❝ Il n'est pas nécessaire de parler quand on a un regard qui en dit long. ❞
ye m'aime, pas toi?
J'suis né(e) à Paris il y a vingt-sept ans et on m'a appelée Charlotte Amélia Paradis. Je suis d'origine française. Dans la vie de tout les jours, je suis danseuse étoile. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis hétérosexuelle, j'suis également célibataire et j’le vis bien. Je fais parti des l'hymne à l'amour et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Anne Hathaway et je remercie love birds et tumblr.
je veux en savoir un peu plus.
⇝ La belle n'aime pas vraiment qu'on l'appelle par son vrai prénom, qu'elle juge ennuyeux voire 'prout-prout' comme elle dit, c'est à dire bourgeois. Appelez-la plutôt Charlie, c'est beaucoup plus fun, surtout si vous faites partie de son précieux cercle d'amis. D'ailleurs elle ouvrira de gros yeux ébahis si elle vous surprend en train de l'appeler Charlotte et ne s'empêchera pas d'éclater de rire.
⇝ Charlotte est une fervente passionnée et admiratrice de danse classique. Elle pratique cet art merveilleux et ô combien rigoureux depuis toute petite. La belle a d'ailleurs intégré la prestigieuse école de l'Opéra de Paris où elle a eu la chance d'acquérir une technique époustouflante qui lui a d'ailleurs permis de gravir les différents échelons au fil des années. Aujourd'hui, elle est très fière de sa carrière puisque Charlotte est danseuse étoile dans la compagnie, et compte bien faire ses preuves en brillant sur scène à chaque représentation. Elle interprète de nombreux grands rôles dans un cadre mythique et avec un public extrêmement reconnaissant. Vous l'aurez compris, elle est passionnée jusqu'au bout des ongles et ne compte pas ses heures de répétition et de spectacle. Parfois même, lorsqu'elle ne travaille pas, elle regarde sa collection de dvds de ballets sans jamais éprouver une quelconque lassitude, et ne comprend pas comment ses amis font pour ne pas être aussi émerveillés qu'elle face à cet art qu'elle estime tant.
⇝ La jolie brune est une femme généreuse, souriante, rigolote, pétillante et extravertie. Elle parait toujours enthousiaste, animée par une envie de vivre à fond et de croquer la vie à pleines dents. Elle est un petit soleil qui rend votre journée beaucoup plus agréable qu'elle ne l'était auparavant. Parfois, Charlotte pousse même ses amis à sortir de leurs bulles lorsqu'ils n'ont pas le moral, et se démène pour qu'ils retrouvent un brin de sourire et de gaieté. Cette générosité et gentillesse débordantes dévoilent pourtant parfois le revers de la médaille. Oui, cette gentillesse fait souvent défaut à la demoiselle, qui descend bien vite de son petit nuage lorsque certaines âmes sombres viennent profiter de ses excès d'amabilité.
⇝ Elle connait Paris comme sa poche, et surprend ses proches par son incroyable sens de l'orientation. La moindre ruelle, le moindre recoin, elle connait tout. Il faut dire qu'elle est une parisienne pure souche et ce depuis sa venue au monde puisqu'elle est née au coeur de la capitale. D'ailleurs, elle ne quitte pas beaucoup la ville, hormis lorsqu'elle part avec la compagnie aux quatre coins du monde pour donner quelques représentations.
⇝ Charlie habite dans un appartement à l'architecture somptueuse, proche de l'Opéra c'est à dire dans le neuvième arrondissement.
⇝ Très fleur bleue, la danseuse croit en l'amour, vrai, sincère et pur. Elle est persuadée qu'il y a un homme de confiance, un valeureux prince charmant quelque part sur cette terre fait pour elle. En revanche, Charlie s'efforce de ne pas succomber trop vite aux charmes d'une personne, et suit les conseils avisés de ses chers amis qui la mettent souvent en garde dans son rapport avec les hommes.
⇝ Charlotte est une jeune femme amusante, et elle l'est d'autant plus qu'elle est dotée d'une naïveté touchante. La parisienne est également maladroite, et devrait parfois davantage tourner sa langue dans sa bouche avant de parler ou bien réfléchir plus longuement avant d'accomplir un geste quelconque. Enfin, c'est pour ça que ses amis l'aime tant, parce qu'avec Charlie, on ne sait jamais à quoi s'attendre, et on est sûr de se payer une bonne tranche de rigolade.
⇝ Dans sa salle à manger, vous trouverez une grande cage où niche une petite gerbille au poil gris et soyeux. La belle a appelé l'animal Rosalie. Elle a une affection toute particulière pour les animaux, et prend toujours bien soin de sa nouvelle petite colocataire.
