Sujet: Lully │ It's always about what you truly are ... Ven 30 Mar - 0:07
Lullaby Spencer O'Connor
❝ On a alors tenté l'Impossible. Essayer d'les Oublier... Sofia Coppola, Virgin Suicides.❞
ye m'aime, pas toi?
J'suis né(e) à Londres en Angleterre il y a 26 ans et on m'a appelé Lullaby Spencer O'Connor. Je suis d'origine Anglaise. Dans la vie de tout les jours, je suis maîtresse d'école. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis bisexuelle, j'suis également célibataire et j’le vis bien. Je fais partie des Javanais et j’en suis particulièrement fiere. On m’dit que je ressemble souvent à Mila Kunis et je remercie Bardadoll & Sianna.
je veux en savoir un peu plus.
⇝ Elle assume entièrement le fait d'être bisexuelle et peut donc paraître déconcertante, draguant les deux sexes en soirée ! ⇝ Son café doit être chaud et très sucré, sinon elle ne le boit pas. Elle court après le micro-onde pendant chaque récréation. ⇝ Elle aime boire un verre de vin blanc, le soir, emmitouflée dans sa couverture ou dans un bon pull en laine. ⇝ Elle a grandis avec son cousin, si bien qu'il est devenu au fil du temps comme son frère, elle est jalouse de toutes celles qui l'approchent, et ne peut vivre sans lui. La preuve, elle ne vivait pas, elle survivait.. ⇝ Elle n'aime pas l'été et se complaît en hiver. Elle adore donc le ski, et s'ennuie à la plage, sauf si elle est bien accompagnée. En somme elle adore les fêtes de plage, mais pas le sable ! ⇝ Elle analyse énormément les autres, et elle ressent les choses, elle a une très bonne intuition. ⇝ Elle garde un terrible secret qu'elle devra dire à son cousin, quant à la mort commune de leurs pères, ce qu'ignore Noah.. ⇝ Elle adore la bière et même si elle n'a plus trop l'âge, il lui arrive de se prendre de bonnes cuites chez elle. ⇝ Elle a vraiment un caractère bien trempée, complètement entière et se moquant bien de ce que les gens pensent, elle ose tout dire et à tout le monde... ⇝ Son rire fait parfois peur !
et toi, et toi, et toi ?
Votre pseudo sur le net ⇝ Sianna. Où avez vous connu OLLP ⇝ Obsession. Age ⇝ 21 ans Présence sur le forum ⇝ 4/7. Votre avatar ⇝ Mila Kunis Pour nous aider ⇝ ▬▬ Mila Kunis ◈ Lullaby S. O'Connor
Dernière édition par Lullaby Spencer O'Connor le Jeu 5 Avr - 18:52, édité 5 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Lully │ It's always about what you truly are ... Ven 30 Mar - 0:07
ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞
❥ Oh la la paris
Londres. Le son des cloches de Big Ben résonnant à intervalles réguliers sur notre bonne vieille Ville. Les touristes amusés de nos gardes. La Reine, qui pour nous est comme une Grand Mère, celle qu'on adule, qu'on honore comme on peut. Cette ville, ce pays, c'est bien plus que quelques lettres déposées sur notre carte d'identité. Non, c'est tout une Culture, un Passé, un Patrimoine qu'on tente, dès notre jeunesse de véhiculer, les parents y jouant pour beaucoup. C'est bien différent des conditionnements qu'on peut voir en Chine ou ailleurs, non, non, c'est notre Volonté première qui prime, et la liberté simple qui seconde.
Je suis née il y a bientôt 26 ans, dans un univers très particulier, mêlé d'une ambiance malsaine, distante et peu sécurisante. Oh, l'argent, on l'avait, mes parents faisant partie intégrante de la noblesse anglaise, merci les grands-parents. Ils en ont sans doute oublier le principal : l'amour, le
partage, la bienveillance. Tout ceci, je l'ai appris par ma nourrice, qui était devenue ma mère de substitution., et c'était bien connu de tous, on ne cachait plus ces choses-là. Mes parents étaient trop jeunes, peu fiable, et dès mon enfance je m'en suis détachée très facilement. Je n'aimais pas cette hypocrisie lors des diners extérieurs, alors je me renfermais sur moi même, et j'attendais que ça passe. En grandissant, vers l'âge de 8 ans, j'avais entièrement fait le deuil de mes parents imaginaires, et je vivais ma vie de petite fille, allant à l'école, enchaînant les activités extrascolaires, culturelles et sportives. C'est bien d'être riche de temps à autres.
