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 « How to save a life ? » [Marie L.]

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MessageSujet: « How to save a life ? » [Marie L.]   « How to save a life ? » [Marie L.] EmptySam 26 Nov - 21:21


“How to save a life ?„

Boulot, métro, dodo. Depuis le retour d'Alcide à Paris, j'enchainais les gardes à l'hôpital. Je ne voyais plus personne hormis mes collègues. J'étais devenu un ami fantôme, un frère fantôme. J'avais coupé les ponts alors que j'aurais dû faire le contraire, c'est-à-dire sortir et m'amuser pour oublier que je lui mentais ouvertement sur notre relation passée. Pour être franc, j'avais peur de retomber dans la rue sur le militaire comme cela m'était arrivé deux jour de suite un peu plus tôt dans la semaine. A la Pitié-Salpêtrière, je ne craignais rien. Nous pouvions dire que j'étais en sécurité contre l'arrivée imprévu de mon ex croyant aujourd'hui que nous n'étions que de simples amis. Enfin, c'était ce que j'espérais lui faire croire. De toute manière, il ne se souvenait plus de moi et croyait qu'il avait eu une histoire avec ma meilleur ami alors que c'était bel et bien avec moi qu'il avait partagé sa vie durant un an.

Je ne jurais que par le travail depuis quelques jours. Aujourd'hui encore, j'avais des heures supplémentaires comme je l'avais demandé. Comme tout jeune parisien, j'avais besoin d'argent et cela ne me dérangeait de passer mes journées à l'hôpital. J'aimais mon métier et cela me permettait de penser à autre chose. Cependant, travailler et oublier sa famille n'était pas du goût de Marie, la fille de mon cousin avec qui je m'entendais extrêmement bien depuis toute petite déjà. Nous avions peut-être 10 ans d'écart mais je ne la considérais plus comme une gamine de 10 ans. Nous étions samedi. Dehors, la fraîcheur hivernale arrivait et ma pause déjeuner débutait. Je sortis donc de l'hôpital habillé en infirmier sans aucun vêtement plus chaud pour aller accueillir la jeune demoiselle qui m'avait "forcé" à passer du temps avec elle. Je lui avais donc demandé de venir mangé avec moi à la cafétéria de la Pitié-Salpêtrière. Certes, ce n'était pas du plus grand luxe ni même du meilleur goût mais je n'avais d'autres solutions pour être à l'heure pour la suite de ma garde. J'avais une heure à lui accorder et j'en profiterais pour prendre des nouvelles de la famille, du monde extérieur.

Sourire aux lèvres, je retrouvais Marie à l'entrée des Urgences comme je le lui avais indiqué. Je me rapprochais d'elle et lui fis la bise en signe de salutation. Je la pris dans mes bras et l'emmenais alors à l'intérieur. « Ça me fait plaisir de te voir. » Déclarais-je tandis que nous marchions dans les couloirs de l'hôpital en direction de la cafétéria. « Bon alors, dis-moi tout... Tu vas bien ? Et ton père ? Je sais que j'me suis un peu isolé ces derniers temps mais cela n'empêche que tu es toujours la plus belle. » Je riais légèrement. Me détendre et rire me faisait du bien. Avec Marie, j'avais toujours eu cet excellent contact et j'avouais qu'à l'heure d'aujourd'hui, c'était exactement ce qu'il me fallait.
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MessageSujet: Re: « How to save a life ? » [Marie L.]   « How to save a life ? » [Marie L.] EmptyVen 9 Déc - 10:53



