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 ❝ DIEGO D. ❞ ▬ « You're dead, this is the afterlife. And I am God. » (À ARCHIVER)

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Diego Nazario Di Mascio

❝ I'm not completely useless, I can be used as a bad exemple. ❞




I'm not elite, You just suck.

J'suis né(e) à Florence, Italie il y a 23 ans et on m'a appelé Diego Nazario Di Mascio. Je suis d'origine nationalité. Dans la vie de tout les jours, je suis métier ou rédacteur pour le magazine Étapes. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis Bisexuel, j'suis également célibâtard et j’le vis bien. Je fais parti des tu t'laisses aller et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Sean O'Pry et je remercie crédit.
In the end, There's no success like revenge.

« Tout ce que je ne supporte pas porte un nom. Je ne supporte pas les vieux et leur lamentation, cette façon qu’ils ont de vous raconter le passé avec nostalgie, ils sont tellement inutiles. D’ailleurs je ne supporte pas ceux qui tentent de se rendre utile, ils finissent par devenir affreusement agaçant. Avec tout ce bruit qu’ils font, ce besoin d’être constamment là pour toi et ce mépris qu’ils ont pour les générations futures. Je ne supporte pas les générations futures non plus. Ils me répugnent, eux et leurs arrogances, tout ce bruit qu’ils font. Pathétique. Je ne supporte pas les catholiques et leur mépris envers ceux qui sont différent, je n’aime pas cette manie qu’ils ont de cacher leurs intolérances derrière une croix et un bouquin mal foutu. Je ne supporte les racistes, je ne supporte pas ceux qui disent ne pas aimer les racistes. Je n’aime pas les chinois parce qu’ils envahissent le monde, je n’aime pas ces camarades de classes qui continuent, même 10 ans plus tard à t’appeler par ton nom de famille. Je n’aime pas le bus, je n’aime pas marcher non plus. Je n’aime pas les fastfoods, trop rapide, trop gras. Pourtant, je déteste attendre pour ma bouffe. Je déteste le sucre, les danseurs classiques, les hommes politiques, ceux qui disent que cela fait du bien de boire un verre de vin quotidien, la pizza à la portion, les fleurs, offrir des fleurs, ceux qui passent leur vie sur Facebook et Twitter. Je n’aime pas les imbéciles heureux, ceux qui fument du cannabis pour se donner un genre, les parcs d’attractions, tout les gens qui portent un chapeau, bronzer, les histoires drôles, la messe, la nostalgie, la normalité et la gentillesse. Je ne supporte ma mère et sa façon de me regarder, je ne supporte pas ses cheveux bruns, son teint halé et ses supplications de merde, je ne supporte pas entendre sa voix, je la supporte encore moins lorsqu’elle se perd en excuses. A vrai dire, je ne supporte rien ni personne. Surtout pas moi. »
Quick, Say something stupid so I can make fun of you.

Votre pseudo sur le net ⇝ L. Où avez vous connu OLLP ⇝ Partenariat. Âge ⇝ Haha. Présence sur le forum ⇝ Je RP surtout le WE, mais je me connecte tous les jours. Votre avatar ⇝ Sean O'Pry.
Pour nous aider
Code:
[color=#0080FF]▬▬[/color] <b>Sean O'Pry</b> ◈ Diego N. Di Mascio





Dernière édition par V. Derp Miczariel le Ven 8 Juin - 14:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ DIEGO D. ❞ ▬ « You're dead, this is the afterlife. And I am God. » (À ARCHIVER)   ❝ DIEGO D. ❞ ▬ « You're dead, this is the afterlife. And I am God. » (À ARCHIVER) EmptyMer 28 Mar - 7:27



quarante-deux
❝ Once Upon a Time ❞






❝ So ask your self before you get in, I know the insurance won't cover this. Are you the rabbit or the headlight ? And is there room in your life for one more breakdown ? ❞

