PARTIE UNE;

Les yeux rivés vers le plafond, elle faisait le décompte dans sa tête, comptant les carreaux. Elle détestait cette endroit froid et sans vie. Un soupir s'échappe d'entre ses lèvres, puis soudainement elle voit son père apparaître dans la salle, un café à la main, et un jus de fruits pour elle, elle lui sourit, un infime sourire. Puis dans un souffle je demande; «Comment va-t-elle?» Il pose ses yeux sur elle, et Lulla comprend rapidement que son état ne s'est pas améliorée, elle demande par la suite; «Je peux aller la voir?» Son père acquisse, et l'amène dans la chambre 07. Du haut de ses 8 ans, Lulla s'avance regardant sa mère allongée dans ce lit, branché à des machines, elle a du mal à la reconnaître. Elle s'asseoit à une chaise à ses côtés et lui prend doucement la main, puis sourit en coin elle s'humecte les lèvres ne sachant pas trop quoi dire, donc elle préfère garder le silence. Lulla c'est que sa mère ne risque pas de se battre très longtemps, elle se sent impuissante, et en veut au monde entier. Elle n'a pas le droit de l'abandonner alors que celle-ci est encore qu'une petite fille, sa petite fille. Elle s'endort en pleurant, comme la majorité des fois qu'elle va lui rendre visite, son père l'a réveille au petit matin, pour la remener à la maison, puisqu'elle doit aller à l'école, le temps semble s'être arrêté pour Lulla, alors qu'à l'extérieur ça continue. La jeune fille, se réfugit dans la musique pour oublier ses soucis, elle pianote sur le grand piano, laissé à l'abandon dans le salon une excellente oreille et sens du rythme tout comme sa mère, son père observe le talent de sa fille de loin, et rêvasse déjà de l'inscrire dans la plus grande école de musique.

PARTIE DEUX;

La maladie a eut raison d'elle, Margaret Waterfield c'est finalement éteinte à bout de souffle. Lulla se retrouve donc seule avec son père. La maison semble très grande, voir même trop grande. La future musicienne ne touche plus au piano, elle a reposée le draps dessus, n'ayant plus le courage de jouer. Étrangement son père semble plus serein qu'elle, fasse à la mort de sa femme, ce n'était pas un secret pour personnes, Margaret était malade depuis de nombreuses années. La demoiselle continue ses études, les professeurs sont aux aguets avec elle, mais ses notes ne chutent pas. Le seul problème, c'est qu'elle se renferme sur elle-même, elle ne dit pas ce qu'elle ressent, ce qu'elle désire, cela inquiète Mr. Waterfield, qui propose à sa fille d'aller voir des spécialistes, Lulla accepte, elle rencontrera 3 voir même 4 spécialistes différents, et elle restera de marbre face à eux, aussi muette qu'une tombe. Cela fait comprendre à Mr. Waterfield qu'il doit lâcher prise, et attendre que le deuil se fasse de lui-même.

PARTIE TROIS;

Le lycée ouvre enfin ses portes. Elle a maintenant 13 ans. Elle est en première année, le lycée semble extrêmement terrifiant, elle n'a aucuns repères fiables, mais heureusement elle n'est pas seule. Un midi, alors qu'elle se rendait à l'extérieur, de la mélodie attira son attention, elle se dirigea vers la salle de musique et remarquèrent un groupe qui semblait s'excercer. Soudainement, ils s'arrêtèrent tous de jouer, et fixèrent la demoiselle. «Ça vous embête, si je vous écoute jouer?» Les musiciens se mirent à sourire, et Lulla les écouta attentivement, elle ne pouvait pas s'empêcher de battre le rythme avec son pied, c'était plus fort qu'elle. Soudainement l'un des membres vint s'assoir près d'elle, et demanda; «Tu sais jouer d'un instrument?» La jeune adolescente fut surprise par la question du jeune homme et répondit; «Je joue du piano, du moins j'en jouais...» Elle ne continua pas plus que cela sur le sujet, et le jeune homme sembla le comprendre, puisqu'il se contenta de sourire.

