► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC

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MessageSujet: ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC   ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC EmptyMar 10 Avr - 14:55


destruction....




destruction, nom féminin : Action de détruire ; détruire, verbe transitif : Démolir, abattre, raser.

La vie est tellement plus simple quand on est pas entouré de démons qui vous enfoncent et vous emportent dans les ténèbres de la peur et de l'angoisse. Ces démons qui mangent quand tout va bien. J'aimerai tellement qu'il n'existe pas, que ça ne soit qu'une illusion dérisoire et qui n'est que dans mon imagination. Cependant, c'est faux. Je sais que c'est faux. C'est juste tellement impossible que ça soit juste une illusion de ma part. Il y a ces choses qui se sont passées. Ces choses qui me font mal. Encore maintenant. Depuis toujours. Je n'arrive pas à oublier. Je me mets en boule. Judas est à la fac. Moi, je n'y vais pas. J'ai pas la force d'affronter du monde. En faite, je veux plus jamais sortir de chez moi. J'ai tellement peur de le croiser dans les rues, quelques parts. Je sais que c'est débile. Paris c'est tellement grand et au grand jamais, je ne vais le croiser comme ça. Y a juste cette chose qui me tue en moi. Je me mets en boule, remontant les draps au dessus de ma tête. Si seulement, je pouvais disparaître. En faite, je peux. Sauf que...est-ce que j'ai vraiment envie? Je veux pas décevoir Timmy. Pas maintenant qu'il le sait que j'en prends. Pas maintenant qu'il sait que je ne réagis. Putain, pourquoi je lui ai dis? Je veux dire, ça ne voit jamais quand j'en prend. J'aime bien ça en plus, avoir une tolérance maximale. Au moins, on ne voit pas quand je le suis.

Je me retourne. Je regarde l'heure sur l'horloge qui se trouve sur le mur d'en face. 16h. Timmy est encore à la fac, enfin je crois. Je ne sais pas vraiment où il est. On s'est pas vraiment parlé après ma crise de ce matin. D'un cote, je le comprend. Je sais même pas ce qu'il m'a pris de réagir comme cela alors que tout semblait bien aller. Je me suis dis que je serais forte face à ça, que je le laisserais pas m'abattre. J'ai dû me tromper. Il est entrain de gagner. Il est entrain de me détruire. Il l'a déjà fait. Je suis faible. Faible et détruite. Je me sens vide de l'intérieur. J'ai besoin de me sentir vivante, ou même juste de sentir quelque chose.

Je retire les draps, sors du lit et soulève le matelas. Timmy ne sait pas où j'ai caché ma drogue. Heureusement d'ailleurs. Qu'est-ce qu'il me tuerait s'il savait. De toute façon, il ne fouille pas mes affaires ni en dessous du lit. Enfin, je l’espère. Je sors le paquet de poudre blanche ainsi que tout le reste. Je soupire. est-ce que j'ai vraiment envie de le faire? Oui. Non. Je ne sais pas. Si cela me permet de juste pouvoir ressentir quelque chose pour une fois. Je me sens tellement vide depuis ce jour-là. Même si Timmy est là et qu'il me met en sécurité. De l'intérieur, j'ai l'impression d'être le vide intersidéral. J'ai l'impression de revenir 2 ans en arrière quand Leila s'est tuée et que j'étais au fond. Deux ans déjà. je soupire. Faut pas que je pense à cette bitch. Je la déteste tellement. La ache, l’égoïste. C'est pas en se tuant qu'on règle ses problèmes. J'y avais déjà pensé plusieurs fois, même dans les pires moments mais je n'avais jamais réussi à le faire. Par amour pour mon frère, pour la vie, pour l'espoir d'un meilleur avenir.

Je sors de la chambre, me mettant dans le salon. Je m'assois sur la canapé déposant le petit sachet sur la table basse. je le fais vraiment? Ouais, aller j'ai rien à perdre. C'est pas comme si ça allait faire quelque chose. Je vide l’entièreté du sachet sur la table. Y a une bonne dose là. Ca me permettait de régir un bon moment. Je ne sais même qu'est-ce que c'est. Au fond, je m'en fou. Que ça soit de la coke, du speed, des hallucinogènes ou autre substances illégales. Tant que ça me fera sentir vivante. Je me fais mes rails. Trois d'affilé. Rien à foutre. J'en ai plus rien à foutre. La vie c'est tellement de la merde. Je me penche en avant et tire le premier laissant la drogue entrer dans mon système. Je sens mes pupilles qui se dilatent. Le deuxième et le troisième directement après. Je me laisse aller dans le canapé. Je ferme mes yeux, laissant l’entièreté de la drogue faire son effet. je sens ma tête qui tourne. Putain qu'est-ce qui se passe? Tout devient noir. Je ne sais plus ce qu'il se passe; je veux crier. Mais il n'y a personne. C'était pas censée arriver ça. C'était pas censé se passer comme ça. C'est le néant. Je ne réagis plus. Les ténèbres m'emportent.