  • J’essayais tant bien que mal de reprendre un semblant de vie normale mais je ne savais vers qui me tourner réellement, bien que j’avais trouvé refuge chez Cyprien et Dimitri, deux amours ces hommes, que je portais dans mon cœur de plus ils n’avaient avoués former un couple ce qui me ravi d’autant plus, deux êtres merveilleux que j’adorais et qui s’aimait profondément ! De l’autre côté en parlant de couple, se trouvait mon père et ma mère, si, si elle était revenue à Paris pour probablement retrouver une vie passée, qui n’était pas totalement perdue puis qu’elle avait réussi à remettre le grappin sur mon paternel, Sylvain ! Ils s’aimaient parait-il…Très bien mais qu’ils ne comptent pas sur moi pour former la famille parfaite, c’était il y a 16ans qu’ils auraient dû y penser dorénavant c’est trop tard ! Et pour ma part j’avais rencontré Mathias, ayant le double de mon âge avec qui je m’entendais bien et avec qui je commençais à avoir un semblant d’histoire amoureuse ? Eh bien oui…

    Mais aujourd’hui j’avais rendez-vous avec Cassandre, le cousin de mon paternel, avec qui j’avais toujours de très bons rapports, on riait, on s’amusait, on discutait, bref tout ce dont je ne faisais plus avec mon père depuis longtemps maintenant. Me préparant chaudement sentant les premiers vents froids de décembre, je rejoignis donc Cassandre devant l’hôpital ou il m’attendait en tenue d’infirmier, pour aller ensuite déjeuner ce qui nous donnerait un peu de temps pour nous, et savoir comment l’un et l’autre allait ces derniers temps. Je le voyais peut-être comme un grand frère, ayant une multitude de souvenirs en tête, le fait de monter sur son dos pour faire du cheval, ba quoi on l’a tous fait un jour ou l’autre, pourquoi serait-ce l’exception ? Arrivée à sa hauteur on s’embrassa avant de faire un câlin ? Cela aussi c’est interdit ? Je plaisante, j’aimais cette proximité avec lui, et puis voir d’autre personne que son entourage habituel avait du bon parfois. Nous nous dirigeâmes ensuite vers l’intérieur sentant la chaleur des lieux réchauffer mes joues qui devaient rosies par le froid.
    « Ça me fait plaisir de te voir. Bon alors, dis-moi tout... Tu vas bien ? Et ton père ? Je sais que j'me suis un peu isolé ces derniers temps mais cela n'empêche que tu es toujours la plus belle. »

    J’ouvris un par un les boutons de ma veste à doublure tandis que je lui répondis prenant le chemin du restaurant hospitalier.
    Moi aussi je suis contente, ça fait du bien de voir de nouvelles têtes ! Ca va merci et quant à mon père si tu veux avoir de ses nouvelles, soit tu l’appelles ou alors tu appelles sa mégère qui est revenue dans le coin, amandine tu sais celle qui dit être ma mère.

    Il devait sans doute l’avoir connue par le passé, avant qu’elle ne prenne la fuite, volant une quantité de choses à mes grands-parents à l’époque ainsi que le cœur de mon pauvre père qui aujourd’hui semblait ne même plus se souvenir du mal que cette femme avait pu lui faire l’abandonnant il y a 16ans en pleine nuit telle une fugitive.

    Merci pour le compliment, j’avoue avoir beaucoup de chance d’être une belle fille !
    Dis-je en souriant et lui lançant un clin d’œil, tandis que quelques internes me voyant ici en compagnie de Cassandre ne passa pas inaperçu.

    Dis-moi tu es bien entouré à ce que je vois, lançant des sourires à tout va de ce corps médical masculin que nous pouvions croisés sans aucune vulgarité je ne me serais jamais permise une telle chose surtout que c’était le lieu de travail de mon «petit- cousin » !

    Alors et toi comment vas-tu ? Comment cela se fait-il que tu joues à l’Hermite ces derniers temps ? Allez tu sais que tu peux me parler, je ne suis plus cette petite fille que portait sur tes épaules, j’ai grandi maintenant alors au cas où je suis là, ok ?

