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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 « heartbreak hotel. »

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MessageSujet: « heartbreak hotel. »   « heartbreak hotel. » EmptyDim 26 Fév - 15:20


    Les nuits parisiennes sont des événements aussi attirants qu'excitants, que ça soit pour y participer ou bien pour les regarder. Paris, la nuit, est complètement différente de ce qu'elle est le jour. Elle est totalement à contre-courant même, c'est comme si ce n'était plus la même ville, comme si on avait changé d'endroits. pourtant, nous parlons toujours de la capitale française. Mais, c'est ce qui se produit dans des grandes villes comme, par exemple, Londres ou New-York City. Elles ont un certain visage le jour, qui change lorsque le soleil se couche. Ce sont comme des masques qu'elle enfile : la ville en elle-même ne change pas, c'est juste qu'elle s'habille d'autres artifices et d'autres lumières. Les gens eux aussi sont différents la nuit, à Paris. Ils sont presque (je dis bien presque) plus calmes et détendus que pendant la journée. Ô, bien sûr, il y aura toujours des éternels insatisfaits, pour faire exception aux règles (quand est-ce qu'il n'y en a pas, en même temps ?). Mais, les nuits à Paris sont moins stressantes que les journées. Il faut dire, aussi, que la nuit, on ne fait pas forcément les mêmes choses que le jour. A ce moment-là, on travaille, on étudie ou on est dans les transports en commun. Tous pour énerver donc. Mais, quand la Lune pointe le bout de sa lumière, les activités sont différentes et riment plus avec des sorties au cinéma ou aux restaurants, des concerts ou simplement des promenades. C'est ce qu'est en train de se dire Kari Tedsy Owens, en regardant la ville de Paris, à la fenêtre. Le jeune homme se trouve dans une chambre de l'hôtel Regina-Louvre qui, comme l'indique son nom, se trouve juste en face du Louvre. Kari regarde la vue, très belle, avec les voitures, les lumières et les passants. Sirotant tranquillement un soda-light, il ne regarda pas le temps passé. Mais, s'il l'avait fait, il aurait remarqué qu'il était déjà plus de 22h00 et que sa soirée n'allait pas se passer comme prévu. Plus tôt dans la journée, le jeune homme avait reçu un SMS lui donnant rendez-vous dans la chambre 43 de l'Hôtel du Regina-Louvre, à 20h00. Deux heures plus tard, après être aller se prendre un repas à emporter dans une célébre marque de fast-food, il était toujours seul. Kari se mit alors à bailler, et mit sa main devant sa bouche. Il se décida à s'allonger '' quelques minutes '', histoire de se reposer un peu. La journée a été longue, avec ses révisions, même s'il est actuellement en vacances. S'allongeant donc sur le confortable lit, Kari ferma les yeux avant de commencer à s'endormir. Pour, ensuite, plonger totalement dans les bras de Morphée ...
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MessageSujet: Re: « heartbreak hotel. »   « heartbreak hotel. » EmptyLun 5 Mar - 13:49

Les journées passaient mais ne se ressemblaient pas. Les affaires s’enchainaient et en plus de ça, je devais aussi être le chef d’orchestre de la maisonnette. J’avais beau tenir un cabinet d’avocats, je me sentais plus l’âme d’un business man que celle d’un avocat. Il fallait faire des rendements, toujours plus parce que les banques ne cessaient de vous mettre la pression. Alors il fallait que j’allie le côté social de mon boulot – coté que je préférais donc – et le côté entreprise. Ça impliquait donc que j’étais dans l’obligation de ne perdre aucun client sous peine de me retrouver à la rue du jour au lendemain. Alors forcément, je doublais mon travail et celui de mes collègues. On s’épuisait mais on savait qu’au fond, c’était pour la bonne cause. Mais je dois bien avouer que parfois, je rêve de vacances…