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MessageSujet: Re: ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC   ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC EmptyJeu 12 Avr - 14:58

Je la pousse. Elle est à moitié sur moi, elle est collante c'est pas possible. Je grogne alors qu'elle tente maladroitement de me prendre dans ses bras. Je suis pas une peluche bitch. Je la pousse une fois de plus et elle retombe avec lenteur à sa place, dans ce lit que je ne connais même pas. Elle me gave, depuis que je lui ai parlé. Je voulais juste baiser, pas parler. Elle parlait trop, beaucoup trop. J'ai eu beau l'embrasser un milliard de fois, elle n'arrêtait pas. Dire que j'ai couché avec une meuf comme ça. Je soupire et je me lève. Je me fais pitié à moi même. Elle me tient la main, je la rejette violemment. Elle comprend rien. Je la fusille du regard. Elle doit avoir 16 ans à tout péter. Ca se voit, elle a encore ses traits de gamines. C'est une de ses meufs qui vont se venter auprès de leurs potes d'avoir coucher avec un mec plus âgé. Si ça peut l'amusée. Je m'en fou, j'ai eu mon coup, j'ai pas à me plaindre. Elle tient mon t-shirt dans ses bras, elle le serre, respire mon odeur. Je lève les yeux au ciel. Manquerait plus qu'elle me demande en mariage. Je soupire une fois de plus et cherche des yeux mon paquet de clopes. Où je l'ai foutu? Je l'attrape une fois trouvé et coince une cigarette entre mes lèvres en l'allumant. Je la vois qui grimasse alors que je souffle doucement la fumée en sa direction. Il faut lui apprendre la vraie vie. Je la lui tend. Elle la scrute un moment, l'attrape et tire dessus. Elle veut faire comme les grandes, elle s'étouffe et je ne peux réprimer un sourire. N'importe quoi. Je la lui reprend et saisis mon t-shirt par la même occasion, ce qui a pas l'air de lui plaire. Dommage, j'emporte ton trophée de chasse. Inaccessible. Elle ne s'en doute pas, elle pense que je suis juste celui qui lui faut, celui qu'elle veut. Quelle conne. Elle ne se doute pas que je me tire pour toujours. Elle croit en l'amour, le vrai. Je crois à la bonne baise sans prise de tête. Je me rhabille et lui laisse une clope sur le lit. Si ca lui fait plaisir de se pourrir la santé. Je prend la porte, sans un regard, sans rien. Je la laisse la, cette amante d'une nuit.

Faut que je rejoigne ma soeur. J'avais dis que j'allais passé. C'est bien la seule personne qui peut croire à mes promesses. Jamais, au grand jamais j'pourrais la trahir. J'avance, mains dans les poches dans les rues de Paname. Il fait un temps de merde. Le ciel est gris et il y a cette putain de brise effroyablement fraîche qui caresse la ville. Un frisson parcourt mes membres alors que je tire machinalement sur ma clope. Mes doigts sont crispés autour de celle-ci. Je regarde les gens autour de moi, ils sourient, rient, parlent. Je vois pas ce qu'ils trouvent à la vie des fois. Je vois pas comment ils vivent ou même survivent. C'est une putain de connerie la vie et pourtant on sait tous qu'on peut pas vivre sans -logique en même temps-. Je bouscule une vieille et je m'excuse pas, continuant ma route. Sa voix raisonne, m'insultant, insultant la jeunesse. Cette jeunesse indomptable. Je souris en coin. J'aime l'idée d'emmerder les gens. Elle est toujours derrière moi, elle continue de bougonner. Moi je me retourne et je lui fais un bras d'honneur. La tonalité de sa voix augmente et je me met à rire en repartant. C'est tellement jouissif. Je regarde les rues, crades, dégueulasses. La pollution à Paris, y a franchement que ça de vrai. En plus des SDF qui s'assoient à côté des distributeurs de fric dans l'espoir qu'on leur en file. J'ai déjà pas assez de fric pour moi, alors pourquoi j'irais leur en filer? J'en croise un, son chien renifle mon pied mais je dis rien, je continue à avancer, finissant ma clope. Je la balance par terre et l'écrase en avançant.

