Gaya Linya Ivanovna Volkova ▲ écrire ici. Lieu de Naissance▲ Saint-Pétersbourgâge ▲ 20 ans nationalité ▲ Russio-Française diplômes, études ▲ Etudiante à l'Académie des Beaux-Arts en photographie métier ▲ Bloggeuse mode, ça compte ? statut matrimonial ▲ Fiancée, mais cela ne doit pas se savoir dans la mesure où il se trouve toujours en Russie. orientation sexuelle ▲ Bisexuelle situation financière ▲ Très bonne idole(s) de vie ▲ J'adorerai être comme Peter Doherty, mais je me contente de faire comme les oiseaux. nombre d'amis facebook ▲ Je préfère amplement twitter. J'ai environ... cinquante mille abonnés. moyen de déplacement ▲ Mon vélo vintage groupe ▲ UN AUTRE MONDE avatar ▲ Natalia Vodianova crédits ▲ Pow

DE 8H00 à 12H00▲(Ma journée lorsque je n'ai pas cours) Ayant beaucoup de mal à m'endormir plus de quatre heures consécutives, il n'est guère rare que je me lève aux aurores. La suite est plutôt monotone : je me contente de revêtir un t-shirt large assez « doudou » et de me munir d'un merveilleux livre de Dostoïevski - En langue originale bien entendu - et de me plonger dans toute la beauté de mon pays que j'ai eu l'audace de quitté. Après, je passe par la case « salle de bain » où je me nettoie, m’apprête et rêvasse quant aux multiples possibilités qui s'offrent à moi aujourd'hui. Cela prend tant de temps que midi pointe que trop promptement le bout de son nez !


DE 12H00 à 14H00▲ Si j'y pense, je déjeune quelque chose. Les idées fusent à une telle vitesse dans mon esprit qu'une idée, ou un besoin en éclipse une autre ! Le plus souvent, je mange sur le pouce, ou une assiette de fritte dans un café serré - même s'il est dur de trouver un endroit où il soit vraiment serré. Je me plais à me balader dans le parc, ou même flâner en ville, mon reflex pendant au cou. Je photographie ce qui me tape dans l'œil, quoi que ce soit.


DE 14H00 à 17H00▲ C'est un peu classique, mais je consacre une bonne partie de mon après-midi au shopping ! J'aime aussi bien les friperies, que les grandes enseignes, même si j'avoue être l'une des meilleures clientes de Maje à qui je ne reproche presque rien... Etant assez solitaire, il est rare que je sois accompagnée, même si je ne dis en aucun cas « non » à une ou un quelconque compagnon modesque. Si l'envie m'en prend, je me pose encore une fois à la terrasse d'un café et j'observe les alentours, ou encore je me contente de découvrir l'un des nouveaux ouvrages dont j'aurais prit la possession en passant devant une librairie.


DE 17H00 à 20H00▲ Généralement, je rentre chez moi, et je file sur mon macbook en bonne geek que je suis devenue au fil des années. Je retouche très légèrement mes photos, juste pour les contrastes la plupart du temps, puis je file sur Skype, où je converse toute la soirée durant avec ma meilleure amie Russe que j'ai abandonné malgré tout. Si j'ai faim, je me fais des pattes, sinon, je matte les blogs modes de mes concurrentes.


DE 20H00 à 24H00▲ Je lis, je tente de dormir, j'essaie de visualiser ma tenue de temps, je compose, j'écris... Des trucs pas bien passionnants. Bien évidement, le tout en écoutant du Peter Doherty que j'aime tant !


DE 24H00 à 8H00▲ Je tente de dormir, tiens pardi !

« C'est beau. » Laissa échapper ses fines lèvres d'enfants, tandis que ses mains candides effleuraient les statuettes de bronze entreposées sur le bureau. Celles-ci représentaient des chiens de chasse décharnées sautant par-dessus une barrière délabrée, sans doute à la poursuite d'un quelconque lapin. Plus jeune, Gaya les pensait vivant, s'imaginant qu'ils reprenaient tout simplement vie à la tombée de la nuit. N'était-ce pas sot de croire cela ? Sans doute un peu, mais pas dans l'esprit d'une enfant. Ses boucles brunes retombaient en cascade dans son dos, alors qu'elle s'autorisait à découvrir un peu plus ce bureau, ce lieu interdit. Sa mère ne la laissait plus y pénétrer depuis son absence prolongée, comme elle se plaisait à la nommer. C'était idiot d'appeler une chose par une autre, de la voiler un peu plus, ceci ne faisant qu'augmenter la crainte de cette dure vérité. C'était ainsi que la petite espérait toujours revoir le disparu revenir un beau matin, des cadeaux de divers contrées dans ses bras, et leur annoncer d'une voix guillerette qu'il s'était langui d'eux, et qu'il leur raconterait les merveilles étranges dont il aurait eu vent durant son périple... Malheureusement, afin de la préserver, sa mère du frais nom de Apolyniara décida qu'il fallait mieux ne rien lui dire. Elle poussa sa perversion si loin qu'elle inventait des lettres dites maintes de lui afin que Gaya garde une infime lueur d'espoir. « Maman ? » La concernée daigna à peine de répondre, l'intimant de poursuivre simplement d'un mouvement de tête. « Il revient quand papa ? » murmura-t-elle avec crainte. Un soupire de son interlocutrice. Avec extrême lassitude, sa voix éraillée chassa le silence. « Je te l'ai dit des centaines de fois, Gaya. Dès que les affaires le lui permettent. » Ce ton froid ne lui inspirait guère l'envie de répliquer. « Deuxièmement : il s'agit de père, non de papa, et de mère lorsque tu m'adresses la parole. Nous ne t'avons jamais permis tant de familiarité. » Cette femme employait toujours le « nous » lorsqu'il s'agissait de décisions importantes, décisions qu'elle avait prise toute seule. « Bien entendu mère. » S'excusa l'enfant tout en repartant se terrer dans sa chambre : là au moins, son ami lapin Camembert - Oui oui, c'est son nom - saura l'écouter.

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Même des années plus tard, ce lieu l'intriguait toujours autant, si ce n'était plus depuis la mort officielle de son père... Oui, sa mère avait décrété qu'elle était assez solide à dix huit ans pour supporter la perspective que cet être tant admiré avait quitté ce monde. La conscience d'Apolyniara s'était presque apaisé de ne plus mentir, de ne plus inventer de fausses lettres afin de satisfaire la curiosité d'une petite fille... Ce n'était pas pour autant que leurs rapports n'étaient pas tendu, que leurs conversations brèves éclataient comme du verre sur le parquet massif. Ses petites babies dorées claquaient discrètement sur le sol, tandis que ses doigts parcourraient comme jadis la silhouette osseuses des statuettes. Rien n'avait changé... si ce n'était... Pourquoi la porte de l'armoire était elle entrouverte ? N'était-elle pas d'habitude close ? Sa curiosité touchée au vif, Gaya s'en approcha avec crainte, non sans vérifier qu'elle était bel et bien seule.