PARTIE QUATRE; «C'est pas croyable les enfants, votre tube à fait un malheur.» Nous voilà, 5 ans après, c'est même adolescents aujourd'hui formant un véritable groupe, une véritable famille, tout les quatres avec leurs diplômes en poche, et une carrière fort intéressante. La jeune femme ne pu s'empêcher d'hurler sa joie, serrant son père dans ses bras, qui était nulle autre que son agent. Les choses avaient déboulés rapidement pour la demoiselle, elle flottait sur un nuages avec tout ce que pouvait comporter la célébritée que se soit bon ou mauvais. Les concerts, les fêtes, les beaux garçons. Parlant de beaux garçons, il y avait toujours eux une idylle entre Lulla et le batteur du groupe. C'était venu tout naturellement, et ça plaisait à tout le groupe même au père de la demoiselle, qui connaissait le jeune homme comme personnes. Les tournées allaient bons train, et Max' se plaisait dans sa vie de star, mais comme toutes stars, elle connaissait également des hauts et des bas. «Babe' t'étais où hier soir, j'ai essayée de te joindre.» Demanda-t-elle à son petit ami, ce dernier semblait distant, puis en colère, sans attendre il s'empara de son ordinateur portable et pianota une adresse, puis dit d'un ton blasé; «Regarde ça, ça circule depuis hier soir!» La jeune posa ses yeux sur l'écran, et eut l'impression que son coeur arrêtait de battre, on l'a voyait assise en compagnie d'inconnus complétement défoncée, sur la table basse en face d'elle, différents sachets, tout pour tenir une image quoi! «Mais.. Mais..» Bredouilla-t-elle confuse, elle se souvenait aucunement de cette soirée là. Ses yeux se remplirent de larmes, elle s'agrippa au bras de son petit ami en disant d'une voix suppliante; «Mon père, ne doit jamais tomber là dessus. On doit absolument la retirer du net!» Soudainement l'agent, fit son apparition dans le salon. Ce qui eut comme effet de faire disparaître les autres membres du groupe. «Papa, je suis désolée.» Rétorqua-t-elle d'une petite voix, les yeux rougis par les larmes; «Qu'est-ce que je vais dire aux médias hein? Que ma fille, est une pauvre junkie comme les autres stars montantes? Qu'est-ce que tes fans vont pensés de toi, maintenant!» Jamais Lulla avait vu son père aussi en colère, elle baissa les yeux honteuse, pendant quelques secondes puis elle demanda; «Qu'est-ce qu'on va faire?» L'agent, se passa les deux mains dans le visage totalement à bout de souffle, puis il regarda sa fille et dit; «Tu vas commencer par me promettre d'arrêter ça?» Pour le reste, je vais m'en charger.»

PARTIE CINQ;

Malgré tout les efforts possibles, Max' retombait toujours dans ses mauvaises habitudes. Ce qui n'aidait pas le groupe. Heureusement elle était toujours sobre durant les spectacles, et les entrevues mais c'est en dehors que cela se corsait. Sa relation avec le batteur du groupe s'interrompit également, il ne désirait pas d'une junkie comme petite-amie, la carrière du groupe allait bien, mais la santée de la jeune chanteuse ainsi que son moral se détériorait énormément. Un soir, alors qu'elle rentrait à la villa, elle remarqua ses valises sur le bord de la porte. «Papa? On part en tournée.» Elle vit arriver tout le groupe en compagnie de son père, puis ce dernier prit la parole; «Non, y'a juste toi, qui part Lulla.» Cela fit rire la demoiselle, mais pourtant personnes d'autre qu'elle, ne riait. Elle comprit donc que c'était du sérieux; «Je pars où?» Son ex, prit la parole; «En France.» La France? À l'autre bout du monde, c'est une plaisanterie. «Tant que tu ne seras pas remis sur pieds, tu devras y rester!» Son coeur se serra dans un étaux, qu'allait penser ses fans, et comment allait marcher le groupe sans elle? «Et le groupe?» Son père reprit la parole; «Le groupe continuera, les gens comprendront Lulla. Et quand tu seras mieux, tout rentrera dans l'ordre, on va t'attendre.» La demoiselle sentit ses yeux se remplirent de larmes, puis ils firent un immense câlin collectif.

PARTIE SIX; «T'es prête?» Maxyme acquissa de la tête, tout en bouclant sa dernière valise, puis elle quitta la villa en compagnie de son père, elle se vêtit de façon "plus normal" pour ne pas attirer l'oeil, et les paparrazis. Ils arrivèrent à l'aéroport, la jeune femme tenait la main de son père telle une fillette appeurée, puis ils s'immobilisèrent et les aurevoirs eut lieux; «Prend soin de toi trésor, et hésite pas à m'écrire d'accord. Je m'occupe des autres. Mais surtout, ne perd jamais cette envie de faire de la musique d'accord.» Le coeur serré, Lulla approuva d'un signe de tête, et serra son père dans ses bras un long moment, puis elle monta dans l'avion, jetant parfois des regards vers l'arrière, lui envoyant des petits signes de la main.

12 Juin 2011

Cher papa, j'ai reçu ta dernière lettre. Je suis heureuse que les garçons aillent bien. De mon côté, j'essaie de m'habituer à cette aire française. Les gens jusqu'à maintenant sont forts sympathiques, Je continue de jouer de la musique, j'ai même composée une chanson récemment, à croire que les paysages de la France m'inspire, y'aura au moins ça de bon. J'ai hâte de te la faire entendre, parfois j'ai l'impression de toucher le fond, c'est difficile de soigner ma dépendance, tu sais? Mais je demeure forte, pour toi. Pour eux, et surtout pour maman. J'espère que toi, aussi tu vas bien. Hésite pas à te reposer, ma chambre est vide & t'attend bras ouverts. Merci pour tout, sans savoir en m'envoyant ici, tu m'as sauvée d'une mort prématurée.

Avec tendresse

Lulla xxx

six mois se sont écoulés depuis l'envoie de cette lettre. La jeune femme travaille dans un petit bar, comme serveuse pour arrondir ses fins de mois, et il lui arrive de chanter dans ce bar également. Sinon, elle étudie en communication, elle aimerait bien avoir sa quotidienne dans une station radio, dans quelque années.