J'arrive assez vite à l'appart de ma soeur. C'est l'adresse que je dois connaitre le plus dans tout Paris. Celle de Blue. Je passe quasiment tout mon temps là bas, sauf quand je suis censé avoir cours ou que son mec est avec elle. Je balaye du regarde la façade si familière qui est plantée devant moi. Je rentre, sans même prendre la peine de toquer. Je sors mes mains de mes poches et fronce les sourcils. Aucun bruits. « Blue? T'es où ? Non parce que si y a personne, j'pense que je vais te décaniller. J't'avais dis que je passais pourtant putain. » Je soupire et avance dans le salon. Je la vois. Allongée sur le canapé, inconsciente. Elle doit dormir me dis-je. La came est sur la table, y a encore des traces blanches. C'est pas son genre pourtant. Je m'avance et je me pose devant elle. « Blue. Blue réveille toi, faut que tu m'expliques ce que s'est que ses putains de sachets sur la table. Même si j'm'en doute, mais j'veux dire, ça fou quoi là? » Je pose ma main sur elle et je la secoue. Aucune réponse. « Merde! Tu vas te réveiller oui ! » Je cris, pris d'une certaine panique alors que ma soeur, les yeux clos, est allongée inerte sur le canapé.
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MessageSujet: Re: ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC   ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC EmptyJeu 12 Avr - 16:18


destruction....




destruction, nom féminin : Le fait de se dégrader jusqu'à disparaître

J'entends une voix au loin. J'essaie de la reconnaître. Hades, mon frère. J'essaie de l'appeler, mais je suis trop loin. Il y a tout un monde entre nous à présent. Un monde qui était entrain de s'écrouler. Moi qui était entrain de m'écrouler. C'est tellement triste de se dire que c'est finit. En fait, non. Il n'y a rien de triste. Je suis mieux comme ça. Les ténèbres me rassurent. Je suis là où je dois être. Je n'ai plus peur. Enfin. Plus personne ne peut me faire du mal ici. C'est paisible. Serein. Calme. Aucun danger. Rien. Juste moi et la noirceur de mon cœur. Juste moi et les flemmes qui m'emportent. Il ne peut plus rien me faire à présent. Je suis en sécurité. Je peux profiter là où j'irais. Qu'importe où ces ténèbres m'emportent, je serais loin de lui. Loin de ses bras. Loin de ses attaques. Loin de la peur, de l'angoisse. Loin du monde. Loin de tout. Ils seront ravis. Une personne en moins dont il faudra s'occuper. Un déchet en moins dans ce bat monde. Une personne en moins qu'il faudra récupérer dans les égouts de notre société. Cette société qui nous tue. Qui nous détruit, nous massacre, nous dénature. Qui sommes nous en vérité. Nous ne sommes qu'une copie conforme de cette société qui nous dicte notre manière d'être, qui nous enchaîne autour d'un monde auquel nous voulons nous rebeller, auquel nous ne voulons pas appartenir. Ca me dégoute cette société. Au fond, je suis contente de partir. De plus faire partie de ce monde. De l'autre côté, je l'abandonne. Lui. Le seul qui a jamais été là. Hadryin. Mon frère. Il est là. Il m'appelle. Il me parle. Je suis incapable de répondre à ce qu'il dit. J'aimerais tellement pouvoir lui dire que je vais bien, que je suis en sécurité maintenant, que je n'ai plus rien à craindre, qu'il n'a plus à s’inquiète pour moi. Seulement, les quelques restes de force qui demeurent en moi me permettent de dire ces mots. Bientôt, j'en aurais plus. Bientôt, je sens que j'aurais plus de force, que je vais partir pour de bon. EN faite, je me sens bien. De partir. Même si les ténèbres qui m'entourent, m'étouffent, m’empêcher de bouger, de tendre mon bras, de vouloir attraper mon frère pour le rassurer ne serait-e qu'un peu. je ne veux pas qu'il s'inquiète. Il ne doit pas. Je sais que je peux rien faire pour qu'il ne se fasse aucun soucis. Il a toujours été comme cela. Hadryin a toujours été là pour moi, quand j'en avais besoin, même quand j'en avais pas besoin. Il l'a toujours su quand je n'allais pas bien. Comme un de ces esprit qui vous surveillent et captent vos émotions. Je ne sais pas expliquer ce qu'il me lie à mon propre frère, à cette personne qui était là depuis tant d'années à me sourire, à me faire rire, à m'apporter un quelconque soutient. Il était le seul à le faire. Ma mère pour qui je n'étais qu'un simplet déchet anorexique qui ne pouvait pas être comme le reste de la famille; ma sœur, la pute qui n'a toujours essayé de me contrer dans toutes mes réussites, de me descendre dans chacune de mes victoires; puis il y a lui. Cet homme qui m'a détruit. Cet homme qui a ruiné mon existence, qui m'a souillé au plus profond. Il a réussi. Il est sorti vainqueur de cette bataille. J'abandonne. J'utilise mes dernières forces pour murmurer un simple «I'm sorry » à mon frère avant de sombrer pour de bon dans le gouffre des ténèbres. Ses bras m'ont engloutit. Je suis à eux dès à présent.