Au début, on nait et à la fin on crève. Entre les deux, on appelle ça la vie. Au fond, c’est toujours pareil. Mais vous, Invité, vous êtes là pour écouter mon histoire, ma vie ô combien intéressante. Oh, et ne vous avisez pas de protester, vous devriez déjà vous estimer heureux de me faire perdre mon temps. Vous vous rendez compte, je suis en train de me donner du mal pour vous. Allez-y prosternez-vous pendant que je raconte. Mais commençons donc à l’aube de mon existence. La femme qui eut l’honneur de me porter, neuf mois durant et de m’amener à la vie, venait de rencontrer l’homme qui eût la générosité de fournir sa semence à ma conception avant de disparaître à jamais. « Oh, le s*laud ! Il t’a abandonné ?! Pauvre toi, tu as réussi à t’en remettre ? » Et bien, sachez que j’ai quand même grandi avec l’affection d’une figure paternelle. Mais nous y viendrons plus tard. Il y a donc plusieurs scénarios qui ont conduit à ma conception en cette nuit de novembre 1988, dont nous ne contrerons probablement jamais le véritable. Peut-être que cet homme inconnu a touché à ma mère un jour où il n’aurait pas dû, peut-être avaient-ils consommé trop d’alcool ou autres substances illicites, peut-être que leur préservatif s’est tout simplement cassé. Mais une chose est sûre, c’est que je n’était pas un enfant désiré, seulement un accident, je l’ai toujours su.

Giorgia Di Mascio, cette chose répugnante qui me servait de mère, avait des "principes", elle n’était pas prête à être mère. Malheureusement, ce n’est pas lorsque vous avez déjà un gosse dans le ventre qu’il faut vous en rendre compte. « Mais alors pourquoi elle ne s’est pas débarrassé de toi, alors quand elle le pouvait encore ? » Mais au lieu de faire une chose censée et avorter ou un acte débonnaire en donnant son enfant à un couple qui ne pouvait pas en avoir, elle préféra se déclarer contre ces pratiques et de me donner naissance, neuf mois plus tard en une fabuleuse journée d’été, le 5 juillet 1989. Quitte à avoir un môme autant avoir le plaisir de lui pourrir la vie vous-même. Je ne sais pas si vous l’aviez compris mais je ne déteste pas ma mère. Non, c’est bien pire que ça. Il n’y a rien de plus infâme que la mère Di Mascio. C’est un être totalement dénué d’une quelconque vertu ou qualité, une entité si stupide, si égoïste. « Mais enfin, c’est quand même ta mère ! Je suis sûr que tu éprouves minimum d’affection pour elle ! » Je n’ai jamais réussi à éprouver une quelconque tendresse envers elle et réciproquement au vu des nuits que je passais à chialer, seul dans mon lit sans qu’elle daigne me consacrer quelques minutes. Ce n’est pas pour autant que je me permets de l’insulter en face. Appelez ça du respect, de l’hypocrisie passagère ou la preuve de la bonne éducation que j’ai pu recevoir.

« Mais tu n’as jamais cherché à connaître ton père ? » Du de conversations que je n’ai jamais eu avec ma mère, très peu concernait mon père biologique, elle a toujours su éviter ce sujet. Je sais seulement qu’il est parti peu après ma naissance, du moins c’est ce que ma mère m’en a dit. De ce fait, il aurait tout aussi bien pu être un vulgaire coup d’un soir qu’elle n’a jamais revu, dont elle ne se souvient même pas du nom. Il restait un parfait inconnu pour moi, j’aurais pu le croiser dans la rue, que je ne l’aurais même pas reconnu. Alors, enfant, je me rappelle que dès que je passais près d’une foule, d’une masse d’inconnus, je me tenais un peu mieux, la tête haute, je tentais de m’exprimer mieux, au cas où il serait là. Je scrutais les visages de ces gens, persuadé qu’il me reconnaitrait. Ce que je pouvais être naïf et pathétique. Bien sûr, animé de l’habituelle curiosité, j’avais tâché de farfouiller un peu, jouer le détective, mais ma mère ne conservait quasiment aucune photo, la seule chose que jamais trouvé c’était une adresse. Alors je lui ai écrit, mais il ne m’a jamais répondu. J’ai dû me rendre à l’évidence que si durant toutes ces années il ne m’avait pas contacté alors qu’il aurait pu, c’était peut-être parce qu’il ne voulait pas être trouvé. Ou alors que ma mère a semé une fausse adresse.




❝ The sky was blond like her, it was a day, To take the child out back and shoot it. Then it seemed like a one car wreck, But I knew it was a horrid tragedy. Putting holes in happiness, We'll paint the future black if it needs any color. Death sentence is now a story… ❞