    J’avais muri, j’étais devenue adulte, le jour où j’avais intégré cette école militaire et ou j’étais revenue le temps d’un weekend faisant la surprise à mon père encore avec Cardamine à l’époque, et ayant appris qu’il souffrait d’une grave maladie…Du coup j’étais restée à la capitale faisant par la suite la rencontre de ma mère amandine Leduc …Que je reniais de toute part !
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MessageSujet: Re: « How to save a life ? » [Marie L.]   « How to save a life ? » [Marie L.] EmptyMer 21 Déc - 21:07

Nous marchions dans les couloirs de l'hôpital. Côte à côte, nous nous rendions à la cafétéria de la Pitié-Salpêtrière. Tout le monde connait bien évidement, les quelques rumeurs concernant la nourriture hospitalière et bien, elles sont justifiées mais vu le manque de temps lors de la pause de midi, le personnel n'avait d'autre choix que de s'y contraindre. Heureusement pour nous, parfois, nos plats étaient meilleurs que ce que les aides-soignantes servaient à leurs patients. Nous avions tout de même un privilège qui n'était pas des moindres. Main dans les poches, j'avançais avec ma petite cousine à mes côtés. Cela me faisait un grand plaisir de la voir. Depuis le retour d'Alcide, je m'étais cloîtré à l'hôpital et chez moi. Je ne faisais rien d'autre hormis métro, boulot, dodo. « Moi aussi je suis contente, ça fait du bien de voir de nouvelles têtes ! Ça va merci et quant à mon père si tu veux avoir de ses nouvelles, soit tu l’appelles ou alors tu appelles sa mégère qui est revenue dans le coin, Amandine tu sais celle qui dit être ma mère. » Des tensions traînaient dans la famille Lefèvre. Marie semblait remonter contre son père et, comme toujours, c'était bien pire pour Amandine. Je ne le défendais pas - je trouvais même que c'était gonflé de revenir après tant d'année - mais elle avait peut-être ses raisons pour avoir tout abandonné du jour au lendemain. Pour être franc, j'étais plus du côté de Marie que de Sylvain, son père et mon cousin. Je me demandais même comment il avait pu accepter son retour après ce qu'elle lui avait fait vivre. L'amour rend aveugle et nous avions la preuve dans la famille. Magnifique !

Traversant des couloirs et en coupant d'autres, Marie et moi-même continuions notre chemin pour rejoindre le "restaurant" de l'hôpital. Sur la route, nous rencontrions des collègues infirmiers, médecins ou autres et la jeune Lefèvre n'était pas indifférente face à toute cette testostérone qui pouvait s'en dégager. « Dis-moi tu es bien entouré à ce que je vois... » Je rigolais en entendant sa phrase. Oui j'étais bien entouré. Je ne m'en étais jamais plein jusque là. Si Marie connaissait toute l'histoire... Un des neurologues était même passé dans mon lit.
« Tu veux que je t'en présente quelques uns ? » Je réfléchissais un instant, en me grattant la tête.« Quoi que non, les jeunes de ton âge sont surement mieux pour toi. J'ai pas envie d'être la cause de malentendu dans l'hôpital entre une adolescente de 16 ans et un soignant beaucoup plus âgés. » Je continuais de marcher, ne m'arrêtant auprès des mâles que ma tigresse de cousine avait repéré. C'était certainement mieux pour eux et pour elle aussi.

Quelques secondes s'écoulèrent et lorsque les médecins - sur lesquels Marie avait jeté son dévolu un peu au hasard - furent derrière nous, la discussion reprit son cours. « Alors et toi comment vas-tu ? Comment cela se fait-il que tu joues à l’Hermite ces derniers temps ? Allez tu sais que tu peux me parler, je ne suis plus cette petite fille que portait sur tes épaules, j’ai grandi maintenant alors au cas où je suis là, ok ? » Elle avait grandi, c'est sûr. Elle n'était plus ce petit bébé qui adorait me grimper dessus à longueur de journée lorsque l'on se voyait. Elle n'était pas l'enfant que j'avais toujours connu mais une jeune femme à part entière. J'avais vu grandir Marie et, aujourd'hui, elle était devenue une magnifique demoiselle qui devait faire tourné certaines têtes masculines.
« Ça va... » Lui répondis-je sur un petit ton qui signifiait vraiment que ça n'allait pas. Je n'avais pas le don de ma sœur cadette pour ne pas montrer ce que je ressentais. Je devrais peut-être suivre son exemple et apprendre car je ne voulais pas embêter Marie avec mes histoires de cœur. « Enfin, ça pourrait aller mieux. » Je n'osais regarder Marie car je savais que si je le faisais, je verrais son regard insistant et son inquiétude face à cette réponse que je venais de lui donner. Je continuais donc ma route comme je le faisais depuis le début jusqu'à cette porte que je poussais pour pénétrer dans la cafétéria.