J’étais en train de devenir légèrement dingue. Mon boulot était en train de me bouffer, et je n’avais personne pour me soutenir. Calista passait son temps à me noyer sous les reproches, à croire qu’elle pensait que l’argent tombait par le bon vouloir du Saint Esprit dans son compte en banque. Mais de toute façon, je sentais bien que mon couple prenait l’eau. Lentement mais surement. La relation que j’entretenais avec Calista n’avait aucun sens. Je l’aimais, mais pas comme on n’aime la personne avec qui on voudrait passer toute une vie. Elle, je l’ai aimé de cette manière à la fac. A cette époque, elle était une fille simple et si adorable. Seulement le temps l’a rendu acide, presque bionique. Elle ne pensait qu’à l’argent. Toujours l’argent. Elle ne travaillait alors elle aussi me mettait la pression. A croire que mon banquier ne tenait pas suffisamment bien ce rôle. Alors avec le temps, je me suis senti de moins en moins en osmose avec elle. Mais je tenais à donner une autre chance à mon couple car j’avais l’espoir de retrouver ma Calista. J’ai pensé qu’en lui donnant une vie de reine, en faisant d’elle la femme de ma vie, elle redeviendrait plus humaine, moins froide. Seulement je me suis bien trompé. La situation n’a fait qu’empirer. Alors j’ai pris la tangente. Je me suis éloignée d’elle, peu à peu. Et le plus triste dans tout ça, c’est que j’ai l’impression d’être le seul touché par cette situation. Elle me trompait certainement même. Du moins, j’en étais presque certain. Mais je laissais faire, parce que je n’étais pas blanc comme neige non plus. Et puis j’ai la hantise de finir ma vie seul. J’avais quand même comme projet de fonder une famille, quand je serai mon nombriliste. Et puis je me disais que j’étais peut-être la cause de cette situation. Si j’avais eu un boulot moins prenant, peut-être que Calista et moi n’en serions pas là…

Seulement voilà, je laissais passer. Je laissais la situation se dégrader au fils du temps, appréhendant le jour où je rentrerai dans cet appartement vide. Je sais très bien que cela arrivera un jour, alors je patientais silencieusement, péniblement que cela arrive.

En attendant, j’allai voir ailleurs. Au début, il est vrai que j’avais éprouvé des remords vis-à-vis de Calista. Mais il me suffisait de revoir son visage presque haineux qu’elle avait quand j’entrais chez nous pour me faire totalement déculpabiliser. J’étais infidèle, mais techniquement parlant, ce n’était pas bien grave. La fidélité n’était pas un devoir dans les fiançailles. Alors j’étais dans mon bon droit. Et puis la personne que j’allai voir était bien moins prise de tête que ma future ex-femme. Il était plus jeune, plus amusant et bon sang, il n’était pas frigide lui au moins ! Bien au contraire…

D’ailleurs, j’éprouvais le besoin de le voir ce soir. De voir Kari, ce bel étalon venu de nulle part – de Nouvelle Zélande en fait – qui m’avait fait un effet monstre un soir, dans une soirée où était réunie toute la mondanité puante de Paris. Là, ce soir, j’avais énormément besoin de le voir parce qu’il était le seul à pouvoir me faire penser à autre chose qu’à mon boulot. Il était mon oxygène dans ce monde qui tournait à trois cent à l’heure. J’avais ce besoin irrépressible de le voir pour échapper à la folie qui me guettait. C’est pour cela que je lui avais donné rendez-vous dans cette suite d’hôtel. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que Calista aurait choisi ce moment là pour me disputer – oui, j’avais la désagréable sensation d’avoir affaire avec ma mère parfois. J’avais beau essayé de m’échapper, elle arrivait toujours à me retenir. Au bout d’une heure, j’ai craqué. J’ai pris un sac avec deux trois affaires à l’intérieur et je m’en suis allé. Je ne supportais ni les disputes sans intérêts, ni même arriver en retard. Et pour le coup, Kari devait m’attendre depuis bien trop longtemps.