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MessageSujet: Re: ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC   ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC EmptyVen 13 Avr - 14:07

Chercher une raison pour le chagrin collectif n'est pas franchement une tache simple. On a beau fouiller le moindre recoins de la vie, y a pas une seule raison. Ou alors, y en a beaucoup trop pour s'attarder dessus. La vie a bien changée. Un peu plus chaque années. Une société qui veut tout pour la jeunesse, qui la met en avant, mais pourtant qui ne fait absolument rien. Nous sommes des putains de pions sur un jeu d'échec géant et les politiciens sont les maîtres. Ils nous dirigent. Aller contre le courant, c'est ce qu'il y a de plus excitant. Ne pas être comme les autres, ne pas être un mouton parmi dans tant d'autres. A quoi bon tous leur ressembler? Ce n'est pas la vie si nous sommes tous des clones de cette personne parfaite que l'on crée pour exemple. Vive la diversité. A croire que c'est une honte de se rebeller, de ne pas vouloir être comme tous les autres. Rejetés tous. Déchets de cette société qui se veux trop parfaite pour nous. Ne vous étonnez pas que nous ne parvenons pas à vivre à l'intérieur de cette spirale infernale de perfection que nul n'arrive à atteindre. Ou alors ils la frôlent, ils pensent la frôlée mais ils touchent de la fumée, de l'air. Ils se laissent aller et ils tombent. Ils tombent tout en bas et ne parviennent pas à se relever. Oublier la perfection. Bonjour l'imperfection, les défauts, les différences. A quoi bon nier? On finira tous par crever un jour ou l'autre, mais elle nous achève, peu à peu, cette perfection que tout le monde souhaite atteindre mais dont on ne voit jamais la couleur.

Je la regarde. Mon coeur s'emballe. Je sais pas quoi faire, j'ai jamais dus faire face à un truc comme ça. Je la secoue encore. Putain mais réveilles toi, ouvres les yeux! Expliques moi, parles moi. Ne m'abandonne pas. Tout mais pas ça. Je pourrais pas. A quoi bon vivre quand la seule personne sur qui on compte disparaît? Je veux pas être seul. Je pourrais pas. Mes yeux se posent sur elle, je la détaille. Elle a l'air si calme, si paisible. Elle aurait souris, j'aurais pus me dire que la laissée comme ça était la meilleur solution. La voir sourire, qu'est ce que ça réchauffe le coeur. Ma grande soeur. J'ai toujours été l'homme de la maison. On va pas dire que mon père en était un. C'était juste un con. Et puis cet abrutit qui couche avec ma mère; c'est pas un homme. C'est loin d'en être un. J'avais toujours protégé Blue. C'était la seule chose de bien que je savais faire. Faire sourire ma soeur, la rendre heureuse. A croire que si elle en était arrivée à se droguer, j'avais foiré quelque part. C'était peut-être ma faute. Moi le mec trop rebelle pour s'occuper de sa grande soeur. Je serre les poings. Espèce de con. T'aurais dus l'aider à vivre. Elle en serait jamais arrivée là. Je la prend dans mes bras, la soulève. Réveille toi putain, ouvres les yeux. Ne me laisse pas tout seul. Je la secoue, encore et encore. Aller putain. Je me mord la lèvre à en saigner. Elle doit se réveiller, elle peut pas rester comme ça. Je sors mon portable de ma poche. Je compose le numéro des urgences. Faut bien que je fasse quelque chose. Quelqu'un répond. « Euh. Salut, je ... Putain, j'appelle parce que j'viens de rentrer dans l'appart de ma soeur et elle a fait une overdose de drogues, fin je crois. Elle se réveille pas, j'l'ai secouée mais elle a pas ouvert les yeux. Putain, venez..! » Ma voix est suppliante, affolée. Je panique. Je sais pas quoi faire. Ma correspondante raccroche, je refourre mon portable dans ma poche. Inspire, expire, inspire, expire. La vie ne va pas s'arrêter. Elle va vivre putain. T'as intérêt à vivre. Je pose mes yeux sur elle et je me laisse aller contre elle en tremblant. Ne me laisse pas.

