On dit souvent que les humains sont compliqués, qu'il est dur de les comprendre.. Enfaite tout dépend de comment ils ont grandis, comment ils ont vécus et tout devient un peu plus clair par la suite, mais on ne les comprend toujours pas complètement. On fait des choix, on oublie parfois, on peut même faire des erreurs, un peu ou beaucoup, mais c'est pour cela que l'on vit, pour essayer de se construire. C'est aussi pour cette raison que je continue à vivre, pour pouvoir me reprendre et de mourir sans aucuns regrets. Je m'appelle Danaé Satine Nightingale et voici mon semblant d'histoire.

« C'est une fille ! » Cet enfant était né un jour de printemps où le soleil faisait ses ravages dans la région. Ce petit être venait de prendre sa première bouffée d'air tandis que chacun autour d'elle retenait leur souffle. C'était un moment plus que magique pour tout le monde, sauf pour la mère biologique. Danaé ne l'a sut qu'il y a peu de temps, mais sa mère, qui avait disparue depuis sa naissance, était partie car elle avait fait une hémorragie interne et avait eut quelques complications au cerveau, son père a donc décidé de l'envoyer loin de sa fille. Cette dame qui avait donnée la vie au petit ange de la famille, ne s'en voulait pas de devoir perdre sa propre fille, de devoir partir, elle croyait que c'était la meilleure chose à faire. Elle avait souffert le martyre et ce miracle venait faire la joie de plusieurs personnes, dont elle-même, alors elle était heureuse pour une fois dans sa courte vie. À la suite de cette naissance miraculeuse, elle avait laissée ce petit bout d'elle dans les bras de son père et n'avait jamais refait surface, elle avait disparue aux États-Unis. Cette femme se prénommait Danaé, d'origine française, bref pour donner un peu d'elle a leur fille, le père donna à son enfant le même prénom que celle qu'il avait aimé autrefois.
« Joyeuse fête ! » crièrent-ils tous en chœur. C'était le cinquième anniversaire de la petite Londonienne et presque toute sa famille était là pour elle; Son grand frère de 10 ans, soit 5 années de plus qu'elle, ses parents, ses tantes et oncles ainsi que ses grand-parents. Tous était réunis une unième fois, même si à l'extérieur l'air était quelque peu glacial, un peu comme l'ambiance festive de la maisonnée. Un de ses oncles était couché sur le sofa et ronflait, une bière à la main, un autre flirtait avec tout et n'importe quoi, il y en avait même un qui dansait à moitié nu sur la table basse du salon, tout pour dire que cette famille était dégantée. Un coup de téléphone avait résonné un peu après dix heures du soir et ce fut le désastre qui commença, ce que Danaé ne savait pas puisqu'elle n'avait que cinq petites années. Sa mère venait d'appeler pour lui souhaiter tout le bonheur que sa fête pouvait lui apporter, mais personne ne voulait qu'elle lui adresse la parole. Pour que celle-ci arrête de les déranger, ils décidèrent de lui faire croire que sa fille était morte quelques temps auparavant, ainsi Danaé Sr. les laisserait tranquille. Ce fut le cas, mais elle n'avait pas seulement crut perdre sa fille, elle avait complètement perdue la tête.
« NON ! PAPA ! » Maintenant âgée de 16 ans, elle rentrait chez elle en voiture avec son père et son grand frère, Lysander. La musique dans les oreilles, il ne faisait pas attention à ce qui se passait aux alentours. Pendant ce temps, à l'arrière de l'automobile, Danaé essayait d'obtenir l'attention de son frère, ce qui commençait à tomber sur les nerfs de leur paternel. Puis, un coup de volant plus tard, la jeune fille se retrouva propulsée à l'extérieur, tandis que la voiture tomba à la renverse et tout ce qu'elle put voir se fut la tête de son frère fracassée contre le pare-brise et aucun signe de vie de la part de son père. Elle c'était accroupie près de Lys, essayant de le garder éveillé le temps que les ambulanciers arrivent et c'est à ce moment qu'elle aperçue au loin, son père, agonisant dans le faussé. Elle accourue vers lui, mais il n'y avait rien à faire. Il ferma les yeux lentement, respirant fortement, il essayait tant bien que mal à reprendre son souffle. Elle lui caressa les cheveux, en pleurant de plus belle.Elle s'en voulait tellement de lui faire subir ça, elle ne voulait pas ça, il ne pouvait pas la laisser ici, seule, il ne pouvait pas mourir et encore moins avec elle, elle ne le supporterait certainement pas. Il rouvrit difficilement les paupières et la regarda avec tendresse en lui murmurant combien il les aimait. Elle essaya de retenir ses sanglots puis il devenu de plus en plus faible. Elle resta assise, la tête de son père sur ses genoux, attendant les secours qui devaient arriver... Mais ce fut trop tard.

« Parfois on se dit que l'on a plus rien à perdre parce qu'on a déjà tout perdu. Que le ciel nous tombe sur la tête et que les étoiles s’éteignent dès qu'on les contemple. Que les vagues nous entraînent encore plus vers le fond et que le sable nous aspire comme s'il était mouvant. Que les éclairs nous grondent et que la pluie nous montre combien nos larmes sont nombreuses. Que le vent nous tourne le dos et que les oiseaux se taisent dès que l'on passe près d'eux. On se dit ensuite que, après tout, on mérite cette souffrance constante parce qu'on ne vaut pas mieux. Et bien c'est comme ça que je me sent sans ta présence pour me sécuriser... Je suis tellement désolé, je n'ai jamais voulue ça. Si j'aurais sut, je t'aurais donnée ma vie, tu la mérites beaucoup plus que moi... Je t'aime tellement Papa et je ne sais pas comment je vais pouvoir passer à travers tout ça sans toi... »

Après la mort de son père, Lysander et elle, on été prit en charge par leur tante, il ne lui adressait plus la parole, tandis qu'elle désespérait de son côté. Elle croyait que tout était de sa faute, et elle le croit encore aujourd'hui, elle aurait tout donné pour retrouver sa vie antérieur, mais puisque ce n'était plus possible, elle changea radicalement; Son style vestimentaire se fit plus provocant, elle s'est rebellée, elle a commencée à répliquer à tout ceux qui se mettait sur son chemin, elle est devenue irritante, baveuse, égoïste, elle est même devenue méchante. Elle a finit par ne plus faire confiance à personne, elle a rejetée ses amis, sa famille et toutes les personnes à qui elle tenait, de peur d'engendrer un autre incident comme celui de son père.
« Reste encore un peu.. » Elle c'était levée de bonne heure cette journée là car elle devait prendre l'avion vers Paris pour ses études en droits. Elle était entrain de préparer ses bagages et son meilleur ami, le seul ami qui lui restait, la prit par la taille, ne voulant pas qu'elle parte. Il voulait qu'elle reste encore un peu avec lui, mais il savait qu'il devait la laisser aller, car c'était pour une bonne cause. Elle avait maintenant 17 ans et elle voulait repartir sa vie à zéro surtout après son accident. Elle avait mit toutes ses valises prêt de la porte et il comprit alors qu'elle était sur le point de partir pour de bon. Il la prit donc dans ses bras, la serrant fort contre lui et ensuite il dut la reconduire à l’aéroport, là où les vrais aurevoirs se font.

Je suis à Paris depuis maintenant 2 années consécutives et mes proches me manquent. La ville par contre est toujours aussi magnifique et les gens sont toujours aussi généreux qu'à mon arrivée. Il ne reste plus qu'à écrire le reste de mon histoire, en espérant qu'elle sera mieux que le commencement, n'est-ce pas ?