Etrangère à un nouveau monde peut nous faire perdre la tête, changer d’habitudes, de manières ou encore les relations que l’on peut avoir avec certaines gens. Je dirais de cette expérience est unique et que je ne regrette pas cette immigration qui m’a permis d’avancer et de devenir meilleure avec mon entourage qui est génial.
Le Canada, pays composé de deux parties, l’une francophone puis la seconde anglophone m’a permis de maitriser deux langues : anglais et français. J’ai été élevé aux normes américaines, surtout du nord. J’ai passé mon enfance, le plus tranquillement possible dans une famille très aisée, j’ai toujours aimé avoir ce que je voulais et je faisais tout pour l’avoir. Dès mon jeune âge, j’ai toujours été une fille pleine de caractère, « grande gueule » sur les bords. Si je devais parler de ma vie, j’aurais quoi dire mais je dirais surtout que souvent incomprise par mon entourage j’ai toujours eu ce petit côté « rebel » qui faisait tout mon charme. Très proche de mon père, peu à peu avec l’adolescence je m’en suis séparé pour être sa pire ennemie. Je n’aime pas trop parler de ce genre de choses mais il est vrai qu’il est très libérateur d’écrire depuis un bon moment.

Mon Enfance ? Je dirais qu’elle fut banale, entre une mère mannequin d’origine américaine et un père canadien ayant une chaine d’hôtels internationale à son aile. Je dirais que j’étais plutôt seule, livrée à moi-même, je faisais ce que je voulais et je pouvais exiger n’importe quoi enfin presque… j’avais une « nounou » que je considérais comme une mère qui m’avait comme même éduquer et à qui je confiais tout, mes nouvelles expériences étant petite comme les tout premiers bisous ou encore le premier amoureux. Je suis une vraie « loveuse » et je peux vous garantir que quand je tombe amoureuse je ne le fais pas à moitié. Je suis parfois très encombrante, heureusement pour moi avec l’âge cela est parti…. Souffrant trop souvent de l’absence de mes parents, je me retrouvais souvent seule dans ma chambre en train de dessiner, mes dessins étaient tout pour moi, c’était ma manière de m’exprimer et donc mon univers. Je dessinais tout ce que je pouvais ressentir, joie , peine cela dépendait des jours et de mon entourage. Etre le seul enfant de deux parents démissionnaires n’est jamais facile. Le peu de temps que je passais en leur compagnie était si rare que pour se faire pardonner il m’achetait tout ce que je souhaitais mais est-ce ça être parent ? Faire plaisir ? Je voulais connaitre ce que les autres connaissaient, la peur des parents qui ont peur pour leur fils ou filles.

Tout passait si vite que je me voyais monter au cursus suivant, ce n’est qu’à l’âge de 14 ans que j’ai perdu ma virginité dans une chambre, lors de la fête de ma meilleure amie : Aria. J’étais jeune, je pense souvent à cette erreur surtout que le mec avec qui j’avais couché était un vrai « dom juan » et il était agé de 20 ans, de 6 ans mon aîné, il m’arrive souvent de me dire que si mes parents se souciaient de mon avenir, je n’en serais pas arriver à ce point, à être une garce prétentieuse comptant trop sur l’argent de sa famille. Ce que j’étais n’était pas du tout ce que je laissais transparaitre. C’est au lycée que tout a changé, j’ai commencé à découché, les soirées, la drogue, la cigarette. Je devenais vraiment une autre personne sans que personne ne le sache appart une personne : Victoria , ma « nounou » qui a toujours été là pour moi. Je savais que j’avais besoin d’un nouveau départ , de tout jeter afin de fabriquer de nouvelles cartes pour jouer.

C’est là que j’ai décidé à l’âge de 16 ans de venir m’installer à Paris, ville prisée par tout un monde. Connu pour ses monuments mais aussi pour ses soirées. J’ai donc décidé après une désintoxication d’aller chez ma tante , j’avais besoin d’elle, j’étais très proche d’elle. Entre temps je me suis fait beaucoup d’amis notamment trois qui sont mes préférés… Beaucoup trop pour une personne qui vit maintenant à Paris depuis près d’un an. Le changement est dur mais contrairement à son pays natal j'ai su bien m'entourer et mon seul rêve après mes études de lycéenne , faire des études de stylisme dans une des nombreuses écoles renommées du domaine.