, mais c'est pas le temps de laisser ces vagues prendre le dessus, plus tard, mais pas maintenant, je veux être là pour elle, pas pleurer moi aussi. Je sens ses larmes passer au travers mon chandail, mais je m'en fou. Je sens que je n'ai pas dit la bonne chose, je sens que prononcer son prénom n'a pas été le bon truc à faire à cause de ses circonstances. Je penche légèrement la tête vers l'arrière ne me traitant une nouvelle fois de con avant de laisser tomber lourdement, mais délicatesse sur la tête de Flavie. Si j'en serais capable, je lui enlèverais toutes les merdes qui puissent la faire chier dans sa vie, lui redonner sa vie si c'est ce qu'elle souhaite, lui donner la chance de s'épanouir. Mais, je n'ai malheureusement pas ce pouvoir entre mes mains, la seule chose que je puisse faire, c'est d'être présent à tous les moments où elle a besoin de moi. Mr. Gingles sens toute cette tristesse, car il est assit devant nous sur le sol, la tête penchée de côté et il regarde Flavie pleurer. Mon chien devrait devenir psychologue des câlins, c'est lui le meilleur pour réconforter. Sa tête dans mon cou, je dépose ma main dans son dos et je flatte ce dernier lentement. 'Je ne sais pas ...' Non, je ne sais pas, je ne sais pas quoi lui répondre, je ne sais pourquoi la vie peut-être aussi vache, pourquoi qu'elle nous enlève ceux qu'on aime ... pourquoi qu'elle nous empêche d'être heureux alors que c'est le truc qu'on demande. Je soupire. Au final, elle me dit qu'elle veut du chocolat. Je me détache tout doucement de ses bras pour la laisser s’asseoir sur le canapé. Je vois ses yeux embrouillés par les larmes. Je suis debout, je me penche et je prends sa tête entre mes mains pour l'embrasser sur le front, tel un père qui veut rassurer son enfant après un cauchemar de dragons voulant manger son troupeau de licornes. 'Je vais te chercher ça.' Et je me dirige vers la cuisine, j'ouvre le réfrigérateur et je sors tout le chocolat possible. Je vois les bières, mais je me retiens d'en prendre deux, déjà qu'elle est gelée, j'ai pas envie de lui foutre une autre substance dérisoire dans le corps. Je ferme la porte avec mon pied, les bras plein et je fou tout ça sur la table basse devant le canapé. Mr. Gingles et toujours là. Je le prends et je le mets sur le canapé et va se coucher sur les jambes de Flavie en lui laissant un coup de langue sur le bras au passage. Je lui donne une barre de chocolat avec du caramel et je m'assis à nouveau sur le canapé. Je ne sais pas si elle veut revenir dans mes bras, mais si c'est le cas je l'attends. 'Je ne sais pas, … mais … ça va finir par s'arranger … Flafla ..' Continue comme ça Nemo, tu vas réussir ... 'Ses parents ne vont pas toujours pouvoir t'empêcher de la voir hein?' Je ne sais pas vraiment quoi lui dire. Je veux être réconfortant pour elle, mais en même temps j'ai pas envie de lui faire un grand discours, je ne sais pas non plus si elle a besoin seulement de ce faire réconforter par des paroles ou par un énorme câlin. C'est différent pour tout le monde, enfin je crois.