Tellement longtemps qu’une fois arrivé à l’hôtel, je le vis endormi sur le lit. Toujours habillé. Et pour le coup, je m’en voulais. C’était loin de la soirée que j’avais prévu. Pendant une petite seconde, mon égoïsme me souffla de « malencontreusement » le réveiller. Mais je ne le fis pas car lui, contrairement à moi, était à l’heure. Je me contentai donc de me mettre à l’aise et de m’installer doucement sur le lit, à côté de lui. Allongé, l’un de mes bras s’enroula dans un geste presqu’instinctif autour de sa taille alors que je me collai à lui, comme pour profiter de la chaleur qu’il dégageait. Je déposai un doux baiser dans son cou, avant de caler ma tête sur son épaule.
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MessageSujet: Re: « heartbreak hotel. »   « heartbreak hotel. » EmptyJeu 8 Mar - 17:11


    Au début, Kari voulait juste dormir pendant quelques minutes. Histoire d'être en forme, lorsque Jaeden arrivera. Mais, ces quelques minutes se sont transformés en plusieurs minutes. Quand à ces plusieurs minutes, en elle-même, elles se sont transformés en deux '' petites '' heures. Dans sa tête, lorsqu'il était encore réveillé et avait juste les yeux fermés, il se disait : '' je dois me réveiller, je dois me réveiller ''. L'ennui, c'est que le sommeil l'a prit plus vite qu'il ne le pensait. Pour sa défense, les cours qu'il a en ce moment fatiguent assez le jeune homme, qui ne rate quasiment jamais les occasions de dormir et se reposer un petit peu. Sauf que là, dans cette chambre d'hôtel, ce n'était pas vraiment le moment idéal, car Jaeden risquait d'arriver à n'importe quel moment. Kari doit avouer qu'il ne s'est pas trop inquiéter au début, de ne pas voir le beau brun arriver. Il se doute qu'avec la vie qu'il mène (entre son travail, ses occupations, sa fiancée), l'avocat ne peut pas être à l'heure à ses rendez-vous personnels. Kari a toujours résonner en se disant qu'il passait au second plan pour Jaeden, qu'il était juste là pour le distraire et lui changer les idées. Il ne pensait pas qu'il avait, cependant, tant d'impacts sur le bel anglais et qu'il était en train de devenir de plus en plus important dans sa vie ...

    Jaeden fit enfin son arrivée, alors que Minuit approchait. La lumière, sur une table de nuit, était encore allumée. Quand à Kari, il dormait toujours. Il était sur le lit, en boule, et n'avait même pas défait les draps et la couverture. Il portait, encore, ses vêtements : preuve qu'il voulait juste faire un petit somme et ne pas s'endormir trop longtemps. Sans bruits, Jaeden posa ses affaires et vient s'allonger à côté de Kari. Il l'enlaça en douceur, et vient ensuite poser sa tête sur son épaule. Le jeune étudiant en réagit pas trop au début. Ce fut lorsque Lewis déposa un baiser sur sa joue, qu'il bougea un petit peu. Sans se rendre compte de ce qu'il faisait, Kari leva une main et vient la poser sur son nez. Il était toujours dans les bras de Jaeden et ce dernier continua de le regarder, en silence, sans bouger. Les deux hommes restèrent ainsi pendant quelques minutes, avant que Kari finisse enfin par émerger. Un bruit de klaxon assez fort avait retentit dans la rue et le réveilla. A peine avait-il ses yeux ouverts qu'il sursauta sur place et vit les bras autour de lui. Il tourna la tête et vit Jaeden. Ce dernier lui avait fait un peu peur, car il pensait être seul. Il le regarda et lui sourit. Il se frotta ensuite les yeux avec ses mains, sans bouger de l'étreinte, et demanda : « Coucou toi ! Il est quelle heure ? »
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MessageSujet: Re: « heartbreak hotel. »   « heartbreak hotel. » EmptyDim 8 Avr - 23:21