En silence, j'entrais le premier et pris un plateau. J'étais suivi de près par ma petite-cousine et même si je ne la regardais pas, je sentais son regard sur moi. « Bon d'accord. » Avouais-je enfin. « C'est Alcide... Il est de retour sur Paris. » Toujours commencer par les bases pour ensuite entrer dans le vif du sujet. En effet, son retour n'était rien face à l'autre nouvelle concernant le fameux retour du militaire. J'attrapais mon entrée avant de me stationner devant les desserts. « Et il a perdu la mémoire. Je ne fais plus parti de ces souvenirs. Je ne suis qu'un inconnu à ses yeux donc c'est assez difficile à vivre. Pourtant, je lui ai dis que nous étions que des amis. J'ai agis par instinct et sans doute par peur aussi. Et... Et je ne vois pas pourquoi je te dis tout ça. Je ne devrais pas le faire. Tu n'as que 16 ans. » Continuais-je à propos de la jeune femme. C'était une manière comme une autre de change rapidement de sujet sans pour autant qu'elle ne s'en rende compte. Enfin je l'espérais. « Je ne devrais pas t'embêter avec les détails de ma vie merdique du moment. C'est entre autre à cause de tout ça que je suis si...que je fais si...hermite... » Je souris, difficilement tout en attrapant un yaourt et un simple fruit. J'attrapais ensuite une assiette sans me préoccuper de ce qu'il y avait dedans et je me dirigeais vers les caisses pour payer nos deux repas. En silence, je m'installais alors sur la première table que je trouvais.
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MessageSujet: Re: « How to save a life ? » [Marie L.]   « How to save a life ? » [Marie L.] EmptyVen 27 Jan - 10:36

  • Les couloirs de l’hôpital ou nous marchions paisiblement avec toujours cette même odeur qui flottait dans les airs, typique à ce genre de lieux qu’à force on s’y habituait probablement. Ce long couloir nous menait à la cafèterait ou j’avais eu rendez-vous pur déjeuner avec Cassandre pour un moment détente j’espère, ne pouvant quitter son lieu de travail trop pris par son job. Certes ce n’était pas le meilleur endroit pour se restaurer mais je voulais passer un peu de temps avec un membre de ma famille qui ne me tapait pas sur les nerfs ! Et Cassandre était le meilleur des choix ! Et puis pour pouvoir avoir la chance d’être en sa compagnie il fallait s’y prendre de bonne heure, à croire que son nouvel amour se trouvait ici, en ses murs tant il ne prenait plus le temps de vivre ou encore de s’éclater après sa rupture d’avec Alcide.

    Si l’on pouvait cesser de faire partie de cette famille Lefèvre ou régnait une tension certaine entre tous les membres ou la plupart alors cela aurait été avec le plus grand des plaisirs, mais comme on dit, on choisit ses amis, mais pas sa famille !

    Poursuivant notre chemin pour enfin aller avaler quelque chose, nous fîmes la rencontre de certains jeunes internes, qui n’étaient pas sans intérêts, et très attirants pour ma part ce qui aurait pu également attirer Cassandre, préférant la compagnie des hommes qu’à celle des femmes sur le point de vue sentimental. Je fis une légère remarque lui indiquant qu’il n’était pas trop mal entouré, bien sûr il se mit à rire doucement quand il reprit et me demanda si je voulais qu’il fasse quelques présentations, que je le regardais avec de grands yeux avant qu’il ne poursuive encore se rattrapant avouant que peut-être après réflexion, qu’ils étaient bien trop âgés pour ma personne ou je fis une légère moue, en toute bonne foi bien évidemment.