Ils sont arrivés. Rapidement. Du moins, j'ai pas vu le temps passé. J'ai dus m'endormir, je me sens mal. J'ai pas arrêté de trembler. Mes bras m'entourent, je me serre fort. Mon coeur bat. J'ai l'impression que chaque membres est parcourut par les battements de cet organe vital. J'ai peur. Pour la première fois de ma putain de vie, je flippe. Je suis assis en face d'elle, toujours inconsciente. J'attend. Ils se sont occupés d'elle, j'ai dus dormir pendant ce temps vu que je me souviens de rien. J'ai juste attendu que le temps passe, qu'on lui redonne la possibilité de vivre. Je ne peux dériver mon regard d'elle. C'est tout simplement impossible. Ne pas la quitter des yeux, juste la regardée pour ne pas rater une miette de ce qu'il pourrait se passer. Elle pourrait se réveiller. Ouvrir les yeux et sourire, comme avant. Je souris légèrement à cette idée. Elle peut aussi ne pas se réveiller, rester les yeux clos, dans ce lit. Cette situation est morbide. Il n'y a rien de plus que ses bip bip incessants des machines qui sont reliées à elle. Elle va survivre. Elle a pas le choix. Elle a pas le droit de me laisser seul. Pourtant, dans un sens, elle a l'air si apaisée. Un frisson me parcourt alors que mes tremblements se calment peu à peu. Tout va bien aller, y a pas d'autres choix, pas d'autres échappatoires. Un happy end comment je les supporte pas. Niais et pourtant emplis de joie. Je veux qu'elle vive. Je veux qu'elle respire, qu'elle ouvre les yeux, qu'elle rit, qu'elle pleure. Je veux qu'elle vive tout simplement. Alors putain grande soeur, réveille toi. Tu feras un heureux. Un mec qui cache son coeur alors que putain, il en a un.
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MessageSujet: Re: ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC   ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC EmptyMar 17 Avr - 22:59


destruction....




destruction, nom féminin : Le fait de se dégrader jusqu'à disparaître

On croit tous que la mort est simple, qu’en un rien de temps nous sommes passes au-delà de la vie et que nous sommes entres dans ce nouveau monde. Ils n’y ont pas goute alors, a la mort comme ils aiment s’y bien dire. Ceux qui disent cela n’y ont jamais « gouté » a la mort. On y succombe pas, elle nous fait languir, nous entraine dans les profondeurs des ténèbres sombres et effrayant, nous laisse aucun moyen de s’en sortir, nous encercle, et nous prend peu à peu avec elle faisant en sorte que nous nous rappelons de cette descente. C’est la que la vie vous semble tellement meilleur, qu’en faite, vivre c’est bien, et que baisser les bras pendant qu’on part, c’est être lâche. Parfois, cependant, l’envie de se battre n’est plus, ni la force. Alors, on s’abandonne aux bras qui nous tirent vers le bas et on les laisse pendre le contrôle de notre corps et notre âme jusqu'à nous anéantir a jamais. Puis, c’est une fois parti, qu’on se dit qu’on aurait du se battre, qu’on n’aurait pas du baisser les bras, qu’il y a des gens là-haut qui n’attende qu’a se que nous ouvrons les yeux a nouveau, que nous vivons a nouveau, c’est tout ce que eux, ils demandent. Un signe. Un indice. Un mouvement. Rien qu’un petit quelque chose pour leur montrer que nous ne sommes pas encore parti. Je veux lui montrer que je ne suis pas encore partie, que je suis encore la. Seulement, je ne sais pas comment. Les bras me tiennent tellement fort que je peine à bouger. J’ai mal. Mon corps entier me fait mal, me suffoque, m’asphyxie au plus profond de mon être et me détruit. J’ai l’impression de n’être plus rien. Que suis-je encore ? Dites moi, que suis-je encore dans ce monde ? Parce que je ne suis plus rien. Je n’ai jamais rien été. Nous sommes tous des fournis aux yeux de l’univers. Des pions dont l’existence est insignifiante et tellement minuscule que nous pouvions être mort ou vivant, cela ne changerais absolument rien. Nous ne sommes qu’une chose parmi tant d’autre. Une âme errante qui n’a jamais eu sa place. C’est tout ce que nous sommes.