Je n’avais pas foncièrement le besoin de dormir. Pourtant, j’étais vraiment épuisé. Mais je pense que la fatigue était plus psychologique que physique. C’est vrai qu’en général, l’une entraine l’autre, mais pour le moment, j’avais la chance que mon corps tienne le choc de mon quotidien sans repos. Néanmoins, j’étais quand même bien, ici, dans ce lit avec Kari. Je me sentais vraiment coupé du monde. Les moments que je passais avec lui étaient vraiment ma dose indispensable d’oxygène qui m’empêchait l’asphyxie (et de commettre des meurtres de masse). J’étais vraiment apaisé dans cette chambre d’hôtel aux lumières tamisées avec Kari dans mes bras. J’étais bien parce que je n’étais que Jaeden et personne d’autre. Le fiancé qui voit son propre couple sombré et l’avocat, qui subit à longueur de temps une pression telle que l’on peut se demander si c’est humainement supportable, étaient loin. Tellement loin que mon propre corps n’était plus sous tension. Je me sentais m’enfoncer dans ce luxueux lit moelleux – pile comme je les aime – un peu comme un glaçon fond au soleil d’une belle journée d’été.
J’avais enfin du temps pour moi. Pour Kari. C’est vrai qu’on n’était pas vraiment un couple parce que personne n’attendait quoi que ce soit de l’autre mais j’avais quand même ce besoin de m’occuper de lui. La situation était certainement en train d’évoluer vers une situation puant les sentiments – et mon cerveau me hurlait de tout arrêter car c’était trop dangereux – mais il faisait partie de ma vie. De mon équilibre. Je ne pouvais pas l’ignorer ni même avoir le courage de le laisser partir.

Je me sentais assez ridicule de le regarder dormir avec tant d’attention, mais je n’y pouvais rien si la douce lumière de la chambre ainsi que la sérénité le rendaient beau. Je n’y pouvais rien si je craquais littéralement pour lui. J’en devenais niais et ça m’était déroutant parce que j’avais l’impression de retourner des années en arrière, à l’époque où je croyais encore à l’amour. Je savais très bien qu’il n’y aurait rien avec Kari, parce que c’était la règle entre nous, mais j’étais incapable d’éteindre l’espoir grandissant en moi. J’en avais assez de jouer au futur mari parfait en jetant mes couilles dans le jardin avant d’entrer chez moi. J’en avais assez de jouer. Mais les préparatifs du mariage avançaient à une vitesse folle et le jeu dans lequel je m’étais enfermé de plein gré était en train d’être un véritable calvaire avant même d’avoir réellement commencé.

Le klaxon d’une voiture qui passait dans la rue me fit sortir de mes pensées – ce qui n’était pas une mauvaise chose, loin de là. Je vis Kari faire un premier sursaut avant qu’il ne se rende compte de ma présence – du moins de mes bras autour de lui. Il se retourna vers moi, la mine effrayée – et je me retins difficilement de sourire parce qu’une tête pareille valait le détour – avant de tenter de commencer à émerger de son sommeil. J’étais content qu’il se réveille – même si je culpabilisais toujours d’avoir gâché notre soirée.

« Coucou toi ! Il est quelle heure ? Demanda le bel australien tout en se grattant les yeux »

« Tard…. Dis-je le regard baissé »

Je me redressai, de sorte à prendre du recul pour mieux plonger mon regard dans ses prunelles bleues.

« Je suis vraiment, vraiment désolé Kari… Commençai-je tout en faisant une moue d’enfant pour mieux faire passer mes propos – et accessoirement me faire pardonner. J’avais vraiment tout prévu pour cette soirée et je m’en veux terriblement d’avoir tout saboté. Je sais que ça ne suffit pas pour rattraper ça mais… Je veux que tu saches que je ne voulais pas que ça se passe comme ça. »
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MessageSujet: Re: « heartbreak hotel. »   « heartbreak hotel. » EmptyJeu 12 Avr - 19:24