« Et alors cette figure paternelle ? » Ma mère, tout aussi horrible quelle soit, possédait tout un entourage et de "relations" avec des personnes tout aussi détestable qu’elle, indignes de mon attention. Il n’y avait qu’une seule exception parmi tous ces êtres méprisables. À tel point que je me suis toujours demandé pourquoi il en faisait parti, sûrement à cause de cette ignoble chose qui lui servait de femme. Dimitrius, un afro-américain, à la peau noire et aux mains sèches et ridées. Et à la manière de quasiment tous les pères pour leurs enfant, il était impressionnant. Toujours à m’accueillir avec son cigare de mauvaise qualité, dégageant une odeur infecte. Mais il avait ce quelque chose de rassurant, de réconfortant. C’est peut-être la seule personne envers laquelle j’ai éprouvé de la tendresse. Le seul vieux dont j’ai écouté tout ce qu’il avait à me dire, aussi bien ses histoires, ses conseils, ses blagues que ses lamentations et ses plaintes, le seul que j’ai pris dans mes bras. Il était pour moi l’homme le plus fort que j’avais rencontré. Alors non, Dimitrius n’a pas engrossé ma mère, il ne me ressemble aucunement, mais peu importe, car c’est lui qui m’a élevé, c’est lui mon seul véritable parent.

Les années passèrent, sans grands événements marquants. Je n’étais pas un gamin particulièrement turbulent, ni un adolescent particulièrement populaire, artiste ou sportif. Je n’étais ni un élève brillant, ni un cancre. « Et tu avais des amis au moins ? » Je trainais juste avec une bande personnes de mon âge, de temps en temps, qui étaient ce qui pouvait se rapprocher le plus du terme "ami", je suppose, bien qu’ils ne sachent quasiment rien de moi et inversement. Ils trompaient mon ennui comme ils pouvaient. Faut dire que je n’ai jamais été très sociable, je n’étais pas du genre à aller vers les gens, sourire aux lèvres pour entamer une discussion tout aussi stupide qu’inutile. Non que je sois particulièrement timide, je n’en ai juste jamais éprouvé l’utilité. J’ai toujours préféré mettre les gens dans mon lit que d’essayer de sympathiser avec eux. Je ne cherchais de trucs sérieux. Je n’aime ni le romantisme ni la tendresse. Je ne fais pas l’amour, je baise. Homme ou femme, peu importe, même si les femelles me rappellent parfois ma mère, même si leurs espoirs en l’avenir, leurs changements d’humeur et leur capacité à tout foutre en l’air me gonflent. À quoi bon se compliquer la vie pour rien ? Les uns vous diront que je ne suis qu’un enfoiré, les autres vous diront que je suis un éternel insatisfait ; moi je m’en fiche. Mieux vaut être seul que mal accompagné.

Parallèlement, je visitais toujours aussi fréquemment Dimitrius. T’façon moins je voyais la salope Di Mascio, mieux je m’en portais. Alors je trainais chez lui, sous l’œil désapprobateur de sa femme. Cette conne qui déclenchait toujours de violentes disputes, dont j’avais souvent l’occasion d’assister en témoin impuissant. Et ce visage, cette expression de lassitude, comme si chaque dispute creusait une ride en plus, chaque cri le détruisait petit à petit, le rongeant de l’intérieur. Je me rappelle un jour, plus jeune où je lui avait demandé pourquoi il ne quittait pas sa femme alors qu’ils s’engueulaient tout le temps. Ce jour-là, il m’avait fait signe d’approcher, me caressant les cheveux. « Parce que je l’aime, tout simplement. » C’est à ce moment là que j’ai commencé à comprendre à quel point l’amour était une chose malsaine et délétère. C’était ce truc écœurant qui avait emporté ma seule famille. Suicide par overdose de médicaments. Parce que l’autre abrutie s’est tirée, et ça, il ne l’a pas supporté.




❝ I put a spell on you because you're mine. I can't stand the things that you do, when you're fooling around ! I don't care if you don't want me. 'Cause I'm your's, anyhow… I can't stand when you're fooling around ! If I can't have you, no one will. ❞

Et il est mort. Comme ça. Du jour au lendemain et il était parti. Sans même dire au revoir. Ce n’était pas une surprise, puisqu’on va tous crever un jour. Je n’aurais juste, jamais cru qu’il partirait si tôt. Il m’a abandonné, comme sa femme l’avait abandonné. Coup de fil au plein milieu d’un cours. J’aurais dû me douter de quelque chose, personne ne m’appelait jamais à cette heure-ci. C’était la fin de l’année après les derniers examens de notre dernière année au lycée, la prof m’a laissé répondre. « Dimitrius s’est suicidé. » Et elle raccroche. C’était la salope qui me servait de mère. Et là, c’était le drame. Comme si toute ma vie s’écroulait. Mon visage qui se décompose, blême. Le portable qui s’échappe de mes mains. Il tombe, tous les regards se braquent sur moi. Moi qui m’était déjà levé, progressant déjà vers la sortie. Sans prendre le temps de ramasser mes affaires ou de donner des explications. J’avais un peu d’autres choses en tête. Dès que je fus sorti, je me mis à courir, comme je n’avais encore jamais couru de ma vie. Comme si j’avais peur d’arriver trop tard. Il ne pouvait pas être mort. C’était une blague. De très mauvais goûts mais une blague quand même. Et puis, je l’ai vu, étendu dans ce brancard. Allongé. Les yeux clos. Paisible. Mort. Ils ont recouvert son visage avec un drap. Je ne pouvais détacher mes yeux du corps inerte au sol, comme hypnotisé. Jusqu’à ce qu’il l’emmène. Et c’est là. C’est là que j’ai réalisé deux choses, la première que je chialais comme un gosse et la deuxième qu’il manquait une personne. Sa femme.