    La conversation reprit plus sérieusement cette fois-ci à se demandant comment allait l’un et l’autre. Il pouvait se confier, j’étais devenue adulte dans ma tête et mon esprit et lorsqu’on subit une agression comme celle que j’ai enduré, ce viol, je ne pouvais qu’en être plus mature même si certains ne savaient pas pour cette mésaventure, chose que je n’irais pas non chanter sur les toits !

    La réponse de Cassandre me laissa grandement perplexe, avant qu’il ne me dise que ça n’allait pas très fort, chose que j’aurais pu déceler facilement vu l’expression de son visage ! Et le fait de fuir mon regard…nous arrivions enfin au lieu-dit, Cassandre poussant la porte pour me laisser entrer sans pour autant le quitter des yeux ! Qu’il se décida enfin à parler tout en prenant un plateau et se servant, ce que je fis également alors qu’un sourire de satisfaction se dessina sur mes lèvres.

    Alcide était revenu à la capitale ce qui n’allait pas arranger les choses, si ? J’attendis patiemment qu’il poursuive que j’en sache un peu plus. Mais la suite me fit me sentir presque mal pour lui, son amour ne se souvenait plus de lui, une perte de mémoire...
    Nous primes place ensuite dans la foulée, à une table posant nos plateaux, avant de rétorquer.

    -Je n’ai peut-être que 16 ans comme tu dis, mais je suis assez mure pour comprendre que la vie n’est pas facile, qu’elle est parsemée d’embuche et que l’on croit que le pire des malheurs n’arrivent qu’aux autres, mais c’est faux, totalement faux, puisqu’un jour une chose non souhaitée, non désirée nous tombe dessus, nous assassine pour ensuite essayer de renaitre tout en se battant sans jamais baisser les bras.

    J’étais quelques peu partie dans mes pensées fixant un point invisible sur la table avant de reposer les yeux sur Cassandre, ces paroles valaient autant pour lui que pour moi, finissant par lui adresser un sourire posant ma main sur avant-bras.

    -T’en fais pas, ça va aller, le principal est qu’il soit entouré des gens qui l’aiment, et je suis sûr que ça s’arrangera dans le temps.

    -Et quant à ta vie merdique comme tu dis, la même est toute aussi compliquée, une vraie famille de dingue non tu ne crois pas ? Dis-je en riant doucement comme pour détendre l’atmosphère ce qui ne pouvait pas nous faire de mal d’ailleurs, problèmes sentimentaux, de santé, de famille, bref la vie.

    -Qu’est ce qui s’est passé, dis-moi tout, ce n’est peut-être que passager tout cela et qu’il se réveillera et verra que tu es à son chevet il n’en sera que plus heureux. Ne fais pas cette tête-là, ok ? Tout va s’arranger.


    Je voulais qu’il me raconte toute l’histoire le pourquoi du comment, surtout qu’on ne s’était pas revus depuis des lustres, j’étais un peu déconnectée de tout il me fallait me remettre en selle pour ne pas m’isoler dans ma bulle à mon tour avec le fait que mon père soit malade, gravement malade, que ma mère revienne après toutes ses années avec un grand « je t’aime » à mon père qui lui fonçait de nouveau tête baisser dans une relation avec elle, celle qui l’avait tant fait souffrir 16 ans auparavant le laissant avec un bébé de quelques mois sur les bras pour enfin m’évincer de leur idylle ! Triste vie ! Mais si au moins je pouvais compter et être importante aux yeux de quelqu’un, et de lui venir en aide alors c’était le moment ou jamais avec Cassandre !

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