⇝ Malgré sa beauté naturelle et son caractère docile, Charlotte est toujours célibataire. Jadis, elle a connu un homme avec lequel elle croyait passer le reste de sa vie, mais ce dernier a pris la fuite après l'avoir trompée avec une autre jeune femme. Une déception sans borne que Charlie a eu du mal à accepter, c'est pourquoi elle énormément de mal à faire confiance aux hommes.
⇝ La parisienne dépense une bonne partie de son argent dans les vêtements et accessoires de luxe. Elle est assez matérialiste malgré tout, et aime s'habiller dans des tenues conçues par de grands créateurs. Elle a un goût prononcé pour l'élégance, et préfère de loin la simplicité et la sobriété à l'extravagance.
⇝ Si dans ses rapports amicaux la jeune femme n'est pas timide, en revanche, lorsqu'elle éprouve quelque sentiment pour un homme, elle se fait toute petite et range son apparente confiance pour laisser place à une grande pudeur.
et toi, et toi, et toi ?
Votre pseudo sur le net ⇝ little fairy. Où avez vous connu OLLP ⇝ sur They Hide Under Beds Age ⇝ 19 ans Présence sur le forum ⇝ je pense pouvoir me connecter tous les jours hormis durant la période de mes partiels évidemment Votre avatar ⇝ Anne Hathaway. Pour nous aider ⇝ ▬▬ Anne Hathaway ◈ Charlotte A. Paradis
Invité Invité
Sujet: Re: Charlotte ☼ Mar 10 Avr - 14:54
ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞
Il s'appelait Adam, il était l'homme avec lequel je m'épanouissais et sur lequel je fondais tant d'espoirs. Tout se passait à merveille, et pourtant, ce soir là, en rentrant dans mon appartement, je le surpris dans les bras d'une autre, et pire, dans mes propres draps, dans nos propres draps, ceux dans lesquels nous avions passé tant de nuits d'amour. Oui, alors que je m'échauffais gaiement dans les coulisses de l'Opéra, je réalisa tout à coup que j'avais oublié mon collant à l'appartement. Paniquée, je m'empressa de retourner chez moi avant que le spectacle ne démarre. J'avais pris pour habitude de fermer les yeux sur certains signes antérieurs qui ne trompaient pas son infidélité à mon égard, malgré les nombreux avertissements de mes proches qui me priaient de mettre fin à notre relation avant d'être un jour humiliée. Le petit nuage douillet sur lequel je m'étais longtemps reposée s'écroula ce soir là, et m'emporta avec lui dans un vide profond et angoissant. D'abord muette en découvrant la scène, je n'attendis pas plus longtemps pour les chasser, lui et sa pouffiasse à airbags. Pas un mot ne fut prononcé, mais quand la porte se referma, mon corps tout entier glissa tout contre la porte de la chambre pour retomber sur les genoux, les mains dans les cheveux et ayant du mal à extérioriser le flot de sentiments qui m'envahissait tout à coup. Je me réfugia dans la salle de bain, où mon visage couvert de traces noirâtres dues au frottement de mes yeux exprimait un profond désarroi. Alors même que j'étais attendue le soir-même par l'Opéra pour danser le première rôle du fameux ballet le « lac des cygnes », l'excitation qui m'animait fut alors remplacée par une colère et une tristesse sans borne. Mon coeur était tellement réduit en miettes qu'il n'était pas prêt à s'ouvrir au public ce soir. Pourtant, je devais rapidement enfiler mes chaussons et mon collant pour aller me donner corps et âme sur scène, encore fois. Sauf que cette fois là, je n'avais absolument pas le coeur à danser avec mes tripes. Mon téléphone, enfoui dans mon sac, se mit à sonner. Il affichait le nom de « Cassandre », mon ami depuis toujours, et auquel je me confiais énormément, plus qu'à ma propre mère, c'est vous dire ! J'hésitais quelques secondes. Je n'avais absolument pas envie de parler de ce qu'il venait de se passer, et je savais qu'il allait tout de suite deviner ce qu'il venait de m'arriver au son de ma voix tremblante, cassée. Je décrocha, sans émettre le moindre mot, et bien vite, je fus forcée de lui annoncer la terrible nouvelle. Évidemment, un « je te l'avais dit » s'échappa de sa bouche, ce qui ne m'étonna pas le moins du monde. Il tenta tant bien que mal de me remonter le moral, mais la blessure était si profonde et douloureuse qu'elle n'allait certainement pas se refermer aussi vite. Les sanglots affluaient, si bien que je ne pouvais plus poursuivre mon explication. Je ne savais absolument pas comment il avait pu atterrir ici, et pourtant, Cassandre était bien là, dans ma loge. Il était apparu dans la glace devant laquelle je m'étais assise pour enfiler mes pointes. J'étais