J’entends des bruits. Enfin seul. Le même. Un bip continue. Toujours le même, a la même fréquence, avec la même tonalite. On dirait presque une bombe à retardement qui n’attend que son tour pour exploser. Cependant, elle ne semble pas vouloir exploser. Elle continue à biper, a tiquer, a attendre quelque chose. Mais quoi ? Qu’attends-tu pour exploser ? Pour détruire de nouvelle vie, pour me détruire moi avec. Détruit moi. Prend moi avec toi au fond de ce gouffre. Prend moi aux trippes et finit en une fois pour toute avec moi. Je te l’ordonne. Tue-moi. Décapite-moi. Déchire-moi en mille morceaux. Seulement, elle n’explose pas. Et elle n’explosera jamais. Pourquoi ? Cette bombe n’est qu’une déception. Elle est incapable de le faire. Incapable de détruire la vie qu’on lui donne. Au contraire, elle la préserve, la chérie, la contrôle jusqu'à être sure qu’elle va bien, qu’elle fonctionne a nouveau, qu’elle est réparée et que les maux qui l’ont fissurées n’existent plus. Au fond, je ne veux pas être réparée. Je ne veux pas aller mieux. A quoi bon essayer d’être heureux si nous ne sont que malheureux. C’est quoi être heureux ? C’est quoi avoir ce que on veut ? Nous n’avons jamais ce que nous voulons, même avec la plus grande des volontés. C’est impossible. La vie n’est pas faite pour que nous soyons heureux. Nous pouvons l’être pendant un certain temps, certes, mais il y aura toujours quelque chose pour vous rappeler qu’être heureux, c’est impossible.

J’ouvre les yeux doucement. Je ne sais pas pourquoi je le fais. C’est comme si une force que je ne contrôlais pas, m’avait ouvert les yeux. La lumière qui se trouvait dans la salle m’éblouissait. Je les referme automatiquement. Cette lumière blanche me donne une migraine que je n’arrive pas à supporter. Lentement, je ré-ouvre mes yeux, laissant peu à peu les éléments de la pièce s’imprégner en moi. Je ne reconnais pas cet endroit. Je ne l’ai jamais vu au paravent. Ou suis-je ? Mes yeux se posent sur mes mains. Une infusion. J’observe la pièce. Une chambre d’hôpital. Je les reconnaitrais parmi tant d’autre. J’essaie de me remémorer les événements. Je n’y arrive pas. C’est le vide total dans ma tête. Un énorme trou noir occupe ma mémoire. Il y a quelqu’un dans la pièce. J’ai du mal à distinguer la personne. Hades ? On dirait que c’est lui. Mon frère. Qu’est-ce qu’il s’est passe ? S’il te plait, dis-moi. Je ne me souviens de rien. Pourquoi suis-je ici ? Qui sait que je suis ici ? Timmy, le sait-il ? Et maman ? Il n’a pas l’air d’avoir remarque que je suis réveillée. Je m’agite légèrement. « Hades… » Un simple murmure. Une voix. Je ne sais pas si il va m’entendre, ni si il va réagir. Je l’espère.


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MessageSujet: Re: ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC   ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC EmptyMer 18 Avr - 19:09

Je fais toujours cet espèce de rêve à la con que tout le monde fait. T'es tranquille, tu fais ta vie et d'un coup, tu tombes. Tu tombes dans une sorte de puits noir sans fond. Tu veux gueuler mais t'y arrives pas parce qu'aucun son ne sort de ta bouche. Tu tombes tout doucement, puis vite. C'est brutal, rapide et d'un coup, tu touches le sol et c'est à cet instant que tu te réveilles, que tu sursautes alors que t'es tranquille dans ton lit entrain de pieuter. Tu sais pas où t'es, tu sais pas comment t'es arrivé là et pourtant t'es là. Non, t'es plus dans ton rêve, t'es bel et bien réveillé et la plupart du temps c'est ce qui te fait le plus peur. On a tous fait ce rêve au moins une fois dans notre vie. Ca ressemble à ça la mort ? Une sorte de puits noir sans fond dans lequel on se laisse tomber mais dont on ne ressort pas? Il n'y a pas de sursaut à la clé, il y a juste l'arrêt d'un coeur qui bat. Ca fait mal de mourir? Ca fait quoi au juste? Ca fait rien? Il y a toujours un tas de questions face à ça. C'est un phénomène que personne n'a pus expérimenter et en revenir bien vivant. C'est le symbole de la fin. Oui, la vie a un début, un milieu et une fin mais putain, la fin tout le monde souhaiterait qu'elle arrive le plus tard possible. Personne ne peut prédire l'heure exacte, ni les conditions. Malgré tous ses efforts, la Bible n'arrive même pas à nous faire croire à ce paradis qu'elle nous promet si on avoue nos pêchers. J'en aurais surement pour longtemps pour ma part, surtout avec un surnom comme le mien. On sait jamais ce qu'il peut se passer demain, mais y a une chose que je sais, je me considère comme trop jeune pour crever. Je veux pas. La vie, aussi garce soit-elle, est trop belle pour qu'on la gâche.