Noah Aaron Parker. Ce nom, c'est pas le nom d'un futur ministre de mon pays, mais celui de mon cousin. Encore plus important qu'un fichu ministre, c'est mon double. Mon deuxième poumon, celui qui comprend alors même que je ne parle pas, et qui répond alors même que je ne demande pas. Mon Essentiel et moi habitions à côté, deux manoirs immenses et impressionnants d'argent puant se jouxtant le long de ce quartier huppé de la banlieue Londonienne. Lui aussi a connu le même type d'éducation que moi, c'est à dire aucune, si ce n'est celle exercée par des personnes qui ne devraient pas avoir à le faire. Et lui aussi appelait ses nounous Maman, et lui aussi se moquait bien des parents. Nous avancions , l'un avec l'autre, dans notre petite vie tracée, du moins, ils auraient tous aimé qu'on suive ces lignes en pointillées qu'on a amusement envoyé balader. Oh oui, nous, on était des bons vivants, on leur retournait la baraque, on leur explosait leur vase, et le seul remord qu'on pouvait avoir ensuite était que c'était les domestiques - nos amis - qui prenaient tout à notre place. Car bien sûr, personne ne venait nous punir, non, on était des enfants de luxe, vous savez, ces marionnettes qu'on aimerait transporter et voire grandir sans faire trop de bruit. Seulement, nous du bruit, on en faisait, et on adorait en faire. Noah, c'était comme mon frère, c'est à dire qu'il est une sorte de béquille pour moi, et si on me l'enlève, je tombe. Il a deux ans de plus que moi, et c'est un exemple à suivre, un modèle... On est interdépendant, et en grandissant, en devenant adolescent, rien de tout cela n'a changé. Noah cherchait cependant à plaire à son père, espérant qu'ainsi il pourrait avoir cette relation père-fils que tous ses amis semblaient connaître. Quant à moi, c'est vers ma mère que j'ai cherché du réconfort, tentant de lui expliquer mes peines de coeur, mes histoires de jalousie concernant les femelles de Noah, mais rien de tout cela ne l'interessait.
Au lycée, après une longue période d'adaptation, j'ai pu rencontré de nouvelles personnes, loin des écoles privées et des collèges privatisés. Là, j'avais pu choisir un lycée public, tout comme Noah, rien ne nous séparait. Je m'étais découverte sociable, franche, têtue avec les autres, impulsive, diplomate, curieuse, tant de chose que je n'avais jamais pu mettre en place avec d'autre que mon cousin, sauf qu'avec lui, c'était amplifié, un amour fraternel. Avec les autres, j'étais entière, droite , parfois dure dans mes analyses et réflexions, mais juste au possible. C'est alors que je me suis senti perdue. Était-ce normal de bloquer ainsi lors de mes cours de danse sur les jeunes femmes ? Que je connaissais en plus ? Observer, détailler leurs formes, parfois même avec envies. A plusieurs reprises, lors des soirées que j'organisais, je sentais la limite presque dépassé , il s'agissait bien la d'un fantasme, mais à quel prix je souhaitais le réaliser ? Puis, à cet âge-là, on est perdue, et ce qui est arrivé à Noah ne m'a pas rassuré. Mon cousin, c'est mon double, je vous l'ai déjà dit. Alors, quand moi je ressens quelques choses pour les femmes, lui se sent attiré vers les mecs. On est foutu pareil ! Certes, j'avais des relations avec des hommes, et lui avec les filles que je haïssais, mais nous avions besoin de plus, comme un gout d'insatisfait. Son histoire avec Jaeden fut aussi intense que courte, et quelle fut ma colère quand ses nourrices devenues simples domestiques m'ont annoncé qu'il était mis à la porte et par son propre père. J'ai réussi à le retrouver, dormant alors chez sa première nourrice, et j'avais en moi une telle haine envers son père, mon oncle direct en plus. Quel merd* ce type. Je n'ai eu de cesse de le lui répéter. Un con fermé comme une huître et débile comme un âne. J'ai soutenu mon cousin autant que j'ai pu, tout ceci me renvoyant en pleine figure que je devais faire le bon choix, sans me soucier des autres, car je crois que jusqu'ici, c'est moi qui vit ma vie non ?
