« Nom, prénom, âge, adresse...» J'étais entrain de faire un rapport sur le vol que tu avais commis et je t'ai mise en garde à vue. Il y a de ça presque 9 mois. Suite à ton arrestation et à la fin de ta garde à vue, car le commerçant n'avait pas porté plainte, j'ai appelé ton père pour qu'il vienne te chercher. Et depuis ce jour-là, je suis un très bon ami à ton père et il veille sur moi comme moi j'essaye de veiller sur toi, même si ce n'est pas toujours facile. De temps à autre tu te retrouvais au commissariat, suite à une soirée qui a mal tournée j'ai du prendre ta déposition et j'ai jugé bon de te ramené chez toi, tu n'étais sûrement pas en état de rentrée seule. Pendant le trajet jusqu'à chez toi, je n'ai pas put m'empêcher de te disputé. « Putain Marie, qu'est-ce qui te prend de faire tout ça ? Ça te plaît de faire souffrir ton père ? » « Je ne te dirais rien c'est compris ?! J'aime mon père, mais je ne lui dirait rien à lui non plus ! » Je ne savais plus quoi faire avec toi, mais je n'étais pas du genre à laisser tombé. « Dit moi ce qui ce passe, je te promet je dirais rien à ton père. » Je continuais de rouler tranquillement et lorsque tu m'as dit « Promis tu ne lui diras rien ? » j'ai cru que tu allais enfin te confié à moi... « Promis je ne lui dirais rien, si tel est ton désir » Mais cacher la vérité à ton père, qui est mon ami mais aussi mon protecteur, ne me plaisait pas trop, mais si je devais en arrivé là, pour connaître la vérité... J'ai freiner brusquement en sentant ta main sur mon entre-jambe, main que j'ai vivement retiré d'ailleurs. « Qu'est-ce qui te prend, tu deviens folle ou quoi ? » Tu m'as regardais avec un sourire en coin, mais les larmes aux yeux. « Je te montre ce que j'ai. » J'ai fini par redémarrer la voiture, que j'avais arrêté brusquement et qui avait calé sois dit en passant et je me remit à conduire en direction de chez toi. « Alors je vais mettre les choses au clair Marie. Premièrement, je ne veux plus de ce genre de geste envers moi où je te jure que la prochaine fois je t'enferme pour 24 heures. Deuxièmement, je t'aime bien et je tiens à toi. Troisièmement, ton père t'aime et tiens à toi et je sais qu'il souffre énormément du fait que tu l'ignore et de tes bêtises. » Lorsque je t'ai entendu sangloter, je m'en suis voulu pour mes paroles, mais je devais le faire, la situation n'avait que trop duré. Je t'ai ensuite raccompagné devant la porte de chez toi, j'ai bien entendu attendu que tu rentre. Depuis ce soir là nous nous sommes pas revu, ça ne serait tarder d'ailleurs.