Les draps entouraient nos corps nus. Elle me regardait, amoureusement et puis vint ce moment où le plaisir commença à prendre place. Un moment intime qui fut rapidement détruit par son arrivée. La porte s'ouvrit, elle voulut parler mais elle fut coupée par le spectacle qui se produisait devant elle. Un mot réussit à sortir. «
Connard !» hurla-t-elle alors qu'elle claqua la porte derrière elle, faisant trembler tout l'appartement. Je me suis levé, laissant cette maîtresse seule. Nu, j'ai couru avant qu'elle ne puisse sortir. Je suis plus rapide. Je l'ai attrapée par le bras afin de la retenir, elle s'est débattue, en vin. «
Je sais ce que tu crois ! Mais comprends-moi. Un mois sans sexe c'est de la torture pour un homme ! » Elle s'est retournée, m'a regardé un instant et a retiré son bras. Elle m'a laissé écouter ces quelques paroles avant de quitter l'appartement. «
Tu n'es qu'un animal Enaël ! » Je l'ai regardée partir. Je suis resté là à regarder la porte quelques secondes avant de retourner dans la chambre. J'ai regardé la fille qui se trouvait dans mon lit, je lui ai souris. Je me suis rapproché d'elle, elle a passé sa main derrière mon cou et m'a tiré vers elle en m'embrassant. «
Baise-moi... » m'a-t-elle dis. J'ai donc fait ce qu'elle m'a demandé, ni plus ni moins.
Elle a quitté mon appartement quelques heures plus tard. J'ai sorti les valises et je les ai remplie de toutes les choses qui peuvent appartenir à cette femme qui est partie en colère, après m'avoir découvert dans le lit conjugal avec une autre. Elle est arrivée, toutes les valises étaient dans le hall d'entrée. «
Enaël, c'est quoi ce bordel ? Pourquoi mes valises sont dans l'entrée ?» Je les ai prises et les ai mises hors de l'appartement. «
Sors de chez moi Elsa ! Et je veux récupérer mes valises dans une semaine ! » Surprise de ma réaction, elle m'a regardé interrogative. «
Mais... Je peux passer l'éponge sur ce que j'ai vu ! Tu ne vas pas me mettre dehors après une année de vie commune ?» J'ai souri et je l'ai accompagnée jusqu'à la porte d'entrée, la faisant sortir de mon appartement. «
Tu dois être la fille la plus cocu de tout Paris ! » J'ai souri afin de la narguer. «
Et débrouille-toi mais ramène-moi mes valises pour la semaine prochaine ! Adieu Elsa ! » J'ai claqué la porte, sans lui laisser aucun temps de réponse. Je suis sorti avec elle mais je l'ai également trompée, et pas qu'une fois.
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La vitre donne sur la rue. Je suis assis à une bonne place, me permettant de voir le passage des Parisiens. Le serveur m'apporte un café et je le paye avant qu'il ne s'en aille. Je le regarde un instant, avant de détourner le regard sur ma tasse. Depuis longtemps, je le sais et je ne l'accepte pas. Ces souvenirs hantent mes pensées, surtout ceux dans lesquels il se trouve. Je prends mon portable et regarde dans le répertoire. J'arrive sur son nom. «
Que faire... Appeler ou non ? » Je continue à regarder l'écran un long moment avant de le ranger dans ma pocher. Je soupire, je ferme les yeux et penche ma tête en arrière? Je murmure pour moi-même ces quelques mots. «
Déteste-le et tout ira bien ! Déteste-le ! » Au fond de mon être, je sais que tout ceci est faux. Je n'ai rien contre lui, je l'apprécie, même un peu trop ! Je soupire encore une fois. Mon portable vibre dans ma poche, je le prends et regarde le nom qui s'affiche. Un client à l'agence qui souhaite vendre sa maison à un prix d'or, alors que c'est un taudis. Il laissera un message. J'avale mon café et quitte l'établissement, direction mon appartement pour une après-midi détente devant la télévision. Cela m'arrive rarement, alors, je ne laisserai personne me gâcher ce moment !