J'crois que j'aurais pus chialer. Comme un idiot, là, assis à côté de ma soeur endormie, dans les vapes, quelque part ailleurs. Y a ce putain de risque qu'elle disparaisse à jamais et cette image me fait horreur. Je veux pas qu'elle parte, elle a pas le droit de me faire ça. Elle peut pas me laisser seul alors que j'ai besoin de cette protection qu'elle a toujours pus m'apporté. Je la regarde. Je sais que mon regard est voilé par une perle d'eau. Je sais que je vais chialer si elle se réveille pas. Ca serait bien la première fois. Juste pour elle, pour ma soeur. Je me ressaisis et renifle tant bien que mal en me redressant sur mon siège. Il y a toujours ce bip bip incessant qui m'assure qu'elle est toujours avec moi. Si je lui parlais? Si je lui disais que j'ai besoin d'elle? Elle pourrait plus vite revenir si je faisais ça. Je me mord la lèvre. je sais pas quoi faire. Je la regarde et je m'avance un peu. Je pose le menton sur le lit de ma soeur et je la regarde dormir. Comme quand j'étais gosse et que j'allais dormir avec elle. Je la regardais, j'étais toujours debout le premier. Je la regarde. Entraînes moi avec toi si tu pars. Me laisse pas tout seul ici, j'aurais jamais le courage nécessaire pour survivre. Comme quand on est gosse, tu me prends la main et on se barre. Loin, très loin de tous ses cons. Juste nous deux. J'ai pas besoin de plus. Enfin si, y a tout le superflus, mais juste toi à mes côtés. Ca serait déjà génial. Viens, on se barre. On va loin d'eux. Ils s'en foutent de nous. On est que des pions sur leur jeu d'échec. Créons notre propre jeu, notre propre vie à nous.

« Hades… » Je sursaute. J'étais perdu dans mes pensées, j'étais loin, j'étais déjà parti avec elle et pourtant sa voix a raisonné dans mon esprit. C'était elle. Je lève les yeux et je la vois. Devant moi, les yeux ouverts péniblement et je ne peux réprimer un sourire idiot qui se dessine rapidement sur mon visage. Je m'empresse de la serrer dans mes bras. On aura pas à partir en fait grande soeur. On reste là. Je souris, contre elle, comme un enfant qui serre son jouet préféré. Je l'aime putain. J'aime ma soeur. Je me détache d'elle et je passe une main maladroite sur son visage. « Je suis là... Abrutie, tu m'as fais une de ses peurs, t'as pas idée. » J'ai toujours cette larme au coin de l'oeil, elle veut pas coulée et de toute façon, elle coulera pas. Je passe ma main sur mon visage et la balaye. Disparue. Comme ma peur. Je souris à nouveau en la regardant. J'ai pas envie d'appeler les infirmières, je veux profiter de ma soeur encore un moment, face à face. « J'vais te surveillée maintenant. T'as pas intérêt à me refaire un coup pareil. Je sais pas ce que j'aurais fais si tu crevais. » Je détourne les yeux. Putain. Je l'aurais mal vécu ouais.
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MessageSujet: Re: ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC   ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC EmptyJeu 19 Avr - 7:57


destruction....