    Former un couple avec Jaeden. C'est ce que les deux hommes font et sont, en quelque sorte. Bien sûr, ils ne le sont pas de façon officielle, ils ne le crient pas sur tous les toits. En particulier Jaeden qui, autant l'avouer tout de suite, est fiancé et bientôt marié. De plus, les idées de couple, de fidélité et de monogamie sont des choses qui effrayent et repoussent Kari. Sans oublier, bien sûr, que selon les accords qu'ils ont tous les deux passés, avant de se '' mettre '' ensembles, ils ne doivent pas se considérer comme tel. Mais, plusieurs fois, cette idée effleure l'esprit du jeune néo-zélandais. Ce genre de pensées peuvent venir à n'importe quel moment. Il peut tout aussi bien être seul, en train de lire ou à ses cours, que lorsqu'il pense et/ou rêve de Jaeden. Bien sûr, ses pensées se bousculent encore plus lorsqu'il est en sa compagnie. C'est tout juste même si Owens ne serait pas capable de supplier l'avocat pour revenir sur leurs accords et se qu'ils finissent ensembles, enfin. Si jamais ça se produit, on peut être sûr que l'étudiant aura une attitude totalement différente que l'actuelle fiancée de Lewis. Lui, au moins, fera tout pour rendre heureux Jaeden. De plus, il le considérera vraiment comme un homme, dans tous les sens du terme. Que ça soit pour leur quotidien, qu'au lit (élément important pour Kari). Mais, l'être désiré se perd et se gâche dans une vie qui ne le rendra pas heureux, alors qu'avec l'autre ça serait (presque) parfait. Pourtant, avec Kari (cet autre), on peut croire que ça ne doit pas se faire. Déjà, c'est un garçon (ou homme, selon les personnes). Ensuite, il est plus jeune que Jaeden, il est encore étudiant, il a deux emplois '' particuliers '' et il vit encore chez ses parents. Mais pourtant, ça peut paraitre tellement évident que ça en devient cliché. Alors, à la place, Kari ne préfère rien dire et se contente juste d'être là. Et de serrer Jaeden dans ses bras, parce que ce dernier en a besoin. Plus que ne le pensent les deux hommes. « Tard…. » répondit le beau brun, lorsque son cadet lui demanda l'heure. Ce dernier se redressa alors sur le lit, et il vit sur une horloge en face, dans la pièce, qu'il était un peu plus de Minuit. Souriant un peu, il regarda ensuite l'avocat. « Je suis vraiment, vraiment désolé Kari… s'excusa t-il alors. J’avais vraiment tout prévu pour cette soirée et je m’en veux terriblement d’avoir tout saboté. Je sais que ça ne suffit pas pour rattraper ça mais… Je veux que tu saches que je ne voulais pas que ça se passe comme ça. » Comment est-ce que Kari peut-il en vouloir à Jaeden ? Déjà, ce dernier lui lance un regard d'excuse tout ce qu'il y a de plus craquant. Alors, rien qu'avec ça, il est plus que pardonné. Ensuite, l'étudiant sait que son ainé est sincère dans ses propos, lorsqu'il lui parle. Il ne joue pas, il ne ment pas et il pense ce qu'il dit. Sincèrement. Follement. « Ne t'inquiète donc pas pour ça. lança alors Kari. Ce dernier s'allongea alors, à nouveau, sur le lit et se remit contre Jaeden. Il posa une main sur son visage, tandis que les doigts de l'autre main effleurèrent le tissu de la chemise de l'anglais. « Je comprends. Ce qui est plus que vrai : Kari sait parfaitement les précautions que doit prendre Jaeden, vis à vis de leur liaison, et qu'il ne peut pas tout le temps être auprès de lui. Pour tout avouer, Kari en voudrait presque à l'avocat de le faire passer avant son travail par exemple. Et, même s'il a du mal à l'admettre, il lui en voudrait de passer (dans un sens) avant sa fiancée. Mais, plus pour brouiller les pistes, qu'autre chose ... C'est alors que le jeune homme lança, histoire de détendre l'atmosphère autant que possible : « Je sais très bien qu'avec toi, il y a des imprévus. Et j'adore ça parce que, sinon, qu'est-ce que je me ferais chier. Kari insista bien sur ses derniers mots, l'ennui étant une chose qu'il n'aime pas réellement. D'autant plus que ça peut vite arriver dans un couple, aussi particulier que le leur. « Puis, d'une, ça nous donnera l'occasion de nous revoir un autre moment. Et, de deux, tu vas avoir envie de te faire pardonner dignement. Et tu sais très bien que j'adore ça. Pouffant un peu de rire, lançant un regard enfantin à son compagnon, Kari vient déposer ses lèvres sur son homme et l'attira contre lui, dans ses bras.
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