Et puis, un jour , alors que la période, longue période du lycée était finis, et que nos dossier fac était envoyé, le pire est arrivé. Il s'en est allé, sans même se retourner. Sans même se dire dans un p'tit coin de sa tête que j'étais là, qu'il ne pouvait pas me laisser là, seule, car sans lui, et il le sait, je ne suis que peu de choses. C'est triste, pathétique et honteux de dire ça ? Vous pensez ? Et bien non, j'assume entièrement ce lien si fort que l'on a construit naturellement, c'était de l'ordre du vital lui et moi. Et pour autant, ça ne l'a pas empêcher de m'abandonner cruellement, égoïstement, de la façon la plus lâche que je connaisse. Je n'y ai tout d'abord pas cru, car c'était pour moi inconcevable d'y croire. Puis, les jours, les semaines et les mois ont passé, ont défilé, me laissant sur le bas-côté, muette. Durant de long mois, je n'ai pas adressé un seul mot, à quiconque, retardant ainsi mon entrée en faculté. Personne ne comprenait , sauf que moi, je comprenais parfaitement : j'avais trouvé un moyen de protection, un mécanisme de défense face à cette affreuse douleur que je ressentais en mon sein. Je n'arrivais plus à respirer comme avant, mon sourire s'était éteint, je dormais de plus en plus, sortais de moins en moins, moi qui était pourtant bien sociable et extravertie. J'avais un seul rituel, un seul : la boite aux lettres que j'ouvrais trois fois par jours, à la même heure. Mais rien, pas une seule lettre, pas un seul appel, même pas un texto. Secrètement, j'étais si mal que je ne savais pas si je l'aimais, ou si je le haïssais , désormais ...
Un an. 365 jours nécessaires afin que je digère ce pire moment de ma vie. Le pire échec aussi. J'ai donc réussi à avancer, doucement, grâce aux psycho-thérapies débiles que j'avais suivi, forcé par mes parents. J'ai donc intégré la faculté de Londres et j'ai commencé mes années nécessaires à l'obtention du diplôme que je voulais : celui qui me permettrait d'enseigner dans les écoles. J'ai fait mes preuves, mes stages, j'ai rencontré des personnes, des femmes, des hommes, des femmes encore, me permettant d'accentuer et d'appuyer sur ma véritable personnalité. J'étais aussi lesbienne que la Reine était âgée. Je ne dis pas que mon sourire est redevenu aussi authentique qu'avant. Mais ce que je sais, c'est que je pouvais plus rester à vivre ainsi, cherchant sa silhouette partout où j'allais, scrutant la boite aux lettres.... Je devais le laisser partir, il ne m'en avait pas laissé le choix.
C'est souvent quand tout va bien qu'un élément du passé resurgit, tel une bombe, pour vous éclater en pleine figure. Et après, libre à vous de réagir positivement, ou de vous écrouler par terre, sans bouger ni parler. Un appel, et toute ma stabilité fut enfin remis en cause. J'avais réussi à dire merde à mes parents, je vivais dans mon appartement rempli d'animaux, de bouteille de vin, de livres empilés, de CD de rock, j'avais mon diplôme, mon premier travail avec des enfants que j'adorais... Et voilà qu'un ami commun du lycée m'appelle en m'annonçant où était mon cousin. Dur de me dire que tout ce que j'avais construit en cinq ans était tellement facile à déconstruire, à envoyer balader d'un geste de la main, préférant acheter un billet d'avion et partir dans un pays inconnu, sans même y réfléchir à deux fois. Non, chez nous, on agit au quart de tour. Et pourtant, ce voyage fut retardé par quelques choses que j'aurais jamais cru possible, tant ils se croyaient invincibles. Mes parents furent séparés, non pas par les affres de l'amour, mais par ceux de la vie. Mon père ainsi que mon oncle, le père de Noah moururent dans un terrible accident de voiture, et pour autant, aucune émotion ne m'a étrangement submergée. J'étais presque contente que cet oncle perde la Vie, pour tout ce qu'il avait fait à Noah. Ma mère au fond du seau, j'étais plus triste pour elle que pour moi. J'allais m'en sortir, c'était clair. Mais Noah, comment allait-il réagir ? Après quelques semaines passées chez moi à organiser tout ce qu'il y avait à organiser, j'ai enfin pu partir, sans ressentir trop de remord. C'était mon cousin qu'il y avait la bas, et je devais lui faire comprendre que moi, on ne m'abandonne pas aussi facilement. Je devais lui faire comprendre que jamais, Ô grand jamais je n'avais souffert autant. Jamais personne n'aura su m'atteindre aussi durement que lui..
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Sujet: Re: Lully │ It's always about what you truly are ... Jeu 5 Avr - 13:20
Et voilà ♥ J'ai finis ♥
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Sujet: Re: Lully │ It's always about what you truly are ... Jeu 5 Avr - 15:03
N'oublie pas d'aller prévenir ma cousinette adorée. BTW, ton RP est fait, je n'ai plus qu'à le taper mais je dois finir ma fiche avant - oui, je suis folle j'ai décidé de refaire la fiche. Bref. Je me dépêche.
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Sujet: Re: Lully │ It's always about what you truly are ... Ven 6 Avr - 15:56
Cest fait cousin chéri :) bon courage pour ta fichette :)
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Sujet: Re: Lully │ It's always about what you truly are ...
Lully │ It's always about what you truly are ...
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