Je me sentais tellement vide. J’aurais tellement voulu un peu de soutien, un rien de réconfort. Même de la part de ma mère. N’importe quoi. Mais non, je n’avais rien. Étendu dans mon lit. Rien qu’une bouteille d’alcool, seul compagnon de cette très longue nuit. Et, comme c’est ce n’était pas assez. La pouffiasse Di Mascio s’est ramenée pour remuer un peu le couteau dans la plaie. Elle me dit que Dimitrius m’avait appelé pendant que j’étais en cours, il voulait que je le console. Que je lui dise que ce n’était pas grave, que même si sa femme le quitte, la vie continue, qu’il pouvait encore, même à son âge, trouvé quelqu’un de mieux, quelqu’un avec qui il aurait été heureux. « Tu aurais pu le sauver. » avait-elle dit avec un petit sourire, une voix un rien accusateur. C’était la cerise sur le gâteau. Je ne l’ai jamais autant détesté. Elle avait pas le droit de faire ça, j’aurais voulu la frapper de toutes mes forces. Mais à la place je me suis contenté de la fixer de mon regard vide, reprenant quelques gorgées d’alcool, ça aurait tout aussi bien pu être de l’eau, je n’aurais pas fait la différence. Quelques années plus tard, à l’occasion d’une de mes très rares visites, elle me révélera que ce n’était qu’un mensonge. J’sais pas pourquoi elle a pu me faire ça. « J’étais jalouse. Je voulais que tu m’admires, comme tu admirais Dimitrius. » Dumb Bitch.

Puis, je suis parti. Je ne supportais plus Florence. Je ne supportais plus la Di Mascio. Alors j’ai pris l’argent que m’avait légué Dimitrius et je me suis barré. J’ai atterri à Paris, parce que le français faisait parti des deux langues que je maitrisais en plus de l’italien avec l’anglais. Mais je ne supporte pas la pluie. Alors je suis venu à Paris. Je me suis trouvé un job assez facilement, bizarrement pour un mec sans degré universitaire. J’ai commencé tout à bas de l’échelon, au magasine Étapes, puis peu à peu, lentement mais surement j’ai commencé à les gravir. Jusqu’à devenir rédacteur. Puis il y eu Cheshire. C’était il y a environ deux ans, auteur de bande dessinée, il ne devait être que l’objet d’un de mes premiers articles pour le magasine. Au lieu de ça, il a finit dans mon lit. C’était exaltant, grisant, enivrant, passionné, violent. Et j’aimais ça, j’adorais ça, bien plus que je n’aurais voulu. Bien plus que je n’aurais dû. On dit que toute bonne chose à une fin. C’est arrivé récemment, après deux ans de relation cachée, Cheshire a décidé d’y mettre fin, parce qu’il voulait se consacrer à une véritable histoire d’amour. Bullshit. Je n’accepte pas cette rupture, qu’il ait pu me laisser comme ça. Je n’arrive pas à encaisser le fait qu’il ait pu me sortir une connerie pareille pour le faire. Je n’admets pas l’idée qu’un autre puisse le toucher, qu’un autre couche avec lui. Je ne supporte pas son absence dans mon lit. Pourtant, j’ai tenté de l’oublier, je n’aimais pas l’idée que je ne puisse pas me passer de lui, comme si j’en étais amoureux. Beurk. Mais je ne l’étais pas, je ne pouvais pas l’être. Alors, j’ai essayé de l’oublier dans les bras des autres, dans l’alcool, dans le travail ou dans la drogue même. Mais je n’y suis pas parvenu, je n’ai autant voulu quelque chose dans ma vie. Je m’en fiche de ses rêves, de ses espoirs, de ses désirs. Il m’appartient. Je ferais tout pour qu’il me revienne, quitte à le blesser au passage, dommages collatéraux. Il est à moi et à moi seul.



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