maquillée en abondance, mes lèvres étaient couvertes d'un rouge vermillon et mes yeux étaient plus noirs que jamais, surplombés par des faux-cils. Vêtue d'un tutu blanc éclatant aux broderies soyeuses et fines, j'avais l'air d'une magnifique poupée. Je m'étais parée du costume d'Odette, la princesse-cygne ravissante, gracieuse et tellement sensible. Malheureusement, mes yeux étaient perdus dans le vide, et j'avais tout l'air d'une poupée macabre aux mauvaises intentions plutôt qu'à une princesse-cygne. « Tu peux le faire, Charlie. Tu es une artiste talentueuse, brillante. Rien ni personne ne pourra t'enlever ça, et encore moins ce pauvre type qui ne te méritais même pas ! tu m'entends ? » dit-il en s'approchant de moi, et en s'abaissant à ma hauteur pour me regarder dans les yeux. « J'vais jamais tenir sur mes pointes. C'est affreux. Regarde comme mes jambes tremblent ! » m'exclamais-je en montrant mes membres tandis que des larmes commençaient à monter sous mes yeux. « Je suis dans le public ce soir, alors tu ne peux pas tomber, tes parents aussi sont là. Il faut que tu te battes. Sois forte, et donne le meilleur de toi, je suis certain que tu peux le faire ! Tu vas quand même pas foutre ta carrière en l'air pour un connard pareil ! » Je haussais les épaules. Non, malgré mon expérience, je sentais que mes jambes n'allaient jamais pouvoir tenir le choc. Exécuter cette chorégraphie extrêmement difficile, qui plus est en musique et avec les expressions qui sont propres au personnage me paraissaient une épreuve insurmontable voire surhumaine. Lorsque la sonnerie nous alertant que les danseurs devaient se rendre dans les coulisses, il fut contraint de quitter les lieux. En partant, il déposa un baiser sur ma joue qui me redonna un peu de baume au coeur.
Oui, mes parents étaient eux aussi dans la salle. Ils étaient tous deux journalistes pour une grande chaîne d'information française. Ils m'avaient toujours soutenus dans mes projets, même s'ils auraient préféré que je devienne avocate, ou médecin. Oui, ils avaient des idées assez arrêtées sur certaines choses, mais je m'étais battue pour les convaincre que j'allais parvenir à mon rêve, aussi fou pouvait-il être. Aujourd'hui, ils allaient avoir la preuve que je n'avais pas eu tort d'y croire dur comme fer. Mais pour l'instant, je n'en savais rien. J'étais même loin d'imaginer que j'allais atteindre le sommet de la hiérarchie ce soir, bien trop occupée à interpréter mon rôle et à contrôler mes mouvements. La scène s'éclaira, tandis que le chef d'orchestre commença à mouvoir ses bras, entrainant dans son geste les notes jouées par l'ensemble des musiciens. Le coeur battant sans relâche sous ma poitrine, je fis les premiers pas sur scène. Mes membres tremblaient, mais je m'accrochais à la force physique que j'avais pu obtenir durant toutes ces années. Mes pieds se stabilisaient dans mes pointes, qui se relevaient et se reposaient sans cesse avec une aisance époustouflante qui m'étonnait moi-même. En réalité, je m'efforçais de rentrer dans la peau de mon personnage, abandonnant alors tous mes problèmes, et la Charlie détruite qui souffrait sous cet apparence de cygne majestueux. La représentation s'acheva, sous les applaudissements assourdissants des spectateurs.
C'est alors que la directrice de la danse prit la parole au micro. « Nous avons le plaisir de nommer Charlotte Paradis étoile, qui nous a vraiment emmenés au paradis ce soir. » En réalité, j'avais tout gagné ce soir là. La lumière se fit sur le public. Les applaudissements éclatèrent. Je m'avançais sur le devant de la scène, dans mon immense tutu blanc, la respiration haletante, et le salua en effectuant une révérence. En me redressant, je pus apercevoir mes parents qui s'étaient levés de leurs fauteuils, heureux et fiers de mon parcours. J'avais une envie folle de m'agiter dans tous les sens pour leur témoigner ma reconnaissance. J'étais pourtant prisonnière dans mon statut de danseuse étoile, et je me devais d'adopter un comportement digne de ce nom, du moins avant de quitter la scène. Cassandre lui aussi était debout quelques mètres plus loin, il levait ses bras et criait mon prénom. J'émis un léger rire nerveux. Ce soir, j'avais certes perdu mon amour, mais j'avais gagné la possibilité de refaire une nouvelle vie, peut-être célibataire, mais avec l'amour perpétuel et précieux de mes proches. Une larme de joie coula le long de ma joue, sublimé par un sourire franc, éblouissant et rempli de soulagement.