destruction, nom féminin : Le fait de se dégrader jusqu'à disparaître

Il est la. Juste lui et moi. Comme quand on était petit. Je veux revenir a cette enfance innocente, cette enfance ou nous n’avions pas encore de responsabilité, ou tous nos actes étaient justifies par notre jeune âge. Si seulement, nous pouvions renier toutes ses responsabilités, toutes ces choses qu’on ordonne de faire une fois passée a l’âge adulte. Je veux être cette gamine anorexique à nouveau. Je veux recommencer ma vie et faire en sorte qu’elle soit meilleure, que je ne me fasse pas descendre par toutes ses saletés qui nous entourent. Cependant, c’est impossible de revenir en arrière. Il n’existe pas de machine à faire remonter le temps. Puis, à quoi bon revenir en arrière pour changer a tout prix notre existence ? Il n’y a aucun intérêt. On aura beau faire en sorte que les choses qui nous ont détruites au paravent ne le feront pas cette fois-ci, mais qui dit qu’il n’y aura pas d’autres obstacles pour nous descendre d’une autre façon. Apres tout, c’est nous qui décidions de notre future, de notre présent et de notre passe. Les choix que nous faisons ne sont qu’une simple manipulation faite par notre inconscient. Nous sommes responsables de notre propre malheureux, et tant bien que nous voulons refuser cette vérité, cette dernière est bien et belle existante. Prenez un exemple ; vous vous trouvez sur un chemin, il a toujours été droit, aucun choix n’a du être fait puis un jour, il y a un croissement. Lequel vous prenez ? Vous dites à droite. Mais pourquoi ? Pourquoi ne pas prendre le gauche ? Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir celui-ci au lieu de l’autre ? Alors vous continuez votre chemin sans jamais savoir ce qu’il se serait passé si vous aviez emprunté l’autre chemin. Est-ce que vous allez faire marche arrière après avoir vécu toute votre vie pour savoir ce qu’il se serait passé si vous l’aviez pris ? Non, c’est absurde. Personne ne fait cela. Mais après vous vous demandez : et si j’avais pris l’autre chemin ? Pourquoi ai-je pris celui-ci ? Seulement, il n’y a pas de réponses à vos questions. Il n’y aura jamais de réponses à ces questions. Elles resteront a jamais sans réponses. Toutes ses questions sur notre existence, à quoi servent-elles ? A rien, mais nous voulons a tout prix avoir une réponse.

Hades me prend dans ses bras. J’ai envie de pleurer. Mon frère. La seule personne sur qui je pourrais compter toute ma vie. Serre-moi. Tiens-moi. Ne me laisse plus jamais. Je suis en sécurité que quand je suis avec toi. S’il te plait. Ne me laisse pas jamais seule. J’ai besoin de toi. J’ai besoin de te savoir proche de moi. Toutes ses années ou tu as été la pour moi. Je n’ai jamais su te remercier correctement. J’ai jamais su te montrer a quel point tu étais important pour moi, a quel point tu as réussi à me tenir en un seul morceau. Toutes ses années, quand j’y repense. Je t’aime, frère. Mon Hades a moi. Je ne veux jamais te perdre. A jamais ensemble, n’est-ce pas ? Doucement, il se retire de mes bras. Je veux qu’il reste la a me tenir mais je n’ai pas la force de faire quoique ce soit. Il passe une main sur mon visage et me caresse la joue. J’ai envie de pleurer. Je sais pas pourquoi. C’est juste que ca fait tellement longtemps qu’on avait été comme cela. « Je suis là... Abrutie, tu m'as fais une de ses peurs, t'as pas idée. » J’essaie de comprendre ses paroles, de me rappeler ce qu’il s’est passé. Mais j’y arrive as. C’est toujours le néant dans ma tête. Je me souviens d’avoir fait une crise d’angoisse le matin avec Timmy, et puis après plus rien. Souviens-toi. Il faut que je me souvienne. C’est impossible, si je ne le fais pas. Il sourit. Je sens mon cœur qui s’emballe. Son sourire, c’est tout ce qui a toujours été de plus important dans ma vie. Ce sourire. Cette unique chose que j’aimerai qui soit a jamais présent sur son visage. « J'vais te surveillée maintenant. T'as pas intérêt à me refaire un coup pareil. Je sais pas ce que j'aurais fais si tu crevais. »Crever ? De quoi, il parle ? J’essaie à nouveau de me souvenir. Des petits fragments d’images me viennent en tête. Cauchemar. Peur. Drogue. Drogue. Le mot continue a résonner dans ma tête. Donc, c’est bien ca. J’ai fais une overdose. Pour la première fois de ma vie, j’ai été incapable de résister contre cette chose. Il faut bien un début à tout dans la vie. Je pose une main sur sa joue. Un sourire se dessine lentement sur mon visage. « Ne t’en fais pas. Je suis la. Je ne vais pas te laisser de si tôt. » Et même, si j’étais partie, j’aurais toujours été la. Dans son cœur, dans ses souvenirs, n’a jamais avec lui.



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MessageSujet: Re: ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC   ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC EmptySam 5 Mai - 6:51

Jourbooooon, le rp est-il encore d'actualité ? <3
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MessageSujet: Re: ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC   ❝Reality is a crutch for people who can't cope with drugs.❞ HADRYIN&PACIFIC Empty

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